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FredericBezies

source: FredericBezies

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Un petit billet musical pour finir 2013

mardi 31 décembre 2013 à 10:34

Comme en décembre 2012, et en décembre 2011, j’ai eu envie de finir l’année 2013 (qui a été une des plus haineuses que j’ai pu vivre) avec un clip musical.

J’ai longtemps hésité, et j’ai décidé de prendre un extrait du deuxième album des « Have The Moskovik », « Là où les idées vertes incolores dorment furieusement« .

Le titre en question est « Bomb-a-lie ».

Bon réveillon. Prochain article ? Le 2 janvier 2014. Je ne publie rien le jour le plus « hypocrite » de l’année. Et j’éteins même mon téléphone portable pour avoir la paix, c’est dire :)

Void Linux et e18 : mélangeons une distribution GNU/Linux austère et le plus fringant des environnements de bureaux :)

dimanche 29 décembre 2013 à 22:17

La Void Linux, j’en ai parlé en disant que c’était pour moi, la révélation de l’année 2013 pour les distributions GNU/Linux à destination des geeks barbus, myopes, et amateurs de soda et de pizzas. La dernière fois que je lui consacrais un article complet, c’était en septembre 2013.

Depuis une nouvelle image ISO d’installation est sortie. L’installation est identique à celle des articles de septembre 2013 et de deux articles de juillet 2013, écrit les 24 et 28 juillet. Donc, pour les captures d’écrans de l’installation, vous pouvez vous reportez aux captures d’écran des articles en questions. C’est exactement la même chose sur le plan de l’apparence.

J’ai donc récupéré la dernière ISO en date, celle du 14 novembre 2013. Et j’ai donc rajouté par dessus le plus fringant des environnements de bureaux, e18.

Pour les détails bien crades de l’installation dans une machine virtuelle qemu, je vous renvoie aux articles cités un peu plus haut. L’outil de partitionnement étant encore une horreur, j’ai utiliser gparted en liveCD pour créer le partitionnement que j’ai utilisé. A savoir le classique :

Une fois la base installée via le réseau, histoire d’avoir une installation à jour dès le départ, je me suis attaché à rajouter les logiciels.

En gros, cela s’est résumé à la liste des commandes suivantes, pour Xorg et le support 3D :


xbps-install -Sy xorg xinit xorg-apps xorg-fonts xf86-video-vesa mesa-swraster-dri
xbps-pkgdb -m manual mesa-swraster-dri

Le pourquoi et le comment de la deuxième commande sont expliqués dans un article du blog de la Void Linux.

Pour le support multimédia ?


xpbs-install -Sy gst-plugins-good gst-plugins-bad gst-plugins-ugly alsa-utils
xpbs-install -Sy gst-plugins-good1 gst-plugins-bad1 gst-plugins-ugly1

Ensuite, j’ai rajouter e18 avec la ligne de commande suivante, en utilisant lxdm comme gestionnaire de session et connman comme gestionnaire de réseau :


xbps-install -Sy enlightenment udisks2 terminology econnman lxdm

L’activation de lxdm et de connman se font avec les commandes :


systemctl disable dhcpcd.service
systemctl enable lxdm.service
systemctl enable connman.service

Pour la partie plus « utilisateur final », j’ai rajouté LibreOffice, Mozilla Firefox, xnoise et VLC :


xbps-install -Sy libreoffice-bin-i18n-fr firefox firefox-i18n-fr xnoise vlc

Au démarrage suivant, e18 est lancé à la première connexion.

Après la configuration, on arrive sur e18, qui est d’une rapidité à toute épreuve.

J’ai donc fait une capture vidéo de la Void Linux avec e18 (en version 0.18.2). La bande son : « The Past And The Promise » de Kassiel

Pour conclure ce rapide article, je dois dire que la Void Linux continue de me surprendre : rapide, assez à jour (on peut rajouter le noyau 3.12 avec un xbps-install -Sy linux312), et suffisamment austère pour faire de la concurrence à la distribution que j’utilise avec plaisir depuis pas mal d’années, Archlinux. Dommage que Lxdm n’ai pas voulu se lancer automatiquement. Sûrement une fausse manipulation de ma part.

