« Le Dragon blanc – Les Enfants de Prométhée, Tome 1 » de Sophie Renaudin : de la fantasy pour se réconcilier avec la fantasy ?
jeudi 26 mai 2016 à 15:36S’il y a un genre que j’ai du mal à aborder, c’est bien la fantasy, et ses clichés : dragon, sorcier, chevalier et autre batailles rangées. Cependant, quand je suis tombé – via twitter ? – sur le premier tome de la mini-saga de fantasy de Sophie Renaudin, je me suis dit en lisant le quatrième de couverture, pourquoi ne pas se laisser tenter par l’extrait ? Ça n’engageait à rien !
Puis celui-ci m’ayant interpellé, j’ai décidé d’acheter le livre. On se retrouve dans le classique continent monté de toutes pièces. Mais au lieu d’avoir une ambiance médiévale, l’auteure nous propose un monde assez moderne : des planeurs, des métros, des dirigeables.
Dans cette societé, il y a les manuels qui constituent le gros de la population, les Piliers qui ont des pouvoirs comme la télépathie, le contrôle des éléments, des plantes ou encore du métal. Tout en bas, les Blancs, appellés ainsi à cause de leurs chevelures blanches comme neige, sans le moindre pouvoir, mais qui ont le malheur d’êtré né dans une famille de Piliers.
Dans la Fédération Deucalion, toute la vie est rendue plus agréable par les Piliers dont Olympe est enseignante à l’académie de Primville. Son frère, Dimitri est né Blanc, et y travaille comme jardinier. En tant que Blanc, il subit les brimades des élèves qui sont aussi des piliers en devenir.
Même si le livre est un peu long à démarrer, les événements qui arrivent à partir du premier tiers du livre font comprendre au lecteur que rien n’est si simple dans cette fédération.
Si les révélations arrivent aux trois quarts du livre, on voit comment les pièces du puzzle laissées ici et là par l’auteure s’emboitent. La fin est tout sauf prévisible, et il reste l’inévitable question : À quand le tome 2 ?
C’est avec la saga de fantasy celte d’Isabelle Rozenn-Mari « Les Enfants de Dana » que j’ai pris du plaisir à lire. Encore une pétite de l’auto-édition qui n’est pas tombé dans la facilité de l’histoire de vampyre ou de l’histoire « trash car c’est la mode ».
Et surtout qui ne propose pas des amoncellements de fautes d’orthographe et de grammaire dès le quatrième de couverture
Ça change un peu des canons de la fantasy, et ça fait du bien…