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FredericBezies

source: FredericBezies

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En vrac culturel de fin de semaine

samedi 2 novembre 2013 à 10:05

Pour bien finir la semaine, un petit vrac’ culturel.

Bon week-end !

OpenBSD 5.4 : Le retour du poisson globe.

vendredi 1 novembre 2013 à 16:28

Comme tous les 6 mois, je me livre à l’exercice parmi les plus inutiles et complètement délirant, qui est plus un concept de faisabilité qu’une solution clé en mains : faire d’OpenBSD une base pour une utilisation bureautique.

Avec la sortie d’OpenBSD 5.4, on apprend qu’on peut trouver entre autres Gnome 3.8.3, LibreOffice 4.0.4, Xfce 4.10, Mozilla Firefox 3.6.28 et 22.0, Chromium 28, un début du support du KMS pour les circuits Intel, et plein de petites choses plus ou moins branchées sécurité comme OpenSSH 6.3 :)

J’ai donc récupéré l’énorme ISO (220 Mo environ) d’OpenBSD 5.4 en 64bits.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://ftp.fr.openbsd.org/pub/OpenBSD/5.4/amd64/install54.iso
–2013-11-01 13:27:32– http://ftp.fr.openbsd.org/pub/OpenBSD/5.4/amd64/install54.iso
Résolution de ftp.fr.openbsd.org (ftp.fr.openbsd.org)… 145.238.209.46
Connexion vers ftp.fr.openbsd.org (ftp.fr.openbsd.org)|145.238.209.46|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 243050496 (232M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «install54.iso»

100%[======================================>] 243 050 496 3,48MB/s ds 72s

2013-11-01 13:28:44 (3,21 MB/s) – «install54.iso» sauvegardé [243050496/243050496]

Pour OpenBSD 5.3, j’avais utilisé Xfce. Pour cette fois, je vais essayer avec Gnome 3.8.3, car apparemment, le Gnome-Shell serait fonctionnel sous OpenBSD

OpenBSD 5.4 plantant au démarrage dans VirtualBox, je me suis replié sur Qemu :)

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom install54.iso -no-frame -boot order=cd &

J’utiliserais les bases jadis employées pour OpenBSD 5.2. Et si ça plante, je me replierais vers Xfce. On verra bien :)

L’installateur est toujours le même : le répulsif parfait pour grands débutants. Il est vrai qu’OpenBSD est un OS pour personnes, typiquement des grands débutants, qui veulent découvrir autre chose que Microsoft Windows ou Apple MacOS-X, c’est bien connu :)

C’est un outil en mode texte, qui pose quelques questions, et qui fonctionne. C’est ce qu’on lui demande, non ?!

J’ai utilisé les options par défaut pour tout. Cela m’a éviter de me poser des questions inutiles. J’apprécie que le compte utilisateur soit créé dès le départ.

Une fois l’installation terminée en me connectant en root – je sais, c’est pas bien – j’ai rentré ceci dans le fichier .profile :

PKG_PATH=ftp://ftp.fr.openbsd.org/pub/OpenBSD/5.4/packages/amd64/
export PKG_PATH

J’ai rajouté quelques outils basiques, acceptant le choix par défaut s’il est proposé.

pkg_add -v zip unzip p7zip mc nano vim

L’ajout de Gnome ?  pkg_add -v gnome gnome-extra

J’ai rajouté dbus_daemon à la ligne pkg_script dans /etc/rc.conf, dixit le wiki d’openBSD France. Par malchance, quand j’ai lancé gdm, j’ai eu droit à l’écran de la mort de Gnome.

Je me suis donc replié sur Xfce. Dommage. Sûrement une manipulation manquante. Pas grave, on verra avec OpenBSD 5.5 en mai prochain. J’ai donc enlevé gnome et installé xfce à la place, en me basant sur l’article sur OpenBSD 5.3.

J’ai repris les mêmes outils à savoir Midori, Claws Mail, Exaile, LibreOffice. Pour pouvoir utiliser slim comme gestionnaire de connexion, j’ai rajouter le fichier ~/.xinitrc suivant :
exec startxfce4

Pour avoir un système qui reconnait le français dès le départ, j’ai modifié le fichier ~/.profile :

LANG=fr_FR.UTF-8
MM_CHARSET=UTF-8
LC_ALL=fr_FR.UTF-8
LC_COLLATE=POSIX
export LANG MM_CHARSET LC_ALL LC_COLLATE

J’ai fait une rapide vidéo. Le fond sonore ? Un extrait du deuxième album du groupe « The Black Atlantic », « Darkling I Listen ».

