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FredericBezies

source: FredericBezies

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Que sont-elles devenues les distributions GNU/Linux de 2013 ? Deuxième partie.

samedi 2 juin 2018 à 12:41

Après un premier article bien chargé, j’ai décidé de reprendre le cours de l’année 2013 et de me consacrer au mois de juin, histoire d’avoir un billet un peu moins chargé 🙂

Uniquement 5 billets sur 4 distributions. Une est morte, la 0linux, la Bridge étant plutôt à l’abandon… Un bilan assez positif, mais que donnera l’analyse du mois de juillet 2013 ?

Vieux Geek, épisode 127 : Welltris, le successeur oublié de Tetris

vendredi 1 juin 2018 à 14:17

S’il y a un jeu qui existe sur toutes les plateformes – et qui a fait le succès de la première GameBoy de Nintendo – c’est bien Tetris. Développé par Alexei Pajitnov, le principe simple d’assembler des formes composées de quatres carrés et regroupées dans des ensembles bizarres a fait passer ce jeu pour un des plus grands classiques du domaine, à côté du casse-brique, de PacMan ou encore de Space Invaders.

En suivant le principe du « il faut battre le fer tant qu’il est chaud », en 1989-1990 sur PC, Mac Amstrad CPC, Amiga, Atari, C64 et Spectrum est sorti la suite de Tetris, Welltris. Au lieu d’un environnement en 2D, on a droit cette fois à une vue en 3D… On doit jongler avec quatre murs au lieu d’un… Ce qui nécessite d’avoir le compas dans l’oeil et surtout un certain sens de la stratégie.

Publié par Infogrames, ce casse-tête est rapidement gavant… Largement plus que le Tetris original. Le problème vient que si une pièce dépasse du fond du puits, le mur qui l’a aidé à descendre est gelé durant plusieurs tours.

Sans oublier une protection basique basé sur la possession du manuel du jeu… Joie ! Pour l’historique de la lutte contre la copie illicite, je vous renvoie à cette excellente vidéo de 2012 publié par Lazy Games Review.

Mais le plus simple est de montrer une vidéo dans laquelle j’essaye de m’en tirer avec les versions pour Amstrad CPC et Atari ST.

Vous avez pu voir que j’ai galéré à mort avec la protection par manuel ou encore avec l’obligation de jongler avec la troisième dimension, ce qui n’est pas des plus évidents pour un jeu à la Tetris.

Pas étonnant que Welltris n’ai pas eu de suite à ma connaissance…

Guide d’installation d’Archlinux, version de juin 2018.

vendredi 1 juin 2018 à 09:19

Voici la cinquante-cinquième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle d’avril 2018. Désolé pour le délai depuis la version précédente, j’avais besoin de faire une coupure.

Attention ! La section pour l’UEFI est en cours de refonte, ne serait-ce qu’au niveau du partitionnement. Cela sera fait pour la prochaine version, normalement pour début juillet 2018. Désolé pour les désagréments.

Pour les captures d’écran, je suis parti d’une image ISO intermédiaire créée avec l’outil Archiso. Au moment où j’envoie l’article en ligne, le 1er juin vers 9 h 15 du matin, l’ISO de juin 2018 n’est pas encore disponible.

Si vous avez besoin d’une image ISO en 32 bits, le projet archlinux32 vous en proposera une.

Côté environnements : Gnome 3.28.1, Plasma 5.12.x, Xfce 4.12.0 et Mate-Desktop 1.20.1 en gtk3. J’ai aussi virer la section concernant Yaourt et fait un peu de nettoyage et de correctifs. Merci à Mozzi pour certaines suggestions.

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 4.0 à compter du mois de mai 2016.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

Obarun, le retour de la Archlinux s6isée :)

lundi 28 mai 2018 à 11:22

Étant un lecteur régulier, si on peut le dire ainsi, du blog systemdfree linux community, j’avais pu lire il y a quelques jours – du moins au moment où je rédige cet article – le « couronnement » d’Obarun, à savoir son inclusion dans l’index de Distrowatch.

Éric Vidal, papa du projet m’avait même contacté personnellement pour m’informer de la bonne nouvelle. Depuis l’article que j’avais fait sur sa distribution en novembre 2017, je suis en bon terme avec lui, rapportant même des bugs. Comme quoi, on peut très bien utiliser des distributions utilisant systemd au quotidien et apprécier les distributions qui sont inventives 🙂

En effet, on est loin de la pas franchement très utilisable Artix qui n’a pas sortie d’image ISO renouvellée au 28 mai 2018 pour faire prendre en compte un changement assez important au niveau des miroirs (cf l’actualité du 28 avril 2018), ou de la copieuse sans scrupule (??) Namib GNU/Linux intégrée à Distrowatch aux alentours du 20 mai 2018. Bref, Obarun est quand même un brin plus sérieuse 🙂

Pour mémoire, on peut schématiser Obarun ainsi : base Archlinux + système d’init s6, avec au choix Jwm, Openbox, Plasma et Xfce. Oui, j’ai volontairement simplifié pour faire comprendre que l’on est dans le domaine de la distribution qui n’est pas à mettre dans les mains de la première personne venue…

J’ai donc récupéré l’ISO du mois de juin 2018. En créant une machine virtuelle basée sur Archlinux avec 2 Go de mémoire vive, 2 CPUs virtuel et 128 Go de disque. J’ai – comme pour l’article du mois de novembre 2017 – décidé de montrer l’installation complète.

