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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vieux Geek, épisode 242 : Heretic, le premier jeu de la trilogie de Raven Software.

samedi 26 décembre 2020 à 17:32

Dans l’épisode 241, j’ai parlé d’Hexen qui mélange jeu de rôles et FPS. C’est comme je l’avais dit le deuxième des trois titres de la trilogie développée par Raven Software. Si Hexen est sorti en 1995, en 1994 c’était Heretic qui inaugurait la série.

On peut résumer le jeu ainsi : un Doom dans un monde médiéval fantastique. On joue le rôle de Corvus, un elfe en rébellion contre le premier des trois chevaucheurs de serpent, D’Sparil.

Par rapport à Doom, il y a quelques améliorations : le personnage peut voler, on peut regarder en haut et en bas. Mais fondamentalement, le moteur de Doom reste le même. Ce qui n’empèche pas d’avoir une forme d’inventivité dans le bestiaire à combattre. Sans oublier un certain humour, comme avec la possibilité de transformer les ennemis en… poulet ! Pour Hexen, c’était en cochon !

J’ai donc fait une nouvelle fois chauffer Dosbox-X pour vous montrer l’ensemble en action.

Oui, j’ai mal fini la partie que j’ai enregistré, mais c’était déjà un bon aperçu pour vous mettre l’eau à la bouche et pour tester le premier volet d’une trilogie qui se terminera en beauté en 1996-1997 avec un certain Hexen II.

Le triste bilan des outils de vidéographie sous Linux en cette fin 2020.

mercredi 23 décembre 2020 à 18:14

La vidéographie, c’est le terme utilisé en français comme traduction de screencasting. En gros, un enregistreur audio et vidéo de l’écran et du duo microphone et haut-parleurs s’ils sont présents. J’ai eu besoin de faire une capture vidéo de l’écran de mon ordinateur portable pour un billet que je suis en train de préparer, et je dois dire que j’ai été des plus déçus…

Alors qu’on compte des dizaines de distributions à destinations bureautique – et qu’une bonne moitié pourrait disparaitre sans que cela change grand chose dans l’absolu – le bilan des outils de vidéographie, c’est Dresde après le bombardement à coup de bombes incendiaires en février 1945.

J’ignore pourquoi l’excellent Simple Screen Recorder – qui tourne sous X11 – ne m’enregistrait pas les fenêtres du logiciel dont je voulais parler. J’ai donc été voir sur le wiki d’Archlinux qui est une bible dans ce domaine pour me trouver un outil graphique de capture vidéo d’écran en mode magnétoscope.

Mes besoins sont simples : enregistrement de l’audio et de la vidéo, en format vidéo classique (mp4 ou encore mkv) que ce soit sous Wayland ou X11, en restant sous Gnome.

Dans les logiciels dont le développement est abandonné ?

  1. Green Recorder qui avait le bon goût de fonctionner sous Wayland.
  2. RecApp, idem sauf que lui ne supportait pas Wayland, ni l’enregistrement du son.

Comme Simple Screen Recorder, VokoScreen et Peek ont été incapables d’enregistrer l’écran de mon portable. Quant à OBS Studio, le portable n’est pas assez puissant pour le lancer.

Sur la page, il ne restait plus que RecordMyDesktop (au point mort depuis la fin des années 2000), Kazam (dont la dernière version stable date de 2014. J’aurai bien voulu pouvoir utiliser EasyScreenCast, mais l’extension ne fonctionne pas avec Gnome 3.38.x, qu’on trouve par exemple avec Ubuntu 20.10, comme le prouve ce rapport de bug 🙁

Je me suis donc retrouvé le bec dans l’eau en cherchant simplement un outil de vidéographie… Ce qui est quand même dommage. Mais c’est ici un exemple du triste état de la logithèque qui flingue la réputation du logiciel libre. En effet, ce sont souvent des projets portés par une ou deux personnes, ce qui leur donne une fragilité non négligeable sur le long terme.

Il faut noter qu’en ce 23 décembre 2020, c’est le créateur du projet « Linux Live USB Creator » qui arrête tout, faute de temps. Comme quoi, il faut se méfier des projets dont les équipes sont réduites à la portion congrue… Mais je dis cela, je dis rien au final…

Vieux Geek, épisode 241 : Hexen, l’un des premiers jeux mélangeant FPS et jeu de rôle.

mercredi 23 décembre 2020 à 10:32

Dans un billet de juillet 2017, j’évoquais l’excellent mais tardif Strife développé par Raven Software.

