PROJET AUTOBLOG


FredericBezies

source: FredericBezies

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En vrac’ rapide et encore #méchantfred…

dimanche 11 mai 2014 à 17:39

Pour une simple et bonne raison : l’actualité est parfaite pour ce genre d’en vrac’… Malheureusement :(

« Un genou à terre » de Wendall Utroi : un thriller psychologique addictif.

vendredi 9 mai 2014 à 16:48

J’ai dévoré en l’espace de trois jours le roman de Wendall Utroi, « Un genou à terre ». C’est un thriller très prenant, très psychologique, et surtout très machiavélique.

Le thème de départ est simple : Max est un jeune homme qui a depuis sa plus tendre enfance souffert de surpoids, et des conséquences sociales de son embonpoint. Quoi de plus cruel que les enfants ? Rien pourrait-on dire ! Quelle erreur de taille :)

Alors qu’il effectue son service militaire, il ignore qu’un engrenage va se mettre en route et transformer toute sa vie.

C’est le genre de roman très addictif, quelque soit le domaine concerné. On a envie de connaître la suite, mais malheureusement, il est déjà une heure du matin alors qu’on a commencé à lire vers les dix heures du soir.

Je n’aime pas quand un livre a droit un grand battage médiatique, au point d’arriver dans les meilleures ventes devant des auteur(e)s reconnu(e)s passant par des éditeurs classiques, au point d’être deuxième au top 100 au moment où je rédige cet article.

vente ebooks top 100 - mai 2014

C’est amplement mérité, je dois le dire. A quand une suite, car désolé, pour moi ce texte – donc je tairais la fin, appelle à une suite.

Vous pourrez trouver ses autres écrits sur son blog, « Filets d’Encre ».

Ca fait plaisir de lire enfin des textes frais, qui ne sont pas parfaits, mais qui au moins prouve que la scène de l’auto-édition permet de découvrir des auteur(e)s de qualité qui voisine avec le pire, malheureusement :(

Une partie de la blogosphère française en train de crever à cause de sa dépendance publicitaire et des articles sponsorisés ?

vendredi 9 mai 2014 à 11:34

C’est la réflexion que je me suis fait en allant sur le site d’un blogueur influent français dont j’ai déjà parlé à l’époque du Free Adgate.

Etant allé sur le blog en question, sur la page d’accueil, on peut voir des billets « proposés » ou « sponsorisés » par telle ou telle marque.

Que ce soit par HP (six billets entre avril 2014 et mai 2014, au moment où je rédige ce billet le 9 mai 2014 !) ou encore par Qobuz comme celui-ci on se demande si la blogosphère française ne tend pas lentement vers le canal de publi-rédactionnel. Sans oublier que le blogueur en question semblerait avoir un intérêt potentiel, comme le souligne la fin de l’article en question sur Qobuz.

Quelques questions peuvent rester en suspens, cf le morceau volontairement anonymisé :

Et pour conclure, si ça vous intéresse, Qobuz offre 30% de réduction sur son catalogue en Studio Masters avec le code ******. Et sinon, sachez qu’il est toujours possible de s’inscrire gratuitement à l’offre d’essai du service.

C’est bien connu, les entreprises dans le domaines des NTIC sont des philanthropes :D

Car sur le plan légal, un article sponsorisé, c’est du publi-rédactionnel. Donc, de la publicité enrobée dans un soupçon d’article de blog pour que la pilule passe mieux.

Selon la loi pour la confiance dans l’économie numérique, article 20 :

Toute publicité, sous quelque forme que ce soit, accessible par un service de communication au public en ligne, doit pouvoir être clairement identifiée comme telle. Elle doit rendre clairement identifiable la personne physique ou morale pour le compte de laquelle elle est réalisée.

Sans oublier un article du code de la Consommation, le 121-1 où on peut lire ceci :

[...]
II.-Une pratique commerciale est également trompeuse si, compte tenu des limites propres au moyen de communication utilisé et des circonstances qui l’entourent, elle omet, dissimule ou fournit de façon inintelligible, ambiguë ou à contretemps une information substantielle ou lorsqu’elle n’indique pas sa véritable intention commerciale dès lors que celle-ci ne ressort pas déjà du contexte.
[...]

