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FredericBezies

source: FredericBezies

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« Souviens-toi, Rose », le nouvel opus d’Isabelle Rozenn-Mari.

mardi 18 août 2015 à 11:54

J’ai déjà parlé des écrits d’Isabelle Rozenn-Mari, comme pour le deuxième tome de sa quadrologie de fantasy celte. Elle a publié récemment un roman à suspense – doit-on employer le terme de thriller ? – au titre de « Souviens-toi, Rose… »

Même si pour le moment, le roman en question n’est disponible sur la plateforme Kindle d’Amazon, ce n’est pas une raison pour ignorer le livre. Bref, passons sur le côté technique de la plateforme Kindle qui n’intéressera que les personnes ayant oubliées l’existence des rasoirs et de la crème à raser.

Dans ce roman, Isabelle Rozenn-Mari nous plonge dans une petite ville de la côte Atlantique. L’histoire commence avec des enfants qui jouent dans une maison qui se traine une sombre réputation. Dès le deuxième chapitre, on apprend que 18 années sont passées, que les enfants sont désormais des adultes.

Rose Bénette – à ne pas confondre avec mon personne féminin préféré dans le domaine de la littérature magnifiquement interprétée par Jennifer Ehle, à savoir une certaine Elizabeth Bennet – est une romancière à succès qui traverse l’Atlantique depuis New York.

Sa grand-mère maternelle qui possédait la maison familiale meurt. Le notaire lui annonce qu’elle a héritée de la maison. Rose n’a qu’une envie : Récupérer ce qui est récupérable, vendre la maison et repartir aussi vite que possible dans sa ville d’adoption.

Cependant, ses souvenirs enfouis au plus profond de sa mémoire, et des événements comme une mort mystérieuse l’oblige à rester plus longtemps qu’elle ne le voudrait dans cette maison à la sale réputation. Une petite ville avec ses rumeurs, ses personnes bien pensantes. Bref, la ville de province dans toute sa splendeur.

Même si l’auteure n’a pas hésité à lâcher la bride sur certaines scènes qui sont quand même assez osées. L’histoire se tient bien, les rebondissements sont intéressants. La fin est vraiment inattendue, et j’ai été agréablement surpris. Ça change des romans policiers dont on connait déjà le nom du coupable à la 25ième page :)

Comme je l’ai précisé dans un article en vrac’ où j’abordais l’existence du roman, l’auteure met en concours 3 exemplaires physiques dédicacés. Il suffit pour cela de, je cite le courrier reçu :

de m’envoyer un petit mot pour me dire que vous participez en me précisant votre nom d’utilisateur sur Amazon.

Pour contacter Isabelle Rozenn-Mari, il suffit de se rendre sur son site officiel.

Ah, les distributions GNU/Linux souffrant d’obésité…

lundi 17 août 2015 à 14:34

Préambule : Je tiens à préciser que j’ai employé ce terme médical dans le but de prendre une image parlante. Nullement pour stigmatiser les personnes souffrant d’une surpoids mettant leur vie en danger. Surpoids aidé par nos modes de vie trop sédentaire et une nourriture de piètre qualité. Cette précision faite, attaquons le corps de l’article.

Dans le monde du logiciel libre, il est de bon ton de s’esclaffer en voyant les prérequis minimaux des dernières versions de MS-Windows.

Par exemple, MS-Windows 8.1 a les prérequis suivants, je cite :

Si vous souhaitez exécuter Windows 8.1 sur votre PC, voici ce qu’il vous faut :

– Processeur : 1 gigahertz (GHz) ou supérieur avec prise en charge de PAE, NX et SSE2 (plus d’informations)
– Mémoire : 1 gigaoctet (Go) (32 bits) ou 2 Go (64 bits)
– Disque dur : 16 Go (32 bits) ou 20 Go (64 bits)
– Carte graphique : périphérique graphique Microsoft DirectX 9 avec pilote WDDM

Pour mémoire, ce sont les mêmes prérequis pour l’énorme espiogiciel faisant de la concurrence à Google Chrome MS-Windows 10.

Cependant, cette volonté de se moquer gentiment de la tronche de Microsoft est un réflexe conditionné qu’une partie de la communauté du libre ferait bien de se séparer. Car côté distributions GNU/Linux obèses, il y a quelques exemples qui ferait presque passer MS-Windows 8.x et 10 pour des maigrichons

Je vais donc parler de deux distributions qui sont pour moi des exemples parfaits de goinfrerie en terme d’espace disque. Il y en a sûrement d’autres, mais ce sont les deux exemples qui sont le plus parlant, et qui arrivent à se lancer à peu près correctement.

