PROJET AUTOBLOG


FredericBezies

source: FredericBezies

⇐ retour index

AntiX 14.3 : de la distribution légère pour utilisateurs avancés d’ordinosaures ?

jeudi 18 décembre 2014 à 14:31

Dans le domaine des distributions GNU/Linux légères, il y a pas mal de concurrence. Outre l’excellente Handy Linux (plus orientée grands débutants), on trouve la série des Puppy Linux ou autre Slitaz. Cependant, il serait dommage d’oublier celle qui a pris la succession – pour le moment ? – de la Mepis Linux, j’ai nommé l’AntiX. J’avais déjà parlé de cette distribution en août 2012. Près de 18 mois plus tard, comment a-t-elle évoluer ?

Comme la Handy Linux, cette distribution est basée sur la Debian GNU/Linux stable, Wheezy au moment où je rédige cet article. Sa dernière version stable, la 14.3 est sortie le 4 décembre dernier. Disponible uniquement en 32 bits (pour le moment), elle est proposée en deux saveurs : une avec le PAE (ordinateurs « récents » à partir de 2005) et une sans le PAE (pour les ordinateurs « anciens » avant 2005).

Cependant, l’ensemble est assez gourmand, et en dessous de 256 Mo de mémoire vive, la distribution sera un peu génée aux entournures.

Sur le plan purement pratique, nous avons donc une Debian GNU/Linux Wheezy, avec des versions assez récentes de LibreOffice et d’IceWeasel, un noyau linux 3.14 LTS et une tripotée d’outils dit « Mx » pour simplifier la vie de l’utilisateur.

J’ai donc récupéré l’ISO de la AntiX 14.3 via bittorrent, et j’ai créé une machine virtuelle Qemu cette fois ci en 32 bits.

Voici donc les lignes de commandes utilisées, kvm32 étant un raccourci pour : qemu-system-i386 -k fr -m 2048 -sdl -soundhw hda,ac97 -no-frame -vga std --enable-kvm

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting ‘disk.img’, fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom MX-14.3-pae.iso -boot order=cd &

Une fois le démarrage terminé, on arrive sur une version modifiée de Xfce. J’ai lancé directement l’installateur, inspiré de celui de la Mepis Linux. Il est directement traduit en fonction de la langue choisie dès le départ.

Dès le départ, la légèreté est annoncée : 3,5 à 5 Go sont nécessaires. Pour me simplifier la tâche, j’ai gardé les options par défaut dans tous les écrans de l’installateur.

En une dizaine de minutes, l’installation est terminée. On passe aux réglages.

J’avoue que la gestion des services est un bonheur, se limitant à une série de cases à cocher ou à décocher.

Le panneau d’ajout de compte utilisateur est bien fait. Surtout l’option qui permet de ne pas entrer à l’aveugle le mot de passe… Pratique :)

Après l’ensemble redémarre et on peut passer à la finalisation de l’installation. Synaptic s’est occupé des mises à jour post-installation.

Mais le mieux étant de montrer la distribution en action, j’ai fait chauffer SimpleScreenRecorder pour la vidéo ci-dessous.

Pour conclure ? L’Antix 14.3 est très bien finie. Elle est stable, ses outils sont très intéressants, même s’il y a quelques manques agaçants, comme au niveau du gestionnaire des utilisateurs comme je m’en explique dans la vidéo.

Si vous avez un ordinosaure des années 2005-2010 et que vous n’êtes pas un grand débutant, cette distribution pourra être le moyen de donner une deuxième vie à votre matériel.

Le seul gros point que je critique est l’ergonomie générale de la barre latérale, et surtout la présence du menu Whisker en bas de l’écran. Autant avec une interface à la MS-Windows 95 (celle qui a perdurée jusqu’à MS-Windows 7 et reviendra avec MS-Windows 10 courant 2015), le lanceur généraliste peut se justifier en bas. mais avec une barre verticale, ce serait mieux (sur le plan visuel) qu’il soit en haut de l’écran.

Mais c’est à chacun de voir ici. AntiX est annoncée comme étant légère, et c’est le cas. Pour une fois, ce n’est pas de la publicité mensongère ! :)

Vieux Geek, épisode 28 : Netscape Navigator, le vénérable ancêtre !

mercredi 17 décembre 2014 à 20:08

En ce mois de décembre 2014, Netscape Navigator 1.0, l’honorable ancêtre des navigateurs internet fête ses 20 ans. Sorti sous Microsoft Windows 3.1x et MacOS de l’époque, il faudra attendre une version 1.11 pour que les distributions GNU/Linux aient une version dédiée.

