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FredericBezies

source: FredericBezies

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En vrac’ de fin de semaine…

samedi 5 août 2017 à 14:44

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac.

Côté logiciel libre, informatique et internet ?

Côté culture ? Pas grand chose cette semaine, mais du lourd…

Bon week-end !

Quelques réflexions en passant sur le monde du libre…

jeudi 3 août 2017 à 15:07

Au début, le contenu de cet article devait être un ensemble de trois vidéos, mais ayant décidé de mettre en pause durant quelques temps mon activité sur Youtube, je préfère passer par l’écrit. Je suis au final plus à l’aise avec ce médium de toute façon.

Étant membre du monde du logiciel libre – pour mon outil informatique – depuis 1996 à temps partiel, à temps plein depuis 2006, j’ai pu connaître plusieurs périodes, et celle qui se profile depuis quelques années me laisse interrogatif pour ne pas dire pantois.

Il y a plusieurs points que je voudrais aborder rapidement. Le premier, c’est le discours aseptisé que nous servent certains acteurs du libre. Tellement aseptisé qu’un fromage blanc à 0% de matière grasse serait en comparaison en état de pourriture avancé.

Je me demande si le logiciel libre aurait atteint sa pénétration actuelle sans que quelques acteurs clés aussi bien doué pour le développement que pour ouvrir leurs grandes gueules quand c’était nécessaire n’avaient pas existé. Sans un Linus Torvalds qui se dispute gentiment avec Andrew Tannenbaum, sans l’imprimante du MIT, où on en serait-on ?

Que l’on aime ou pas des personnes comme Richard Matthew Stallman, Linus Torvalds ou encore Theo de Raadt, sans eux – et bien d’autres – sans elles, le logiciel libre et apparenté serait resté à l’état plus qu’embryonnaire et serait resté un joujou pour geek universitaire.

Ce qui me fait arriver à mon deuxième point. On assiste depuis quelques années à un retour d’une volonté de « techniciser » et de complexifier les distributions GNU/Linux. Je ne reviendrai pas sur la lascinante guerre des inits. Mais c’est sûrement l’expression la plus prégnante de cette volonté.

Un peu comme si on assistait à un mouvement de révolte contre ce qu’à fait Canonical à compter de 2004 : démocratiser pour de bon les distributions GNU/Linux avec des idées simples : un installateur en mode graphique, une logithèque bien fournie, des logiciels qui parlent directement dans la langue de l’utilisateur.

Ce qu’avait tenté de faire d’autres entreprises et communautés du libre sans avoir réussi à trouver la bonne recette au final, même si ce n’était pas faute d’avoir essayer de nombreuses fois. Ensuite que Canonical se soit fourvoyer dans la convergence des écrans durant des années, c’est un autre problème.

Dernier point, c’est le pacte faustien signé avec l’ennemi du logiciel libre, Microsoft. C’est vrai que l’on pourrait dire que cette volonté de la part de Microsoft de faire la paix avec ce qui était un cancer pour lui est une bonne chose.

On va dire que je vois les choses par le mauvais bout de la lorgnette, mais cette interopérabilité se fera sur le dos du logiciel libre.

N’aurait-il pas été plus intéressant pour conquérir l’un des derniers marchés qui échappe au logiciel libre, celui des utilisateurs qu’on les appelle Michu ou Lambda, en aidant au port de logiciels mythiques comme Adobe Photoshop ou du moins en améliorant son support via des technologies comme Wine.

Permettre que bash – le shell mythique des distributions GNU/Linux – soit fonctionnel sur MS-Windows 10, c’est comme de dire : vous avez besoin de bash ? Pas la peine de vous ennuyer à installer une distribution GNU/linux, restez avec votre MS-Windows 10.

C’est encore une nouvelle fois la stratégie du EEE (Extend, Embrace, Extinguish) appliqué par Microsoft contre des concurrents comme Lotus (et son tableur 1-2-3), IBM (et OS/2), ou encore contre Netscape.

On me dira que je vois le mal partout, je répondrai : je suis juste prudent et je connais le passé – pour ne pas dire le passif – du géant de Seattle. Je demande juste à être démenti.

Exceptionnellement, les commentaires sur cet article seront ouvert jusqu’au 1er septembre, au lieu d’être clos au lieu de 10 jours.

Vieux Geek, épisode 95 : La gamme Plus des Amstrad CPC.

jeudi 3 août 2017 à 08:31

Nous avons tous nos madeleines de Proust. En informatique, j’en ai plusieurs, mais la plus puissante, c’est celle de ma première expérience en informatique, et donc l’Amstrad CPC.

