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FredericBezies

source: FredericBezies

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En vrac’ de milieu de semaine…

mercredi 6 décembre 2023 à 00:00

Petit en vrac’ en ce premier mercredi de décembre 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Prenez une dose de rogue-like, des instructions qui passent par un jeu de cartes, mélangez-le tout. Vous aurez RogueBot pour le Commodore 64.

Côté culture ?

Vous avez souffert mille morts en cours de français à cause de l’orthographe. Cette conférence TEDx vous mettra du baume au cœur.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Rapporter des bugs, c’est bien…

dimanche 3 décembre 2023 à 16:15

…Ne pas se précipiter pour le faire, c’est encore mieux. Cela fait 17 ans que je suis en mono-démarrage linuxien, à l’époque avec la Ubuntu 6.06 LTS après une semaine sous OpenSuSE 10.1 à l’époque. J’ai donc eu l’occasion au fil de ces années de rapporter des bugs.

Le problème avec les outils de suivi des bugs, en anglais bugtracker, c’est qu’ils sont remplis de rapports de bugs en double, triple, quadruple voire quintuple exemplaire. En effet, dans la précipitation, on oublie de vérifier si le bug a été rapporté… Outre le fait que cela encombre et pollue le bugtracker, ça complique la vie des développeurs qui essaye de trier les bugs pour corriger ce qui a été rapporté.

J’ai appris avec le temps qu’il fallait faire attention et ne pas agir précipitamment. J’ai eu un bug étrange avec mercurial et le code source de développement de Mozilla Firefox et de Mozilla Thunderbird.

En effet, quand je tapais la commande hg --verbose pull -u pour récupérer les nouveautés s’il y en a de disponible, j’avais droit à ce long message d’erreurs avec mercurial 6.6.

$ hg –verbose pull -u
Traceback (most recent call last):
File « /usr/lib/python3.11/site-packages/mercurial/dispatch.py », line 466, in _callcatch
return scmutil.callcatch(ui, func)
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
File « /usr/lib/python3.11/site-packages/mercurial/scmutil.py », line 152, in callcatch
return func()
^^^^^^
[environ 60 lignes d’erreurs plus loin]

File « /usr/lib/python3.11/site-packages/mercurial/extensions.py », line 613, in wrap
return wrapper(origfn, *args, **kwargs)
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
File « /usr/lib/python3.11/site-packages/hgext/fsmonitor/__init__.py », line 747, in wrapdirstate
if hasattr(self, b’_fsmonitorstate’):
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
TypeError: attribute name must be string, not ‘bytes’

J’avais d’abord pensé à un bug du côté de Mozilla, mais sur le bugzilla, rien de bien probant en utilisant la recherche par mots clés.

J’ai ensuite pensé à un bug du côté de mercurial 6.6. En utilisant l’outil AUR downgrade, j’ai rétrogradé la version de mercurial à la 6.5.2. Et d’un seul coup, tout a fonctionné comme prévu.

J’allais poster un rapport de bug sur l’outil de suivi de mercurial, mais une recherche par mots clés m’a pointé vers un bug précis, le 6848… Avec la même sortie en erreur. Tout cela étant dû à l’utilisation de hg-evolve.

La version rapatriée par la commande ./mach bootstrap (qui met en place l’environnement de compilation de Mozilla Firefox et de Mozilla Thunderbird cassant avec mercurial 6.6.

Comme quoi, j’ai bien fait de ne pas me précipiter outre mesure. Vivement que Mozilla vire mercurial au profit de git, ce qui semble être à l’ordre du jour pour l’année 2024, dixit cet article sur developpez.com datant de novembre 2023.

Au moins, cela me fera un outil de moins sur mon installation déjà chargée d’Archlinux 🙂

« Briley Witch Chronicles 2 », la suite des aventures de Briley

samedi 2 décembre 2023 à 21:00

En décembre 2021, je découvrais l’excellent « Briley Witch Chronicles », un jeu à la Zelda pour le Commodore 64. On suivait les aventures de Briley Forester transporté dans un village connu sous le nom de Maepole.