Je n’ai pas connu cette version, mais le premier Navigator que j’ai utilisé, c’était la version 3.0. Sorti en 1996, elle est la dernière version en « solo » du navigateur. La version 4, alias Communicator a été une trousse comprenant le navigateur, le client courrier, un éditeur de pages HTML et un client IRC.

Revenons donc sur Navigator 3.x. L’ultime version, la 3.06 est sortie en 1997. Même si j’ai connu Netscape Navigator sous Microsoft Windows 95 (avant de migrer sous Internet Explorer 4.0 avec Windows 98), il existait encore sous Microsoft Windows 3.1x.

Comment oublier la première guerre des navigateurs contemporaine de Netscape Navigator et Communicator ? Les manoeuvres plus ou moins tordues de Microsoft pour imposer Internet Explorer en l’encastrant dans MS-Windows ?

C’était aussi la période des sites optimisés pour Netscape ou optimisés pour Internet Explorer… Que de souvenirs… Parfois pas très joyeux !

Allez, une petite vidéo des deux Netscape sous Microsoft Windows 3.11… Et oui, c’était le haut de gamme de Microsoft entre 1992 et 1995 :)

Oui, la vidéo a eu droit à quelques bugs bien génant, merci le direct, mais au moins, cela vous replonge dans une période que nombre d’internautes n’ont pas connue : l’internet des années 1995-1998. Si vous êtes pris d’une crise de curiosité (ou de nostalgie) voici le site incontournable pour retrouver des vieilles versions de Netscape : http://sillydog.org/narchive/

Une opération culturelle vraiment intéressante – le retour.

mercredi 17 décembre 2014 à 13:36

Il y a un an, Agnès de Destination Passions avait mis en route une petite opération pour permettre à des personnes de s’offrir un petit cadeau culturel pour Noël.

Cette année, Agnès a remis le couvert et elle a lancé la deuxième édition de cette opération culturellement caritative.

Vous trouverez des participations de Christelle Morizet, Jérôme Dumont, Wendall Utroi, Cara Vitto (je me suis régalé avec le « Sorcier Blanc »), Isabelle Rozenn-Mari, et votre serviteur. Car contrairement à l’année dernière, j’avais de quoi faire une offre.

Tous les détails de participation sont détaillés dans l’article. Et non, il n’y a pas à signer de son sang pour tenter sa chance.

Voila, maintenant à vous de voir. La culture n’est pas limité aux rayonnages des Fnac, Cultura ou autre librairie comme Mollat (une référénce en Aquitaine).

Bonne découverte.

nOS : un nonosse à ronger pour les débutants sous Linux ?

mardi 16 décembre 2014 à 22:08

Derrière l’image canine et le jeu de mots capillotracté, il se cache une distribution néo-zélandaise du nom de nOS. Elle se base sur la Kubuntu 14.04 LTS. S’y rajoute Mozilla Firefox, et quelques outils complémentaires.

J’ai eu envie de vous présenter cette distribution qui attend son indexation sur distrowatch depuis le 31/08/2013 : « nOS (submitted on 2013-08-31) »

J’ai récupéré la version 64 bits datée du mois de décembre 2014. Il faut savoir qu’il existe aussi des versions en 32 bits (avec ou sans support du PAE) et même pour la Raspberry Pi !

Après avoir récupéré l’ISO qui pèse un peu plus d’un Go, avec une lenteur rarement connue sur sourceforge (plus d’une heure pour récupérer 1,2 Go !), j’ai créé une machine virtuelle dans VirtualBox pour voir ce que proposait de particulier cette distribution.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://heanet.dl.sourceforge.net/project/nos/December%202014/nos-infinity-1214-amd64.iso
–2014-12-16 19:01:16– http://heanet.dl.sourceforge.net/project/nos/December%202014/nos-infinity-1214-amd64.iso
Résolution de heanet.dl.sourceforge.net (heanet.dl.sourceforge.net)… 2001:770:18:aa40::c101:c142, 193.1.193.66
Connexion à heanet.dl.sourceforge.net (heanet.dl.sourceforge.net)|2001:770:18:aa40::c101:c142|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1297088512 (1,2G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « nos-infinity-1214-amd64.iso »

nos-infinity-1214-a 100%[=====================>] 1,21G 219KB/s ds 70m 46ss

2014-12-16 20:12:02 (298 KB/s) — « nos-infinity-1214-amd64.iso » sauvegardé [1297088512/1297088512]

Au premier démarrage, je ne dirais qu’une chose : préparez les produits contre la conjonctivite. Les icones sont énormes, inspirées de Numix. L’icone d’installation trahie l’origine : Une Kubuntu revampée.