J’ai connu le modèle CPC 6128 avec son lecteur de disquette. Mais j’avoue que j’ai longtemps louché sur la gamme améliorée sortie en 1990 pour relancer l’intérêt des consommateurs. La gamme dite « Plus » apportait des nouveautés intéressantes comme les sprites hardware, une palette de 4096 couleurs (au lieu de 27), un port cartouche pour lancer les jeux et logiciels plus rapidement.

J’avais pu baver sur le CPC 6128+ d’une connaissance, bien que n’ayant pas le droit de toucher à cette machine de « rêve » pour l’adolescent acnéique que j’étais à l’époque.

Heureusement, grâce au grand « nain ternet« , j’ai pu au fil des années prendre ma revanche. J’ai considéré que ce serait une bonne idée de faire un petit billet sur cette machine qui est le syndrôme du « trop peu, trop tard ». Une version de développement avancée d’Arnold a été mon allié pour la vidéo ci-après.

Entre les ports faits à la va-vite pour proposer une logithèque à la console basée sur l’Amstrad CPC Plus, et les quelques rares jeux vraiment optimisés, sans oublier que la majorité de la clientèle potentielle avait déjà migré vers des ordinateurs plus adaptés, c’est vraiment une occasion ratée pour Amstrad de sauver sa gamme de micro-ordinateurs.

Ah, le tabou de l’argent dans le monde du logiciel libre…

mercredi 2 août 2017 à 17:32

Oui, je sais, on va pouvoir me dire : qu’est-ce qu’il vient remettre cette histoire sur le tapis. Suite à une discussion, j’ai eu l’idée de la vidéo que vous pourrez visionner ci-après ce texte.

J’ai résumé plusieurs idées que je développe depuis des années : la dispersion des projets dans le monde du logiciel libre ce qui fait qu’une partie d’entre eux soient au ralenti faute de ressources humaines (codeurs, testeurs, etc.) ou financières. Faire vivre un projet sur ses fonds propres, on atteint rapidement les limites de ce qui supportable.

Reste donc le problème épineux des rentrées de finances : la publicité ? Trop aléatoire ne serait-ce qu’à cause de l’utilisation justifiée des bloqueurs de publicités. D’ailleurs, dès que l’on insère des publicités sur un site, on devient dépendant du ou des annonceurs qui sont friands à la limite de l’obésité des données de connexions des personnes venant sur le site. La confiance qui doit s’établir entre la personne qui visite le site et la personne qui s’occupe du dit site peut disparaître.

Bien entendu, les appels aux dons sont dépendantes des finances des personnes. Bref, on finit rapidement par tourner en rond. Mais je vous laisse regarder la vidéo avant de continuer la lecture de l’article.

Comme vous avez pu le voir, j’ai repris dans l’article une partie des arguments développés dans la vidéo. J’ai eu droit à des remarques sur la vidéo concernant l’accès gratuit à la documentation que je propose. Le proverbe « Toute peine mérite salaire » a été sorti. Si je suis d’accord sur le principe, j’ai des obligations légales qui m’obligent à déclarer toute arrivée d’argent sur mon compte en banque.

C’est pour cela que je n’ai jamais demandé la moindre forme de rémunération monétaire, ni même envisagé. J’ai déjà précisé que si vous appréciez mon travail et que vous voulez me remercier, il y a plusieurs options :

  1. La première étant un remerciement par un commentaire ou un courrier électronique
  2. La deuxième étant de passer par ma liste de cadeaux sur Amazon. Pour la trouver, il suffit d’aller sur Amazon, section « Vos listes » et d’entrer « Frederic Bezies » et voila !

Il n’y a strictement aucune obligation de votre part, mais je vous dis simplement que ce sont les moyens de me remercier si vous en avez la possibilité.

Je ne demande rien. Les services que je propose, que ce soit sur mon blog, sur les espaces github et gitlab pour mes tutoriels ou mes vidéos sur youtube ne me coûte presque rien.

Sur ce, je vous laisse, j’ai pas mal de petites choses à boucler 🙂

Guide d’installation d’Archlinux, version d’août 2017.

mardi 1 août 2017 à 09:13

Voici la quarante-sixième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle de juillet 2017.

Pour les captures d’écran, je suis parti d’une image ISO intermédiaire créée avec l’outil Archiso. Au moment où j’envoie l’article en ligne, le 1er août vers 09 h 15 du matin, l’ISO d’août 2017 n’est pas encore disponible.

Si vous avez besoin d’une image ISO en 32 bits, le projet archlinux32 vous en proposera une.

Côté environnements : Gnome 3.24.2, Plasma 5.10.x, Xfce 4.12.0 et Mate-Desktop 1.18.0 en gtk3.

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 4.0 à compter du mois de mai 2016.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !