Quake, sorti en 1996, a eu droit à deux extensions officielles. La première développée par Hipnotic « Scourge of Armagon » et la deuxième développée par Rogue « Dissolution of Eternity ». En 1998, une équipe du nom d’Impel sort une extension commerciale non officielle, un « Mission Pack 3 », au doux nom de « Abyss Of Pandemonium ».
Entre temps, Hexen 2 et Quake 2 sont sortis. Autant dire que l’extension n’est pas un franc succès. En 2008, les niveaux sont purgés des divers bugs graphiques qui restaient et sont rendus disponibles sous la forme d’un freeware. On peut télécharger l’extension sur Quaddicted. Il faut cependant avoir un Quake complet pour lancer l’ensemble.
Cette extension était d’un niveau plus que correct, même pour le plus bas niveau de difficulté. Il faut dire que la présence d’un ennemi qui fait passer le shambler (le grizzly lanceur d’éclair) pour un doux plaisantin aide à la difficulté.
Surtout, c’est une extension qui contient le boss qui prouve qu’il ne faut pas abuser de l’herbe qui fait rire quand on développe une extension pour un jeu vidéo… La preuve en vidéo justement !
Vous avez pu voir que l’extension est assez vacharde dès le début. Quelle idée de mettre un fiend (vous savez, ce dépeceur rosâtre et bondissant) dès le premier niveau ? Pourquoi autant de haine ?
Si vous ne connaissez pas l’extension et que l’envie de jouer à Quake vous reprend, foncez… Vous ne serez pas déçu !
Branchée musique que je qualifiais de bizarre voire d’atypique à l’époque, elle me preta un enregistrement du duo formé par Brendan Perry et Lisa Gerrard. Si ma mémoire est bonne, c’était « Into The Labyrinth », sorti 15 ans plus tôt, en 1993. J’avoue qu’à la première lecture, je me suis dit : « C’est quoi ça ? »… Il est vrai qu’être acceuilli par Yulunga, ça calme.
J’ai ensuite rapidement craqué pour le reste de la discographie du groupe, le grand nain ternet m’ayant permis de découvrir le reste des albums avec facilité, même si les deux extrémités de la discographie à l’époque – courant 2009 – était pour l’un new / cold wave avec l’album « The Fatal Impact » et orienté world music avec « Spiritchaser », deux albums que j’ai eu du mal à écouter, mais qui sont parmi mes préférés du groupe.
Grace à Bandcamp, j’ai pu au fil des années compléter ma collection de musique plus ou moins inspiré du médiéval. Avec des albums comme ceux de Dayazell, le premier album des Compagnons du Gras Jambon ou encore plus orienté metal – et je ferai un article sur ce domaine – Aequinoctium Sanguinis.
Cela m’a permis d’apprécier le style renaissance folk-rock comme celui de Blackmore’s Night. Mais cela est une autre histoire
Après tout, Unity a été porté sur MS-Windows 10, pourquoi pas sur Archlinux ? J’ai donc installé une base Archlinux avec Xorg, Gnome, LibreOffice, Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird. Puis je me suis lancé dans l’ajout du port d’Unity pour Archlinux.
J’ai donc voulu me simplifier la tâche et utiliser le dépot du développeur, en rajoutant ses entrées dans mon /etc/pacman.conf…
Ayant vu que les dépôts répondent aux abonnés absents, il a fallu que je recompile l’ensemble des paquets…
Après avoir cloné le dépot github, j’ai lancé la compilation des… 59 paquets nécessaires à la création d’Unity… Qui donne au final 67 paquets à installer, certains paquets étant « multiples ».