Elle est cependant moins riche, mais cela est dû à la petitesse de l’équipe. En tout cas, comme je l’ai précisé dans mon article pour les prédictions en 2014, ce sera la distribution à suivre avec la très sociale Manjaro Linux.

Quelques résolutions pour 2014… Ca fait jamais de mal de les émettre…

samedi 28 décembre 2013 à 11:37

…les suivre, c’est une autre paire de manches. Je n’ai plus fait cet exercice depuis… 4 ans ;)

Donc voici une série de résolutions que je voudrais mettre en oeuvre pour 2014.

Ce qui est déjà pas si mal, non ? :D

Mes prédictions pour 2014.

jeudi 26 décembre 2013 à 11:49

Il y a un peu plus d’un an, je regardais dans ma boule de cristal informatique, pour donner mon point de vue sur ce que serait l’année 2013.

Et il y a une grosse quinzaine de jours, j’ai fait un bilan, qui n’était pas aussi mauvais que cela dans l’ensemble.

Voici donc le jeu habituel de fin d’années, qui est aussi fiable que les théories économiques actuelles le sont dans le domaine de la répartition des richesses produites.

Mes prédictions seront par ordre de pagaille, c’est encore le meilleur qui existe. Commençons par le côté économique de l’informatique.

Je pense que 2014 sera l’année qui verra la Bulle 2.0 se dégonfler. Les réseaux sociaux commencent à saturer. Surtout, il y a trop de réseaux sociaux. Ne parlons pas du fantomatique Diaspora*, ou de ce qui reste de MySpace, mais plutôt de l’éléphantesque Facebook, de Google Plus qui suit le même chemin.

Coté réseaux sociaux professionnels, il faut sortir la carte bleue pour la moindre option intéressante. Si je suis présent sur Linked In et Viadeo, c’est par pure exhaustivité, et rien d’autre au final.

Une purge va mécaniquement se produire. Surtout quand on voit les sommes folles dépensées pour racheter des boites qui ne font aucun bénéfice réel.

L’année 2014 risque d’être intéressante et de montrer que la valeur des données sur les réseaux est toute relative.

Passons maintenant à une partie plus intéressante, le panier de crabe…euh, je voulais dire les distributions GNU/Linux ;)

Non, 2014 ne sera pas l’année du desktop linux. Pas plus que l’on été les années qui ont précédées. Comme je le pensais, le fiasco de MS-Windows 8.0 n’a profité qu’à deux acteurs : MS-Windows 7 et Apple. Les guerres intestines entre les distributions GNU/linux n’ont aidé en rien, et ont attiré les utilisateurs à la marge.

Sur les distributions qui auront du mal à voir vivante la fin de l’année 2014, je pense qu’OpenMandriva fera partie du lot. La sortie aux forceps de sa version 2013.0 n’est pas un très bon signe.

2014, comme 2013 sera une année qui verra continuer la lente montée en puissance des distributions basées sur Archlinux. Manjaro Linux a été clairement une valeur sûre en 2013. 2014 sera une année charnière, et surtout l’arrivée de la version 0.8.9 en mars prochain sera à surveiller. En effet, le support de l’UEFI et donc de son corollaire GPT sera disponible avec l’installateur graphique. http://manjaro.org/2013/12/15/manjaro-0-8-9-will-support-luks-lvm-gpt-and-uefi/

Je pense aussi que l’on verra une grande curée qui se fera au niveau des distributions basées sur Ubuntu. Au 26 décembre, si on en croit l’index de distrowatch (une des seules sources d’informations à peu près fiable sur le site), il n’y a pas moins de 77 distributions vivantes basées sur Ubuntu (en comptant bien sûr Ubuntu dans le lot).

En gros, cela représente 26,01% des distributions vivantes actuellement listée sur Distrowatch… Qui a dit sur-représentation ? :D

Ce qui nous amène à parler de la Linux Mint. Je ne reviendrais pas sur l’erreur stratégique de laisser pourrir la LMDE.

Une autre erreur à terme est, selon moi, la lente transformation de Cinnamon en environnement de bureau complet. Car si on sort les outils de Gnome, comme Totem, Brasero ou encore Rhythmbox et Gedit, Cinnamon est bien vide.

