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FredericBezies

source: FredericBezies

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Quelques fouilles archéologiques et geekesque… :)

jeudi 3 juillet 2014 à 19:13

A l’approche des 6 mois de la mise à mort de la PearOS (dont on ignore toujours le nom du repreneur), j’ai eu envie de me plonger dans les archives de mon blog pour voir combien de distributions qui ont quitté entre temps j’ai pu présenter et tester rapidement. Pour mémoire, souvenons-nous de la volée de bois vert envers moi de la part du papa de PearOS, quelques semaines avant la mise à mort de sa distribution.

Mais revenons aux fouilles archéologiques du blog, le premier test ou plutôt présentation rapide d’une distribution remonte à juillet 2006 avec un article au format pdf (toujours disponible) sur un certain PC-BSD 1.2 :)

En utilisant la liste des distributions indexées sur Distrowatch et déclarée comme abandonnées, voici celle que j’ai pu trouver sur mon blog. Vu la longueur de la liste, j’ai mis une petite césure en place dans l’article.

  1. FreeSpire (août 2006)
  2. Fluxbuntu (octobre 2007)
  3. Omega Fedora Remix (janvier 2010)
  4. VLOS (janvier 2010)
  5. Yoper Linux (mai 2010)
  6. aLinux (juin 2010)
  7. PureOS (novembre 2010, février 2011 et septembre 2012)
  8. Zenix Linux (mai 2011)
  9. ConnochaetOS (juillet 2011)
  10. PearOS (août 2011, Septembre 2011, Décembre 2011, février 2012, mars 2012, octobre 2012 et août 2013
  11. SalineOS (octobre 2011)
  12. Fuduntu (novembre 2011)
  13. Dreamlinux (janvier 2012)
  14. Asturix (février 2012) :
  15. SolusOS (mai 2012, janvier 2013, février 2013)
  16. AtlasX (novembre 2012)
  17. ColorwheelOS (janvier 2013)
  18. Denix-OS (septembre 2013) :

Et en dehors des distributions GNU/Linux ?

  1. OpenSolaris (décembre 2008 et mai 2009)
  2. GnoBSD, un liveCD basé sur OpenBSD (février 2010)

Autant dire qu’il y a de quoi lire et de quoi voir. Il n’y a pas à dire, le monde des OS libres est vraiment très darwinien, non ? :D

Il n’est pas impossible que j’en ai oublié quelques entrées, mais fouiller près de 9 années de blog, c’est long à faire :)

2014 : est-ce trop tard pour lancer un blog ?

mercredi 2 juillet 2014 à 10:46

Quand je me suis lancé dans l’aventure du blog, en 2005, j’ai vraiment galéré avant de trouver l’outil qui me conviennent. Ce fut finalement WordPress, à l’époque en version 1.5, qui finit par être mon outil. D’ailleurs, quand je lançais cette version du blog en septembre 2005, je ne pensais pas qu’il dépasserait les trois semaines de vie. Nous étions à l’époque florissante des Skyblogs pour les personnes n’ayant pas une mémoire de poisson rouge :D

Oui, les premiers billets étaient franchement courts et très peu argumenté. J’ai du mettre environ 18 à 24 mois pour trouver mon style, et le conserver. Depuis, je suis lentement monté à près de 1000 à 1200 pages vue par jours, ayant eu des records à presque 2500 visites. Mais la plupart du temps, j’ai dans les 1200 pages vues par jours, dont la répartition est du 40% de visiteurs humains et 60% de robots de moteurs de recherches.

Autant dire que pour un petit blog qui ne pratique aucune SEO, c’est déjà très bien. J’écris juste des billets, je mets les mots clés qui conviennent, et vogue la galère.

D’ailleurs, je suis très bien placé dans le classement ebuzzing des blogs inscrits dans le domaine du logiciel libre du mois de juin 2014, le résultat de juillet 2014 arrivant aux alentours du 5 juillet. Il est vrai qu’être présent sur Google+ et Twitter – non, je n’ai pas de compte chez les fesseurs de caprins – aide un peu.

Une troisième place juste derrière le Framablog et Toolinux, c’est quand même pas mal de la part d’un petit blog, non ? Et non, je ne me considère pas comme un blogueur influent, juste comme une personne qui tient un blog et qui dit ce qu’elle pense en toute indépendance.

Si je peux me faire plaisir avec de tels résultats, c’est ce qu’ils sont obtenus de longue haleine… Qui me valent en retour des courriers de professionnels qui me proposent de rédiger des contenus optimisés, voire des offres d’articles sponsorisés. Cependant, c’est contre la charte informelle que j’ai développé dès le départ, et que j’ai résumé en version électronique dans la page « A propos » du blog.

Un copier-coller s’impose :

Messieurs et Mesdames des entreprises qui veulent me vendre du contenu pré-rédigé, sachez que vous aurez droit à une fin de non recevoir.

Je me suis déjà expliqué sur ce genre de refus en février 2011, novembre 2012 puis novembre 2013.

Je ne suis pas comme Esaü qui vendit son droit d’ainesse contre un plat de lentilles. Je suis indépendant et je tiens à le rester, par respect envers les personnes qui visitent ce blog.

Pourquoi cette longue introduction ? C’est quand j’ai lu un billet d’un expert dans le domaine du blog qui explique les grandes étapes pour lancer son blog. Avec des points qui me chagrine particulièrement.

Déjà pour moi, un blog ce n’est pas un outil de business en ligne. C’est dixit la définition du dictionnaire Larousse : Site Web sur lequel un internaute tient une chronique personnelle ou consacrée à un sujet particulier.

Je ne vois nulle part la notion de business derrière, mais passons.

Outre le fait que l’article contient un lien plus ou moins sponsorisé (avec une histoire d’hébergement à prix cassé), on nous parle du thème du blog. J’avoue que je me suis laisser aller à une époque à changer de thème comme de chemise. Avant de m’apercevoir que les thèmes proposés par défaut sont déjà très bien conçus.

Arrive le Saint Graal, l’outil de SEO. Sachant que les moteurs de recherche modifient à intervalles réguliers les algorithmes derrière le rendu des résultats, les outils d’optimisation – qui sont à l’image de l’utilité des accélérateurs de téléchargements à l’époque des connexions RTC – sont toujours en retard d’une guerre.

Etrange que l’auteur n’ait pas proposé un outil comme Limit Login Attempts pour éviter les intrusions sur l’interface de gestion du blog, mais passons.

L’élément le plus important est passé sous silence : pondre des billets régulièrement, avec une argumentation plus ou moins poussée, avec une grammaire et une orthographe correcte, traiter avec respect ses utilisateurs.

Si vous écrivez un contenu qui ne concernera qu’une poignée d’utilisateurs, même avec la meilleure SEO du monde, vous n’aurez pas des millions de visiteurs ! Quelle évidence, non ? :D

Vous me demanderez pourquoi j’ai écris en titre : « 2014 : est-ce trop tard pour lancer un blog ? »

C’est trop tard si l’on veut se faire du fric avec. Même des mastodontes comme Korben ou Presse Citron doivent avoir du mal à vivre uniquement avec leur blog.

Monétiser un blog, c’est fatalement finir par accepter les contenus pré-digérés alias articles sponsorisés, et de la publicité plus ou moins invasive.

C’est aussi oublier que si les bloqueurs de publicités ont le vent en poupes, c’est pour une simple et bonne raison : les abus des gros sites qui n’ont pas su diversifier leurs sources de revenus et qui sont tenus par les organes génitaux par les régies publicitaires.

Si vous voulez faire un blog pour le plaisir, lancez-vous. Mais ne vous attendez pas à avoir un millier de pages vues quotidiennement avant deux bonnes années de dur labeur. Si vous le faites pour l’argent, laissez tomber tout de suite. Votre déception n’en sera que moindre.

Pour lutter contre les ISOs communautaires qui sont une contre-publicité pour Manjaro Linux, utilisons l’installation par réseau.

lundi 30 juin 2014 à 17:51

Il faut être réaliste. Une partie non-négligeable des ISOs communautaires comme celle pour Mate Desktop sont des horreurs qui sont tout l’opposé de ce qu’il faut faire pour rendre justice à la Manjaro Linux.

Pour mémoire, voici à quoi ressemble l’ISO communautaire de Manjaro Linux avec Mate Desktop.

Pour éviter ce genre d’horreur, rien ne vaut une installation minimale avec l’ISO dite réseau, et rajouter par la suite les couches nécessaires pour avoir un ensemble léger, utilisable, bref, loin des horreurs imbuvables directement téléchargeables.

L’article qui suit correspond à une installation avec Mate Desktop.