Le premier, c’est la PinguyOS 14.04.03 LTS. Distribution basée sur Ubuntu, elle rajoute une présentation à la MacOS-X, un conky qui indique qu’elle bouffe en moyenne 45% de mémoire vive à l’utilisation. Mais le pompon, c’est lors de l’installation. L’espace recommandé est de… 15,2 Go !

Le deuxième exemple ? Celui de la UUMate dont j’ai déjà parlé en février 2015.

La taille recommandée est restée stable, à seulement 8,6 Go. Même si le fichier « Read Before Install » conseille chaudement 15 à 25 Go de place libre sur la partition racine…

Mais rien ne vaut de montrer les dites distributions en action, histoire de voir comment elles se comportent.

Vous aurez beau jeu de me dire : Pourquoi tu ne critiques pas la Emmabuntüs qui demande autant de place qu’une PinguyOS ou encore que la Uumate ? Pour les raisons suivantes :

  1. La première, c’est que sa logithèque est à la fois complète et utile.
  2. Qu’elle a un but charitable : celui de permettre de faire vivre des ordinateurs qui n’ont pas forcément un réseau ADSL à proximité.
  3. Elle reste utilisable, contrairement aux distributions listées plus haut. Ce qui lui permet de tirer son épingle du jeu.
  4. Elle est moins sujette à exploser en vol, ce qui en fait une distribution respectable.

Si vous avez d’autres distributions GNU/Linux qui souffrent d’un tel problème de goinfrerie, je serai heureux d’en prendre connaissance :)

Retours sur la gestion des commentaires et la politique des 10 jours d’ouverture.

dimanche 16 août 2015 à 17:39

Note préliminaire : j’écris cet article en écoutant l’album « Watershed » d’un groupe scandinave peu connu, Opeth. Ne vous étonnez pas si le contenu a tendance à devenir un peu saignant dans les lignes qui suivent. Des morceaux comme « Heir Apparent » ou encore « The Lotus Eaters » y sont pour quelque chose.

Dans six semaines (du moins au moment où je rédige cet article, à savoir le 16 août 2015), le blog aura soufflé sa dixième bougie. Dix ans que je tiens en vie ce modeste blog qui arrive patiemment à un gros millier de pages vues quotidiennement, même si j’ai parfois quelques exceptions, comme une pointe à plus de 6000 visites. Une fois en 10 ans. Merci au papa de la HandyLinux pour m’avoir rappellé cet événement.

Durant des années, en gros de septembre 2005 à novembre 2014, j’ai appliqué une règle simple. Les commentaires étaient fermés au bout de 7 jours. Malgré l’ajout d’un captcha, il y a toujours eu des visiteurs malintentionnés pour polluer les commentaires, dans le but de promouvoir des petites pilules bleues agrandisseuses et affermisseuses d’organe pendouillant et viril, et autres cochoncetés de ce style.

À la mi-novembre 2014, je rédigeais un article sur la politique concernant l’ouverture ou la fermeture des commentaires. Dans les commentaires de l’article, il m’a été suggéré de passer à une durée plus longue, 10 jours. Depuis 9 mois, j’applique cette politique. Avec une modération a priori, cela me permet de conserver la main.

Je pars d’un principe constitutionnel en France qui est le suivant, défini par deux articles de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789 (appellation un brin mysogine dans l’appellation au passage comme le montrera une certaine Olympe de Gouges en 1791, deux ans avant d’être exécutée au nom de la République Française)

Article 10 : Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi.

Article 11 : La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.

Il y a cependant certaines limites imposées par le droit positif, comme les propos liés à l’insulte du genre : Untel(le) est un(e) con(ne).

Ou encore la diffamation, les propos haineux (à cause de la confession, de la nationalité, de la couleur de peau, de l’orientation sexuelle ou du sexe biologique d’une personne) pour rester dans les grands classiques. Autant dire que je laisse passer 99,9% des commentaires déposés.

Il est évident qu’il y a souvent des fils de commentaires qui tournent à la foire d’empoigne. Certaines personnes pourrissent jusqu’à la moëlle le pseudonymat pour se lâcher.

C’est pour cela que j’utilise parfois l’outil nslookup avec l’adresse IP fournie dans le commentaire pour faire un peu tomber la pression, et casser cette impression de toute puissance car on est planqué bien au chaud derrière son clavier.