La Linux Mint qui maintient le gestionnaire de fenêtre (Cinnamon) et le gestionnaire de fichiers (Nemo dérivé de Nautilus), pourra-t-elle créer des propres versions de ses logiciels, quitte à prendre les outils Gnome pour les transformer à sa sauce ? Et surtout est-ce souhaitable et viable à long terme ? Je me le demande vraiment.

Continuons avec les environnements proposés par la Linux Mint. Mate Desktop n’a sorti qu’une version majeure cette année, la version 1.6 et sa révision 1.6.1.

Le développement est très lent. Peut-être est-ce dû à la difficulté de migrer le code développé pour Gtk2 vers gtk3 ? Etant donné que c’est un des points forts du futur Mate Desktop 1.8

A moins que Mate Desktop ne suive la voie choisie par les équipes de Lxde et RazorQt pour fonder le projet LxQt ?

En tout cas, je pense que 2014 sera une année charnière pour Mate Desktop : ça passe ou ça casse. C’est aussi simple que cela.

Dans les distributions à surveiller l’année prochaine, en dehors de la Manjaro Linux, je citerais une autre distribution qui m’a fait une très bonne impression, et qui se tourne vers le phénomène de mode des Rolling Releases (si tant est que les deux distributions GNU/Linux principale en RR existent au moins depuis l’an 2000/2001 pour Gentoo et 2002 pour Archlinux, soit une douzaine d’années au minimum, plutôt longue comme mode), c’est la Void Linux.

Oui, elle est très peu conviviale à installer, mais sa puissance est liée à cette absence d’installateur graphique ou d’outils pour gérer graphiquement les logiciels. En tout cas, le test que j’en avais fait en septembre 2013 me fait dire qu’elle sera à surveiller du coin de l’oeil ;)

Pour finir, parlons du gadget polluant et irréparable, j’ai nommé la tablette tactile. Les prix se sont effondrés, et deux acteurs dominent le marché : Apple et Google. Microsoft ramasse quelques miettes. En gros, la copie conforme du marchée des OS en téléphonie mobile.

Je ne pense pas qu’en 2014 de nouveaux entrants arriveront à changer la donne, spécialement pas Canonical et son ubuntu Touch. Pour deux raisons au moins :

  1. Le marché est vérouillé par une duopole qui accepte qu’un troisième ramasse les miettes.
  2. Peu ou pas d’applications pour l’Ubuntu Touch. Et ce n’est pas la schizophrénie de pouvoir lancer des applications pour Android qui arrangera la situation. Car on finit par oublier qu’il y a un deuxième OS et on reste sur celui qui est équipé en logiciels. Le cercle vicieux habituel : peu d’applications, donc pourquoi lancer l’OS en question ? Ce qui entraine une part d’utilisation moindre, donc un attrait diminué pour créer des applications, etc.

Je peux me tromper, mais vu comment la concurrence s’est cassée les dents dans le domaine des interfaces tactiles pour téléphonie portable, pourquoi la situation serait différente pour les tablettes tactiles ?

Maintenant, il ne restera plus qu’à faire un premier bilan en juin 2014. Et je sens qu’il sera intéressant ;)

Viperr ? On va passer la cinquième pour Noël ? :)

mardi 24 décembre 2013 à 20:59

Viperr, la distribution GNU/Linux basée sur Fedora Linux et Openbox vient de sortir dans sa cinquième version. Une annonce a été faite sur le page google+ de la distribution.

Un errata a été rajouté par rapport à un bug qui provoquait l’utilisation par défaut d’un noyau « en debug ». Ce qui a entrainé la génération de nouvelles images ISO. Est-ce le bug 1025301 concernant la Fedora Linux ? J’avoue que je n’en sais rien. Et c’est dommage !

