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FredericBezies

source: FredericBezies

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Uumate, ou l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire ?

mercredi 25 février 2015 à 19:59

Dans un article récent, je parlais de la version presque béta 1 d’Ubuntu Mate 15.04. En décembre 2014, j’apprenais l’existence de la Uumate (rien à voir avec une marque de colle bien connue pour le début du nom), UUMate étant le nom résumé de la Updated Ubuntu Mate OS.

Après des tests préliminaires, j’avais été tellement dégoûté par le résultat que j’avais décidé, par pure charité, de ne pas faire d’article. Dans un post de mon fil google+, le 20 décembre 2014, je n’y allais pas avec le dos de la cuillère à pot, pour exprimer mon ras-le-bol du grand n’importe quoi qui règne par moment dans le logiciel libre :

Ayant atteint mon quota annuel d’articles #méchantfred , je vous laisse découvrir cette excrément canin informatique.

Guillaume Lamé s’y était collé, se récoltant une volée de bois vert de l’auteur de la distribution en question.

J’ai donc décidé de prendre le taureau par les cornes et récupéré l’ISO la plus récente disponible pour voir si les défauts trouvés Guillaume Lamé étaient toujours présent.

Une fois l’image ISO de 1,9 Go récupérée (soit plus du double de la Ubuntu Mate 14.10 officielle qui pèse 991 Mo), je l’ai lancé dans une machine VirtualBox.

Dès le démarrage, on est agressé par une boite de dialogue concernant l’intégration de dropbox dans Caja. Ensuite, on a droit à une présentation à la LinuxMint (en gros, on clone l’ergonomie générale de MS-Windows au lieu de respecter celle d’origine de Mate Desktop) et les icones Faenza. On échappe aux icones à la mode, c’est toujours ça de pris ;)

Coté consommation mémoire ? 367 Mo. De mémoire, on était dans les 290 Mo avec la Ubuntu Mate 15.04 presque béta 1 (cf la vidéo de l’article sur la Ubuntu 15.04 beta 1 aux alentours de 3 minutes). 77 Mo de plus avec une version stable, ça fait beaucoup quand même.

N’écoutant que mon courage, je lance l’installation.On est prévenu : c’est du lourd. 8,6 Go sont recommandés. Donc près de 2 Go de plus que pour une Ubuntu Mate classique.

Il y a une erreur à ne pas commettre, c’est celle de multiplier outre mesure les dépots tiers. Si on fait la liste des dépots listés dans /etc/apt/sources.list.d/ on en dénombre… 27 ! Autant jouer à la roulette russe avec un barillet contenant 5 balles. C’est moins douloureux. Mais j’en reparle dans la vidéo disponible un peu plus bas.

Côté équipement logiciels, on trouve tout et n’importe quoi. On trouve des outils redondants (le pire étant trois outils pour une même fonction), mais sous le prétexte de proposer le choix à l’utilisateur, on finit par se retrouver avec des menus à rallonges.

Après le premier démarrage, j’ai du combattre le bug des distributions basées sur Ubuntu lancées dans VirtualBox, la résolution écran minuscule. Au deuxième démarrage, j’ai dû faire installer une palanquée de mises à jour pour environ 175 Mo, dont une partie via des dépots non sécurisés.

Ce qui a entrainé au final l’installation de 280 Mo en ligne de commande pour pouvoir être certain que les mises à jour soient installées. Comment dire en restant sociable ? C’est quoi cette mouise ?

Ce que c’est bien pour rassurer les utilisateurs. Une fois celle-ci terminée, je me suis attaqué à l’enregistrement de la vidéo.

Par où commencer ? Par la surcharge pondérale logicielle ? Les attaques incessantes des boites de dialogues de l’intégration de Dropbox ? La liste de dépôts qui est tellement longue qu’on se demande comment fait la distribution pour ne pas vous exploser en pleine face ?

L’auteur a voulu bien faire en proposant beaucoup de choix, et à force de vouloir trop bien faire, on finit par mal faire. On arrive au terrible « trop de choix finit par tuer le choix. »

Il y a des incohérences, comme celle de proposer Google Chrome en béta. Je ne voudrais pas dire, mais ce n’est pas un peu irresponsable de proposer des versions bétas à des utilisateurs peu ou pas technophiles ?

Cette surcharge de logiciels me fait penser aux ordinateurs proposés dans les rayons des hypermarchés avec une logithèque conséquente pour simplifier la vie des utilisateurs peu plongés dans la technique mais qui transforme des lièvres en tortues, au point de proposer des logiciels comme l’adware Superfish sur les machines Lenovo.

Cette distribution GNU/Linux me fait penser à un proverbe : « Le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions ». Nous en avons sous les yeux un exemple parfait.

Je ne saurais donc trop vous conseiller de ne pas l’utiliser autrement qu’en machines virtuelles, mais vous êtes libre de le faire sur un vrai ordinateur après tout !

Ubuntu Mate 15.04 (presque) béta 1 : à quoi ressemble la nouvelle mouture de cette déclinaison d’Ubuntu ?

mercredi 25 février 2015 à 12:01

En août 2014, je parlais pour la première fois d’une déclinaison supportable avec Mate Desktop de la distribution GNU/Linux, Ubuntu.

Loin de l’horreur surchargée qu’est (ou était ?) l’Australis LTS, les développeurs de cette déclinaison (en cours d’officialisation), C’était une bonne version. D’ailleurs, à l’époque du billet sur la Ubuntu 14.10 béta 1, l’équipe avait postulé pour que leur dérivée soit reconnue comme déclinaison officielle par Canonical.

Sur ce plan précis, c’est bien parti. En effet, grâce à un post trouvé sur Google+ de Vincent Jobard, quelque chose me dit que c’est sur le point d’être le cas…

Quoiqu’il en soit, j’ai décidé de faire un point, et de récupérer l’ISO en utilisant mon ami wget. L’adresse de récupération ? http://cdimage.ubuntu.com/ubuntu-mate/daily-live/current/

Juste sur le site qui sert d’interface aux serveurs de téléchargements des déclinaisons officiellement supportées d’Ubuntu et d’Ubuntu elle-même.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://cdimage.ubuntu.com/ubuntu-mate/daily-live/current/vivid-desktop-amd64.iso
–2015-02-25 10:11:00– http://cdimage.ubuntu.com/ubuntu-mate/daily-live/current/vivid-desktop-amd64.iso
Résolution de cdimage.ubuntu.com (cdimage.ubuntu.com)… 2001:67c:1360:8c01::20, 2001:67c:1360:8c01::1f, 2001:67c:1360:8c01::21, …
Connexion à cdimage.ubuntu.com (cdimage.ubuntu.com)|2001:67c:1360:8c01::20|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1198522368 (1,1G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « vivid-desktop-amd64.iso »

vivid-desktop-amd64 100%[=====================>] 1,12G 2,31MB/s ds 8m 4s s

2015-02-25 10:19:05 (2,36 MB/s) — « vivid-desktop-amd64.iso » sauvegardé [1198522368/1198522368]

Quand au terme (presque) béta 1 du titre ? La béta 1 sort(ira) le 26 février 2015, dixit la feuille de route officielle de la Vivid Vervet, et comme j’écris ce billet le 25 février 2015…

Après un démarrage rapide et sans bavure (merci systemd ?!), on arrive sous un Mate Desktop qui n’a pas oublié de verdir. On se demande presque si l’équipe de la Ubuntu Mate n’a pas envie de concurrencer la Linux Mint sur le terrain des couleurs :)

Un léger bug que j’ai noté est qu’il a fallu que j’active la connexion réseau. Elle semblait répondre aux abonnés absents au démarrage ? Un simple clic sur l’icône avec les deux flèches à côté de la date et j’ai vérifié que le réseau filaire était bien actif.

J’ai donc lancé l’installateur, le plus que classique Ubiquity qui fait un travail impeccable depuis l’époque reculée de la Ubuntu 6.10 ou 7.04. J’ai un léger doute ici :)

Je ne vais pas m’apesantir sur l’installateur. Simple remarque. L’installation recommande un espace disque minimal de 6,9 Go pour être tranquille. On verra bien quelle sera la taille prise une fois le processus terminé.

Au premier démarrage, on est confronté à un bug qui se traine depuis l’époque de la Ubuntu 14.04 LTS sous VirtualBox : une résolution d’affichage minimale. Pour contourner le dit bug, on peut soit passer par le menu Système / Préférences / Matériel / Pilotes Additionnels et activer le pilote pour VirtualBox, soit passer par la ligne de commande en utilisant la commande : sudo apt-get install virtualbox-guest-x11

Dans les deux cas, il faut redémarrer pour que la résolution écran soit correcte !

