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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vieux geek, épisode 58 : Redneck Rampage, un des premiers FPS complètement déjanté.

jeudi 24 mars 2016 à 09:37

Le monde des FPS aussi connu sous le nom de Doom-like a toujours été marqué par des ambiances sombres et sérieuses. Même si des projets comme Rise Of The Triad flirtait avec le déjanté, il faudra attendre l’arrivée de Duke Nukem 3D en 1996 (soit deux ans après la sortie de Doom et Doom 2) pour avoir un jeu qui ne se prend pas au sérieux avec au menu des blagues graveleuses et franchement en dessous de la ceinture.

Serious Sam, sortit en 2001, fut l’exemple parfait du FPS qui ne se prend pas la tête et qui tombe dans le parodique et l’humour non-sens en l’assumant. L’annonce de la libération de son code source en mars 2016 m’a fait me souvenir d’un titre développé par Xatrix Entainternment aussi connu sous le nom de Gray Matter Interactive et racheté par Activision en 2002.

On doit à Xatrix le premier expansion pack pour Quake 2, « The Reckoning », le mafieux « Kingpin », mais aussi un jeu plus que déjanté… J’ai nommé Redneck Rampage.

Sorti en 1997, il pousse le côté déjanté au maximum de Duke Nukem 3D – dont il utilise le moteur – en se plongeant dans le Sud des États-Unis, plus précisément dans l’Arkansas. Les protaganistes sont deux « rednecks », Leonard et Bubba. Le terme pour traduire redneck serait… « plouc » :)

Leonard et Bubba doivent secourir leur truie primée Betsie et au passage contrecarrer une invasion alien. Tout le folklore sudiste est présent. Sans oublier le fait que l’alcool fait remonter le niveau de vie du joueur même s’il ne faut pas en abuser sous peine de le payer très cher.

Tout est l’avenant. J’ai donc récupéré la version démo du jeu via Abandonware Magazines et le CD jadis fourni avec le numéro 23 de PC-Team. J’ai utilisé Dosbox pour lancer le jeu et Kazam m’a servi pour faire la capture vidéo ci-après.

Même si le jeu fait son âge, il aura 20 ans en 2017, son côté bien déjanté permet de passer une partie de franche rigolade… Surtout si on aime l’humour bien graveleux… Et la musique country :)

En vrac’ culturel et mercurien.

mercredi 23 mars 2016 à 13:37

Après quelques semaines sans rien, un rapide en vrac’ culturel.

Côté livres et apparentés.

Côté musique ?

Bon mercredi !

Le blues du blogueur influent…

lundi 21 mars 2016 à 21:04

Non, je ne me prends pas pour un monstre sacré comme Manuel Dorne, que cela soit dit. Comment pourrais-je l’être, moi qui n’affiche aucune publicité sur mon blog depuis septembre 2005.

Moi qui refuse avec la régularité d’une horloge helvétique les propositions d’articles sponsorisés. Bien que ce ne serait pas de refus pour améliorer mon ordinaire financier dans l’absolu.

Ce qui me permettrait de m’équiper d’un ordinateur avec un core i5 avec 8 go de mémoire vive en remplacement de mon vieillissant Athlon X2-215 et 4 Go de mémoire vive acheté en juillet 2010 que je compte faire mourir de vieillesse. Fermons cette parenthèse rapide.

J’ai constaté que pour ma part mon humble audience (qui doit tourner dans les 1200 à 1300 pages vues quotidiennement), ce qui me laisse loin derrière le plus méchant prof de maths de la blogosphère francophone, est parfois comparable à un honeypot. En informatique, ce pot de miel permet d’attirer et de piéger des méchants hackers qui aurait envie de vous faire des misères.

Dans le cas de mon blog à la relativement faible audience, c’est un pot de miel pour les artistes de l’audio ou de l’écrit pour me parler de leurs dernières productions. Dans le but que je parle de leur oeuvre et que leur référencement sur Google monte un peu :)

Je tiens à remercier les groupes et musiciens qui me contactent pour tenter leur chance. Cela m’a permis de découvrir des albums comme ceux de Red Forest ou encore The Fourth Is Bearded. Sans oublier Kingdom Of Erang.

Je tiens pour principe de remercier les groupes et artistes qui m’ont contacté, leur promettant au minimum une écoute de leur production, au mieux un article en bonne et due forme.

Cependant, j’ai pu noter depuis quelques mois que j’ai de plus en plus de personnes qui me suivent sur twitter qui semblent gratter du papier avec plus ou moins de réussite. Sans jamais vraiment intéragir par la suite. Ce qui a tendance à empester le faisandé.

Autant il m’est agréable d’avoir des courriers sur ma boite personnelle pour me parler des projets créatifs audio ou scriptural, autant ces « suiveurs et suiveuses » qui n’interagissent plus par la suite, ça me laisse un drôle de goût dans la bouche.