Ayant aidé au béta-test, c’est tout logiquement que je vais présenter la cinquième mouture de la distribution. Cette fois, elle se base sur la Fedora Linux 20. Je tiens à remercier l’équipe derrière Viperr… Et dire que j’avais dit que le blog passait en mode « vacances » durant quelque temps…

J’ai donc fait chauffé mon wget pour récupérer la version 5 ou « V » (??) en français et en 64 bits.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://coyotus.com/viperr/iso/ViperrV_FR_x86_64.iso
–2013-12-24 19:14:05– http://coyotus.com/viperr/iso/ViperrV_FR_x86_64.iso
Résolution de coyotus.com (coyotus.com)… 2001:41d0:1:1b00:213:186:33:4, 213.186.33.4
Connexion vers coyotus.com (coyotus.com)|2001:41d0:1:1b00:213:186:33:4|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 910163968 (868M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «ViperrV_FR_x86_64.iso»

100%[======================================>] 910 163 968 3,23MB/s ds 4m 33s

2013-12-24 19:18:38 (3,18 MB/s) – «ViperrV_FR_x86_64.iso» sauvegardé [910163968/910163968]

Puis Qemu a été mon allié. J’utilise la machine virtuelle habituelle : 2 Go de mémoire vive, 128 Go de disque.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom ViperrV_FR_x86_64.iso -no-frame --boot order=cd &

Après le démarrage, l’installateur Anaconda nous accueille. Le même que celui de la Fedora Linux 20. J’ai donc choisi les options par défaut.

L’installation est rapide, sans soucis. Une dizaine de minutes environ. J’ai créé un compte utilisateur dès le départ.

Après le premier démarrage, le script de post-installation qui est désormais semi graphique propose de personnaliser la Viperr fraîchement installée. Dans l’ordre, on nous propose, et j’espère n’avoir rien oublié, les actions suivantes :

  1. Installer les thèmes grub2 et plymouth pour Viperr. Cette option semble provoquer des bugs bloquant la résolution dans les machines virtuelles, aussi bien qemu que VirtualBox. Bug que j’ai résolu « salement » un peu plus bas.
  2. Installer les mises à jour
  3. Récupérer LibreOffice et enlever Abiword
  4. Ajouter Numlockx (pour verrouiller le pavé numérique
  5. Ajouter le support des imprimantes
  6. Rajouter Dropbox
  7. Rajouter Flash Plugin
  8. Rajouter LAMP (pour les serveurs web)
  9. Rajouter Minecraft
  10. Rajouter les fonds d’écrans Viperr puis ceux de Minecraft

Sans oublier un étrange message… :)

Cependant, si le script fonctionne parfaitement sous VirtualBox, il se plante sous Qemu. Ce qui oblige à trafiquer le code du script pour sauter la détection du réseau, puis à relancer le dit script. De plus, il vaut mieux attendre que l’action en cours soit terminée avant de cliquer sur le bouton « valider ». Sinon, on est obligé d’attendre que l’action suivante soit disponible.

En tout cas, cela permet de facilement avoir une Viperr complète assez puissante. Tout en restant simple dans la présentation ;)

La manipulation qui suit est à faire à vos risques et périls. Elle est « sale »

Etant entété de nature, j’ai réussi à contourner le bug de la résolution. De manière très sale, mais comme cela ne semble toucher que les machines virtuelles avec l’installation du thème grub2…

Il faut modifier le fichier /boot/grub2/grub.cfg, dans la section « 10_linux », en passant la variable set gfxpayload=keep en set gfxpayload=1024x768

Au prochain changement de noyau, tout sera à refaire, mais au moins, si vous voulez avoir la version « complète » de la Viperr dans une machine virtuelle Qemu ou VirtualBox, la manipulation pourra vous aider.

Fin de la manipulation très sale et vraiment déconseillée !

Et si on montrait la distribution en action ? La bande son ? « Secrets » de Roger Subirana, son deuxième album sorti en 2004. Album achetable en version physique sur le site du compositeur.

Mis à part cette saleté de bug de la résolution, j’ai adoré la Viperr 5. C’est une très bonne version, comme la version 4. Le thème est flippant à souhait, les logiciels rapides, la logithèque bien choisie. Mais c’est plus une distribution destinée à des fans de minimalisme ne rechignant à mettre les mains dans le cambouis que l’utilisateur lambda.

En tout cas, j’avoue que j’ai été agréablement surpris, surtout après la génération de la deuxième génération d’images ISO.

Encore mes félicitations à la petite équipe de Viperr !