gtk2-ubuntu
gtk3-ubuntu
libdbusmenu-ubuntu
ido
libindicator
libindicate
libindicate-qt
libappindicator
unity-gtk-module
dee-ubuntu
libunity
libunity-misc
indicator-messages
bamf-ubuntu
libtimezonemap
gsettings-desktop-schemas-ubuntu
gsettings-ubuntu-schemas
gnome-settings-daemon-ubuntu
gnome-session-ubuntu
gnome-screensaver-ubuntu
unity-settings-daemon
libgeonames
unity-control-center
properties-cpp
lightdm-ubuntu
unity-api
indicator-application
indicator-appmenu
indicator-datetime
indicator-keyboard
indicator-power
indicator-printers
indicator-session
indicator-sound
gsettings-qt
dee-qt
libcolumbus
hud
network-manager-applet-ubuntu
overlay-scrollbar
frame
grail
geis
nux
unity-asset-pool
libzeitgeist
zeitgeist-ubuntu
nautilus-ubuntu
unity-lens-applications
unity-lens-files
unity-lens-music
unity-lens-photos
unity-lens-video
unity-scope-home
unity-scopes
compiz-ubuntu
lightdm-unity-greeter
unity
unity-language-packs
La compilation ? Une horreur, aussi bien par sa durée – près de 3 heures sur ma machine vieille de 6 ans – que par son niveau d’extraction de masse capilaire. Mais je voulais aller jusqu’au bout. Pour info, gnome-calendar doit être enlevé… Dommage.
Avec des monstres comme Gtk2 et Gtk3, nux, compiz ou encore unity en lui-même, y a de quoi faire perdre patience…
J’ai dû virer les lignes autoreconf (pour gtk2-ubuntu et gtk3-ubuntu), il a fallu aussi que je me batte pour faire recompiler gtk3-ubuntu. La version 3.20.4 étant… indisponible car remplacée par la 3.20.6, avec à la clé la suppression des patchs obsolètes et le remplacement des sommes de controle…
Pour dee-ubuntu, il a fallu que je rajoute « -Wno-error » aux CFLAGS et CXXFLAGS pour que l’ensemble se compile. Grrr !
Pour le paquet unity-api, j’ai dû rajouter la dépendance « boost », sinon la compilation plantait. Contrairement à la liste officiellement publié, il faut faire compiler libzeitgeist et libzeitgest-ubuntu avant nautilus-ubuntu, ce dernier dépendant de libzeitgeist. J’ai modifié la liste dans l’article aussi
Et au premier lancement…
Pour des raisons esthétiques, j’ai rajouté les paquets freetype2-ubuntu, humanity-icon-theme et ubuntu-themes. J’ai ensuite fait chauffer mon ami Kazam pour montrer le résultat en action.
Vu la complexité de l’interface, l’obligation de remplacer une bonne dizaine de paquets par des versions spécifiques, et la lourdeur de l’ensemble on peut se demander pourquoi continuer à faire vivre le projet.
Il y a aussi le problème que le port est au point mort depuis plus d’un mois, que les thèmes n’ont pas été adapté pour gtk 3.20, bref, plein de petites choses qui font dire : arrêtez l’acharnement thérapeutique…
J’ai eu l’honneur de lire une version quasi-définitive du texte. C’est donc pour me rafraichir la mémoire en relisant le texte et pour soutenir l’auteur que j’ai acheté le dernier tome de la trilogie dès sa sortie. Au moins, vous êtes au courant de ce fait, rarement précisé sur les blogs qui parlent de livres ou de musique.
Quand le troisième tome commence, on se demande toujours qui est Argaïl et qui sont ses bras droits démoniaques. Mais pour dérouter le lecteur, le premier chapitre nous envoie dans l’Égypte des Pharaons. Dès le deuxième chapitre, Isabelle nous donne des indices sur qui est qui, même si on est obligé d’attendre quelques chapitres de plus pour avoir la confirmation des soupçons… Ou pas !
Tout ce que je peux vous dire, c’est que le tome final est vraiment dur, et que les révélations se succèdent à grande vitesse. Qui sont les Maghinder, les « bras droits » d’Argaïl qui ne rêvent que de prendre sa place ? Et les Sabrens, ses soldats ?
Les surprises sont au rendez-vous et avec le dernier tiers, vous ne serez pas déçu.
Même si je ne suis pas un grand amoureux du genre « fantasy », cette petite saga m’a permis de passer un bon moment. J’ai pu facilement imaginer que certains passages n’ont pas dû être des plus évidents à écrire.