Le problème vient que nombre de personnes considèrent qu’elles peuvent vivre de leurs blogs. Et que certaines masque le fait que les articles sponsorisés sont leur quotidien ou presque.

Pour un vieux blogueur comme je le suis (9 ans au compteur en septembre prochain), c’est complètement illusoire que de compter tirer un salaire d’un blog, aussi influent soit-il dans son domaine.

ebuzzing mai 2014

A moins de nouer un pacte faustien et d’accepter sans trop rechigner de pondre des articles sponsorisés et perdre un peu du respect qu’on doit à ses lecteurs. Car un blog sans lecteurs, c’est comme une voiture sans carburant : inutile et encombrant.

Outre le fait que les personnes ont répliqués à l’ouragan publicitaire par l’utilisation de bloqueurs de publicités, ce qui a entrainé en retour une vague de culpabilisation des méchants internautes qui refusent de voir la surface de leur écran mangée par 35% de panneaux de propagande commerciale.

A croire que les blogueurs qui veulent se financer en passant uniquement par les régies publicitaires n’ont pas tirés les leçons de la raclée que se sont prises les industries de l’inculture cinématographique et musicale : traiter de tous les noms d’oiseaux ses clients potentiels, cela peut se résumer à une image simple. Se faire seppuku avec une tronçonneuse.

D’ailleurs, un article parodique et cynique montre à quel point la gangrène des articles sponsorisés est incrusté dans une blogosphère notoirement dépendante des fournisseurs : celle de la mode.

Outre le fait que cela permet de mettre en lumière la vérité de la blogosphère : elle est devenu pour les entreprises un moyen de se faire de la publicité à moindre frais.

Pour finir cet article, je ne résiste pas à publier un tweet sur un reportage qui montrait comment les blogueurs influents se font acheter en direct dans un reportage passé dans Capital sur M6.

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A vous de voir maintenant si vous accordez ou pas votre confiance à des blogs qui proposent des articles sponsorisés.

« Sous les crocs acérés du lapin » de Cécile Bramafa : c’est si bon un roman atypique !

jeudi 8 mai 2014 à 13:47

M’intéressant aux auteur(e)s de l’auto-édition, je suis tombé sur le petit mais costaud roman de Cécile Bramafa, « Sous les crocs acérés du lapin ».

Ce roman, disponible sur Atramenta, sur Amazon ou encore sur le site de la Fnac, nous plonge dans un monde aux valeurs inversées, où la méchanceté est le sentiment dominant.

Attila est envoyé par ses parents dans la meilleure école de formation des psychopathes du pays. Son tort ? Etre un gentil, à la grande honte de ses parents.

Il arrive donc à l’école Donald Harvey, donc le directeur s’appelle Monsieur Landru. Tout un programme, non ? Avec sa gentillesse congénitale, Attila arrivera-t-il à survivre à ce qui l’attend ?

Ce roman est un peu bizarre à première vue, mais passionnant dès qu’on s’y plonge. Il n’est pas si fréquent de voir un roman où faire des mauvaises actions est le summum de la vie en société.

Si vous voulez découvrir un roman différent qui est très addictif, je l’ai dévoré en l’espace de deux jours, vous ne verrez plus les lapins sous le même oeil ;)

LXQt 0.7, la fusion entre Lxde et Razor-Qt enfin concrétisée.

mercredi 7 mai 2014 à 16:04

J’avais envie depuis quelques temps de voir où en était l’environnement LXQt. La sortie de la version 0.7 de l’effort commun de fusion du code de Lxde et Razor-qt permet de voir le résultat de ce travail commencé en juillet 2013.

On apprend entre autres dans les notes de publications que le port vers qt5 est en cours, ainsi que pour Wayland. Il y a aussi un support encore partiel pour FreeBSD et expérimental pour la Raspberry Pi.

