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FredericBezies

source: FredericBezies

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« Quand la pâtisserie s’en mêle… » de Marylin Masson : une comédie romantique qui ne tombe pas dans le mièvre !

lundi 7 novembre 2016 à 19:46

L’actualité linuxienne manquant franchement d’attrait en ce moment, j’ai eu envie de vous parler d’un livre que m’a indiqué Agnès de Destinations Passions. J’ai profité d’une offre éclair à 0€ sur ce roman qui est à 1,50€ autrement.

Et ici, je dois vous faire un aveu. Un aveu qui va me coûter nombre de railleries. Je suis un indécrottable romantique. J’adore « Orgueils et Préjugés », spécialement l’adaptation avec Colin Firth et Jennifer Ehle. Voila, ma confession diabolique étant terminée, autant passer au roman de Marylin Masson.

On dit souvent que les comédies romantiques sont stéréotypées, que c’est dédié aux indécrottables sentimentaux, et qu’il n’y a pas un livre sur la question pour rattraper l’autre.

Pour reprendre une phrase politique française prononcée avril 1995, « Je vous demande de vous arrêter ! ».

Ici, nous avons le classique duo des deux personnages qui font une rencontre fracassante avant que la situation n’évolue en faveur des dits personnages.

Entre Elliot, ancien restaurateur et prof de patisserie pour adultes, et Eva, cadre dans une boite de cosmétique, quels sont les points communs ? Les atomes crochus ? Aucun ?

Quand j’ai lu ce roman, j’ai immédiatemment pensé à la comédie romantique « Vous avez un message » de Nora Ephron avec Tom Hanks et Meg Ryan.

Les personnages sont truculents, aussi bien le petit frère d’Eliott, la grand-mère d’Éva, ou les élèves du cours de patisserie qui sont à mourir de rire.

Le seul problème ? C’est qu’on a tendance à saliver quand l’auteure prend un malin plaisir à décrire les patisseries… Si vous êtes en plein contrôle de votre poids, c’est pas le bouquin le plus indiqué à lire. Mais c’est un roman qui ne se prend pas la tête, un roman qui fait du bien et c’est tout ce qu’on lui demande !

Encore une auteure qui va s’allonger à ma liste des « à suivre absolument » en espérant que son prochain roman ne me décevra pas !

Youtube, ce n’est pas que Cyprien et Squeezie ! ;)

dimanche 6 novembre 2016 à 21:42

Dernier billet d’une série plus ou moins culturel qui ont émaillé le week-end. Je dois dire que j’adore passer des heures sur youtube… Non pas pour regarder Squeezie hurler comme un goret qu’on égorge devant un jeu qu’il démontera ou pas.

Non, pour moi, youtube est une source de connaissances et de partage. Voici donc la liste des youtubeurs et youtubeuses que je vous conseille.

Une sorte du meilleur de youtube en quelque sorte. Liste tout sauf exhaustive !

Honneur aux personnes dites du beau sexe. Il y a deux chaines que je vais citer ici par ordre alphabétique.

Les chaines masculines, par ordre de bazar, j’ai pas envie de me prendre la tête ici. On va essayer de ranger par catégories.

Pour l’histoire :

Tout ce qui est science :

Le fourre-tout :

Je pense que j’ai pris les principales chaînes qui me permettent de me cultiver sans me prendre la tête. Déjà pas mal, non ?

J’ai du en oublier encore un sacré paquet. Ce sera pour un deuxième article, d’accord ? 🙂

Cadeau bonus ? La réponse de Linguisticae sur le terrible combat « au temps / autant pour moi » 😉

Bonne semaine !

Vieux geek, épisode 71 : ah, les compteurs de visites des sites web.

dimanche 6 novembre 2016 à 11:21

Comme la plupart de billets de cette série vieux geek, j’ai tendance à fredonner un titre de 1965 enregistré par Shahnourh Varinag Aznavourian. Oui, ça commence par le vers « Je vous parle d’un temps… »

Bref, n’ayant pas envie de faire pleuvoir dans mon appartement tel un Assurancetourix dans l’album « Astérix chez Rahàzade », passons au sujet du billet.

Je l’ai déjà abordé, je suis un vieil internaute. J’ai connu l’internet d’avant l’ADSL, d’avant la bulle de 2001. Celui qui était utilisé par « trois pelés et un tondu » comme le dit si bien une expression familière. Quand j’ai monté mon premier site web (en HTML 3.2 !) sur la mygale.org avant qu’il ne fusionne avec « The (virtual) Baguette pour devenir Multimania, il y a avait un élément incontournable : le compteur de visites.

