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FredericBezies

source: FredericBezies

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Parabola GNU/Linux-libre : la route de l’Enfer est-elle encore pavée de bonnes intentions ?

mardi 25 octobre 2016 à 18:30

Cela fait un peu moins de 6 mois que je n’ai plus parlé de la Archlinux libérée selon les canons de la Free Software Foundation.

Je concluais l’article précédent avec de l’amertume :

On est loin de la caricaturalement obsolète gNewSense, mais certains greffons comme LibreJS rende l’expérience de navigation… exécrable, même sur un réseau social libre comme un pod diaspora*. Bizarre aussi le bug avec Bandcamp et la lecture en html5 dans IceWeasel.

Du progrès donc, mais on est loin de voir le rêve de la FSF devenir réalité : utiliser un OS 100% libre sans se prendre la tronche à un moment ou à un autre !

J’ai récupéré via Bittorrent la dernière image ISO en date (celle de juillet 2016) de la distribution.

Comme pour l’article du mois de mai 2016, j’ai décidé d’utiliser toutes les possibilités offertes par la distributions. Outre le fait que les logiciels non libres sont chassés de la distribution, j’ai activé dès le départ le dépôt « NonPrism » qui propose des versions modifiées des logiciels connus pour lutter contre les programmes d’espionnage. Bref, l’idéal du logiciel libre en rajoutant le respect de la vie privée.

La Parabola GNU/Linux-libre étant une Archlinux dans ses bases, il n’y a que peu de modifications à apporter au processus classique d’installation.

La seule grosse modification étant l’utilisation de la commande mkinitcpio -p linux-libre en lieu et place du mkinitcpio -p linux d’une Archlinux classique.

À noter que Mozilla Firefox est indisponible. C’est soit GNU IceCat 38.8, soit IceWeasel (Mozilla Firefox à la sauce Debian GNU/Linux) 49.0. Autant dire que le choix est vite fait, non ? 🙂

Pour l’interface graphique, j’ai pris Mate-Desktop en GTK3. Au premier démarrage, si on n’installe pas les additions invitées VirtualBox, on a droit à une résolution immense de 640×480 🙁

Étant donné que VirtualBox est indisponible sur la Parabola GNU/Linux, car non libre au sens entendu par la Free Software Foundation, j’ai dû passer par la compilation des additions invitées dans la machine virtuelle. Dommage 🙁

Après avoir installé le paquet linux-libre-headers, j’ai pu insérer le CD des additions invitées et laisser les modules être compilés. Je sais, c’est pas bien sur deux plans (logiciels non libres et exécution automatique), mais le confort visuel prime, non ?

Une fois tout cela terminé, j’ai lancé l’enregistrement de la vidéo.

Il y a du progrès, même si l’installation du bloqueur de publicité a été chiante au possible. Mis à part ce point qui est quand même assez laxatif, on arrive à retrouver une distribution qui reste utilisable, presque autant que la Trisquel GNU/Linux qui commence à se faire attendre pour sa version 8.0. Agréable surprise donc.

DFLinux béta 2 : une étape réussie pour l’héritière officielle d’HandyLinux ?

samedi 22 octobre 2016 à 17:04

Il y a un gros mois et demi – au moment où je rédige ce billet à savoir le 22 octobre 2016 – je parlais de la pré-béta 1 de la DFLinux.

Je ne reviens pas sur la naissance chaotique de la distribution qui est source de bien des tracas pour l’équipe originelle de HandyLinux à cause d’un embranchement – en anglais fork – que l’on pourrait qualifier d’hostile en restant gentil.

Je vous renvoie une nouvelle fois aux billets rédigés par le Mouton Libre, Thuban ou encore Arpinux, sans oublier la dépêche sur LinuxFr et la volonté d’une membre de l’équipe du fork hostile de faire disparaitre les preuves.