Je ne supprime aucun commentaire, sauf si la demande m’est faite en bonne et due forme. En effet, en cela, je suis les recommandations de textes de loi comme la LCEN de 2004. Je vous renvoie à un article parlant d’un livre envoyé gracieusement par les éditions Eyrolles et dont j’ai parlé en juillet 2015.

Le plus important quand je réponds à des commentaires, c’est de ne jamais insulté la personne, même quand elle tombe dans le registre des noms d’oiseaux. Que la personne en question se recycle dans des métiers comme ceux de l’ornithologie, elle y trouvera son bonheur.

Au final, l’utilisation des 10 jours d’ouverture de commentaires ont fait leurs preuves. Cela permet de conserver un certain lien avec les quelques centaines de personnes qui passent quotidiennement sur le blog, que ce soit pas hasard ou par choix, en gardant une maintenance simplifiée.

Pour finir cet article, voici donc « Heir Apparent » joué en concert à Wacken en 2008. C’est déconseillé aux cardiaques, vous êtes prévenus 😀

En vrac’ de fin de semaine.

samedi 15 août 2015 à 20:21

Comme chaque semaine, quelques liens jetés en vrac’ pour s’occuper de la fin de semaine. Commençons par le logiciel libre.

http://arpinux.org/home/

Parlons culture maintenant.

Comme promis, la capture d’écran de la KaOS avec Plasma 5.4rc.

KaOS 2015.08 - Plasma 5.4rc<script src="//embedr.flickr.com/assets/client-code.js" async="" charset="utf-8">

Voila, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère qu’en écoutant de la bonne musique, mon projet scriptural en cours arrivera à redémarrer un tant soit peu, étant donné qu’il est au point mort ou presque depuis plusieurs mois :(

Bon week-end !

Vieux geek, épisode 36 : MS-Windows Neptune, l’ancêtre oublié.

vendredi 14 août 2015 à 17:23

Dans la deuxième moitié des années 1990, le géant Microsoft domine le monde du PC. OS/2 est moribond, la génération 9x de MS-Windows équipe 99,5% des PCs. Le monde professionnel a droit à la génération NT de MS-Windows, avec MS-Windows NT 3.1 dès 1993, suivi de la version 3.5/3.51 en 1994 et 1995. NT 4.0 est sorti avec une interface mimant celle de MS-Windows 95 dès 1996.

Plus l’an 2000 approchait, plus la volonté de fusionner les deux branches en gardant le noyau NT et en utilisant l’interface de la branche personnelle se fait pressante.

Alors que le code de MS-Windows NT5 alias MS-Windows 2000 est en cours de finalisation, une branche est lancée pour développer une version de MS-Windows 2000 à destination du grand public. C’est ainsi que le projet Neptune voit le jour.

Cependant, le projet sera abandonné fin 1999, et le détesté MS-Windows Millenium (septembre 2000) servira de version d’attente avant qu’un MS-Windows grand public basé sur le code de NT5 (alias 2000) sorte. Un certain… MS-Windows XP, sorti en août 2001 et dont le support technique a été débranché le 8 avril 2014.

Pourquoi cette longue introduction ? Simplement, c’est qu’en regardant un vidéo « Colis de Fan » d’Electronik Heart, Fabien a reçu un CD contenant une version de MS-Windows Neptune. J’ai ensuite fouillé la toile pour trouver une ISO de décembre 1999, et je l’ai trouvé. Je ne vous dirais pas où, mais si vous savez chercher… :)

J’ai eu envie de voir ce qu’elle avait dans le ventre à l’époque. Faire ainsi un peu de paléo-informatique.

Dès le départ, l’installateur annonce que c’est un MS-Windows 2000. J’ai galéré un peu pour le faire fonctionner, un modèle de machine virtuelle basé sur Windows 2000 dans VirtualBox ne fonctionnant pas vraiment :(

Au premier démarrage, on retrouve quelque chose qui ressemble à l’installateur de MS-Windows 2000, mais c’est bien Neptune qui apparait à l’écran. Les quelques captures d’écran ci-après reprennent les principales étapes.

Une fois l’installation terminée, on arrive à l’écran de démarrage. On peut créer un compte utilisateur.

Ensuite, au démarrage suivant, pour avoir une meilleure qualité d’affichage, j’ai rajouté les additions invités de VirtualBox.

J’en ai profité pour capture le tout en vidéo.

Le thème graphique était celui de MS-Windows Millenium, Internet Explorer ne sait plus quelle est sa version réelle, ou encore les prémisses d’un outil intégré au MS-Windows XP Service Pack 2, le pare-feu.

Une petite bulle nostalgique, ça fait jamais de mal, non ? :)