Quand on écrit une trilogie, quadrilogie ou plus, on finit par s’attacher à tous les personnages, que ce soit le pire des salauds ou pas.
À vous de voir, mais je n’ai qu’une chose à dire : merci pour la saga, Isabelle !
Il m’arrive de recevoir des courriers électroniques qui me demandent : quelle distribution choisir ? Avec presque 275 distributions indexées encore vivantes, début juillet 2016, sur la bible de l’actualité linuxienne, c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin sans avoir de détecteur de métaux pour se simplifier la tâche.
Voici donc une série de cinq commandements pour vous permettre de dégrossir votre recherche. Les listes ci-dessous sont aussi exhaustives que possible.
Premier commandement : Tu n’iras pas au-dela de la première génération descendante des distributions mères.
Par distribution mère, je parle des distributions nées entre 1992 et 2002 et toujours en vie de nos jours. Par ordre alphabétique :
Pour OpenSUSE, je n’ai rien qui me viennent à l’esprit
Pour la Debian GNU/Linux, je rajouterai des projets comme la HandyLinux par exemple. Les rares exemples de distributions « petites-filles » qui valent la peine ? LinuxMint, Emmabuntüs (classique ou en saveur Debian) sont les deux premiers noms qui me viennent à l’esprit.
J’allais oublier une distribution qui me tient à coeur, la descendante de la mythique Mandrake Linux, j’ai nommé la Mageia.
Deuxième commandement : toujours l’original à la copie tu préféreras.
Nombre d’environnements sont portables dans le monde GNU/Linux. Ce qui permet souvent d’avoir un environnement spécifique disponible sur les bases listées ci-dessus. Cependant, il y a un principe à appliquer. Si un environnement est proposée par une distribution, la meilleure expérience qu’on pourra en avoir est sur la dite distribution.
Un cas d’école ? Vous aimez Cinnamon et vous voulez une base Ubuntu ? Ne cherchez pas plus loin que la LinuxMint qui développe aussi Cinnamon. Sinon, vous pourriez vous en mordre les doigts. Enfin, je dis cela, mais je vous laisse libre de faire votre propre expérience
La preuve en vidéo.
Troisième commandement : les petites communautés, autant que possible tu éviteras.
Il y a beaucoup de distributions qui ont des petites communautés de développeurs et d’utilisateurs. Si cela est plaisant et donne l’impression de faire partie d’une famille, cela a aussi ses inconvénients, en terme de support techniques.
Il y a toujours des exceptions, et je citerais entre autres : Solus Project, NuTyX ou la Void Linux. Ce sont des petites distributions avec des petites communautés, mais elles sont réactives et solides.
Quatrième commandement : les versions améliorées, autant que possible tu éviteras.
Pour des raisons d’ordre légal, certaines technologies ne sont pas préinstallées, car elles sont couvertes par une hérésie du nom de brevets logiciels, l’exemple le plus connu étant le mp3.
Par conséquent, des personnes bien intentionnées proposent des versions complétées des versions officielles. Comme « la route de l’Enfer est pavé de bonnes intentions », on finit par se retrouver parfois avec des distributions tellement lourdes qu’on se demande comment l’ordinateur fait encore pour ne pas succomber à une crise d’asthme au démarrage.
Cinquième commandement : des clés USB et de la virtualisation, tu abuseras.
Nombre d’ISOs téléchargeables sont désormais hybrides. On peut tout aussi bien les écrire sur des clés USB que sur des CD-RW ou des DVD-RW, et l’énorme majorité des distributions proposent des ISOs « live » pour voir l’ensemble en action sur son ordinateur sans prendre aucun risque.
Pour la virtualisation, même si ce n’est pas la panacée, elle permet de se familiariser avec une distribution, ses spécificités, ses outils avant de faire le grand saut ou pas.
Il n’y a aucune recette miracle, mais si cela vous permet de nettoyer un peu les écuries d’Augias du logiciel libre, pourquoi pas ?