Bref, comme pour l’article du mois de septembre pour la pré-béta 1, j’ai utilisé une Debian GNU/Linux Jessie sous Xfce. En fouillant le framagit du projet, je suis tombé sur cette entrée :

On peut y voir une modification intéressante du fichier VERSION.md :

Version : beta2-jessie
Date de sortie : 23/10/2016

J’ai donc voulu voir où en était le projet. Comme pour l’article du mois de septembre, j’ai installé les paquets suivants pour créer les images ISO : live-build live-manual live-tools git build-essential

Puis dans un terminal, j’ai lancé la commande suivante :

git clone https://framagit.org/DFLinux/DFiso.git

Je suis passé en root, et j’ai lancé le script « latotale » pour avoir une image ISO en 32 bits et une autre en 64 bits. Des images ISO qui seront très légèrement différentes, ne serait-ce que par la correction d’un bug que j’ai rapporté 🙂

Ce qui a demandé trois petites heures de boulot à la machine virtuelle.

Une fois les images ISO rendues disponibles, j’ai utilisé ma clé USB pour les transférer sur ma machine réelle.

J’ai donc lancer l’installation de la DFLinux qui s’avère utiliser l’installateur graphique de la Debian GNU/Linux. Il fait son travail et le fait bien.

À noter que le mot de passe pour root est désactivé par défaut. Et que le partitionnement est le plus simple par défaut, en sautant l’option d’avoir une partition /home séparée.

J’ai éteint la machine virtuelle une fois l’installation terminée.

J’ai fait chauffer mon enregistreur de vidéo pour montrer la DFLinux béta 2 en action, pour montrer tout ce qui est post-installation.

Outre la minuscule coquille au niveau de l’écran d’accueil – que j’ai rapporté, je ne suis pas vache au point de laisser trainer un tel bug – la DFLinux est un vrai bijou à l’utilisation. Évidemment, elle souffre d’une partie de sa logithèque qui commence à faire son âge, comme LibreOffice. C’est peut-être la seule grosse limitation qui puisse ennuyer un utilisateur. Dommage que mon imprimante HP soit trop jeune pour la version fournie d’HPLip avec la Debian GNU/Linux Jessie.

Le HandyMenu semble être plus léger, mais toujours aussi fonctionnel. Vivement la version 1.0 finale prévue pour la fin de l’année 2016.

Bref, la HandyLinux est bel et bien vivante. Donc certaines personnes ne peuvent plus faire qu’une chose : fermer leurs grandes gu… bouches et se taire à jamais.

Enfin, je dis ça, mais je dis rien au final 🙂

« La maison du pasteur » de Christelle Morizé : quand le fantastique le dispute encore une fois au policier.

samedi 22 octobre 2016 à 14:58

J’ai parlé dans un billet en vrac’ récent de deux livres électronique que j’avais acheté, à savoir « E16 » de Ravenna Warress que j’ai abandonné dans il est malheureusement tombé dans le piège du remplissage de pages et du tirage de ligne malgré un sujet intéressant au départ, et la dernière grosse nouvelle ou court roman (??) de Christelle Morizé, « La maison du pasteur ».

Ce n’est pas la première oeuvre de Christelle que j’ai l’occasion de lire. J’avais déjà dévoré son « Nuit Macabres » en avril 2016.

Pour « La Maison du Pasteur », Christelle a repris le même cocktail, mélangeant le policier et le fantastique. L’action se passe dans une petite ville perdue au fin fond des États-Unis. Le sheriff Steven Carter retrouve le corps d’un homme atrocement mutilé.

Cependant, en fouillant les archives de la ville, il s’aperçoit que ce meurtre macabre colle un peu trop avec une série d’assassinats non résolus intervenus une vingtaine d’années auparavant.

Il décide sur le conseil d’un ami de faire appel à une équipe de chasseurs de fantômes pour résoudre cette histoire étrange.

Le seul point que je donnerai au récit, c’est qu’il est un peu court, et que dans le domaine, on trouve des histoires équivalentes avec vingt ou trente voire quarante pages en plus. Mais le style de Christelle, toujours aussi agréable, et l’absence du remplissage de pages qui décrivent certains personnages jusqu’au poil de fesse près, font passer un excellent moment.

