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FredericBezies

source: FredericBezies

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Guide d’installation d’Archlinux, version de juillet 2017.

samedi 1 juillet 2017 à 09:23

Voici la quarante-cinquième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle de juin 2017.

Pour les captures d’écran, je suis parti d’une image ISO intermédiaire créée avec l’outil Archiso. Au moment où j’envoie l’article en ligne, le 1er juillet vers 10 h 20 du matin, l’ISO de juillet 2017 n’est pas encore disponible.

Si vous avez besoin d’une image ISO en 32 bits, le projet archlinux32 vous en proposera une.

Côté environnements : Gnome 3.24.1, Plasma 5.10.x, Xfce 4.12.0 et Mate-Desktop 1.18.0 en gtk3. J’ai légèrement modifié la ligne d’installation de Mate-Desktop pour améliorer ses fonctionnalités.

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 4.0 à compter du mois de mai 2016.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

En vrac’ de fin de semaine.

vendredi 30 juin 2017 à 21:35

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac’ 🙂

Côté logiciel libre, informatique et internet. En dehors de l’arrivée de la floppée des saveurs pour la première version alpha des quelque chose-buntu 17.10, quoi d’intéressant ?

Côté culture ?

Bon week-end !

Vieux Geek, épisode 86 : DrOrca, le « pseudo-navigateur » internet basé sur Mozilla Firefox.

jeudi 29 juin 2017 à 15:30

Durant des années, en gros de la sortie de MS-Windows XP à celle de MS-Windows Vista, soit de 2001 à 2006, le marché des navigateurs internet a été celui du quasi-monopole d’Internet Explorer.

Pour contourner ses limitations ergonomiques, par exemple l’absence d’onglets de navigation, nombre de codeurs ont créé des « pseudo-navigateurs » qui était en réalité des surcouches graphiques pour le moteur d’Internet Explorer jusqu’à sa version 11, Trident.

L’un d’eux qui existe toujours de nos jours, AvantBrowser eut envie entre 2005 et 2009 de proposer une autre option : celle d’utiliser Gecko, le moteur utilisé par Mozilla Firefox pour proposer du choix.

En octobre 2005, je pondais un court article proposant un fichier pdf, toujours disponible d’ailleurs. Après quelques recherches, je me suis aperçu que DrOrca, devenu Orca Browser a survécu jusqu’à fin 2009. En effet, via le site Major Geeks, j’ai pu apprendre que l’ultime version a été une 1.2 build 6.

J’ai donc voulu revoir à quoi ressemblait ce « pseudo-navigateur ». J’ai retrouvé un MS-Windows 7 – sorti le 22 octobre 2009 – pour y installer OrcaBrowser…

Mais le plus simple est de jeter une œil sur la vidéo ci-après.

On pourrait dire de nos jours que nous sommes dans la même situation avec les projets suivants qui utilisent tous les moteurs de Google Chrome, à savoir Webkit/Blink.

Et encore, je suis resté dans les grands noms. Si on voulait continuer la liste, je pense qu’il y aurait bien une dizaine de noms à rajouter. Nous avons ainsi une fausse diversité. Nous avons le choix de l’interface, mais cela me fait penser à une phrase d’Henry Ford : « Les gens peuvent choisir n’importe quelle couleur pour la Ford T, du moment que c’est noir. »

On n’est pas très loin ici, non ?

L’album « bof » de la semaine, épisode 1 : « Chapter One » des An Erotic End of Times.

mercredi 28 juin 2017 à 11:41

Dans mes billets en vrac de fin de semaine, je parle d’albums mais la plupart du temps, je ne reviens pas dessus dans un article par la suite. Car ce sont des albums qui sont un peu « bof » dans le sens : déjà entendu, sans réelle surprise, m’en touche l’une sans me faire bouger l’autre pour paraphraser un certain Jacques C., né le 29 novembre 1932.

Un album auquel il manque un petit quelque chose pour passer à la caisse. C’est le cas avec le premier album des français du groupe An Erotic End of Times. J’en avais rapidement parlé début mai 2017.

J’avoue que la première écoute m’avait pas trop déplu, mais lors de la deuxième écoute, celle qui décide ou non de l’achat, je me suis dit : mais bip, qu’est ce que c’est du déjà entendu. Il y a tous les éléments qu’on peut attendre d’un album affilié au metal industriel et gothique.

Des guitares bien lourdes, des rythmes rapides, des chants sombres et tristes à souhait. Mais on tourne vite en rond, et on se retrouve avec du plus que classique… Dommage 🙁

Après, les goûts et les couleurs, mais je préfère encore largement l’album « Seven Years of Famine » d’Order of Isaz. À moins que je ne sois pas sensible au mélange metal industriel et metal gothique ?