Ensuite, j’ai demandé à la distribution de rechercher les mises à jour éventuellement disponibles pour avoir un ensemble aussi proche que possible de ce que sera la béta 1.

Apparemment, aucune mise à jour n’était disponible. La logithèque est assez bien fournie (Mozilla Firefox, Mozilla Thunderbird, LibreOffice pour citer les gros morceaux).

Malgré tout, la gourmandise n’est pas trop au rendez-vous, l’ensemble ne demandant que 3,9 Go. Il y a des outils intéressant comme le Mate Tweak. Il y a certains outils proposés, bien que non activés par défaut : Compiz (pour les fans de compositing et d’effets tape à l’oeil) ou encore Plank (la barre de lancement du projet elementaryOS).

Je suis passé ensuite à l’indispensable capture vidéo de l’ensemble.

Je dois dire que passé la surprise de se retrouver avec une version techniquement obsolète de Mozilla Firefox (la 34.0.x alors que la 36.0 est sortie le 24 février 2015) qui sera mise à jour d’ici la sortie de la Ubuntu Vivid Vervet en avril prochain (il faut l’espérer), l’ensemble est plus qu’agréable pour une version béta 1. L’intégration du trollifère systemd semble bien se passer, même si le démarrage est un peu long et que je ne comprends pas pourquoi :(

Mate Desktop est toujours rapide. Par chance, les développeurs de la Ubuntu Mate ont décidé de ne pas l’activer par défaut, et c’est tant mieux, cela évite une surcharge pondérale dommageable à l’ensemble.

On échappe aussi à la mode des icones applaties. L’outil Mate Tweak, même s’il est encore minimaliste est très sympathique et bien pensé. Donc autant dire que si l’arrivée d’Unity vous avait fait rejetter Ubuntu, la Ubuntu Mate pourrait être une occasion de renouer avec cette distribution. Après, c’est à vous de voir.

En tout cas, j’ai l’impression que cette déclinaison d’Ubuntu pourrait conquérir un public non négligeable. Du moins, si des bugs ennuyeux comme le réseau non fonctionnel au départ sont corrigés, mais je n’en doute pas le moins du monde !

Concours : gagnez un CD du premier album d’Akoma sous cellophane.

vendredi 20 février 2015 à 11:54

J’avais parlé du groupe Akoma en janvier 2015, dans un article complet. Suite à quelques péripéties un peu trop longue à expliquer, j’ai reçu 4 exemplaires de leur premier album.

Si vous voulez écouter l’album, il suffit d’aller sur sa page bandcamp. C’est du métal symphonique avec du chant clair féminin.

Je propose donc un concours pour faire gagner les 3 exemplaires restants.

Comme tout concours, il y a quelques questions à répondre. Les voici donc :

  1. Akoma est un groupe danois. Le Danemark fait partie d’une région européenne assez connue, qui regroupe aussi la Norvège, la Suède et par abus de langage la Finlande. Comment s’appelle la dite région ?
  2. Le métal symphonique est souvent associé au chant clair féminin. Annette Olzon, ex-chanteuse de « Nightwish », a sorti en 2014 un album solo. Comment s’appelle le dit album ?
  3. Mikael Åkerfeldt, seul membre permanent du groupe Opeth, a sorti un album en duo avec Steven Wilson en 2012. Comment s’appelle le dit album ?

Voila, je pense que trois questions suffiront. Pour répondre, il suffit de cliquer sur le lien « participer au concours ».

Le concours s’arrêtera le 27 février 2015 à 23h59 et 59 secondes, heure de Paris. Le tirage aux alentours de 0 h 00, le samedi 28 février.

Vous comprendrez qu’exceptionnellement, les commentaires seront fermés dès le départ sur ce billet.

Une dernière chose à ajouter : bonne chance !

Ah, le panurgisme graphique des distributions GNU/Linux.

jeudi 19 février 2015 à 15:29

Dans un article récent, je me suis pris une volée de bois vert dans les commentaires, car j’ai osé dire qu’un des points noirs de la distribution, c’était son thème d’icones.