Comme pour l’article précédent, il est dommage que Xfce soit encore en franglais, mais il est très utilisable. Mise à part que quelques logiciels sont légèrement moins frais que pour une distribution GNU/Linux, l’idée un peu folle de pouvoir utiliser OpenBSD pour se faire une station bureautique devient de plus en plus une réalité ;)

« Interstices » d’In Limbo : 35 minutes de bonheur ?

jeudi 31 octobre 2013 à 13:44

En 2010, je parlais rapidement du premier opus du groupe de rock progressif français « In Limbo », « Somnebuleux« . Celui-ci est toujours disponible sur le site du groupe qui fait l’effort de publicer ses albums sous licence Creative Commons BY-SA. Groupe de rock progressif qui se déclare avoir des racines dans la musique des années 1970.

Yôme, bassiste, batteur et guitariste du groupe a annoncé la disponibilité prochaine du deuxième album, « Interstices » qui doit sortir le 6 novembre 2013. En tant que fan de longue durée du groupe, j’ai pu recevoir en avant-premiere une des rares versions physiques de l’album. Ce qui m’a fait chaud au coeur vu que j’aime bien ce groupe.

Celui-ci sera disponible comme son prédécesseur en libre téléchargement (MP3 320 en téléchargement direct, flac via bittorrent, le réseau des méchants pirates informatiques, dixit les requins Majors du disque).

La première piste « Réminiscences » fait penser un peu aux Pink Floyd, du moins son intro qui aurait pu trouver sa place dans un album comme « Animals ». Avant quelque chose de plus « rock », qui fait penser à des sonorités comme celle de Deep Purple (Mark II et III), en plus léger cependant. On sent vraiment l’influence des années 1970 qui s’exprime.

La transition avec la deuxième piste se fait tout en douceur. « Ballade intersidérale » commence avec un court solo de clavier, menée de main de maître par Florian. Et le morceau porte bien son nom. En fermant les yeux, on a l’impression d’être dans une des missions Apollo des années 1970 en pleine route vers la Lune.

La fin de la piste est typiquement Floydienne. Rhaa, que c’est bon ! Et la transition qui se fait sans coup férir.

« Satori » est la piste centrale, mais aussi la plus courte de l’album. Seulement 4 minutes 15 au compteur. On sent que la piste est un peu plus rock, un peu plus énervée que la précédente. L’orgue, utilisée par Christelle Raquillet, que l’on entend en fond de piste donne de la profondeur, et un peu plus de corps à la piste.

J’ai bien aimé aussi le jeu un peu déjanté de la guitare qui revient sur la piste. On sent que Nico s’est fait plaisir sur ce titre.

« Interstices III » vient se présenter par la suite à nos oreilles. Le titre est plus calme que « Satori ». Comme si la piste centrale était le morceau « délirant » de l’album. Le morceau monte en puissance lentement, révélant un bon gros rock progressif que n’aurait pas nié les géants des années 1970.

« Delirium », piste la plus longue conclut l’album. L’introduction de la piste me fait penser un peu au premier album pour son ambiance générale. Clin d’oeil à « Somnebuleux », et son ultime piste « Rêvalités » peut-être ? En tout cas, c’est une piste qui est très bonne.

J’ai adoré l’album d’un bout à l’autre. Et quand la lecture s’est terminé, je me suis dit déjà ? Ce qui est un très bon signe !

Pour conclure ? Si vous avez aimé « Somnebuleux » et que vous vouliez des morceaux un brin plus « énervé », foncez quand « Interstices » sera / aura été rendu disponible, tout dépendant si vous lisez cet article avant ou après le 6 novembre 2013. Vous ne serez pas déçu.

J’ai l’impression que le CD va vite s’user sur ma mini chaîne ;)

De la querelle des installateurs de distributions GNU/Linux…

jeudi 31 octobre 2013 à 11:08

Quand une personne découvre l’existence des distributions GNU/Linux, le plus souvent c’est par hasard. Quand elle passe à l’étape suivante, à savoir l’installation, elle se basera dans 99,9% des cas sur un outil en mode graphique, un clicodrome en partant du principe que c’est moins effrayant.

Que ce soit Ubiquity (l’outil de Canonical pour Ubuntu qui existe en gros depuis la première LTS, la 6.06), l’outil de la LinuxMint Debian Edition, l’installateur de l’Antergos (porté sur Manjaro Linux pour la version 0.8.8), Anaconda de la Fedora Linux, ou encore l’outil de la Debian GNU/Linux il y a le choix. En fonction des connaissances et des goûts de l’utilisateur qui se trouve entre le clavier et la chaise.

Notre bon prof de maths, blogueur à ses heures, j’ai nommé Cyrille Borne s’est fendu d’un billet pour montrer qu’installer une Debian GNU/Linux, ce n’est pas effrayant.

