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FredericBezies

source: FredericBezies

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Bon anniversaire, MS-Windows 98… 15 ans déjà !

mardi 25 juin 2013 à 18:25

Le 25 juin 1998, Microsoft annonçait la sortie de MS Windows 4.1 plus connu sous le nom de MS Windows 98.

Nouvelle version majeure de la branche MS Windows 4.x, renommée en 9x (95, 98) pour éviter la confusion avec la famille de MS-Windows NT, c’est encore une interface graphique 32 bits sur un MS-DOS 16 bits. La version 7.1 de MS Dos. MS-Windows 95 et ses déclinaisons OSR2.x étant fourni avec MS-Dos 7.0.

Le mal-aimé MS-Windows Millenium sera le dernier hybride 16/32 bits avec comme base MS-DOS 8.0.

Qu’apporte MS-Windows 98 à l’époque ? Déjà un navigateur internet encastré dans le système, pour combattre le méchant Netscape qui à la sortie de Microsoft Internet Explorer 4 peut se targuer d’avoir encore 72% des parts de marché.

Sans oublier un meilleur support des DVDs, de l’USB – même si c’est loin encore d’être miraculeux à l’époque. Sans oublier l’arrivée officialisée de fat32, on peut enfin avoir des partitions d’un seul tenant de plus de 2 Go. Et aussi – merci de ne pas rire – une meilleure stabilité. Sans oublier les premisses d’un outil devenu bien pratique par la suite, Windows Update. Et oui, il a commencé sa carrière à cet époque lointaine !

La version d’Internet Explorer fournie sera la 4.01, puis la 5.0 avec la version revisitée de Microsoft Windows 98SE sortit en mai 1999.

Je me souviens d’avoir acheter la version de mise à jour depuis MS-Windows 95 pour la somme rondelette de 690 francs, soit environ 105 €. Version qu’on pouvait très bien installé sans avoir préablement installé MS-Windows 95 par ailleurs. Coté ressource, il est tout de même gourmand pour l’époque : 340 Mo environ sur le disque dur, 24 à 32 Mo de mémoire vive, et un Pentium au minimum à 166 Mhz pour être utilisable.

Installation MS-Windows 98

C’est le premier Microsoft Windows à prendre en compte l’internet, et à proposer des fonctionnalités qui sont devenues de nos jours monnaie courante : un navigateur – même si cela vaudra des ennuis à Microsoft pour concurrence déloyale même si au final Microsoft s’en tirera avec une tape sur la main, même s’il faut être réaliste : Netscape n’a pas été le seul responsable de sa chute vertigineuse malgré une version 4.x de Netscape calamiteuse.

C’est vrai, pourquoi chercher ailleurs un navigateur web alors qu’on l’a déjà sous la souris ?

Pour les personnes n’ayant pas connu ce bon vieux MS-Windows 98, voila à quoi il ressemblait. Et il y a eu du progrès avec cette version. Je n’avais besoin de remettre à zéro l’installation que tous les deux mois au lieu de six semaines auparavant ;)

La vidéo utilise une version de MS-Windows 98 Second Edition, n’ayant pas de première édition sous la main en stock. Pour avoir un affichage potable, je suis passé par Scitech Display Doctor.

Pour l’easter-egg de la vidéo, j’ai récopié les instructions de cette page : http://www.eeggs.com/items/484.html

Quel bond dans le temps. Que dira-t-on de MS-Windows 8 dans 15 ans ? J’avoue que j’attends avec impatience de lire cela ;)

Publicitaires contre publiphobes sur internet : une longue guerre.

mardi 25 juin 2013 à 10:44

Je suis internaute depuis 1997. Et depuis 1998-1999, époque où les connexions étaient d’une lenteur de tortue rhumatisante à trois pattes, la publicité s’est insérée dans les pages web.

L’une des premières versions ont été les publicités jaillissantes, alias « pop-up ». Les internautes qui ont connus cette époque doivent se souvenir que les anti-popups étaient devenus un outil indispensable. A l’époque, sans pop-ups, la navigation était infernale. Pour ne pas dire qu’on passait plus de temps à réduire ou fermer les popups qu’à naviguer sur du contenu informatif.

Les navigateurs internet alternatifs, en clair, tous sauf Internet Explorer jusqu’à sa version 7 (fin 2006), proposèrent rapidement des outils intégrés anti-popups. Pour Opera, je pense que Pierre d’Opera-fr pourra me donner la date précise. Mais pour Mozilla, j’ai trouvé la première référence remonte à la version 0.9.7 de la Suite Mozilla, sortie en décembre 2001, qui finalise un réglage introduit pour Mozilla 0.9.4 sortie en septembre 2001.