Je tiens donc via cet article à remercier, par ordre de pagaille :

Merci de vous être abonné à mon fil sur twiter. Mais si vous comptez uniquement ainsi que je récupère vos oeuvres pour les lire et pour en parler… Comment dire ? Vous pouvez vous désabonner tout de suite. Je ne peux me le permettre ni financièrement, ni pour des raisons de temps libre.

Si je dois lire un livre que ce soit par l’édition classique ou par l’auto-édition, c’est en toute liberté que je le ferais.

Tout(e) auteur(e) qui me contacte est bloqué en « mode promotion » fonce dans le mur en klaxonnant, du moins en ce qui me concerne.

Je dois que je me sens un peu comme Zéro Janvier – le côté xénophobe du personnage en moins, je vous conseille d’écouter une fois Starmania de 1978 en live pour mieux comprendre – dans ces cas, avec le très connu titre « Blues du Businessman ».

Maintenant, comprenne qui pourra ou plutôt qui voudra.

Allez, sans rancune

UbuntuBSD, encore une volonté de vouloir greffer une tête de berger allemand sur un corps de chihuahua ?

lundi 21 mars 2016 à 13:46

Je ne veux pas imaginer la gueule du résultat. C’est pourtant la même idée qui est derrière le projet UbuntuBSD. Comme pour les projets Debian GNU/kFreeBSD ou encore PacBSD, c’est de prendre un environnement basé sur les outils GNU avec un noyau FreeBSD.

Pour le projet de la communauté Debian, les dernières images ISO pour une version basée sur la Debian Jessie avec un noyau FreeBSD au moment où j’écris cet article – le 21 mars 2016 – date du… 1er août 2015.

Quant au projet PacBSD (anciennement ArchBSD), si le dépot github bouge encore, les derniers paquets précompilés date du 1er janvier 2016.

En ce qui concerne UbuntuBSD, j’en ai entendu parlé via un article posté sur la framasphere*.

J’ai donc été sur le site du projet, hébergé par SourceForge.

Pour schématiser l’ensemble : vous prenez une Xubuntu 15.10 et vous greffez une base FreeBSD 10.1, alors que FreeBSD 10.2 est sorti en août 2015… Et vous croisez les doigts pour que l’ensemble démarre… Joie :)

J’ai donc récupéré l’image ISO de la béta 2 pour voir la tronche du résultat.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://freefr.dl.sourceforge.net/project/ubuntubsd/efsd/ubuntuBSD-15.10%7EBETA2-amd64.iso
–2016-03-20 21:44:12– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/ubuntubsd/efsd/ubuntuBSD-15.10%7EBETA2-amd64.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1, 88.191.250.136
Connexion à freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 893837312 (852M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « ubuntuBSD-15.10~BETA2-amd64.iso »

ubuntuBSD-15.10~BET 100%[===================>] 852,43M 3,15MB/s in 4m 40s

2016-03-20 21:48:52 (3,04 MB/s) — « ubuntuBSD-15.10~BETA2-amd64.iso » sauvegardé [893837312/893837312]

VirtualBox dans lequel j’ai créé une machine FreeBSD a été mon ami. Le terme béta étant bien pratique pour cacher un produit qu’une équipe plus consciencieuse aurait qualifié d’alpha.

Au niveau de l’installateur : c’est l’installateur texte des Ubuntu pour serveur qui nous accueille. Déjà, les couleurs sont mal choisies, car elles arrachent la rétine. De plus, le clavier est en anglais même si on demande l’installateur français.

À noter que par défaut, UFS est utilisé pour formater la partition destinée à accueillir le système. Peut-être que si j’avais la possibilité de dédier 4 Go ou plus à la machine virtuelle, ZFS aurait été choisi ?

Bon point lors de l’installation, il demande si on veut récupérer le support linguistique complet dès l’installation.

Aucun groupe n’est sélectionné par défaut pour l’installation. Il faut choisir « Xubuntu Desktop » pour pouvoir enfin configurer le clavier… Donc, si vous n’avez pas fait gaffe au moment de la saisie du mot de passe, j’espère pour vous que vous avez un graphique de l’agencement Qwerty des claviers.

Et ce n’est que le début… Le plus simple est de vous montrer l’étendue du massacre en vidéo…

Pour moi, ce projet bafoue le terme de version béta. C’est au mieux une version alpha avancée. À moins que j’ai été mal habitué avec les versions béta de certaines distributions GNU/Linux ?

Cela prouve une nouvelle fois qu’il est très difficile de greffer un noyau FreeBSD avec un environnement utilisateur basé sur les outils GNU.

Ma recommandation est simple. Vous voulez un BSD facile d’utilisation ? Si vous n’êtes pas effrayé par un OS aussi léger qu’une hippopotame enceinte, PC-BSD sera votre ami. Sinon, jetez un oeil du côté de GhostBSD. Mais laissez-donc pourrir sur pied ce projet pas vraiment utile qu’est UbuntuBSD.

En vrac’ de fin de semaine.

samedi 19 mars 2016 à 21:17

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Billet qui sera assez court !

Commençons par le logiciel libre.

Côté musique ?

Cadeau bonus, le clip du premier extrait du troisième LP du duo iamthemorning.

Bon week-end.