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FredericBezies

source: FredericBezies

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L’OCR sous les distributions GNU/Linux ? Merci xsane2tess et tesseract :)

dimanche 23 novembre 2014 à 18:42

Si vous avez besoin de récupérer un texte dactylographié, il existe des logiciels dit d’OCR (Optical Character Recognition) ou Reconnaissance Optique de Caractère, il existe un excellent moteur libre qui s’appelle Tesseract.

Il m’arrive d’utiliser un script pour automatiser le lancement de tesseract, histoire d’éviter la ligne de commande. C’est XSane2tess dont j’ai jadis parlé en… octobre 2011 :)

Je maintiens toujours le script sur AUR, trouvé via une page sur le wiki d’ubuntu-fr.org. Un simple script qu’il est très simple d’installer dans Xsane. Je vous renvoie à l’article d’octobre 2011 pour les détails techniques.

Outre le fait qu’il faut être équipé d’un scanner capable de monter en 300 ppp (ou dpi), de rester en niveaux de gris, et surtout d’avoir des documents pas trop épais à numériser, pour éviter les zones d’ombres.

Mais le mieux est de vous montrer l’ensemble en action.

En dehors de Xsane2tess, il y a l’outil gimagereader (disponible sur AUR pour les utilisateurs de Archlinux et apparentés) et sûrement dans les autres distributions, au moins des paquets pour ubuntu et apparentés (via un PPA) et pour la Fedora (dans les dépots officiels).

Une raison de moins pour casser les distributions GNU/Linux qui sont incapables d’être utilisable au quotidien, si on en croit certaines braves personnes…

Car comme disait feu Georges Brassens :

Mon petit quart d’heure de célébrité :)

dimanche 23 novembre 2014 à 14:06

On attribue à Andy Warhol (1928-1987) cette citation : « À l’avenir, chacun aura son quart d’heure de célébrité. », en version originale : « In the future, everyone will be world-famous for 15 minutes. »

Cette fois, je pense que je peux le dire pour de bon. Comme je l’ai déjà dit, j’ai été contacté par Larousse pour un projet de livre. J’ai parlé du dit livre en octobre 2014.

J’avais été informé que le service de promotion de l’éditeur français avait contacté nombre de magazines papiers et électronique. Parmi les magazines papier, un des survivants de la presse française en informatique, « Micro Pratique« .

Dans le numéro 219, consacré au marché de Noël, il y a un encart vers la fin du magazine, consacré au livre.

Et le texte dans sa version OCRisée, grace à l’excellent Tesseract.

Complètement GEEEKS.
l’album de nos souvenlrs 1.01

Cadeau de Noël indispensable

Si vous voulez (re)découvrir les 150 objets qui ont fait de nous des geeks, ce recueil amusant fait le point sur notre monde « 1.01 ». Du télécran à l’Atari 520, en passant par la Game Boy, Tétris ou encore le Nokia 3310, cet souvenirs nous replonge quelques années en arrière…

Cet ouvrage d’un peu plus de 150 pages offre sur chacune d’elles un objet, assorti d’un petit descriptif, d’une anecdote, voire même d’un slogan publicitaire. Après une rapide visite de notre enfance (Rubik’s Cube, Pif Gadget…), les auteurs passent d’abord par la musique, la télévision, les consoles pour finir sur le monde informatique.

Attention ! Problème générationnel en approche : si le high-tech débute avec votre smartphone et le haut débit, il va de soi que cet album souvenir n’est pas fait pour vous.

Ici les premiers objets de ce monde « geek » débutent en 1970, c’est-à-dire loin de ce qu’aujourd’hui on croit être les nouvelles technologies. A l’heure du photoréalisme et des ordinateurs dotés de plusieurs téraoctets d’espace de stockage, parler d’une disquette souple ou du premier Doom ressemble à un cours d’archéologie.

Pourtant, cet ouvrage à peine posé sur un coin de bureau donne l’occasion à de nombreux visiteurs d’en ouvrir les pages, de s’exclamer « je l’avais » pour finir par raconter une histoire d’ancien combattant.

Si l’un de vos proches vous parle de VCS2600, de Vectrex ou encore de Commodore 64 ou de Vic 20, alors vous savez quoi lui offrir pour Noël.