On peut y lire :

Mozilla has a new advanced preference panel for fine-grained JavaScript control. For instance, you can disallow pop up and pop-under windows without turning off JavaScript altogether. (Bug 75371)

Qu’on peut traduire par :

Mozilla a un nouveau panneau de préférence avancé pour un contrôle affiné de Javascript. Par exemple, vous pouvez désactiver les fenêtres jaillissantes et inférieures sans complètement désactivées JavaScript (Bug 75371)

Depuis ce fût un gigantesque jeu du chat et de la souris, perdu à chaque fois par les publicitaires. Maintenant, pour trouver des sites avec pop-ups, il faut bien chercher.

Pour contourner l’impossibilité de polluer la navigation, les publicitaires sont passés par les pubs incrustées dans les pages, et ici on arrive à l’époque actuelle avec les bloqueurs de publicités, dont l’histoire du « free adgate » a montré que certains blogueurs influents se sont servis de la neutralité du net comme d’un prétexte bien pratique pour défendre leurs steaks publicitaires.

Après notre quart d’heure de gloire via PC-Inpact avec Cyrille Borne, les publicitaires et les sites qui vivent de la publicité n’ont toujours rien compris. Je ne parlerais pas des sites qui ressemblent à des sapins de noël publicitaires sans adblock, mais des sites qui chient à la face des utilisateurs qui ne veulent pas se retrouver avec une migraine monstrueuse après une simple visite.

L’exemple parfait de site qui peut mourir la bouche ouverte car je ne désactiverai pas mon bloqueur de pub, désolé je tiens à ma santé mentale, c’est http://www.notre-planete.info/

Dès qu’on ose aller sur le site avec un bloqueur de pub, le résultat est sans appel : on culpabilise à mort le petit censure d’une quinzaine de jurons bien pensés internaute qui ose bloquer la publicité, avec un discours qui pue le copier / coller. Et qui ferait pleurer une personne atteint du Syndrome de Sjögren, dont un des symptômes est l’absence de production de larmes.

culpabilisation des internautes

Voici qu’on peut y lire.

Malheureusement, la publicité nous est indispensable pour faire vivre ce site et ses auteurs qui sont 100% indépendants autant moralement que financièrement.
Si vous bloquez notre seul moyen de revenu qui reste discret, notre-planete.info est condamné à disparaître au profit de sites soutenus par des grands groupes financiers.

Vous n’aimez pas la publicité ? Nous non plus ! Mais faute de donateurs pour nous permettre de vivre, c’est notre seul moyen d’exister.

Enfin, loin de l’image d’un monde sans publicité et éthique, les développeurs à l’origine des bloqueurs de pub réclament de l’argent (dons, version illimitée payante), un moyen discutable de faire de l’argent sur le travail des webmasters indépendants…

Pourquoi quand je lis ce genre de discours le terme hypocrisie me vient à l’esprit ? Et il ne manque plus que le grand complot judéo-maçonnique, non ? :D

D’ailleurs, si on va sur le site avec l’antipub désactivé, le terme prend tout son sens, avec une barre inférieure qui apparait, et morceau de choix un encart pour lutter contre la publicité en boite aux lettres.

hypocrisie quand tu nous tiens

Pour info avec Ghostery, le résultat est sans appel : huit trackers dont deux publicitaires. Si j’ai besoin d’information sur l’écologie, j’irai voir ailleurs. Tout site qui me culpabilise à cause de mon choix de ne pas être agressé par la publicité ne mérite qu’une chose : aller voir chez /dev/null s’il y a sa place.

La prochaine étape sera la suppression et / ou blocage des cookies tiers, même si comme l’a expliqué Tristan Nitot, le réglage d’un tel outil est très complexe.

Mais, et à moins que comme pour l’industrie des moines copistes de galettes, le lobby publicitaire n’arrive à faire passer une loi à la Hadopi pour interdire les bloqueurs de pubs, la guerre continuera. Avec comme victimes ? Le web et ses utilisateurs.

Garmisch : 2 ans et demi après, le retour.

dimanche 23 juin 2013 à 18:06

J’avais jadis parlé de Garmisch, groupe d’électro-pop suédois. C’était en novembre 2010. Deux ans et demi sont passés, et après un billet de Greg parlant du premier extrait du nouvel album, « They Seem To Be Intelligent », Agnes de Destination Passions annonce la sortie du deuxième album « Fishes ».

Il ne faut pas se laisser arrêter par une pochette assez surréaliste ;)

La couverture de l’album Fishes de Garmisch.

Après tout, on ne juge pas un livre à sa couverture, comme le dit si bien Bo Diddley dans un titre sorti en 1962.

C’est de nouveau un album publié par BlocSonic, sous licence Creative Commons BY-NC-ND. On peut le récupérer en mp3 192 et 320, ogg, flac 16 bits, flac 24 bits (si vous voulez vous faire un DVD audio) et en format wav 32 bits.