Je disais en effet ceci :

[…]
Le mélange jeu de rôle et FPS n’est pas nouveau. Un des premiers jeux a proposé un tel mélange fût Hexen en 1995 publié par Raven Software.
[…]

Il est ultra facile de nos jours de faire fonctionner des vieux titres MS-DOS comme Hexen en passant par l’excellent Dosbox-X.

Même si je préfère Hexen II qui le suit, Hexen marqua les esprits en 1995 quand il sortit. Il poussait dans ses derniers retranchements – à l’époque – le moteur de Doom : on pouvait sauter, les portes pouvaient s’ouvrir dans n’importe quel sens, et le principe des hubs qui proposent des niveaux interconnectés à un niveau central. Un peu comme fera Quake II en 1997 et Hexen II en 1996.

C’est le deuxième volet de la trilogie de fantasy entamée avec Heretic. Si dans le premier titre, on jouait le rôle de Corvus on combattait le premier chevaucheur de serpent connu sous le nom de D’Sparil, dans Hexen, le joueur peut choisir un des trois profils entre le guerrier, le clerc et le mage pour faire taire à tout jamais le deuxième chevaucheur de serpent, Korax. Hexen II racontera la quête contre Eidolon troisème et dernier chevaucheur de serpent.

Les éléments du jeu de rôle classique sont réduits au strict minimum. Le côté énigme a résoudre au travers de plusieurs niveaux apportent de la profondeur au titre qui n’est pas un « bête FPS » dopé. Pour vous le montrer en action, j’ai donc fait chauffer Dosbox-X et j’ai essayé de survivre le temps de faire récupérer sa deuxième arme à mon personnage.

Comme je l’ai déjà dit un peu plus haut, les quêtes permettent de casser le rythme monotome du schéma recherche des clés pour ouvrir les portes qui vont bien, puis aller aussi vite que possible vers la sortie. Le fait que la dernière arme soit découpée en plusieurs morceaux qu’il faut trouver donne encore plus de profondeur à ce jeu qui est de très bonne facture, spécialement pour l’époque de sa sortie, à savoir fin 1995.

Vieux Geek, épisode 240 : Zone Alarm, un des pare-feux d’avant MS-Windows XP SP2.

dimanche 20 décembre 2020 à 18:54

Avoir un pare-feu dans un OS est une fonctionnalité standardisée de nos jours. Cependant, ce ne fut pas la cas jusqu’en août 2004 quand Microsoft proposa son si attendu Service Pack 2 pour MS-Windows XP. Je cite la page wikipedia sur le dit service pack :

[…]
Le Service Pack 2 — anciennement nommé « Springboard » — est sorti le 6 août 2004, après plusieurs reports, avec pour priorité la sécurité informatique. Le service pack améliore l’intégration et les performances du Pare-feu Windows et du Wi-Fi, intègre le support du Bluetooth et rajoute un bloqueur de pop-up pour Internet Explorer.
[…]

Avant, il y avait son ancêtre, ICF pour Internet Connection Firewall mais il était moins pratique à l’utilisation, et surtout il fallait l’activer manuellement… Autant dire que le SP2 qui mise en place une activation automatique améliora un minimum la sécurité de MS-Windows XP.

Jusqu’à ce 6 août 2004 et depuis août 2001, date de sortie de la version « gold » de MS-Windows XP, si on voulait un pare-feu potable, il fallait en rajouter un par soi-même. Dans les grands noms de l’époque, il y avait l’incontournable Zone Alarm.

Le logiciel est né en février 2000, et en fouillant les archives de l’excellent site Abandonware Magazine, je n’ai pu trouver Zone Alarm qu’à partir de sa version 2.6 pro datant d’août 2001. Pour vous montrer cette version de Zone Alarm, j’ai donc décidé de partir d’un MS-Windows 98 Deuxième édition. En effet, je crains que cette version soit incompatible avec MS-Windows XP 🙁

Zone Alarm existe toujours en 2020, même si je me demande quel est son intérêt avec des versions modernes de MS-Windows.

En vrac de milieu de semaine…

mercredi 16 décembre 2020 à 14:11

Un petit billet en ce pluvieux mois de décembre. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que je vais me prendre des commentaires rageux utilisant le réseau TOR qui seront donc tués à vue 🙂

Côté informatique :

Côté culture :

C’est tout pour aujourd’hui.

Bonne fin de journée 🙂