On commence par l’installation que j’ai faite dans une machine VirtualBox. Même si l’installateur est en mode semi-graphique et en anglais, il reste assez simple.

On commence par se connecter en utilisant le compte root avec le mot de passe manjaro. On entre sudo setup pour lancer l’installateur.

Il faut rester avec l’installateur « stable » sauf si on a besoin de supporter un ordinateur avec circuit UEFI.

Ensuite, on attaque le choix de l’heure, le partitionnement, puis on installe le système de base.

Le seul point de désaccord avec le partitionnement automatique est l’augmentation de la partition consacrée à root. Je l’ai faite passer à 20 Go.

Après une configuration automatisée, on attaque la personnalisation : mot de passe du compte root, ajout d’un compte utilisateur classique, traduction, clavier. On peut personnaliser d’autres paramètres, mais c’est optionnel.

On finit par l’installation du gestionnaire de démarrage. Une fois tout terminé, on peut redémarrer en entrant la commande reboot.

On va maintenant s’attaquer à la couche d’utilitaires commune à une installation pour Mate Desktop et Gnome. On se connecte en root, et on commence par mettre à jour la liste des dépots avec la commande pacman-mirrors -g -b stable.

Puis la mise à jour avec pacman -Syu.

Une fois le redémarrage effectué, en root, on rajoute cups : pacman -S cups et on l’active : systemctl enable cups.service. On peut aussi rajouter avahi : systemctl enable avahi-daemon.service

Grub nous fait une gueulante au démarrage. Pour s’en débarrasser : il faut rajouter une « # » (sans les guillemets dans la ligne « GRUB_SAVEDEFAULT=true » du fichier /etc/default/grub en utilisant nano par exemple. Ensuite un simple update-grub en root corrige le problème.

Pour les fans de yaourt : pacman -S yaourt.

Pour avoir un minimum de logithèque que ce soit sous Mate Desktop, rajoutons : Mozilla Firefox avec sa traduction française, Mozilla Thunderbird avec sa traduction française. LibreOffice ? Plus tard :)

sudo pacman -S firefox-i18n-fr thunderbird-i18n-fr

Installons maintenant Mate Desktop : sudo pacman -S mate mate-extra lightdm-gtk3-greeter

Il faut rajouter le paquet « gnome-icon-theme » pour que LightDM soit moins laid. Ensuite, on lance une première fois LightDM pour vérifier qu’il se lance correctement : systemctl start lightdm.service. Si tout se lance bien, un simple sudo systemctl enable lightdm.service automatisera l’ensemble.

Pour avoir un outil de gestion automatisée des mises à jour et des logiciels, on va passer par Pamac : sudo pacman -S pamac

J’aurais bien rajouté Gnome à l’article, mais un bug du duo Manjaro Linux avec Gnome dans VirtualBox fait exploser en vol le centre de configuration de Gnome.

L’installation de Gnome se fait avec la commande : sudo pacman -S gnome gnome-extra gnome-tweak-tool.

Ensuite, on lance une première fois GDM pour vérifier qu’il se lance correctement : systemctl start gdm.service. Si tout se lance bien, un simple sudo systemctl enable gdm.service automatisera l’ensemble.

Malgré tout, voici donc une Manjaro Linux avec Mate Desktop installée depuis une installation en réseau. Et y a pas à dire, ça a du mordant :)

Bien entendu, je suis resté dans les grandes lignes, mais au moins, cela vous donnera rapidement un ensemble utilisable, loin des horreurs des versions communautaires qui sont aussi légères que des éléphantes enceintes.

« Kor Isen » de Kings of Edelgran : de l’indie-folk-rock d’outre-Quiévrain.

lundi 30 juin 2014 à 11:35

Oui, je parle bien de la Belgique en utilisant l’expression d’outre-Quiévrain. J’ai été contacté par le groupe pour me faire connaître leur premier opus, une EP de 5 titres, sorti fin mars 2014. J’ai pour habitude de toujours écouter les albums qu’on me propose quand je suis contacté par courrier électronique sur le plan musical.

L’album est en téléchargement libre et dure environ 21 minutes.

La première piste commence avec une ambiance acoustique avec des voix graves qui font un peu penser à des influences celtiques. Le côté folk du groupe est très présent dans cette première piste.

La deuxième partie de la piste est un peu « étrange », et se finit avec un rythme proche du metal classique.

