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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vieux Geek, épisode 302 : Zork I, titre mythique des jeux d’aventures textuel.

dimanche 5 septembre 2021 à 00:00

Dans l’épisode précédent de la série vieux geek, j’ai abordé le port de Colossal Cave Adventure par Microsoft sous le nom de Microsoft Adventure.

Colossal Cave Adventure lors de sa sortie inspira 4 personnes au MIT : Tim Anderson, Marc Blank, Bruce Daniels et Dave Lebling. Ils eurent envie de développer leur propre version du jeu, en améliorant l’analyseur syntaxique mais aussi en proposant un monde énorme, avec son uniovers à part entière.

En gros, Zork se déroule dans un univers où un empire souterrain est l’élément principal. Le joueur prend le rôle d’un aventurier qui entre dans ce monde à la recherche de richesse et d’aventures. Il faut explorer le jeu et récupérer tous les trésors pour arriver à la fin de l’histoire.

Développé entre 1977 et 1979, le jeu est très vaste, prenant 1 Mo, soit des dizaines voire des centaines de fois la capacité en mémoire vive des ordinateurs de l’époque. Les créateurs veulent le publier via leur studio Infocom, ils sont obligés de diviser l’histoire en trois parties :

  1. Zork I : The Great Underground Empire (1980)
  2. Zork II : The Wizard of Frobozz (1981)
  3. Zork III : The Dungeon Master (1982)

La portabilité est assurée par le fait que le jeu se compose d’un interpréteur. Tout le scénario, les pièges, les emplacements, les objets sont stockés dans un fichier en ZIL (Zork Implementation Language).

Ainsi durant les années 1980, le jeu sera posté sur :

  1. Amiga
  2. Amstrad CPC
  3. Apple II
  4. Apple Macintosh
  5. Atari 8 bits
  6. Atari ST
  7. Commodore 64 et Plus/4
  8. CP/M
  9. MS-Dos
  10. TRS-80

J’ai dû en oublier au passage… 😉

À quoi ressemblait-il ? Une petite vidéo pour vous montrer le tout en action.

Vous avez pu le voir, le temps de chargement sur Commodore 64 est effroyable. On peut penser que le port le plus souple était celui pour PC MS-DOS. Si vous voulez affronter le jeu, les 3 premiers épisodes au format MS-DOS sont disponibles sur une page dédiée.

Même avec une solution, il faut compter une bonne heure en sauvegardant très régulièrement. La présence aléatoire du voleur, les combats où on a une chance sur deux de perdre, les pièges tordus, la grue qui vous attend pour vous croquer tout cru si vous restez trop souvent dans le noir vous feront comprendre que finir le jeu, ça se mérite…

Mais n’hésitez pas à le découvrir néanmoins.

Vieux Geek, épisode 301 : Microsoft Adventure, les premiers pas de Microsoft dans le ludique.

vendredi 3 septembre 2021 à 00:00

Les années 1970 ont vu naître les premiers titres d’un certain nombre de genres de jeux vidéos. Que ce soit les shoot’em’up avec Space Invaders et Galaxian, les casse-briques avec Breakout, Akalabeth pour les jeux de rôles.

Il y a un genre qui a débuté sur les mainframes à cause de l’interface texte qui permettaient de contrôler les dits ordinateurs via un terminal. Ce genre, c’est le jeu d’aventure textuel. Le point de départ d’un genre qui verra au fil des années et des décennies des versions toujours plus immersives, toujours plus complexe comme l’arrivée de graphisme avec Mystery House, puis d’interfaces en pointer-cliquer, etc.

Entre 1975 et 1977, deux programmeurs Will Crowther et Don Woods vont développer sur PDP-10 ce qui est resté comme le premier jeu d’aventure du nom de « Colossal Cave Adventure ».

En 1979, une toute petite entreprise à l’époque du nom de Microsoft – qui devaient être une grosse quinzaine de personnes – était surtout connu pour son Basic qu’elle vendait à quasiment tous les fabricants d’ordinateurs, que ce soit Commodore (avec quelques petites bisbilles au passage), Atari ou encore Tandy. Et bien d’autres encore 🙂

Ils se dirent que proposer des jeux pour étoffer la gamme de leur offre serait une bonne idée. Un des développeurs de Microsoft, Gordon Letwin sous le nom de Softwin Associates s’occupe de porter Colossal Cave Adventure. Les deux premiers ports seront pour le TRS-80 model I et pour l’Apple II.

Deux ans plus tard, en 1981, pour étoffer l’offre de logiciels du tout récent IBM PC, Microsoft propose une version pour IBM PC de Microsoft Adventure.

Voici à quoi ressemblait donc les trois versions de Microsoft Adventure.

Pour un premier effort dans le monde vidéo-ludique, c’était déjà très bien et je dois dire que si un jour je peux avoir la version physique pour IBM PC du jeu, j’en serai très content… 🙂

Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2016, huitième épisode, septembre 2016.

mercredi 1 septembre 2021 à 00:00

Après un mois d’août 2016 dans les clous, quel va être le bilan de septembre 2016 ?