J’avais deux mois plus tard enregistré la vidéo du jeu d’une durée d’une dizaine d’heures découpée en partie d’une heure.

Après presque de 2 ans d’attente, la suite des aventures de Briley est disponible sur la page itch.io de Sarah Jane Avory.

Je n’ai pas vraiment réfléchi et j’ai acheté un exemplaire numérique de la cartouche contenant le jeu. Jeu qui tient sur une cartouche de 820 Ko, avec une bonne dizaine de lieux à explorer, une dizaine de minutes, et je ne sais combien de cinématique créées avec le moteur du jeu pour le suivi de l’histoire.

On reprend les aventures de Briley à la fin du premier jeu. On démarre le nouveau jeu avec plus de 55 000 points d’expérience, 160 points de vie, et surtout avec tous les grimoires récoltés dans le premier jeu.

L’introduction est assez longue. Pour vous la montrer en totalité, j’ai fait une vidéo des 15 premières minutes du jeu.

Au moment où je rédige cet article, j’ai déjà joué environ 6 heures et finit les 6 premiers jours avec des quêtes annexes plus ou moins variées. Je suis actuellement bloqué dans une quête que je ne peux pas finir, faute de potions pour m’aider pour avancer… Et bien entendu, j’ai écrasé la sauvegarde qui m’aurait permis de récupérer les potions manquantes. Barre-toi Murphy, tu fais…

Comme dans le premier opus, il y a une quête qui dure toute la durée du jeu : celle des renards qui sont parsemés ici et là. Sans oublier des activités tierces comme se faire des potions ou encore recharger l’amulette à la nuit tombée. Une amulette pleine apportera un bonus de 99 points de magie. C’est loin d’être négligeable.

Je fais tout pour retenir de jouer plusieurs heures de suite, du moins j’essaye, sachant que la durée de vie est estimée à 19 heures par la créatrice du jeu.

Si vous avez joué au premier Briley et que vous l’avez aimé, foncez prendre. Pour les autres, je vous conseille fortement de commencer par le premier jeu, car il y a des références plus ou moins appuyé au premier opus.

Sur ce, je vous laisse. Je vais essayer de ne pas trop jouer, histoire de faire durer un peu le plaisir.

En vrac’ de fin de semaine…

vendredi 1 décembre 2023 à 16:00

Petit en vrac’ en ce premier vendredi du mois de décembre 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Pour les amateurs et amatrices de dark wave, Aurielle Zeitler alias « Ghost Marrow » vient de sortir son deuxième LP, « earth + death ».

Sur ce, bon week-end !

Et si une grande purge du Linux bureautique arrivait, qui resterait en vie ?

dimanche 26 novembre 2023 à 17:00

C’est un exercice de pensée que j’ai eu envie de faire. Qui resterait en vie si un jour une grande purge avait lieu dans le petit monde des distributions GNU/Linux à destination bureautique.

Je parle des distributions génériques et « passe-partout » pour les linuxien(ne)s de tous niveaux.

Je ne prétends à aucune exhaustivité, juste à faire de mon mieux pour n’oublier personne. En cas d’oubli, les commentaires sont les bienvenus.

Il resterait selon moi :

1) Les distributions GNU/Linux mères, à savoir par ordre alphabétique :

2) Les distributions GNU/Linux filles, à savoir pour chaque distribution mère :

3) Les distributions GNU/Linux indépendantes, liste non exhaustive.

En gros, c’est tout. Cela nous fait une petite vingtaine de projets qui pourraient survivre en cas d’une grand purge qui interviendrait pour rationaliser le petit monde des distributions GNU/Linux à destination bureautique. Mais je pense que cette – nécessaire – purge n’arrivera pas de mon vivant et je compte bien vivre encore une trentaine d’années 🙂

J’attends vos commentaires – respectueux cela va sans dire – sur cette liste.