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FredericBezies

source: FredericBezies

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« Le Dragon blanc – Les Enfants de Prométhée, Tome 1 » de Sophie Renaudin : de la fantasy pour se réconcilier avec la fantasy ?

jeudi 26 mai 2016 à 15:36

S’il y a un genre que j’ai du mal à aborder, c’est bien la fantasy, et ses clichés : dragon, sorcier, chevalier et autre batailles rangées. Cependant, quand je suis tombé – via twitter ? – sur le premier tome de la mini-saga de fantasy de Sophie Renaudin, je me suis dit en lisant le quatrième de couverture, pourquoi ne pas se laisser tenter par l’extrait ? Ça n’engageait à rien !

Puis celui-ci m’ayant interpellé, j’ai décidé d’acheter le livre. On se retrouve dans le classique continent monté de toutes pièces. Mais au lieu d’avoir une ambiance médiévale, l’auteure nous propose un monde assez moderne : des planeurs, des métros, des dirigeables.

Dans cette societé, il y a les manuels qui constituent le gros de la population, les Piliers qui ont des pouvoirs comme la télépathie, le contrôle des éléments, des plantes ou encore du métal. Tout en bas, les Blancs, appellés ainsi à cause de leurs chevelures blanches comme neige, sans le moindre pouvoir, mais qui ont le malheur d’êtré né dans une famille de Piliers.

Dans la Fédération Deucalion, toute la vie est rendue plus agréable par les Piliers dont Olympe est enseignante à l’académie de Primville. Son frère, Dimitri est né Blanc, et y travaille comme jardinier. En tant que Blanc, il subit les brimades des élèves qui sont aussi des piliers en devenir.

Même si le livre est un peu long à démarrer, les événements qui arrivent à partir du premier tiers du livre font comprendre au lecteur que rien n’est si simple dans cette fédération.

Si les révélations arrivent aux trois quarts du livre, on voit comment les pièces du puzzle laissées ici et là par l’auteure s’emboitent. La fin est tout sauf prévisible, et il reste l’inévitable question : À quand le tome 2 ?

C’est avec la saga de fantasy celte d’Isabelle Rozenn-Mari « Les Enfants de Dana » que j’ai pris du plaisir à lire. Encore une pétite de l’auto-édition qui n’est pas tombé dans la facilité de l’histoire de vampyre ou de l’histoire « trash car c’est la mode ».

Et surtout qui ne propose pas des amoncellements de fautes d’orthographe et de grammaire dès le quatrième de couverture 🙂

Ça change un peu des canons de la fantasy, et ça fait du bien… 🙂

Dans le monde du logiciel libre, l’utilisateur final devient-il un béta-testeur ?

mardi 24 mai 2016 à 11:19

Derrière cette question, c’est un constat que je tire de la baisse de qualité des distributions GNU/Linux proposées depuis quelques mois, voire un an ou deux.

Il y a toujours des distributions mal finies, comme jadis la Micro-R OS. Mais j’ai comme l’impression que cela a tendance à se généraliser.

En tant que testeur de distributions, je tombe de plus en plus facilement et malheureusement sur des images ISO proposées à la « va comme je te pousse », sans un minimum de vérification au préalable.

Pour mémoire, au 24 mai 2016, si on prend Distrowatch, il y a eu plus de 810 distributions indexées en 13 ans, et 278 encore vivantes. Sans oublier 179 sur liste d’attente… Besoin de rajouter une ISO à cette trop longue liste, en faisant « mumuse » avec des outils à la RemasterSYS ?

Le dernier exemple en date, c’est celui de la Nelum-Dev1 dont j’ai appris l’existence en fouillant sur la liste d’attente de Distrowatch.

Au début, je ne voulais pas faire d’article sur cette distribution dérivée de la Devuan qui est encore en béta au moment où je rédige ce billet, mais une remarque sur laquelle je reviendrai en fin de billet m’a poussé à le faire.

J’avais téléchargé l’ISO, datée du 20 mai 2016, et comme d’habitude en utilisant un environnement reproductible à volonté, à savoir une machine virtuelle VirtualBox, j’ai constaté que l’installateur se plantait comme un MS-Windows Millenium sous amphétamine.

Cf la vidéo ci-après.

Un commentateur qui tomba ensuite dans l’invective, me fit la remarque que je n’avais pas testé avec Qemu. Ce que je fis. Bis repetita… Il s’avera que l’installateur n’avait pas été vérifié avant de proposer l’ISO en ligne. Ennuyeux, non ?

