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source: FredericBezies

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Vieux geek, épisode 60 : Quand les développeurs se sortaient les doigts du fondement… Les jeux pour Amstrad CPC en overscan.

vendredi 6 mai 2016 à 16:12

Déjà le 60ième épisode de ma série « Vieux Geek ». Quand j’ai commencé la série en août 2012, je ne comptais pas arriver à un tel résultat 🙂

Pour cet épisode, j’ai décidé de faire un bond d’un gros quart de siècle, et revenir au début des années 1990. Pour revenir à mon tout premier amour en terme d’informatique personnelle. Oui, je vais faire mon vieil insatisfait, et revenir à une époque où les développeurs de jeux devaient sortir optimiser le code de leurs jeux, et ne pas compter sur la dernière carte graphique accélératrice à la mode.

Oui, les graphismes piquaient les yeux, mais au moins, on sentait qu’optimiser le code source n’était pas un vain mot. Sur le plan des jeux qui étaient vraiment travaillés entre 1990 et 1992 date de fin de vie officielle de l’Amstrad CPC, trois titres me viennent à l’esprit : Plumpy, Axys et Xyphoes Fantasy.

Les deux premiers sont parus sous le format de listings dans des magazines comme CPC Infos, le dernier ayant été édité par Silmarils (1987-2003).

Le premier est un jeu à la « bubble bobble », le second un shoot’em’up, le dernier étant un jeu à la fois d’action et de plateforme. J’ai donc installé Arnold et lancé Kazam pour enregistrer le tout en vidéo.

D’accord, les graphismes sont moches, les sons massacrent les oreilles comme de la techno commerciale. Mais il faut se souvenir que cela fonctionnait sur des ordinateurs qui n’avaient pas de disque dur, qui étaient équipés de 128 Ko de mémoire vive et d’un processeur qui tournait à 3,33 Mhz… Bref de milliers de fois moins bien puissants qu’un iPhone première génération, celui sorti en 2007.

En vrac’ mercurien et culturel.

mercredi 4 mai 2016 à 05:11

Un très court en vrac’ consacré à la culture cette semaine.

Côté livres et apparentés ?

Côté musique ?

Voila, c’est tout pour aujourd’hui, mais c’est déjà pas mal, non ? 🙂

Bon mercredi !

Dis tonton Fred, ça ressemblait à quoi le monde du libre, il y a un an ? Épisode 2 : mai 2015.

mardi 3 mai 2016 à 11:00

Après le premier épisode publié le 9 avril 2016, voici donc le deuxième épisode de cette série mensuelle, celui consacré à mai 2015. Je comptais le publier le 10 mai 2016, mais j’ai décidé de lui faire « devancer l’appel ». Terme que les moins de 20 ans ne comprendront pas 🙂

En mai 2015, les « Jamais Contents » alias français de métropole fêtait les 20 ans de l’élection de Jacques Chirac… Déjà. On fêtait aussi le 30ième anniversaire du massacre du Heysel… Pas franchement très joyeux, je vous l’accorde.

Mais revenons-en au logiciel libre, et voyons ce qu’il se passait il y a un an, mois pour mois. Vous avez du café ou du thé dans votre tasse préférée ? Si oui, on est parti !

Je parlais pour la première fois de la Devuan, avec un titre emprunté à l’univers d’Harry Potter, en utilisant une pré-alpha. Il a fallu attendre près d’un an pour avoir la béta 1 dont j’ai parlé fin avril 2016.

Celle qu’on appellera par la suite la Slackware Linux 14.2 est déjà en développement depuis 18 mois. Grand amoureux de cette distribution austère, je lui consacre un billet d’étape… En me demandant : mais quand va-t-elle finalement sortir ?

MéchantFred est aussi de sortie. Ne serait-ce qu’avec une gueulante sur le côté potentiellement casse-gueule des distributions semi-rolling release. Ou encore sur le côté « plus que libriste » de la Parabola GNU/Linux… Sans oublier les projets qui veulent être calife à la place du calife comme… Palemoon 🙂

Mate Desktop 1.10 commence à faire parler de lui et je fais mumuse pour voir ce qu’il a dans le ventre. Sans savoir qu’un an plus tard j’utiliserai Mate Desktop 1.14.0 en saveur GTK3 compilé maison sur mon Archlinux… 🙂

Côté distribution sur le point de sortir, je demande la Fedora Linux 22 ou encore la Solus béta 2. Sans oublier la sortie de la HandyLinux 2.0… Et oui, en mai 2015, dont la principale nouveauté était d’être basée sur la Debian GNU/Linux Jessie !

J’ai connu pire comme mois chargés en sortie de distributions et en coups de gueule.

Pour terminer, un petit rappel des principaux logiciels libres au début de mai 2015, en me basant sur le tutoriel d’installation d’Archlinux du même mois.

  1. Le noyau Linux 4.0.1. Et oui, Linux 4.0 est sorti en avril 2015.
  2. Gnome 3.16.1
  3. KDE SC 4.14.7 et Plasma 5.2.2
  4. Xfce 4.12.0
  5. Mate Desktop 1.8.2
  6. LibreOffice 4.4.2

Allez, rendez-vous début juin prochain pour le troisième épisode de cette série de voyage dans le passé récent.

« Nous sommes des nains sur les épaules d’un géant » : Une vérité trop souvent oubliée ?

lundi 2 mai 2016 à 11:45

Que ce soit dans le monde du logiciel libre que dans celui de l’auto-édition, cette maxime attribuée à tort à Blaise Pascal (1623-1662) ou encore à Isaac Newton (1642-1727) et qui est en réalité celle de Bernard de Chartres (1130-1160), est trop souvent oubliée. Sa version latine étant « nani gigantum humeris insidentes ».

Dans les deux domaines concernés, on retrouve des personnes qui oublient une base de leur formation, qu’elle soit académique ou typiquement celle liée à l’autodidactie.

Dès qu’on s’amuse à gratter le papier ou à utiliser des outils pour créer des distributions qu’elles soient basées sur Debian, Ubuntu, Slackware Linux ou encore Archlinux, il ne faut pas oublier que nous sommes redevables de nombreuses personnes qui ont abattu des tonnes de travail auparavant pour nous simplifier la tâche.

Quand je rédige un texte littéraire, il faut savoir rester modeste ce ne sera jamais une composante d’une collection prestigieuse comme la Pléïade, je n’aurais jamais pu le faire sans des années passées sur le banc de l’école, du collège et du lycée à apprendre à écrire un français à peu près potable. En clair, un français écrit qui ne contient pas quinze fautes en seize mots. Je ne prétends pas avoir le français écrit d’un Jacques Capelovici aussi connu sous le surnom de Maître Capello. Loin de là, même !

De même, il y a une chose que semble oublier nombre de personnes qui se pique d’écrire ou de proposer des logiciels (quelque soit le niveau de complexité du simple archiveur à l’image ISO complète), c’est que publier signifie rendre public. Donc, s’ouvrir à la diversité des personnes qui récupèreront une copie de votre travail.

Publier un projet, c’est en assumer la responsabilité. Cela veut aussi dire qu’on doit prendre en compte des critiques dégageant une mauvaise foi plus ou moins prononcée, et plus ou moins bien argumentée sur le produit en question. « Sans la liberté de blâmer, il n’est pas d’éloge flatteur. » comme disait un auteur peu connu, Pierre-Augustin Caron dit Beaumarchais (1732-1799)

Je parle souvent de distributions GNU/Linux sur mon blog. De nombreuses distributions sont des dérivées de distributions qui sont elles même des dérivées de distributions « mères » qui existent au minimum depuis le milieu des années 1990.

En gros, je rencontre de nombreuses dérivées d’Ubuntu plus ou moins heureuses. Comme celles d’Archlinux ou de Manjaro Linux, même si c’est encore assez rare. On me dit souvent que je suis très brut de décoffrage, pour ne pas dire que je casse uniquement pour le plaisir de casser. C’est tout simplement faux.

Je n’oublie pas que sans Ian Murdock, il n’y aurait jamais eu de Debian GNU/Linux. Sans Mark Shuttleworth, pas d’Ubuntu. Sans Judd Vinet, pas d’Archlinux. Sans Phil Muller, pas de Manjaro Linux.

Si on remonte d’un cran, sans Linus Torvalds, Andrew Tannenbaum (Minix) ou encore Richard Matthew Stallman et les hackers du MIT, l’informatique tel qu’on la connait serait sûrement différente.

N’importe qui peut créer des images ISO basées sur Ubuntu ou sur Manjaro Linux. Pour Ubuntu, il y a des outils comme SystemBack. Pour la Manjaro Linux, il y a une page de Wiki qu’il vous suffit de lire. Un anglais minimal est juste nécessaire pour la comprendre.

Ensuite, fignoler l’ensemble est un boulot monstre qui nécessite d’y passer un temps monstrueux… Ce qui n’est pas toujours possible, malheureusement. Cette dernière remarque s’applique aussi aux textes auto-édités, et aux nombreuses relectures nécessaires pour avoir un texte aussi lisible que possible. Précision qu’il est inutile d’apporter.

Je me suis amusé à suivre le tutoriel pour me faire une image ISO de la Manjaro Linux Mate pour avoir une base plus récente, et cela n’a pas trop mal fonctionné. Mais ce n’est pas pour autant que je vais la proposer au grand public.

Pourquoi ? Je n’ai aucun autre mérite que d’avoir suivi un guide. M’être assis symboliquement sur les épaules de la personne ou des personnes qui ont rédigés la page du wiki en question.

J’ai une bonne demi-douzaine de textes qui ne quitteront jamais l’intimité de mon disque dur. Tout simplement car ils n’ont pas atteint le niveau de maturité nécessaire à leur disponibilité publique. Que je n’ai pas le temps ni l’envie de publier des textes qui ne me satisfont pas.

Publier un texte mal finalisé est moins grave qu’une distribution GNU/Linux qui contiendrait des bugs pouvant entrainer la perte de données. C’est largement moins grave. Mieux vaut perdre 5 minutes avec un mauvais texte que deux heures à remettre d’aplomb un ordinateur en piteux état.

Il y a la célèbre phrase apocryphe de Spiderman : « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. »

Une phrase entrée dans la vie courante, mais qui semble malheureusement trop souvent oubliée.

Je connais mes limites et je les respecte. J’essaye d’apporter ma pierre au monde du libre en rédigeant de la documentation, rapportant des bugs, en aidant à la traduction ou encore en proposant de dépanner des personnes sur des forums dédiés.

A-t-on besoin de savoir faire « mumuse » avec des outils ou des scripts de création d’images ISO pour contribuer au logiciel libre ?

De la même façon, apporte-t-on quelque chose au monde de l’auto-édition en publiant des textes immatures, débordant de fautes de grammaire, de syntaxe, de typographie et d’orthographe ?

Simples questions que je pose sans demander à avoir la moindre réponse.

Bonne journée !

« Misc. » de Dear Pariah : nouvel opus, nouvelle réussite !

dimanche 1 mai 2016 à 11:37

C’est un album dont j’avais vraiment envie de parler, ayant aidé à son financement participatif sur PledgeMusic, ce qui m’a permis d’accéder à une des quelques versions physiques produites pour l’occasion.

En tant que donateur, j’y ai eu accès dès le 27 avril 2016, soit 3 jours avant sa sortie officielle, le premier mai 2016.

Durant un peu moins de 35 minutes, on est dans la veine des précédents albums. Toujours cette folk acoustique avec la voix inimitable de la chanteuse qui vous fait dresser les poils sur les bras.

La deuxième piste fait penser à son précédent opus, avec l’utilisation d’instruments à cordes. Sans oublier des influences country avec la piste « Trouble Or Love ».

On arrive à des sonorités plus rock à partir de la piste « Old Virginia ». Dans mes pistes préférés ? « Sweat It Out » ou encore « Trial of a Serial Date ».

Charlotte Hinchcliff a eu envie de s’aventurer en dehors de la folk de ses débuts. Et c’est une réussite. J’avoue qu’à la première écoute j’ai été surpris, mais après plusieurs écoutes, donc celle qui est lié à la rédaction de cet article, j’apprécie encore plus l’album !

À vous d’écouter, maintenant 🙂