En juillet 2012, la distribution GNU/Linux pour élitistes et vantards (du moins c’est la réputation qui en ressort), j’ai nommé Archlinux laisse tomber son vieil installateur semi-graphique au profit de scripts. Ce qui entraina une volée de bois vert de la part de personnes qui étaient habituées à l’ancien outil.Qui jetèrent au passage le bébé avec l’eau du bain.

C’est tellement complexe et imbuvable que je propose d’ailleurs tous les 3 à 4 mois des tutoriels basés sur les dits scripts. Guide qui doivent faire une douzaine de pages à tout casser. Dont 60 à 70% sont des explications du pourquoi et du comment !

Outre le fait que ce n’est pas vraiment plus compliqué que l’ancien installateur (si on sait lire et que l’on connait son matériel, la deuxième étape étant quand même importante), il existe toujours les ISOs archboot qui sont semi-graphiques et sont bien pratiques si on a une machine avec un circuit UEFI en lieu et place du bon vieux BIOS.

J’avais écrit un article sur ces ISOs. Article encore valide, dans sa plus grande partie, sauf que le réseau est activé au démarrage.

Si vous considérez qu’installer une distribution GNU/Linux en lisant la documentation, c’est compliqué, c’est simplement que vous n’avez pas compris une chose essentielle : l’informatique n’est pas magique. Ce n’est pas un simple clicodrome où tout se résout en un claquement de doigt. Clicodrome qui sera toujours incomplet au niveau des fonctionnalités.

Si vous voulez de l’informatique « magique », faites des économies, et achetez-vous un ordinateur Apple. Vous aurez surement d’autres problèmes à résoudre, mais pas celui qu’on rencontre une seule fois : celui d’installer votre distribution GNU/Linux préférée.

Quoiqu’avec certaines distributions il est conseillé de partir de zéro à chaque nouvelle version. Ce qui est à la fois ennuyeux et pratique. Au moins, on est certain que deux fois par an, on a un système propre :)

Pour finir, je citerais Deng Xiao Ping : « Peu importe qu’un chat soit blanc ou noir, s’il attrape les souris, c’est un bon chat. »

Au final, peu importe l’outil, l’important, c’est qu’il fasse la tâche qu’on lui assigne, non ?

Distrowatch, le site que l’on aime à détester… :)

mercredi 30 octobre 2013 à 10:38

Dans un article du mois d’août 2013, je parlais du sport préféré – car les utilisateurs de GNU/Linux ne sont pas uniquement barbus, myopes et amateurs du duo pizza plus soda – à savoir casser du sucre sur Distrowatch.

Dans l’article en question, je parlais des trollifères statiques de fiches d’informations vues quotidiennement. Mais un commentaire sur l’article consacré à mon précédent coup de gueule, Laurent Napias a posé la remarque qui tue, je cite :

Par contre, je ne comprends pas que tu continues à baser ton argumentaire via une source qui nous le savons tous n’apporte absolument rien : distrowatch.

C’est ici le noeud du problème. Contrairement à ce que dit le commentaire en question, Distrowatch apporte énormément. J’ai cité dans mon article coup de gueule une statistique intéressante : la mortalité des distributions indexées sur le site.

Qui selon, mon humble avis de vieil emmerdeur, est le révélateur de la politique du « fork qui est lancé comme on en a envie d’uriner ». Je vous conseille aussi de lire un article de Philippe Scoffoni très intéressant sur le sujet.

Outre ce fait, le site apporte encore plus. Que l’on me donne un ou plusieurs sites qui regroupent autant d’informations sur l’avancement des distributions majeures, mineures ou encore du fork qui passera l’arme à gauche dans les 6 mois, voire moins.

Qui permet d’avoir un point de vue d’ensemble du petit monde agité des distributions GNU/Linux ?

Qui permet aussi d’avoir des informations sur les logiciels qui font fonctionner les dites distributions ?

Je n’en vois pas des tonnes. Il y a bien QuebecOS, et distrozilla qui tourne au ralenti. OSNews ? Trop généraliste !

Oui, il est de bon ton de casser du distrowatch au petit-déjeuner. Mais on le remplace par quoi au final ?

Donnez-moi des sites qui me permette de regrouper autant d’informations. Si on peut prendre cette image, distrowatch, c’est le wikipedia des distributions GNU/Linux. Même si certaines personnes sont parties en croisade contre Wikipedia. Merci à Cyrille Borne pour l’information.

Distrowatch, c’est un peu comme le Marmite anglais. La pub ci-dessous date de 2005 ou de 2006, et résume bien l’idée : « Love it or hate it ». La fin n’est pas des plus classe, mais cela résume bien la relation d’amour et de rejet des linuxiens envers Distrowatch.

Sur ce, je vous laisse, j’ai un travail de relecture sur le feu. J’éprouve la même relation avec l’auxiliaire avoir et son accord avec les participes passés que certaines personnes ont avec Distrowatch… Ou le Marmite !