J’ai donc décidé d’expliquer le pourquoi du comment du désamour – pour rester gentil – que je ressens envers le thème d’icones Numix qui se répand depuis plusieurs mois dans les distributions GNU/Linux. Il y a des modes dans le domaine des thèmes d’icones, et Numix est le dernier en date. Il y a deux ou trois ans, tout le monde ne jurait que par le thème d’icones Faenza.

Depuis environ 6 à 7 mois (donc en gros depuis la mi-2014), Numix est venu prendre sa place. Voir un nouveau thème d’icones était au début rafraîchissant, même si je l’ai toujours trouvé inesthétique, pour reprendre le contenu d’un commentaire que j’ai posté sur l’article concernant la BodhiLinux 3.0 :

[…]Contrairement au thème numix, les icones faenza sont recherchées, et même si l’icone de la corbeille fait penser à une cuvette de toilette, c’est plus supportable que des icones qu’on croirait dessiné sur un Amstrad CPC.

Et encore, j’insulte cette machine sur laquelle j’ai fait mes premières armes.[…]

Le pire que j’ai pu voir, c’est le mélange des icones numix avec un fond d’écran assez chaud, et avec la Korora 21. Je me demande si les créateurs de la dite distribution travaillent avec des lunettes de soleil, mais une couleur chaude sur un fond d’écran, comment l’exprimer sans haine ?

Prenez un fond d’écran orange pastel, et fixez-le durant 5 minutes. Je pense que vous aurez les yeux injectés de sang et vous changerez le fond d’écran dans les 30 secondes qui suivront.

Une remarque m’est revenue souvent sur la critique des goûts des utilisateurs. Les goûts ne se discutent pas, c’est certain. Mais, un peu de variété, ça ferait mal ? Ne pas voir reproduit jusqu’à l’indigestion visuelle le même thème d’icone, c’est trop demander ?

On parle de distributions GNU/Linux ou des boys band comme à la fin des années 1990 ? Il y a la loi de Laffer qui dit que « Trop d’impôts tuent l’impôt », et que trop de pubs tuent la pub.

C’est la même chose dans le domaine des distributions GNU/Linux. Voir le même thème d’icones tout le temps, ça finit par lasser.

La recette actuelle est donc : base ubuntu avec environnement graphique (Gnome, KDE, Cinnamon), une trousse bureautique et le jeu d’icone numix. Les développeurs prévoyants proposent un autre thème pour varier les plaisirs.

Je pensais, bêtement, que le monde du logiciel libre était celui de la diversité et du choix. On est, au moins sur le plan esthétique, dans le panurgisme le plus basique.

Pour mémoire, le panurgisme se définit ainsi, dixit le Larousse en ligne :

Comportement passif et grégaire ; conformisme

Je tombe tellement sur ce thème dans mes derniers articles de présentation de distributions GNU/Linux qu’il finit par me sortir par les yeux, d’une part par lassitude et d’autre part pour son côté inesthétique.

Je finis donc ce court article avec une simple question « double » : c’est trop dur de penser différemment et de proposer de la différence ?

« Volcano » : le retour des Kings of Edelgran

mercredi 18 février 2015 à 21:08

En juin 2014, je parlais du premier EP du groupe de indie folk rock belge, Kings of Edelgran intitulé « Kor Isen ».

En ce mois de février 2015, le groupe propose son deuxième EP, un trois titre du nom de « Volcano ».

Ici, le groupe a remis le couvert en beauté. Dès la première piste, on retrouve l’univers planant typé 70’s du groupe. Les voix aiguës portent les morceaux qui sont ciselés. La piste éponyme donne déjà un grand coup.

La deuxième piste, « Tephra » continue le voyage entamé avec le premier titre. Le titre est plus strict, plus discipliné.

L’ultime piste, « Fire and Gold » est un peu plus « psychédélique » que les deux pistes qui précèdent, mais on ressent la maitrise qu’à le groupe de ses mélodies.

Vous savez que j’aime souvent les musiques qui décalaminent les cages à miel. Mais je ne dis pas non de temps à autre avec des albums plus doux, plus calmes et moins bruyant, du moins selon les standards en vigueur :)

Si vous voulez faire une bonne action, l’EP est disponible à l’achat en version numérique à 3€… Inutile de préciser que j’ai acheté l’EP, en attendant de le graver sur une galette pour pouvoir l’écouter en dehors de mon ordinateur.

I'm richer than you! infinity loop