Un compteur qui souvent ne prenait pas encore compte les adresse IP utilisées par tranche de 24 heures, mais le nombre de fois que telle ou telle page était vue. Autant dire qu’il suffisait que la connexion internet soit coupée ou qu’on ait besoin de rafraichir la page en cours, et boum, le compteur gonflait son total.

Que des concours du plus grand nombre de pages affichés se mette en route, il n’y avait qu’un pas facile à franchir. Ce genre de compteurs était de l’histoire ancienne. Du moins jusqu’à ce que je m’aperçoive que des plateformes comme Blogger (racheté par google) propose de tels outils.

J’ai voulu voir si les compteurs étaient toujours aussi peu fiable. J’ai donc décidé de prendre deux blogs sur la plateforme blogger / blogspot qui proposent des compteurs. À savoir http://aubazaardeslivres.blogspot.fr/ et http://deslivresetmoi7.blogspot.fr/

Je ne connais presque aucun autre blog sur blogger, donc, faute de grives on mange des merles.

Juste pour voir si le compteur était aussi peu fiable qu’à la grande époque.

Inutile de vous faire attendre trop longtemps, c’est oui. Il suffit de voir comment j’ai fait monter artificiellement le compteur des deux blogs en question.

Donc, comme à la grande époque de Mygale.org et de Multimania (donc les années 1996 à 2002-2003), ces compteurs sont plus présent pour faire joli que pour relater la fréquentation réelle des dits sites.

Quelle coup de matraque je me suis pris sur la nuque d’un coup 🙂

Un peu d’auto-promotion, ça n’a jamais tué personne… Du moins pas encore, j’espère :)

dimanche 6 novembre 2016 à 07:09

Je ne parle que peu souvent de mes écrits non techniques. Je suis un humble gratteur de papier qui essayent de (se) faire plaisir en racontant des histoires. Je suis loin d’avoir le talent de, en commençant par les représentantes du beau sexe :

Et encore j’ai dû oublier des noms dans cette liste qui donne à l’auto-édition des lettres de noblesse méritées. Je tiens à m’excuser pour les oublis ! Mea culpa ! Ne vous inquiétez pas, j’ai prévu le cilice et le fouet pour me punir de ma mémoire défaillante 😀

Je travaille depuis le début de l’année 2016 sur un projet qui s’appelle « Allez sans rancunes » qui d’un petit projet qui a pris du poids. J’ai déjà publié sur Atramenta les trois premières parties, qui couvre des chroniques cyniques et je l’espère humoristique pour les périodes de Janvier à Mars, Avril à Juin et Juillet à septembre.

Début 2017, je publierai une version regroupée sur Amazon (et Kobo ?) en complément des 4 parties sur mon espace Atramenta. Je pense que je mettrai le tout à 0,99€ au pire. De quoi financer en 4 à 5 millénaires un appartement dans le XVIe à Paris, non ? 🙂

Bref. Mais je me suis dit qu’il serait intéressant que je vous partage sur le blog une des dernières entrées, rédigées à la va-vite en fin de nuit, car mon cerveau faisait des siennes 🙂

Si vous préférez la version en ligne, vous l’aurez aussi à l’adresse suivante : http://www.atramenta.net/lire/allez-sans-rancune–partie-4/61799/10#oeuvre_page

J’aime pas… l’auto-édition.

Je vous vois arriver à triple galop. Quoi ? Il n’aime pas l’auto-édition alors qu’il l’utilise pour publier ses chroniques ? Pourquoi crache-t-il ainsi dans la soupe ? Serait-il un hypocrite, un faux-cul, un Onuphre comme le dépeignait La Bruyère dans ses Caractères ?

Nullement. Je suis juste réaliste. L’auto-édition est le rêve pour nombre de personnes grattant le papier avec plus ou moins de talent et de réussite. D’ailleurs, on y trouve « le meilleur comme le pire. Mais c’est dans le pire qu’elle est la meilleure. » La première personne qui arrivera à trouver l’origine de cette citation y gagnera toute mon estime. C’est mieux que rien, non ?

Pour moi l’auto-édition, c’est comme un étalage où cohabiterait du pâté de campagne premier prix périmé et faisandé avec du foie gras luxueux truffé. Les deux étant vendus au même prix et sous le même emballage. Autant dire que lire de l’auto-édition, c’est un peu comme jouer à la roulette russe en ignorant si le barillet contient une ou six balles.

