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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vieux geek, épisode 80 : Zaero, le « Mission Pack 3 » pour Quake 2.

mercredi 10 mai 2017 à 21:05

Comme j’avais déjà pu l’aborder dans l’épisode 65 de la série « vieux geek », il existe un troisième mission pack non officiel pour Quake 2. Sorti en 1998 par l’équipe de développement Team Evolve, Zaero nous plonge dans une courte extension de 14 niveaux.

L’histoire se passe entre Quake 2 et Quake 4. Les Stroggs ayant perdu leur dirigeant, le Makron dans Quake 2, se sont repliés dans des bases fortifiées. Les humains, guidés par l’appat du gain sont allés sur la planète des Stroggs pour y récupérer un minerai, le Steedium.

Mais les Stroggs contre attaque et prennent en otage des humains. Pour libérer les prisonniers, les pilotes de l’unité d’élite Zaero doivent s’infiltrer et détruire le champ d’énergie mis en place par les Stroggs.

Évidemment, la contre attaque tourne mal, et vous vous retrouvez dans la mouise jusqu’au coup.

Comme pour les autres extensions de Quake 2, de nouvelles armes, des nouveaux ennemis, et un nouveau boss de fin vous attendent au tournant.

J’ai donc fait compiler Yamagi Quake 2 (pour avoir un port fonctionnel de Quake 2 pour linux).

Ensuite, je suis parti du dépot github du port de Zaero pour Linux. En adaptant le paquet AUR pour yamagi-quake2-xatrix-git pour me avoir un port un tant soit peu fonctionnel. Je ne sais pas au moment où je rédige l’article si je le proposerai sur AUR.

Ce qu’on peut dire de l’extension, c’est qu’elle est très courte. Une personne bien entrainée la finira en 4 à 5 heures. Qu’elle ne fut pas officialisée n’est pas étonnant outre mesure. Elle est aussi très moyenne en ce qui concerne les niveaux, et le boss de fin est une purge à éliminer.

Contrairement à « Abyss of Pandemonium » qui apportait vraiment quelque chose, Zaero est vraiment oubliable 🙂

Vieux geek, épisode 79 : le pire Doom-like de la planète, « Depth Dwellers ».

lundi 8 mai 2017 à 15:35

Nous sommes en 1994. Doom est sorti, sa suite Doom II pointe le bout de son nez, et les clones commencent eux aussi à se multiplier comme des bactéries dans un milieu nutritif adapté.

J’ai déjà parlé du Doom-like aseptisé « Chex Quest » en juillet 2016, ou d’autres assez réussi comme « Chasm : The Rift » en septembre 2015. Dans l’épisode 16 de la série en juillet 2013, j’avais aussi parlé des excellents « Dark Forces », « Heretic » et « Hexen ».

Mais si on doit parler du meilleur, il faut aussi parler du pire, et j’appelle donc à la barre « Depth Dwellers ».

Seul titre publié en 1994 par Trisoft (le couple Bradley N. Bell et Elizabeth A. Piegari), ce doom-like (ou wolf3D-like ?), c’est sûrement le pire des doom-like que j’ai pu voir. La première fois que j’ai croisé le jeu, c’était sur une compilation sortie par Micro-Application et qui proposait des dizaines de niveaux pour Doom, sans oublier des clones pour le célèbre first person shooter.

Tout est atroce dans le jeu : aussi bien les graphismes, que les sons, que la jouabilité. Mais le plus simple est de vous montrer l’ensemble en action dans Dosbox.

Comme vous avez pu le voir dans la vidéo qui est un peu longue, et encore, j’ai sauté le deuxième épisode, on est vraiment dans la caricature du doom-like. Je ne me souviens plus combien était vendue la version complète… Mais il fallait quand même avoir le courage de vouloir acheter la version complète de cette chose 🙂

Une semaine de retour aux sources linuxiennes ?

samedi 6 mai 2017 à 17:26

La première semaine du mois de mai 2017 a été celle d’une volonté de revenir aux sources de ma passion pour le libre. Malgré ma gueulante sur le monde du libre concernant ses problèmes d’accès aux novices (et je tiens à remercier les personnes qui ont commenté, spécialement « Le visiteur du soir » pour ses remarques), je pense tout faire pour rester dans le monde du libre.

Un dépannage spécialement laxatif sur une opération des plus simples, à savoir purger un document en attente bloqué sur le serveur d’impression de MS-Windows 10 – qui aurait pu se résoudre par un passage en force dans l’interface web de CUPS – m’a fait comprendre ma douleur.