La deuxième piste « The Gate », commence avec un rythme de folk-rock et des voix plus aigüe. Mais cela se marie bien, donc l’ensemble se passe bien. Les percussions qui ont presque un rythme militaire permet un mélange détonnant et intéressant au final.

La troisième piste « Up North » commence avec un duo orgue et guitare digne des créations des années 1970, puis revient ces voix aigües, avec un rythme folk-rock qui entraine rapidement l’auditeur dans son sillage.

L’avant-dernière piste débute lentement, avec un duo voix et orgue, qui martèle la voix. C’est la piste la plus solenelle de l’album, mais qui monte en puissance dans sa deuxième partie.

L’ultime piste, éponyme, commence avec des sonorités plus rock. Elle est presque uniquement instrumentale, quelques syllabes chantées accompagnant la guitare. Belle conclusion d’un EP qui apprend à s’apprécier.

Le groupe a une page FaceBook pour les utilisateurs du réseau de fesseur de caprins. Toujours utile pour être tenu informé de la vie du groupe.

Je tiens à remercier le groupe de m’avoir fait connaitre leur création. J’avoue que je n’étais pas très branché indie-folk-rock auparavant, et cet album m’a permis de découvrir cet univers !

Vieux Geek, épisode 21 : Quake premier du nom entre niveaux tiers et vraie difficulté de jeu, toute une époque révolue.

samedi 28 juin 2014 à 10:33

Pour ce 21ième épisode, après 8 mois d’absence, j’ai envie de parler d’un jeu qui a marqué ma vingtaine naissante, Quake d’id Software.

Sorti en 1996, ce fut le premier jeu de tir à la première personne véritablement en 3D, et non pas en pseudo 3D comme tous ses prédécesseurs. Oui, c’est le genre de jeu qu’on a envie de sortir le soir, après une journée bien pourrie au travail.

Autant se défouler les nerfs sur des paquets de pixels que sur des écureuils ou des humains, non ?

A l’époque, les cartes d’accélérations graphiques sont inexistantes, et il faut le dire, le premier Quake quand il est sorti en 1996 est visuellement moche. Je vous renvoie ici à l’épisode 11 de la série Vieux Geek.

Depuis, le code source de Quake a été libéré en 1999, et des dizaines de versions améliorant le jeu sont sorties. Bref, 15 ans après la libération du code source, le développement est toujours actif. Un des points forts du jeu était d’être modulable côté difficulté (Facile, Normal, Dur) et d’avoir un niveau de difficulté caché, « nightmare » ou cauchemard en bon français.

D’ailleurs, une vidéo parodique existe et montre ce qu’aurait donné Quake s’il était sorti de nos jours. C’est assez hilarant… Et criant de vérité.

La différence avec nombre de jeux de l’époque (et depuis ?), est que l’on pouvait accéder à l’ultime niveau de difficulté que si on le cherchait bien. Quand des personnes se sont mises à la création d’épisodes entiers, que ce soit pour les extensions officielles ou pas, cacher l’accès au niveau de difficulté ultime devint un art. Même si id Software ne planqua pas très bien celui du jeu d’origine.

Alors que je fouillais les archives de Quaddicted pour me faire une overdose de nostalgie nocturne, je suis tombé sur des vieux épisodes, créés entre 1997 et 2004 qui sont des petits bijoux côté niveaux de départ avec secrets. Deux particulièrement. Le premier, c’est « Penumbra Of Domination » dont l’accès au niveau de difficulté ultime est assez vicieusement caché.

Un autre, c’est un mini-épisode, qui s’appelle « Prodigy Special Edition » qui a la particularité de proposer l’accès à un niveau secret, en plus de l’accès à la difficulté ultime.

J’aurais bien capturé l’accès au niveau de difficulté ultime, mais n’ayant pas réussi à faire une capture vidéo, je peux vous l’expliquer rapidement. Au moment d’activer les deux dernières runes, vous pouvez voir une rune dans l’escalier en colimaçon. En face de l’escalier, un mur avec deux glyphes. Tirez donc sur la rune et foncez vers le mur qui vient de s’ouvrir… Attention, l’accès ensuite est assez… brûlant… :)

Autant dire que c’était le genre de jeux aux graphismes qui sont désormais mochissimes, mais qui offrait une vraie durée de vie, et surtout une immersion dès le départ. Un accès de « vieux connisme » ? Sûrement, mais j’avoue que j’ai arrêté les jeux vidéo à la sortie de Doom 3… En 2004 !