Je pourrais m’étendre durant des heures sur les dérives de cette noble idée, permettre à tout le monde de pouvoir s’exprimer par l’écrit. Je pourrais aussi m’étaler durant des heures sur les commentaires qui doivent être sans autre forme de procès notés le maximum possible sous peine de subir les foudres des ami(e)s de l’auteur(e) qui font tout pour défendre la production attaquée.

À croire que l’on est en face d’une École des Fans à la taille de la planète, et que les seules notes acceptables sont neuf et dix, même pour la pire des prestations. Je veux bien que la chanteuse Vanessa Paradis y ait fait sa première télévision. Mais combien de personnes auraient mieux fait pour le bonheur des oreilles de l’audience de rester à chanter sous la douche ?

Il y aura toujours des pépites et de la production écrite dont l’orthographe et la grammaire feront penser à une classe de CM2 abusant de substances illicites. Mais tel un chasseur d’or de la ruée de 1848 en Californie, il se peut qu’on soit chanceux dans nos fouilles dans les productions de l’auto-édition. Il suffit de persévérer.

Allez, sans rancune pour cette fois, hein ?

Oui, je sais, je suis très loin d’avoir une superbe plume. Mais je tenais à vous faire partager cette chronique.

Pourquoi ?

Tout simplement, elle tient au fait que certaines personnes que j’ai qualifié d’ami(e)s des auteur(e)s se prennent pour une garde prétorienne et sont capables de tout. Comme de se défouler suite à une critique argumentée, comme j’ai pu en faire les frais sur mon roman gratuit « Un mois d’octobre sans fin ».

Je vous laisse apprécier les captures d’écran ci-après… Et avec l’article du blog correspondant.

fan-001Avec la réponse qui va bien 🙂

fan-002Et la suite :

fan-003Avec de tels ami(e)s, Rose M dont j’ai critiqué la plume n’a pas besoin d’ennemis !

Allez, sans rancune pour cette fois, hein ? 🙂

Ajout à 21h00 : La réponse de la blogueuse a été de me bloquer et de me traiter de tous les noms… Alors qu’elle m’avait légèrement attaqué en traitre…

L’auto-édition rend complètement fou, en voici donc la preuve 🙂

« L’ombre du papillon » de Marilyse Trécourt : encore un changement de genre réussi ?

samedi 5 novembre 2016 à 18:56

Ce roman, sorti le 4 novembre 2016, est le troisième que je lis de Marylise Trécourt. Après le comique et le thriller psychologique, voici qu’elle s’attaque à un genre franchement casse-gueule si mal maîtrisé, le fantastique avec deux thèmes plus que classiques : le voyage dans le temps et son camarade, le monde parallèle.

L’histoire commence le 21 avril 2015. Thomas, 38 ans, retombe par hasard sur la maison de ses grands parents où il a passé les meilleures années de son enfance. Alors qu’il rentre dans la maison abandonnée depuis une vingtaine d’années, sa grand-mère lui apparaît et lui propose un marché : revivre les 20 dernières années de sa vie, tout en gardant les souvenirs de sa « première » vie. Il y a une condition à ce marché : revenir le 21 avril 2015 à la maison, et faire un choix cornélien : soit garder sa nouvelle vie, soit choisir la deuxième qu’il vient de vivre.

Au fil des chapitres, les années de la deuxième vie de Thomas passe, avec des choix et des informations qui lui font prendre conscience de nombre de détails qu’il ignorait dans sa vie précédente. Tout en devant jongler avec les connaissances de sa première vie qui lui empoisonne parfois l’existence et bouleverse parfois la vie de ses proches.

Marilyse a réussi avec succès à installer une pointe d’humour et de cynisme avec le personnage de sa grand-mère et les communications qui sont souvent loin d’être d’une platitude et d’un calme olympien 🙂

Une nouvelle fois, Marilyse a su, avec son style plaisant, un texte travaillé et dans un français qui montre qu’auto-édition ne rime pas avec un duo orthographe et grammaire digne d’une classe de CM2 sous LSD comme on en voit trop souvent, rédigé une histoire captivante. Une histoire qu’on prend un plaisir à lire et qui donne l’impression que le texte de plus de 300 pages n’en fait en réalité que la moitié.

Du grand art que nombre d’auteur(e)s feraient bien de prendre comme base de travail. Comprenne qui voudra ou plutôt qui en aura les capacités… 😀