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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vieux Geek, épisode 226 : Bloodwych, un premier Dungeon Master pour ordinateurs 8 et 16 bits…

jeudi 30 juillet 2020 à 11:25

Avoir un jeu à la Dungeon Master, c’est un grand avantage pour un OS ou pour une marque d’ordinateurs précis. S’il a fallu attendre 2018 pour voir arriver l’excellent « The Shadow of Sergoth », ce n’était cependant pas la première tentative de proposer un clone de Dungeon Master sur Amstrad CPC et aussi sur C64 et même ZX Spectrum !

En 1989, Bloodwych sort. Développé par Image Works, il est disponible pour Amiga, Atari ST, MS-DOS, Amstrad CPC et C64. C’est la version CPC que j’ai connu. On peut y jouer seul ou à deux indépendamment. On dirige une équipe de 4 personnages à choisir dans les 4 couleurs du jeu de cartes : Pique pour les combattants, carreaux pour les assassins, trèfle pour les magiciens, et coeur pour les aventuriers.

L’histoire ? On est le champion de Trazere qui doit recruter trois autres champions pour s’enfoncer dans le donjon labyrinthique de Zendick pour lui régler son compte. Du grand classique donc.

Le jeu est très complet, on a droit à une trentaine de sorts pour les personnages, on peut faire dormir les personnages, jouer la diplomatie, et plein d’autres choses. Complet et complexe je dirais. J’ai donc fait un aperçu rapide de ce jeu en version Amstrad CPC et C64, trouvant cette dernière un peu plus fine graphiquement parlant.

Il y a bien entendu des défauts : on sent que le jeu a été développé pour la souris et au clavier, c’est une galère sans nom à gérer. C’est assez beau pour du 8 bits, même si je trouve les graphismes de l’Amstrad CPC un peu trop carré. L’excellent « The Shadows of Sergoth », bien que mono-joueur s’en tire mieux ici.

Je n’ai pas accroché à Bloodwych, mais il n’est pas impossible que ce soit lié au fait que je ne suis pas un super fan des jeux de rôles compliqués 🙂

« Le dragon et la princesse », un projet qui vient de loin !

jeudi 30 juillet 2020 à 09:23

C’est même un projet qui n’aurait jamais vu le jour sans une distribution bien pourrie qui s’appellait Micro-R OS. En effet, sans cette distribution datant de 2014 ou 2015, je n’aurai jamais fait la connaissance de Baba Orhum, ni de sa petite famille.

Sans cette distribution, je n’aurai jamais fait la connaissance de mes neveux de coeur, qui sont devenus mes filleuls en juillet 2018.

Surtout, je n’aurais jamais eu l’occasion d’écrire pour mes filleuls le recueil de contes dont j’ai parlé dans cette vidéo :

Dans la trentaine de contes que j’ai rédigé, un trio me plaisait beaucoup au point de me dire : « Pourquoi ne pas en faire une version longue ? »

Il m’a fallu près d’un an pour tout rédiger. Le texte en police de 12 points, intervalle d’une ligne et demie, le tout en A4 fait… 186 pages ! Le titre n’est pas encore gravé dans le marbre, cependant.

Je ne l’ai pas encore converti au format amazon, mais je pense qu’on aura un bouquin d’environ 250 à 300 pages. Il ne me reste plus qu’à lui passer plusieurs couches de relecture (la première est en cours), de peaufinage, et avec un peu de chance, tout sortira d’ici le mois de novembre ou de décembre. Vu le nombre de chapitres (une soixantaine), j’en aurai bien pour une journée entière de migration du texte vers le modèle d’Amazon.

Il n’est pas interdit de se faire de la publicité, non ? 🙂

Vieux Geek, épisode 225 : GS/OS, l’OS qui n’avait presque rien à envier au système du MacIntosh

mardi 28 juillet 2020 à 14:35

Dans l’épisode 206, j’évoquais un port peu connu de Wolfenstein3D, celui pour l’Apple II GS. Cet ordinateur, ultime avatar de la lignée de l’Apple II a vécu en parallèle des premiers Mac, ceux basés sur des processeurs Motorola 68000, entre 1986 et 1993.

Il utilisait une interface graphique, GS/OS ou system software. Copie conforme – ou presque – du MacOS de l’époque, il avait pas mal d’avantages, dont celui d’être en couleurs, celle-ci étant arrivée avec le system 4 en 1987 et pour les Mac tout en un en 1993 avec le Macintosh Color Classic ! Bien qu’incompatible avec son grand frère, il en partageait l’ergonomie.

Dans une très vieille vidéo, David Murray – devenu entre temps le 8-bit Guy – parlait de l’erreur technique d’Apple de ne pas avoir privilégié l’architecture de l’Apple II Gs au profit de celle du Macintosh.

