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FredericBezies

source: FredericBezies

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Plus d’un an sur Mastodon, le « twitter du libre », un premier bilan.

samedi 17 novembre 2018 à 14:35

Ce billet est en quelque sorte la suite d’un billet écrit en novembre 2017 qui parlait de mes 3 ans de présence sur pod diaspora* de Framasoft.

Mon compte y existe toujours, et j’avoue que je m’y sens bien, surtout après l’annonce programmée de la fermeture à terme de Google Plus en octobre 2018.

D’ailleurs mon abandon du concurrent malheureux de Facebook créé par Google a été presque indolore. Mon compte sur framapiaf frôle en ce 17 novembre 2017 près de 4000 pouets (l’équivalent des tweets), et un demi-millier de personnes me suivent. Soit 10 fois moins de publications que sur mon compte tweeter (ouvert en 2010) qui n’a que 200 abonnés de plus.

Mais proportionnellement, j’ai des échanges plus intéressants sur le pachyderme que chez l’oiseau bleu. Il ne faut pas confondre qualité et quantité. Mais j’avoue que j’ai trouvé un réseau social qui ressemble à twitter sans le niveau dégueulasse qui traîne parfois chez l’oiseau bleu.

Par chance, la population s’y diversifie et on ne trouve pas que des barbus. Il y a eu des tentatives pour me faciliter le transit intestinal comme je l’ai évoqué en février 2018.

Tentatives qui se sont cassées les dents et qui m’on fait comprendre par la suite qu’il fallait que je quitte Youtube. Mais c’est un autre sujet sur lequel je n’ai pas envie de revenir.

Il m’a fallu réapprendre pas mal de choses, mais maintenant, j’y suis bien. Sucrer mon compte twitter ? Je l’envisage à long terme. Il me serait difficile de faire connaître mes écrits qu’ils soient techniques ou pas sans l’oiseau bleu.

Pour tout dire, je suis plus que content de l’existence de Mastodon. Reste à espérer qu’il prosperera et qu’en novembre 2019 je puisse toujours l’utiliser. On verra cela si mon blog est encore en vie d’ici là !

La « guerre des distributions », c’est fini !

vendredi 16 novembre 2018 à 15:31

Je l’ai précisé dans un autre article, cela fait plusieurs années que toutes les distributions se ressemblent. Mis à part les montées en versions pour les différents logiciels et environnements de bureau, il n’y a plus grand chose qui différencie les acteurs du domaine.

Si on sort le rythme de publication, les outils d’empaquetages ou les chartes graphiques, où se trouvent réellement les différences ? Voici donc une vidéo bilan qui montre bien que les différences au niveau esthétique sont minimes et qu’en dehors des outils de gestions de logiciels, les différences sont presque inexistantes au final.

J’ai pris dans cette vidéo les principaux formats de paquets que sont deb et rpm (nés en 1993-1994), les paquets de la slackware (1992 ou 1993) et les paquets archlinux (nés en 2002).

Même si je préfère largement l’empaquetage proposé par Archlinux que je considère comme plus abordable car ayant tiré les leçons des formats de paquets nés avant lui, il faut dire que si l’on se base d’abord sur l’esthétique – et c’est souvent le premier contact que l’on a avec une distribution – on peut difficilement savoir quelle base est utilisée en dessous. Qu’on arrive à un « bonnet blanc et blanc bonnet » des plus classiques.

Avec Manjaro Tux’n’Vape, nous avons essayé de proposer un OS basé sur Linux directement fonctionnel pour s’attaquer au point le plus important actuellement : l’applicatif qui manque souvent de finition. Mais c’était sûrement trop en avance, même après plus de 20 ans de distributions bureautique à la finition toujours plus poussée…

Le vrai problème, c’est de savoir comment attirer des développeurs d’applications non-libres pour avoir des ports natifs de grosses cylindrées le temps que les équivalents libres soient utilisables en production. Ce n’est pas en multipliant les environnements de bureaux, ni les systèmes d’empaquetages, ni les distributions qui se ressemblent toutes qu’on avancera.

Je dois le dire, pour moi, la vraie victoire du libre, c’est qu’un jour, on puisse avoir un port natif de monstres du domaine non-libre comme Adobe Photoshop par exemple. Et non pas se retrouver encastré comme une sous-couche technique du dernier MS-Windows.

Mais n’est-il pas trop tard ? Je le crains à cause d’une confusion entre la diversité et la dispersion.