Dans l’article sur le premier album, j’osais une comparaison un peu poussée.

Cela me fait un peu penser à The XX, en moins « mécanique ».

J’avoue que c’est un peu inquiet que j’ai téléchargé le deuxième album. Je ne voudrais pas être déçu et tomber sur un sombre excrément de chien comme le deuxième album des « The XX » qui a plombé le groupe anglais.

L’album, très court avec à peine 33 minutes et 9 titres, commence par la piste « Truth Is ». Après une rapide intro au piano, la voix de la chanteuse vient se poser sur la mélodie. L’ambiance fait penser à un film policier des années 1950, avec une salle de cabaret enfumée.

La deuxième piste nous offre une ambiance largement moins intimiste. En effet « Sole (Fire & Ice) » propose un thème plus récent, plus urbain, avec une rythmique mélangé des saccades hip-hop matiné de musique des caraïbes.

La troisième piste est plus « dance » du moins, ça fait penser à des rythmes comme ceux qui étaient à la mode au début des années 1990 quand Ophélie Winter nous faisait sa déclaration de foi. Cela me fait un peu penser en plus rapide à la piste « Glimmer » du premier album du groupe, « GARMISCH ».

La quatrième piste reprend la première piste, avec une ambiance plus jazzy. La cinquième piste est celle qui a été la première proposée. « They Seem To Be Intelligent » offre un rythme assez trip-hop, avec la voix inimitable de la chanteuse.

La piste suivante est vraiment bizarre. Indescriptible. Elle est très courte, et on se dit : « C’est quoi ça ? »

La septième piste « And Now We Stand Against The Wall » offre encore ces mélodies trip-hop matinée d’électro-pop qui est la signature de Garmisch. Encore une bonne surprise de l’album.

L’avant dernière piste, « Native Son » reprend l’ambiance de la première piste, avec une ambiance légèrement plus « pop » que la précédente. La voix de la chanteuse laisse la piste s’écouler avec plaisir.

L’ultime piste « City Sounds », avec sa rythmique hip-hop enjouée, conclue l’album sur une note mélancolique dû une nouvelle fois à la voix de la chanteuse. J’avoue que j’ai été agréablement surpris par le deuxième album du groupe suédois.

Il a su éviter l’écueil du deuxième album où se sont déjà fracassés nombre de groupes.

Samedi Cinéma : « Wonder Boys » ou quand le milieu des écrivains part en sucette !

samedi 22 juin 2013 à 19:44

Au début des années 2000, je m’étais constitué un collection honorable de DVD, montant à une soixantaine de galettes cinématographiques.

Dans le lot, j’avais trouvé un film qui m’avait tapé dans l’oeil car le scénario était intéressant, « Wonder Boys ». Film sorti en 2000, on trouve dans la distribution : Michael Douglas, Tobey Maguire (plus connu pour son rôle dans Spiderman), Frances McDormand, Robert Downey Jr (Iron Man), Katie Holmes ou encore Rip Torn (Z dans la série des « Men in Black »)

Wonder Boys (2000)

L’action se passe dans une université de Pittsburgh. Grady Tripp (Michael Douglas) est un prof de littérature qui sept ans plus tôt a écrit un best-seller… Et plus rien depuis.

Amant de la directrice Sarah Gaskell (Frances McDormand), il s’occupe d’écrivains en devenir, dont James Leer, un petit génie (Tobey Maguire). Alors que le WordFest arrive, son directeur litteraire Terry Crabtree (Robert Downey Jr) se pointe pour avoir des nouvelles du roman de Grady. Et lui poser un ultimatum…

Et la situation part rapidement en sucette, surtout après un incident où un James Leer complètement dépressif assassine sans le vouloir le chien de l’époux de la directrice…

J’avoue que ce film me parle pour plusieurs raisons : d’abord car l’histoire se passe dans un milieu où l’écriture est primordiale, étant moi-même un écrivaillon qui se cherche sans vraiment se trouver pour le moment :)

Mais aussi pour les personnages, avec un Michael Douglas qui semble être un hippie sur le retour ou le plaisir de voir Rip Torn jouer l’écrivain blasé qui pond tous les 18 mois un nouveau livre qui se vend sans problème. Sans oublier Robert Downey Jr qui joue le rôle d’un directeur littéraire un peu étrange.

Si vous ne connaissez pas ce film, c’est l’occasion de voir Katie Holmes et Tobey Maguire au tout début de leur carrière.

Les distributions GNU/Linux basées sur les sources : en dehors du duo/duel gentoo-funtoo, point d’espoir ?

vendredi 21 juin 2013 à 17:11

Dans le petit monde des distributions GNU/Linux, il existe deux grandes familles : les distributions proposant des paquets prêts à l’emploi (qui doit représenter 99% des distributions existantes ou ayant existées), et les distributions dites « sources » qui partent d’une base minimale, et où l’ensemble des outils tiers est compilé lors de l’installation et des mises à jour.