Ce n’était pas la première fois que je tombais sur des ISO parfaitement fonctionnelles en mode live mais qui se révélait inutilisable une fois installée. Le cas le plus récent, ce fût celui de la Manjaro Linux E20… Et donc le correctif tenait en la modification d’une seule ligne, comme l’a montré baba orhum dans une vidéo assez rapide, ci après.

Mais il semble mal vu de dénoncer dans le monde du libre ce genre de distributions insuffisamment testées.

C’est vrai qu’on accepterait d’acheter un véhicule motorisé avec des freins qui fonctionnerait les trois quarts du temps… Ou encore avec un réservoir qui pourrait fuir une fois sur trois…

Si on ose ouvrir son clapet, on a droit aux habituelles insultes, dont j’ai capturé partiellement celle du commentateur tombé dans l’invective.

meta-system

Je suis donc selon cette personne :

  1. un inspecteur des travaux finis
  2. un abruti égocentrique
  3. un connard manipulateur

Il est vrai que j’ai toujours pris les personnes qui viennent lire ma prose pour des idiots. Que je n’ai jamais précisé qu’un produit était en béta…

Si on me dit sur un site officiel : « C’est une ISO en version finale alors qu’elle se révèle être une version béta », n’ai-je pas le droit de le dire ? Dois-je me taire et sortir un « Tout va très bien, Madame la Marquise » ? Ou est-ce de la tromperie sur la marchandise ?

Je pensais que l’on devait établir une relation de confiance entre les développeurs et les utilisateurs. Je pensais aussi qu’on devait dire clairement si un produit proposé était un prototype ou une version finale.

Sur la remarque de l’inspecteur des travaux finis, je demanderai juste aux personnes qui me suivent s’il faut être maçon pour constater qu’un mur n’est pas complètement vertical ? S’il faut être chauffagiste pour constater qu’un radiateur est en panne ?

S’il faut avoir écrit un livre pour critiquer un roman ? Composer un album de musique pour parler du contenu d’une oeuvre qu’on écoute ?

J’attend avec impatience vos remarques éclairées. Sur ce, je vous laisse, j’ai du pop-corn à acheter 🙂

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 22 : Ah, les « Looney Tunes »…

dimanche 22 mai 2016 à 17:59

Je tiens à dédier ce billet à Didier alias Iceman, qui dans un commentaire m’a fait me souvenir de mes dessins animés préférés quand j’étais tout petit… Les « Looney Tunes ». Dans un commentaire dans un autre billet, il disait :

[…]J’ai quand même trouvé un type à plus de 4000 critiques sur sens critique et le pire c’est qu’il arrive à donner l’impression d’avoir lu ou vu le truc. Quand on creuse par contre…[…]

Je ne sais pas pourquoi j’ai tout de suite vu ce pauvre Vil Coyote en train de tomber pour la 4500ième fois de sa falaise.

Il m’est alors revenu des souvenirs de Bugs Bunny faisant enrager Elmer Fudd, Daffy Duck perdant pour la énième fois son bec après un coup de tromblon, Titi et Sylvestre en train de se bagarrer. Pour le plaisir, un petit Bip-bip et le Coyote.

Oui, c’était de l’humour par l’absurde, mais cela faisait rire à gorge déployée. C’est avec Benny Hill, cf ce billet rédigé en décembre 2015, un des souvenirs de l’humour absurde qui a bercé mon enfance.

Cela m’a appris ensuite à apprécier des séries comme « Futurama » ou encore « American Dad » qui sont pas mal absurdes par moment…

Une baisse de moral ? Un petit Looney Tunes et ça repart 🙂

L’auto-édition rend fou, mais j’me soigne :)

dimanche 22 mai 2016 à 12:02

Derrière ce titre qui est un hommage à un livre sorti par le journal Bruno Masure en 1987, j’ai eu envie de rédiger un article plein d’humour sur le monde merveilleux et aussi sans pitié de l’auto-édition. Du moins dans sa version proposée sur le magasin d’Amazon.

Cette réflexion est partie d’une semaine plus que tendue du caleçon que j’ai pu passer sur le réseau social à l’oiseau bleu. Tout a commencé avec un coup de gueule un brin excessif, poussé le 16 mai 2016.

J’avoue qu’avec le recul, j’aurais rédigé le billet différemment, en étant un peu moins acide. Ensuite, il y a eu la volonté d’Agnès du blog Destinations Passions de sortir une liste d’auteur(e)s qui semblent utiliser les failles d’Amazon pour détourner le système proposé.