Bilan : trois projets, tous en vie bien que Frugalware ne bouge plus trop. Comme pour le mois d’avril, on est dans un mois très creux. Facile d’arriver à 100% de survie dans ce cas.

Les installateurs automatisés pour Archlinux… Quel bilan en aout-septembre 2021 ?

mardi 31 août 2021 à 18:00

Cela fait des mois – pour ne pas dire plus – que je n’ai plus parlé des installateurs pour Archlinux. Si on veut une installation légère et vivable de la distribution pour élite linuxienne, il n’y a pas franchement grand chose à se mettre sous la souris.

  1. Anarchy Installer
  2. ArchFI/ArchDI de Matmoul
  3. EndeavourOS

Et puis c’est tout. Des projets qui multiplient les images ISO comme ArcoLinux – une araignée n’y retrouverait pas ses petits – ou encore RebornOS qui continue d’utiliser CNchi sont hors sujet en ce qui concerne cet article.

Commençons par Anarchy installer. Le projet survit tant bien que mal.

Sur le gitlab, si on regarde les demandes d’ajout de code (ou pull requests), on a du code vieux de 10 mois en attente (en août/septembre 2021) ou encore une simple demande de modification de la traduction française que j’ai proposé et qui change 4 lignes n’a toujours pas été fusionnée.

Est-ce que le projet est toujours en vie ? Ça ne donne pas envie de lui laisser sa chance.

En ce qui concerne le duo ArchFI/ArchDI, j’ai pu installer en l’espace d’une quinzaine de minutes – merci la fibre optique – une Archlinux en EFI avec Gnome. Le seul point noir étant le partitionnement du disque cible.

Il faut dire que le côté interactif de l’installateur rallonge un peu le temps nécessaire.

De plus, le projet semble encore assez vivace, la dernière version – fin août / début septembre 2021 – remontant à juin 2021.

J’ai rapporté trois bugs, un pour un paquet de polices indisponible, un autre pour virer Flash et un dernier pour le changement de statut de Vivaldi.

Un projet auquel on peut encore se fier.

Reste EndeavourOS. C’est un projet que je soutiens depuis le début, même si mes occupations informatiques et de la vie réelle m’ont fait m’éloigner un peu au point que je n’ai pas participé au bêta-test de la nouvelle image ISO. Mon rôle s’est réduit depuis mal de temps à traduire les annonces, et parfois, rapporter un bug.

C’est le plus dynamique des trois projets, mais aussi un des plus faciles d’accès et plutôt versatile. Mis à part Deepin, la plupart des environnements de bureaux sont disponibles et proposent une installation d’Archlinux légère et fonctionnelle.

Certaines personnes diront que je prèche pour ma propre paroisse… Mais ce serait oublier le fait que l’installation qui fait fonctionner mon PC date de février 2018 et qu’à l’époque, j’avais utilisé Anarchy.

Comme quoi, nul n’est prophète en son pays !

Vieux Geek, épisode 300 : « Akalabeth, World of Doom », l’ancêtre d’Ultima.

mardi 31 août 2021 à 00:00

Dans le domaine des jeux de rôle informatique des années 1980, il y a une série qui marqua, c’est bien Ultima qui publia 5 de ses 9 épisodes entre 1981 et 1988. À savoir :

  1. Ultima I: The First Age of Darkness (1981)
  2. Ultima II:The Revenge of the Enchantress (1982)
  3. Ultima III: Exodus (1983)
  4. Ultima IV: Quest of the Avatar (1985)
  5. Ultima V: Warriors of Destiny (1988)

La saga a commencé sa vie sur les ordinateurs Apple II, bien que les premiers titres furent portés sur Commodore 64, PC, Atari 8 bits (pour les 4 premiers) et ST, Amiga (à partir du troisième) principalement.

Autant dire que la saga est fortement ancrée dans cette période vidéo-ludique. Cependant, il y eut un titre précurseur, développé en 1979 et publié en 1980 par Richard Garriot via California Pacific Computer Co. À partir d’Ultima III, le jeu sera publié par Origin Systems la société de Richard Garriot.

« Akalabeth, World of Doom » est un jeu développé en Basic pour des Apple II ayant un minimum de 48 Ko de mémoire vive.

Le jeu pose certaines bases comme la présence de boutiques pour s’équiper, un affichage en 3D fil de fer (à cause de la puissance relative de l’Apple II), la création de personnage, les donjons à visiter, etc…

Il ressemblait à quoi ? Et bien, un petit aperçu en vidéo s’impose.

Même si on peut dire que les graphismes sont moches, le jeu lent, c’est quand même un titre qui fonctionnera très bien. On estime que Richard Garriot toucha quelques 150 000$ de l’époque à raison de 5$ par unité vendue. Ça donne quoi en 2021 ? 476 971$ environ. Ce qui est une somme assez coquette.

Le jeu permit à Richard Garriot de se concentrer sur le développement du premier titre de la série Ultima qui sera publié en 1981… Le premier d’une longue lignée qui verra son ultime épisode officiel, Ultima IX sortir en 1999.