Idéal pour passer quelques heures à se détendre. Cependant, je vous le déconseille avant d’aller vous coucher… Après, c’est à vous de voir ! 🙂

Ah, la dé-GAFAM-isation… Plus facile à dire qu’à faire :(

vendredi 21 octobre 2016 à 15:59

Le but d’une personne voulant être aussi libre que possible sur le grand nain ternet, c’est de ne pas dépendre des GAFAM. Donc de Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft.

Pour trois noms de la liste, je n’ai aucune dépendance : Apple (ayant un vieux PC de 6 ans et des bananes), Microsoft (étant utilisateur de logiciel libre depuis plus de 10 ans mono-démarrage) et Facebook (n’ayant pas de compte chez eux).

Oui, je suis un mauvais libriste, j’ai un compte sur Amazon. J’ai une Kindle vieille de 5 ans qui me convient parfaitement. Si je veux lire des livres électroniques que je déplombe à chaque fois qu’un d’entre eux est menotté par des DRM, j’ai aussi l’option de passer l’application de lecture de ma tablette Android (et merdre, c’est du Google).

Pour Google et sa galaxie de produits, il est difficile de ne pas en utiliser un. J’ai plusieurs comptes google mail, dont le plus vieux a 11 ans. Difficile de mettre à la poubelle un compte de courrier électronique aussi vieux.

Mes autres dépendances ? Google Music pour accéder à ma musique quand je suis en déplacement, Google Photos pour une partie des photos que j’utilise pour mon blog. Youtube pour les vidéos, Dailymotion n’étant pas une alternative viable à mes yeux. Et bien entendu Android pour mon téléphone portable et ma tablette.

Pour le réseau social, je vais de moins en moins sur google plus, donc si je devais un jour cloturer ce compte, ce ne serait pas une grosse perte. Je préfère largement la framaphere.

Ce sont les quatre dépendances qui me sont le plus difficile à réduire. En plus facile, j’ai mon agenda Google – que je pourrai remplacer par Framagenda que je commence à tester.

Pour la navigation internet, je crains que d’ici deux ou trois ans, nous n’ayons plus qu’un seul moteur de rendu dans le monde du logiciel libre, et ce sera Blink. Mozilla Firefox, malmené par une partie intégriste et hystérique – qui serait capable de pendre Richard Stallman par les tripes – du monde libre, n’est plus que l’ombre de ce qu’il a été à sa grande époque.

Pour les téléphones portables, il est inutile de rêver. Ubuntu et son système Ubuntu Touch se casseront les dents comme jadis Mozilla avec son FirefoxOS ou Microsoft et son système Windows Phone. La duopole iOS / Android est trop bien implantée pour bouger qu’au delà du symbolique pourcent.

Donc si j’arrive à me libérer déjà pour le calendrier, ce sera un très bon point. Si vous connaissez des services pour la musique qui soit vraiment viable à terme, ce serait une énorme épine sortie du pied… Quoiqu’avec une musicothèque qui frôle les 95 Go… 🙁

Se dé-GAFAM-iser, c’est bien dans le principe. Y arriver pour de bon, c’est l’idéal, non ?

En vrac’ un brin vachard :)

jeudi 20 octobre 2016 à 09:10

Normalement, c’est le genre de billet que je sors le mercredi et en fin de semaine, mais comme hier j’étais en pleine vadrouille toute la journée… 🙂

Commençons par le monde qui travaille sous la forme d’une communauté sans vouloir l’admettre, je parle bien entendu du logiciel libre 🙂

Dans le domaine culturel ?

Voila, c’est tout et c’est déjà pas mal. Si vous considérez que j’ai été un brin vachard, je vous renvoie à la citation de Pierre-Augustin Caron dit Beaumarchais : « sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur »

Bonne journée !