Certaines des personnes listées pourraient jouer « oui, je suis martyrisée » en oubliant que le martyr est historiquement soit la décapitation, soit la crucifixion, soit finir grillé comme une saucisse sur un barbecue.

Petite parenthèse en passante, je vous renvoie à cet excellent article sur le « bon » prix d’un bouquin numérique.

Mais continuons sur les dégats que peut provoquer la fréquentation du monde de l’autoédition à la sauce Kindle.

Premier exemple que j’ai envie de prendre ? Celui des personnes qui semble lire des livres de 250 pages en l’espace de 24 heures, et ce, 6 jours par semaine ou presque. Même si la personne déclare avoir appris la lecture rapide, tout en travaillant « au service de la nation » (dixit sa page sur Amazon), je me demande comment elle fait. Je lui ai donc demandé si elle appliquait la lecture dite « photographique », sa réponse a été cinglante.

Avec une forme de publicité assez spéciale pour son livre qui ne fait que confirmer ma « publiphobie ».

lau1La personne en question se vante sur sa page twitter d’avoir été la meilleure vente 2015 sur Amazon en section « humour ». Sans oublier que « travailler au service de la nation, ça aide à entretenir le respect de l’autre, du moins, on pourrait le supposer. Bref… 🙂

lau2Engloutir des bouquins de 250 ou 300 pages en l’espace d’une journée, tout en exerçant une activité professionnelle et en entretenant une vie privée, sans être lié à une quelconque rédaction de magazine littéraire, où est l’intérêt ? Jouer au concours du « qui qu’à la plus grosse bibliothèque engloutie » ?

Mais il n’y a pas que les propos purement haineux, il y a aussi le « dédoublement de la personnalité ». Dans une forme qui permet de se faire de la publicité… Tant qu’on ne se fait pas attraper, pourquoi pas ?

Prenons l’exemple du livre « La Pierre » de Thomas Lambert.

Le livre est sorti aussi sur « MyBestSeller », site dont j’ignorais l’existence. J’ai donc été voir la fiche sur le site en question. Le premier commentaire est d’une certaine « Tina H. », daté du 25 février 2016.

On peut lire ceci en bas de page.

Tina H.
Début prometteur, bien documenté avec une intrigue qui m’a tenue en haleine
Publié le 25 Février 2016

Or, si on va sur la page Amazon du livre en question, on peut lire en réponse à un message posté le 20 mai 2016, ceci :

tina ho-dinh dit:
re-bonjour,
moi, je suis Tina, donc « madame » une lectrice qui n’a pas encore écrit d’avis. il se trouve que j’ai voulu en savoir plus avant d’acheter le livre et en tapant sur Google « la pierre de thomas lambert » je suis tombée sur le site monbestseller et c’est ce qui m’a décidé à acheter le livre.
thomas lambert est l’auteur…
je finis le livre et je laisserai un avis plus tard… voilà !
bien cordialement

J’ai envie de lancer un « Quoi ???? » Je sais qu’il y a quelque chose comme 2 milliards de personnes sur internet, qu’on peut tomber sur deux pseudonymes qui se ressemblent, mais quelle est la probabilité que ce soit le cas ?

J’ai poussé un peu plus loin mes recherches, et je suis tombé sur cette page :

tina ho-dinh dit:
Bonjour Cécile, je constate que vous laissez souvent des avis plutôt bienveillants dans l’ensemble 🙂 sur vos nombreuses lectures. Je voulais savoir si vous accepteriez de jeter un coup d’œil sur une première œuvre. La pierre
Thomas LAMBERT est un pseudo…
Merci par avance
htina

Est-ce à dire que Thomas Lambert et Tina Ho-Dinh ne font en réalité qu’un ? C’est une hypothèse que l’on peut envisager, non ? Je n’ai aucun élément pour affirmer que c’est le cas, mais le doute raisonnable peut être invoquée, vu la formulation du dernier commentaire.

À moins que je ne vois le mal partout ?

Y a pas à dire, l’auto-édition, ça rend vraiment fou… Mais que me veulent ces deux armoires à glaces habillées de blanc ? C’est quoi cette chemise avec des manches aussi longues ?

Allez, bon dimanche !

En vrac’ de fin de semaine.

vendredi 20 mai 2016 à 19:13

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’.

Rien cette semaine pour le logiciel libre, j’ai donné et je dois dire que je commence à saturer un brin 🙂

Côté livre ? Sauf contre indication, je me base sur les extraits librement téléchargeable.

Côté musique ?

Bon week-end 🙂