Il est vrai que le billet de Cep sur le blog de Cyrille Borne concernant le SOS lancé par l’équipe de Debian GNU/Linux s’occupant de KDE SC m’a donné envie de voir la version 0.7, qui pour une fois ne joue pas le fork même non agressif.

J’ai donc installé une machine virtuelle Archlinux dans VirtualBox, avec openbox installé. Comme les deux projets à l’origine de LXQt, c’est openbox qui s’occupe la partie la plus ennuyeuse, celle de la gestion des fenêtres. Ensuite, j’ai suivi les instructions de compilation de Lxqt en utilisant les paquets disponible sur le dépot communautaire AUR. D’ailleurs, le site officiel de LXQt pointe pour le moment vers le paquet AUR en ce qui concerne Archlinux.

De plus, sauf énorme modification, les paquets git que j’ai utilisé sont quasiment identiques à ceux de la version 0.7.0, du moins, au moment où je rédige cette article, le 7 mai 2014.

Voici l’ordre d’installation des paquets que j’ai suivi :

  1. libqtxdg-git
  2. liblxqt-git
  3. lxqt-globalkeys-git
  4. lxqt-common-git
  5. lxqt-notificationd-git
  6. liblxqt-mount-git
  7. libsysstat-git
  8. lxqt-panel-git
  9. lxqt-session-git
  10. lxqt-runner-git
  11. lxqt-qtplugin-git
  12. lxqt-policykit-git
  13. lxqt-openssh-askpass-git
  14. lxqt-powermanagement-git
  15. lxqt-config-git
  16. lxqt-about-git
  17. libfm-git
  18. libexif
  19. pcmanfm-qt-git
  20. lximage-qt-git
  21. lxqt-appswitcher-git
  22. lxqt-config-randr-git
  23. lxqt-desktop-git
  24. qastools
  25. qtermwidget-git
  26. libqxt
  27. qterminal-git (émulateur de terminal)
  28. juffed-git (éditeur de texte)
  29. screengrab-git
  30. qps
  31. lxdm
  32. lxde-icon-theme
  33. xscreensaver
  34. xcursor-theme

Certains outils de lxde manquent à l’appel, comme le lxterminal. Pour certains paquets de la liste au-dessus, j’ai pris les options proposées par le PKGBUILD de lxqt-desktop-git. sddm était aussi proposé, mais des essais préliminaires me l’ont fait mettre de coté.

J’ai aussi activé upower.service (avec un sudo systemctl enable upower.service) pour ne pas avoir une hurlante au démarrage de LXQt en ce qui concerne la gestion de l’énergie.

Côté outils à rajouter ? J’ai pris p7zip (en rajoutant wxgtk2.8 pour avoir l’interface graphique), Arora pour la navigation sur internet, Claws Mail pour le courrier électronique. Saronaya player pour l’audio.

J’ai ensuite lancé l’ensemble pour montrer LXQt 0.7.0 en action.

J’avoue que je suis très très agréablement surpris par cette première version officielle de la fusion entre Lxde et Rrazor-qt. Certes, il manque encore quelques outils, la traduction est imparfaite, mais cela montre l’énorme quantité de travail qui a été effectué, ce qui est la preuve que la collaboration est un outil puissant et productif dans le monde du logiciel libre.

Largement plus que les démultiplications de distributions GNU/Linux qui n’apporte rien au schmilblick si ce n’est une impression de grand merdier sans fond.

J’attends vraiment maintenant la prochaine version stable de cet environnement ultra-lourd pour voir si certains outils comme l’excellent lxterminal auront été portés.

En tout cas, c’est de bonne augure pour les personnes cherchant un environnement léger, rapide pour de vieilles machines qui peuvent avoir une deuxième vie après avoir été utilisées durant des années sous MS-Windows XP, n’en déplaisent aux rédacteurs de certains sites web dont les articles sont un appel à la pollution, ce qui est purement et simplement irresponsable. Et qui a des conséquences non négligeables pour certains pays d’Afrique noire.