Oui, on est dans de l’installation à la main. Oui, c’est austère, mais cette distribution prouve – comme pour la void linux même si elle est en mauvaise posture depuis quelques mois – que le monde des systèmes d’init ne se résume pas au duo / duel OpenRC (surcouche de sysVinit) et systemd.

Le projet est vraiment très intéressant, même s’il faut compulser longuement le wiki pour savoir comment utiliser certains outils simplificateurs de l’init s6 développé par Éric Vidal.

Le seul gros bug bloquant ? Pour moi, c’est le coup des répertoires utilisateurs en anglais qui obligent à passer par la ligne de commande pour être dans la langue correcte. J’ai rapporté le bug et j’espère qu’Éric Vidal pourra le corriger facilement. Dommage aussi que j’ai eu du mal à gérer cette enflure de PulseAudio et encore cet étrange décalage horaire que je constate uniquement avec le duo distribution basée sur Archlinux et VirtualBox.

Évidemment, on est dans de la distribution pour barbus. Mais un peu de confort, ça fait jamais de mal 🙂

Je maintiens d’ailleurs qu’OpenRC en dehors de la famille Gentoo qui l’a vu naître, c’est pas la peine d’y penser. Vous pouvez très bien ne pas aimer systemd, mais par pitié, allez dans ce cas sur des distributions digne de ce nom : la famille Gentoo, Obarun ou encore Void Linux. Le reste ne sera que sources d’emmerdements sans fins, même si j’ai galéré avec PulseAudio dans la vidéo.

Mais au moins, la Obarun arrive à s’installer sans trop de problèmes, même si je suppose que mes galères sont liées à ma connaissance trop faible de s6 et des outils simplificateurs rajoutés au-dessus.

C’est officiel, je suis enfin devenu un vieux con… Youpi !

samedi 26 mai 2018 à 13:23

Certaines personnes diront que ce n’est pas une nouvelle, et je dois dire que je ne prendrai pas la mouche si cela était affirmé.

Je m’adresse à mes lectrices et mes lecteurs – je préfère éviter la novlangue qu’est l’écriture inclusive – dont l’année de naissance est située entre 1969 et 1978, au moment où je rédige ce billet en mai 2018 . Oui, je parle des personnes dont l’âge s’écrit en deux chiffres, le premier étant un 4.

Replongez-vous dans les années 1989-1998. Quand vous avez atteint l’âge tant rêvé de 20 ans. Vous n’étiez pas des jeunes cons ou de jeunes connes, remplis d’idéaux que la vie a fait disparaître ?

N’avez-vous pas été obligé de déchanter et de « mettre de l’eau dans votre vin » pour pouvoir avancer un tant soit peu ?

C’est suite à un énième viol dénoncé par un mouvement féministe plus proche de la misandrie que de la défense des femmes que je me suis aperçu que j’étais devenu aux yeux de la génération née dans les années 1990 comme un vieux con.

Je vous laisse découvrir le fil. Je dois vous dire que quand je lis de tels propos, je pense que certaines femmes sont des publicités vivantes pour la vasectomie tant leurs propos sont haineux.

On pourrait dire qu’en contrepartie certains connards, euh désolé, je voulais dire masculinistes ne valent pas mieux et sont une publicité vivante pour l’hystérectomie. D’ailleurs, les féministes extrémistes ont besoin des masculinistes pour vivre et inversement.

Mais désolé, je m’emporte. Il ne faut surtout pas faire remarquer à la jeune génération que leur vécu est proche de zéro par rapport à la génération de leurs parents, génération dont je fais partie par l’âge, bien que n’ayant aucune descendance à cause des aléas de la vie.

Oui, je suis devenu un vieux con. Je deviendrai un vieil emmerdeur d’ici une vingtaine d’années, et j’en suis fier. Je m’en délecte. Je dois dire qu’en lisant de tels propos, il y a de quoi devenir misanthrope.

Je sais que j’aurai ma vengeance, quand dans une vingtaine d’années la jeune génération actuelle se fera chier dessus par leur progéniture. Tout vient à point à qui sait attendre.

Allez, trêve de bavardages, le vieux con que je suis va se remettre la musique qui a bercé son enfance et qui ne se résume pas à de la techno diarrhéique – tiens un pléonasme ? – poussée à fond la caisse.