Je me suis alors posé la question : quelle distribution pourrait me convenir si par malheur Archlinux disparaissait ? Surtout, une distribution mère en rolling release, car c’est le modèle de publication que j’affectionne et que je considère être le plus adapté à ma situation.

Cela excluait donc toutes les fixed releases comme la Slackware Linux (ma madeleine de Proust), Debian GNU/Linux, Fedora ou encore OpenSuSE (désolé, mais je ne peux pas supporter cette distribution, même en peinture).

Ne me restaient plus donc que les Funtoo Linux/Gentoo Linux (une solution envisageable, au prix d’un temps de compilation non négligeable et un certain retard, ne serait-ce qu’au niveau des environnements de bureaux), ou d’autres distributions GNU/Linux basées sur les sources comme les plus intimistes SourceMage GNU/Linux, Crux (dont le fondateur d’Archlinux, Judd Vinet a repris des idées), Lunar-Linux (dont la dernière d’installation date de 2014, du moins au moment où je rédige ce billet).

Pour la Crux, outre le fait que la documentation est inexistante, je me suis battu pour faire reconnaitre la locale fr_FR.UTF-8, et j’ai eu droit à un superbe bug de compilation de libmatekbd. Bref, suivante.

La SourceMage GNU/Linux ? Je n’ai pas réussi à dépasser l’étape de la première compilation de mise à jour. La faute à pas de chance. Vu la vitalité apparente du projet, j’ai préféré fuir.

Quant à la Lunar-Linux, après avoir réussi l’installation, ça fait presque une journée que les mises à jour primaites se compilent avec des pauses régulières. Mais j’avoue que le peu de communication de l’équipe ne me laissent pas trop d’espoir.

J’ai aussi décidé de mettre de côté les petites distributions comme NuTyX, Void Linux, ou encore Solus. Elles ont d’énormes qualités, mais ont une énorme faiblesse congénitale : la petitesse de leur logithèque.

Migrer vers un BSD libre ? Une possibilité, mais cela voudrait dire d’être super-exigeant au niveau du matériel, et de faire gaffe au niveau des ports de logiciels et compenser en cas de manque. Pas la joie.

Un retour aux sources donc, qui n’est pas des plus évidents, ayant connu les principales modes du logiciel libre depuis que j’ai commencé à m’y intéresser en 1996.

Vous comprendrez donc mon agacement quand je vois les 15 trillions de distributions qui n’apportent souvent rien d’autre qu’un nouveau jeu d’icones, un nouveau fond d’écran ou le support d’un logiciel non libre comme Steam ou Skype.

À moins qu’on finissent tous un jour ou l’autre sur MacOS comme l’avait déclamé Cyrille Borne ? Seul l’avenir nous le dira !

En vrac’ de fin de semaine.

vendredi 5 mai 2017 à 21:06

Pour commencer ce week-end prolongé, voici donc le billet qui va bien 🙂
Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end prolongé !

« La preuve par neuf » de Jérome Dumont… On n’est jamais mieux trahi que par les siens ?

mercredi 3 mai 2017 à 18:33

Cela faisait longtemps que je n’avais pas abordé un livre auto-édité, pour une simple et bonne raison : j’en lis de moins en moins par manque de temps et d’envie.

Cependant, il y a des auteur(e)s que j’apprécie et Jérome Dumont en fait partie.

Le neuvième épisode de la série des aventures de Gabriel Rossetti et de son épouse Amanda MacLane nous emmene dans une aventure qui fait penser que « l’on est souvent jamais mieux trahi que par les siens », c’est plutôt vrai…

L’histoire commence mi-décembre. Une journée banale jusqu’à ce que Jacqueline Miremont, une vieille dame de 77 printemps se présente dans le cabinet de notre avocat niçois.

Elle annonce tout de go à Gabriel Rossetti qu’elle veut divorcer après 56 ans de mariage !

Gabriel Rossetti apprend vite que ce divorce est motivé par la volonté d’échapper à la coupe prédatrice de ses enfants bien décidés à la mettre, elle et son époux, sous tutelle.

L’affaire prend une toute autre tournure peu après, et Gabriel Rossetti va devoir faire appel à sa meilleure ennemie dans le métier, Maître Olivia Coste.

Je ne vous en dirai pas plus. J’ai eu un peu de mal à me plonger dans l’histoire, que j’ai trouvé un peu touffue au départ, mais les rebondissements successifs me font rechercher mon sifflet et demander un contrôle anti-dopage pour Jérome Dumont.

L’histoire est bien ficelée, et mon seul regret, c’est l’absence de Martinez, mais comme il est trop occupé à pouponner… Bref 🙂

Un volume un peu moins « bon » que le précédent, mais qui se laisse lire avec plaisir.