En tout cas, libre à vous ou pas d’apprécier cet album. Mais j’avoue qu’il ne m’a pas emballé !

La mort de T411 ? Encore une victoire à la Pyrrhus pour l’industrie des galettes plastifiées…

mercredi 28 juin 2017 à 10:00

L’information a couru sur les médias électronique : une opération de police a débranché le site de référencement T411. Une autre référence du monde de la copie illicite mise à terre… Même si l’histoire ne bégaye pas, cela donne une impression de déjà-vu puissante et rance.

Rafraichissons-nous la mémoire. Janvier 2012. Le célébrissime site de partage Megaupload est débranché en fanfare. L’industrie de l’inculture (oups !) sabre alors le champagne. Résultat des courses ? Un an après la fermeture de Megaupload, son héritier arrive, Mega… Un coup d’épée dans l’eau donc.

Sans oublier les tentatives pour saborder le site « The Pirate Bay » dont la liste serait trop longue pour être exhaustive. Donc, T411 a été mis à terre. Dans un article du monde, le représentant de la SACEM dont on imagine qu’il doit avoir un énorme sourire en coin balance une réponse que l’on sent la morgue et la condescendance :

[…]De nombreux internautes se montrent très déçus par la fermeture du site ; que leur répondez-vous ?

Les pauvres ! Qu’ils aillent vers l’offre légale, qu’ils essaient ! Il faut arrêter de prendre les gens pour des imbéciles. L’offre légale s’est considérablement développée. Pour la musique, elle est aussi bonne, voire meilleure, que l’offre illégale. Certains diront qu’elle n’est pas aussi performante, qu’il manque ce morceau ou celui-là…

Mais c’est un prétexte. Les gens qui piratent, la vérité c’est qu’ils ne veulent pas rémunérer la création. L’offre légale est toujours perfectible, mais on a atteint un niveau suffisamment satisfaisant pour ne pas utiliser ce genre de prétexte qui pouvait marcher en 2004. Aujourd’hui, pour 10 euros par mois, vous avez accès à 30 millions de titres ! Il faudrait plusieurs vies pour pouvoir tout écouter. Même sur l’audiovisuel, les progrès sont considérables.[…]

J’en ai recraché mon café matinal en lisant un tel tissu de propagande… Cette dernière me donne des envies de défoncer un punching-ball sous pervitine tant je suis en colère…

30 millions de titres pour 10 € par mois ? 120€ par an ? Pour cette somme, je peux m’acheter 8 à 10 albums en donnant réellement quelque chose aux artistes et groupes concernés. Du genre 80% de la somme versée dans le meilleur des cas pour les créateurs et créatrices. Une paille, en effet…

Qu’est-ce que j’en ai à faire de 30 millions de titres dont environ 99,99% ne m’intéresse pas ? Quel intérêt d’avoir accès à 30 millions de titres si je sais que l’écoute d’un entre eux ne rapporte au mieux 0,004€ à chaque fois à l’artiste ou au groupe ?

Même s’il y a du progrès, l’offre légale musicale classique, c’est du foutage de gueule pour les artistes et groupes… Sans oublier que c’est bien beau l’accès à X ou Y millions de titres sous la forme d’un abonnament. Si celui-ci est interrompu ou le service arrêté, comme jadis yahoo music unlimited en 2008, on se retrouve avec un vide intersidéral dans sa musicothèque… Avec une perte sèche au passage. Tandis qu’une galette plastifiée ou des morceaux de musique numérique en local, on peut toujours y avoir accès… Du moins sans ses saloperies de DRM qui sont plus un dopant de l’offre illicite qu’autre chose…

Je préfère un site comme bandcamp qui permet aux artistes et aux groupes d’être vraiment rémunéré pour leurs créations. Évidemment, ce ne sont presque jamais des artistes (sur)vendus par des maisons de pressage de galettes plastifiées, mais au moins, cette offre légale honnête pour les deux côtés – artistes et acheteurs – existe… Et tant mieux pour elle !

Quant aux ayant-tous-les-droits comme la SACEM et apparentés, sabrez donc le champagne. Vous l’avalerez bientôt de travers. Mais vous m’avez convaincu d’une chose : les sites d’offres légales à 10€ par mois, ils sentent mauvais du popotin !

Je continuerai de soutenir des artistes directement sans que vous en vampirisiez la majeure partie entre temps. Après, libre à vous de payer 10€ par mois pour que les artistes s’y trouvant récoltent au mieux de quoi se payer un morceau de sucre chaque mois…