Simple question : pourquoi as-t-on maintenant une ludothèque intéressante dans le monde GNU/Linux ? Ne serait-ce pas grâce à un certain Steam ? 🙂

A-t-on vraiment besoin de 9 environnements de bureaux en restant dans les plus gros existants ? À savoir par ordre alphabétique :

  1. Budgie
  2. Cinnamon
  3. Deepin
  4. Gnome
  5. KDE alias Plasma
  6. Lxde
  7. LXQt
  8. Mate
  9. Xfce

On va me dire : oui, mais tu as oublié des projets comme Lumina Desktop, Enlightenment ou encore Pantheon, Trinity et combien d’autres ? N’est-ce pas justement que l’on n’est plus dans la diversité, mais dans la dispersion ?

Idem pour les formats d’empaquetages, pour les systèmes d’initialisation que personne ne voit, le système de publication, etc… Un minimum d’entraide serait le minimum, non ? À moins que le monde du libre ne soit devenu celui du « chacun pour sa gueule et que l’autre crève de faim » ?

Est-ce qu’on utilise Linux pour dire « J’utilise Linux, je suis super avancé » ou l’utilise-t-on pour faire fonctionner des outils dessus, que ce soit pour écrire, faire sa comptabilité personnelle, faire du dessin ou de la vidéo, aller sur la toile ?

Mais ici, on arrive sur un terrain glissant qui vous envoie directement dans la gueule de crocodiles affamés… Et je n’ai pas envie d’être le prochain repas d’un tel reptilien aquatique.

Désormais, je ne parlerais plus qu’à la marge des distributions dont les différences sont de moins en moins visible pour me concentrer sur le plus important : l’applicatif.

« Repeat Please! » de Healing Unit : entre jazz classique et improvisation pure, quel bonheur !

jeudi 15 novembre 2018 à 15:23

Le Fondeur de Son est un label de jazz que j’apprécie énormément et dont j’ai déjà eu plusieurs fois l’occasion de parler, étant donné qu’ils m’ont gracieusement fait parvenir plusieurs albums : avec « Serious Stuff & Lots of Lightness » (en avril 2017), « Imaginary Africa Trio » (en septembre 2017) et « MAr0kAït » (en novembre 2017).

C’est via leur liste de publication que j’ai appris l’existence du troisième album de Healing Unit, projet créé par le pianiste et percussionniste Paul Wacrenier, en collaboration avec le trompettiste Xavier Bornes, le saxophoniste Arnaud Sacase, le bassiste Marco Quaresimin et le batteur Benoist Raffin. Il propose un jazz assez traditionnel, mais qui n’hésite pas à aller défricher les terres du jazz expérimental.

C’est le cas avec cet album qui le rend très agréable à l’écoute.

On commence avec une piste d’introduction qui semble partir dans tous les sens, mais très vite, on revient aux canons du jazz tout ce qu’il y a de plus classique.

C’est ce qui m’a plu dans cet album : toujours à flirter entre des pistes d’un classicisme presque caricatural et d’autres qui sont largement plus libres.

La piste éponyme de l’album est dans ce cas, très classique. Elle s’enchaîne sans interruption avec « Blues for AEC » qui nous plonge dans une ambiance digne des années 1920. Le petit grain de folie est présent avec le saxophone qui part parfois un peu dans les aigüs.

La quatrième piste « Deep Night, Clear Fire » est typique des pistes où l’expérimental prend le dessus pour la deuxième moitié du titre. Le très court et très classique « Decision » prend la relève pour préparer l’auditeur à la suite, une piste qui porte bien son nom « Full Moon Fanfare ». En effet, l’ambiance qui s’en échappe est des plus festives, avec une fin expérimentale.

Fin reprise par la piste suivante « Too New or not Too New », qui introduit rapidement des rythmes d’un classicisme rassurant, qui se mélange aux sonorités plus libres.

Après une courte piste « Outro », on a droit à une piste bonus, intitulée « La Chanson d’Albert », composée par Arnaud Sacase.

C’est un excellent album que j’ai vraiment aimé, et j’espère que le label acceptera de me l’envoyer gracieusement comme j’en ai fait la demande. Si ce n’est pas le cas, j’ai trouvé mon cadeau de Noël, musicalement parlant !

En vrac’ de milieu de semaine…

mercredi 14 novembre 2018 à 14:09

Pour varier un peu les plaisirs, un en vrac’ de milieu de semaine.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bonne journée 🙂

Que sont-elles devenues les distributions GNU/Linux de 2013 ? Septième partie.

mardi 13 novembre 2018 à 17:49

Nous voici donc arrivé à l’avant-dernier billet de cette série bilan. Après un mois d’octobre assez calme, que nous donne le mois de novembre pour cette plongée dans les archives du blog ?

8 billets, 8 distributions citées. Un seul décès, celui de la 0Linux… Autant dire que le mois de novembre a été des plus cléments.

L’ultime billet permettra de tirer un bilan de cette année 2013 qui a été mouvementée, spécialement en septembre…