Pour info, la compilation d’une suite bureautique comme LibreOffice 4.0 demande environ 3 heures et demie sur mon ArchLinux avec comme machine un ordinateur avec un processeur Athlon II X2 215 (vitesse de pointe à 2800 Mhz, produit à partir de septembre 2009), 4 go de mémoire vive. Juste pour donner un ordre d’idée du temps qu’on peut passer à faire recompiler un logiciel.

Le but des distributions sources étant de proposer des logiciels prenant en compte les spécificités matérielles, et dont potentiellement plus réactives que des distributions GNU/linux à paquets prêt à l’emploi.

Les principales sont :

Pour les soeurs Gentoo Linux et Funtoo Linux, elles sont d’une vigueur incroyable, servant de base à des projets comme Sabayon Linux ou encore SystemRescueCD. Même si Funtoo Linux ne propose pas d’ISO d’installation, ses dépots sont mis à jour régulièrement.

Des ISOs d’installation pour la Gentoo Linux sont régulièrement proposées. Il suffit d’aller sur http://distfiles.gentoo.org/releases/amd64/current-iso/ (en remplaçant amd64 par x86 pour du PC 32 bits) pour s’en convaincre.

La Source Mage GNU/Linux n’a plus proposée d’ISO d’installation depuis sa version 0.10.0 qui date de juin 2009. Côté limitation : pas de support du ext4fs, un noyau linux 2.6.27.10. Pas de version « stable » pour l’architecture x86_64 :(

Seul bon point, la références des logiciels, le « grimoire » continue d’être mis à jour… Dommage qu’une ISO plus récente, ne serait-ce que pour avoir des partitions en ext4fs ne soit pas disponible :(

J’ai essayé de voir ce que donnait la SourceMage GNU/Linux, mais la mise à jour se bloque sur l’installation d’Automake 1.12. Sûrement une fausse manipulation de ma part ;)

La Lunar Linux est en pleine préparation d’une nouvelle ISO d’installation. Il faut dire que la dernière ISO stable en date est un peu vieille. Elle est sortie en août 2010 !

D’ailleurs, si on lit le wiki, il y a un avertissement qui indique que vu l’âge de l’ISO, mieux vaut attendre :

If you can’t wait a couple of months for the new ISO, and really do want to install 1.6.5, please make sure that you connect to #Lunar on Freenode.net and ask for the latest guide to installation. This temporary guide from 2012-09-23 may quickly become outdated. Be warned: you may break your box!

Ce qu’on peut traduire par :

Si vous ne pouvez pas attendre quelques mois la nouvelle ISO, et que vous voulez vraiment installer la 1.6.5, merci de vous connecter à #Lunar sur Freenode.net et demander le dernier guide d’instalaltion. Le guide temporaire du 23 septembre 2012 sera rapidement obsolète. Soyez prévenu : vous pouvez casser votre ordinateur !

La version préparatoire 1.7.0-dev2 est sortie le 12 juin dernier. Et elle semble encore être assez brute de décoffrage pour le moment.  Je préfère attendre une ISO officielle stable, ou au minimum une Release Candidate pour y jeter un oeil ;)

La bonne surprise est venue de la Sorcerer GNU/Linux que je croyais être à l’abandon. Elle a sortie en décembre 2012 une ISO d’installation.

Cependant, elle est ultra gourmande en mémoire vive, dixit le fichier readme.txt qu’on peut trouver dans le répertoire de téléchargement qui dit :

Please be aware that deployment of the IA32 CD at least 2G or perhaps 3G installed RAM.
Deployment of the x86_64 CD requires at least 4G of installed RAM.

Ce qu’on peut traduire par :

Soyez conscient que le déploiement du CD IA32 demandera au moins 2 voire 3 Go de mémoire installée.
Le déploiement du CD x86_64 demandera au moins 4 Go de mémoire installée.

Elle propose un noyau linux 3.2.34, et une option automatisée pour avoir Xorg, KDE et Mozilla Firefox. J’ai tenté l’installation experte, donc en mode Sorcerer.

Puis au démarrage suivant, j’ai utilisé l’option « Sentient » (Xorg + KDE + Mozilla Firefox).

Le résultat n’a pas été très probant, un plantage au niveau de cabextract ayant eu lieu.

J’ai préféré par sécurité ne pas pousser plus loin. J’ai voulu éviter d’avoir une distribution inutilisable par la suite.

Le résultat est donc sans appel ou presque : si vous vous intéressez à des distributions GNU/Linux à recompiler, en dehors de la Gentoo Linux et de la Funtoo Linux, c’est pas vraiment des plus encourageants. Peut-être que la Lunar-Linux tirera son épingle du jeu ?