Il suffit de passer quelques étapes pour voir l’identité de la Kubuntu ressortir. Cf les captures d’écran ci-dessous. À noter le peu de gourmandise de la distribution : 8,6 Go sont chaudement conseillés.

Sans oublier que l’installateur plante si on ose utiliser le français…

Serait-ce le bug suivant ou une version proche : https://bugs.launchpad.net/ubuntu/+source/ubiquity/+bug/1182784 ?

De plus, seul l’installateur en anglais semble afficher la version correcte des informations… On voit le travail de fonds fait par l’équipe de développement… Après tout, c’est normal, c’est une distribution anglophone au départ ! :)

Pour la petite information, je m’y suis pris à trois fois pour arriver à installer la distribution correctement !

Au premier démarrage, on a droit à trois écrans qui rappelle MS-Windows : d’abord un écran pour activer les mises à jour, un autre pour le choix du navigateur et un dernier pour le tour de l’ensemble. Je n’ai cependant pas capturé le dernier panneau.

Ensuite j’ai installé les mises à jour et le français, j’ai pu attaquer la vidéo qui se trouve ci-après.

Pour conclure ? C’est vraiment une distribution où on peut se demander si les graphistes n’ont pas abusé du diéthylamide de l’acide lysergique. Ou sa version musicale par les scarabées en 1967 :

Les icones sont moches au possible. Le thème ? Pas mieux. Qu’apporte la distribution par rapport à la Kubuntu officielle ? Pas grand chose. Mais si cela fait plaisir à des personnes d’utiliser de la bande passante pour proposer une distribution qui n’apporte rien par rapport à une saveur officielle de la Ubuntu… Grand bien leur fassent. Pour les utilisateurs, je terminerai en disant : à la copie, préférez l’original.

Deux mois sur la Framasphere* : quel bilan en tirer ?

dimanche 14 décembre 2014 à 14:02

Le 5 octobre 2014, il y a un peu plus de deux mois (du moins au moment où je rédige cet article), je me suis inscrit sur le pod diaspora* de Framasoft.

Au bout de 15 jours, je faisais déjà un premier bilan. 6 semaines plus tard, un nouveau bilan m’est apparu comme nécessaire, en me basant sur les données de mon profil.

Côté nombre de contacts, je suis passé à un peu plus de 260 contacts. Même s’il y a toujours une bonne proportion de libriste (tout dépendant des #étiquettes que l’on suit), l’ensemble se diversifie vraiment. Évidemment, je suis loin de mon compte google plus niveau contacts.

En effet, sur celui-ci, j’en suis à plus de 3800 contacts (dont 15% sont des personnes qui interviennent régulièrement). Autant dire qu’il y a beaucoup de « curieux ».

Loin d’être un fiasco, comme le projet ello, l’expérience framasphere* est vraiment enrichissante. Cela m’a permis de faire connaissance de certaines personnes. Sans oublier un effet collatéral de poids : Éviter certaines personnes dont la masse cérébrale ressemble plus à du purin qu’autre chose, tellement qu’elles sont gangrénées par la haine de l’autre (à cause de sa couleur de peau, de sa confession, de son orientation sexuelle). Si vous voulez trouver un nid de tels clones ratés d’homo sapiens, je vous conseille d’aller voir sur twitter par exemple.

Évidemment, pour poster sur framasphere*, il faut savoir un peu écrire en utilisant la syntaxe markdown. Mais cela n’est pas insurmontable. On est loin de l’éléphantesque fesseur de caprins qui ne doit sa taille qu’à sa vieillesse. Il ne faut pas oublier que Facebook est né vers 2004. Donc, qu’il affiche un milliard d’utilisateurs n’est pas étonnant. Reste à savoir quelle proportion est vraiment active.

Pour le moment, j’ai vraiment envie de continuer l’aventure framasphere*, tout en continuant d’ignorer Facebook qui devient, selon moi, le big-brother de cette deuxième décennie du XXIème siècle.