Complètement GEEKS, l’album de nos souvenirs 1.01 * Editeur : Larousse * Auteur: Frederic Bezies * Prix: 14,90€ * Site Web : www.editions-larousse.fr

Au moins, j’aurais eu mon quart d’heure de célébrité :D

Mon dernier délire scriptural : « Domination ».

samedi 22 novembre 2014 à 15:30

Voici donc le dernier délire scriptural en provenance de mes méninges. C’est après avoir vu en partie le film, que je ne qualifierai pas pure charité, « Jacky au royaume des filles » de Riad Sattouf que j’ai eu envie de reprendre l’idée d’une société matriarcal.

Une société où la domination sexuelle est exercée par les femmes, et non comme c’est encore trop souvent le cas, par les hommes, de manière caricaturale.

Après une écriture assez rapide – pour une fois les mots se sont jetés sur le clavier – et une correction qui n’a pas été trop horrible à faire, je vous propose le récit d’une vingtaine de pages, en accès libre.

Bonne lecture et merci par avance pour vos retours sur ce délire scriptural en attendant quelque chose de plus copieux dans les mois qui viennent :)

Avis de tempête pour le navigateur Mozilla Firefox.

vendredi 21 novembre 2014 à 17:05

C’est ce que l’on pourrait dire au vu des dernières nouvelles. Entre l’annonce du changement de moteur de navigateur pour certaines régions du monde (Yahoo aux USA, Yandex en Russie et Baidu en Chine) pour ne plus dépendre d’un seul gros financement, l’arrivée d’une autre source de financement de Mozilla Firefox fait couler de l’encre électronique : les tuiles sponsorisées.

Les tuiles sponsorisées, c’est quoi ? Quand on ouvre un nouvel onglet dans Mozilla Firefox, il y a une pages qui propose l’affichage de l’historique avec des aperçus des sites visités sous formes de tuiles. Les tuiles « sponsorisées » étant le fruit des données télémétriques qu’on peut désactiver en quelques clics : Préférences / avancées / réseau / télémétrie.

Ce que c’est planqué :D

Mozilla propose d’afficher du contenu sponsorisé et marqué comme tel. Cela pourrait-être considéré comme une volonté d’agresser l’utilisateur et mettre de la publicité en douce. Il y a cependant deux bémols à émettre.

Le premier ? Cela ne concerne que les installations fraîches. Les personnes qui migrent leurs profils et ayant déjà un certain historique ne verront pas les dites tuiles… À moins que cela change d’ici quelques jours, semaines ou mois ? Seul l’avenir nous le dira !

Deuxième bémol : on peut facilement court-circuiter le dit affichage. Il y a un bouton en haut à droite de la page « nouvel onglet » permettant de configurer l’affichage entre le mode « enhanced » (amélioré), le mode « classic » et le mode « blank » (vide).

Une page d’aide explique bien le fonctionnement. Ce paragraphe est particulièrement parlant, je le recopie verbatim, en mettant en gras les points importants :

[…]Un lot de vignettes pour commencer ?

Les nouveaux utilisateurs de Firefox reçoivent d’abord un lot de vignettes qui sont autant de suggestions de sites qui pourraient les intéresser. Au lieu d’afficher une série de vignettes vides, Firefox propose des contenus en provenance de Mozilla et de ses partenaires. Tous les contenus des partenaires sont clairement identifiés comme « parrainés » et les utilisateurs ont tout pouvoir pour modifier ou supprimer n’importe quelle vignette.[…]

Cependant, l’arrivée de cette fonctionnalité a fait tiquer certains développeurs, comme ceux du projet Fedora qui semble vouloir décider de l’abandon du navigateur de la Fondation Mozilla dans une fourchette entre la Fedora 23 et la Fedora 25, dixit un article de QuebecOS.

On peut lire dans un message de la liste de publication des développeurs du projet Fedora, ceci :

We’re working hard on WebKitGTK+ (and by extension Epiphany, which, needless to say, will not run ads on the new tab page :) and it will be
ready to replace Firefox as the default in Workstation soon, hopefully in the F23-F25 time scale, at which time I hope it will be considered for that role. But it’s not yet good enough, and users won’t like it if we switch before it is.

Ce qu’on peut traduire par :

Nous travaillons dur sur WebKitGTK (et, par extension, Epiphany, qui, inutile de dire, ne diffusera pas des annonces sur la page nouvel onglet :) et il sera prêt à remplacer Firefox par défaut dans (Fedora) Workstation bientôt, je l’espère dans l’échelle de temps F23-F25, au moment où je l’espère, il sera considéré pour ce rôle. Mais il est pas encore assez bon, et les utilisateurs ne l’aimeront pas si nous faisons l’échange (avec Mozilla Firefox) trop tôt.

Déjà, a Fedora 21 sort(ira) en décembre 2014, après une année de développement. Si Fedora revient à son cycle semestriel, cela donnerait Fedora 23 vers fin 2015 et Fedora 25 vers fin 2016… Autant dire, si Mozilla Firefox continue d’exister, et c’est tout le mal qu’on peut lui souhaiter, ce serait un abandon entre Mozilla Firefox 42 et 50, si on reste à 8 versions du navigateur par an.

En effet, en 2014, le premier Mozilla Firefox était la version 26, et on va avoir la version 34 courant décembre 2014.

Attendons pour voir. D’ailleurs, vu la croissance de Google Chrome, il serait étonnant que Mozilla Firefox existe encore dans deux ans à ce rythme, surtout avec ses parts de marchés qui ne sont pas folichonnes.

Aux dernières nouvelles, Mozilla Firefox n’a plus que 15% de parts de marché au niveau mondial, contre 38% pour Google Chrome et 17,5% pour Internet Explorer, si on en croit ce tableau récapitulatif.

On aura droit aux pleureuses habituelles, qui s’étonneront de voir un logiciel libre célèbre en voie de disparition.  Ce qui fait ressembler une partie des développeurs du logiciel libre à des enfants de petites sections de maternelle s’étripant presque pour un paquet de bonbons : leur manque de volonté à se fédérer quand le besoin s’en fait sentir.

Mais je sais très bien qu’on va dire que je suis un mauvais libriste car j’ose critiquer le besoin compulsif d’une partie de la communauté de dériver du code pour faire sa propre version d’un logiciel donné.

Cette année, ce fut la fête du slip avec la guerre de tranchées entre systemd et les init alternatifs. Mais comme l’essoufflement commençait à se faire sentir, autant parler de Mozilla Firefox, qui ose essayer de diversifier ses ressources financières.

Pour terminer cet article, j’ai voulu montrer les horreurs que sont les tuiles sponsorisées, et la difficulté de les désactiver. Vous allez voir, c’est terriblement complexe :)

Sur ce, bon week-end.

« Le jeu de l’assassin » d’Amy Raby : un bon petit livre pour se réconcilier avec la fantasy

vendredi 21 novembre 2014 à 11:55

Je parle rarement de livres sur le blog. Il est vrai qu’il est difficile de trouver des bouquins qui plaisent et dont on a envie de parler par la suite. Les éditions Bragelonne (une des rares maisons d’éditions qui ne pourrissent pas leurs livres électroniques avec des DRMs), propose (ou ont proposé, tout dépendra quand vous lirez le billet), une opération nommée « #OP1000K » pour fêter le millionnième livre électronique vendu. Opération qui a – eu – lieu entre le 14 et 23 novembre 2014.

Il y a quelques jours j’ai participé et gagné la réponse était vraiment simple, le roman de Fantasy « Le Jeu de l’Assassin ».

Le synopsys est assez intéressant :

Vitala Salonius est un assassin surentraîné et une femme aussi attirante que dangereuse oeuvrant pour la libération de son peuple. Sa mission : séduire l’empereur avant de lui porter le coup fatal.
Dirigeant d’un pays au bord du chaos, Lucien Florian Nigellus ne baisse jamais sa garde. Sa vie étant menacée à chaque instant, il ne peut se le permettre, même devant cette éblouissante courtisane de passage au palais. Pourtant, Vitala pourrait bien le distraire un instant de ses préoccupations – et combler d’autres besoins…
Un assassin n’a pas le droit de succomber à sa proie, Vitala le sait depuis l’enfance.
Or Lucien ne ressemble pas au tyran sanguinaire qu’elle s’est imaginé. Prise entre ses convictions et un sentiment plus trouble, Vitala hésite. À qui ira sa loyauté ?

Bien que l’on soit très loin d’un monde aussi fouillé que celui de George R. R. Martin et de son « Trône de Fer », c’est une lecture agréable, rapide, et surtout qui permet de se plonger dans un monde de fantasy où la magie ne résout pas tous les problèmes. Et où les sentiments humains ont toutes leurs places, avec des personnages qui ne sont pas trop caricaturaux. Surtout, les prénoms ne sont pas imprononçables :)

Ce n’est pas non plus un chef d’oeuvre absolu, mais cela m’a réconcilié avec la Fantasy qui tombe dans la facilité du trio : dragon, magie et chevaliers en armures. De quoi passer un bon moment le soir, après une dure journée.

J’achèterais peut-être la préquelle du roman qui s’appelle « L’honneur de l’espion« . J’ai envie de lire de la fantasy en ce moment, sans tomber dans les saga fleuve :)