Je dois avouer qu’il a entièrement raison. Grâce à la bible qu’est Apple IIGS France, et en utilisant gsplus, voici ce que donne en action l’Apple IIGS et son GSOS. Bon, c’est vrai, j’ai pris un Apple IIGS gonflé aux hormones de croissance, mais c’est impressionnant 🙂

Vous l’avez vu, sur le plan ergonomique, rien à envier aux macs de l’époque, aussi sur le plan sonore. On pouvait faire de la bureautique, du ludique et le tout avec une interface des plus agréables pour l’époque. Dommage qu’Apple se soit laissé tenter par son Mac et ait fait des choix à l’époque qui le condamnère presque à la banqueroute à la fin des années 1990.

Double Sided Games, un nom à suivre pour le rétro-ludique ?

mardi 28 juillet 2020 à 08:24

Je dois l’avouer, je n’aime pas les jeux modernes, ceux qui vous en foutent plein les yeux à grand coups d’images superbes au détriment de la jouabilité et de la durée de vie. Je préfère largement des jeux plus modestes, souvent proposés par des petits studios voire des petites équipes – comme Planet X3 – ou encore les jeux qui sortent sur des plateformes abandonnées comme les Amiga, les Amstrad CPC ou encore le C64.

Pour cette machine, je dois dire que j’ai été agréablement surpris par les réalisations du studio canadien Double Sided Games. Spécialisé dans les Commodore Vic20, C64 et Amiga, ils ont sortis des petits bijoux qui parfois ne payent pas de mine.

Le port de « L’abbaye des morts » est un bijou, aussi bien sur le plan graphique que sur le plan de la durée de vie. Il est librement téléchargeable.

Mais ils ont aussi sorti un petit clone de Candy Crush Saga, « Vegetables Deluxe » qui s’il ne paye pas de mine est fortement addictif. Il est aussi librement téléchargeable. Une petite vidéo de présentation suit ci-après.

Mais le studio ne s’arrête pas là. Il y a un projet qui m’a parlé quand je l’ai vu, c’est le port de l’excellent « The Shadows of Sergoth » sur Amiga. Apparemment, il faudra 1 Mo de mémoire pour le faire tourner.

Sa sortie est prévue actuellement pour le troisième trimestre 2020. Il y a de fortes chances que je me laisse tenter par la version numérique du jeu quand il sortira. Rien que la vidéo sur la page de présentation, ça fait envie !

Si vous aimez les jeux récents sur des vieux bousins abandonnés, suivez de près ce studio !

EndeavourOS n’a pas à être le seul refuge des déçus de Manjaro !

dimanche 26 juillet 2020 à 12:56

Manjaro Linux est une excellente distribution, idéale pour certains débutants qui ont des connexions stables et de qualité. En clair, si vous avez une connexion en 4G, ce n’est pas pour vous.

Elle a ses défauts, comme des mises à jour parfois un peu grosse, mais elle casse très rarement. Sauf si vous jouez au con, comme toute distribution, par ailleurs.

Cependant, certains choix techniques lui ont fait s’aliéner des utilisateurs fidèles : le premier exemple qui me vient à l’esprit, c’est le support de ces cochoncetés inutiles sur une rolling release que sont les paquets universels.

Mes souvenirs sont vagues, mais déjà avec l’arrivée controversée de FreeOffice, en 2019 (?), certaines personnes du forum de Manjaro disaient : « y en a marre, on va se barrer sur EndeavourOS ».

Mais c’est l’annonce du départ en fanfare de Jonathan, un membre de longue date de l’équipe de Manjaro que l’afflux d’utilisateurs sur le forum d’EndeavourOS a été énorme.

Bryan Poerwoatmodjo, un des fondateurs du projet EndeavourOS s’est fendu d’un billet que j’ai traduit à l’aide de Deepl.com.

Je suis d’accord avec lui sur le fait que ce qui se passe chez Manjaro doit rester chez Manjaro. Que des personnes viennent, très bien. Mais il ne faut pas qu’elles se considèrent en terrain conquis juste parce qu’elles migrent – plus ou moins proprement – de Manjaro vers EndeavourOS.

C’est une migration comparable à celle d’une Ubuntu vers une Debian. Autant dire que le niveau d’outils facilitant l’administration au quotidien est plus faible. Sans vouloir jouer les cassandres, je pense qu’un quart des arrivants retournera sur Manjaro.

Est-ce que ce départ de quelques dizaines d’utilisateurs du forum de Manjaro va mettre à mal le projet ? Je ne le pense pas. Le projet a connu d’autres crises. Comme la DGLFI qui s’appellait la CleanJaro.

N’enterrons pas trop vite le projet mené par la tête de mule qu’est Philip Müller. J’attends avec impatience quelques jours, le temps que tout se calme et que la vie reprenne son cours sur EndeavourOS.