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FredericBezies

source: FredericBezies

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Slackware Linux : 21 ans déjà, et toujours en vie.

mercredi 23 juillet 2014 à 18:34

Dans le monde darwinien des distributions GNU/Linux, seules quelques vénérables distributions dépassent les 10 ans, voire les 15. On peut citer Debian GNU/Linux, Red Hat, Archlinux, Gentoo Linux, ou encore la Slackware Linux. Elle est à peu de chose près la distribution la plus vieille encore en vie.

Sa première version a été annoncée le 17 juillet 1993, et tenait à l’époque sur… 24 disquettes environ. Avec un noyau linux 0.99pl11, gcc 2.4.5, XFree 86 en version 1.3… Toute une époque :)

J’ai voulu voir où en était la future Slackware 14.2 (ou 15.0), 8 mois après la sortie de sa version 14.1. J’ai donc récupéré via Bittorrent l’ISO de la version 64 bits.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-slack.img 128G
Formatting 'disk-slack.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk-slack.img -cdrom slackware64-14.1-install-dvd.iso -boot order=cd &

Pour les détails techniques de l’installation, je vous renvoie à l’article que je consacrais à la Slackware 14.1 beta en septembre 2013. Seule différence cette fois, j’utilise Xfce en place de KDE SC.

La première chose faite a été de vérifier que la locale est bien « fr_FR.UTF8″ dans /etc/profile.d/lang.sh et ensuite je me suis occupé du fichier /etc/slackpkg.conf en décommentant un des miroirs francophones proposant la version current.

Une fois tout cela terminé, j’ai lancé le quatuor infernal.

slackpkg update
slackpkg install-new
slackpkg upgrade-all
slackpkg clean-system

Après avoir créé un compte utilisateur, j’ai récupéré les paquets nécessaires à l’installation de LibreOffice en français et de Flash. AlienBob propose des paquets pour LibreOffice et Adobe Flash sur ses dépots, pour les versions actuellement supportées de la slackware, aussi bien en 32 qu’en 64 bits.

Pour finir, j’ai configuré le démarrage en mode graphique en modifiant le fichier /etc/inittab pour lui faire comprendre que je démarre en init 4, et non en init 3.

Pour compléter, j’ai fait une petite vidéo de la Slackware Current. Désolé pour le côté « caverneux » du son, cela est dû au fait que le matériel que j’utilise est un peu vieux. Surtout qu’il y a eu un problème technique qui m’a coupé le son au bout de 30 secondes :(

Bien qu’ayant dû passer par les dépots d’AlienBob, j’avoue que j’ai été agréablement surpris. Bien sûr, la gestion des dépendances est inexistante, l’évolution lente, mais malgré tout, les logiciels sont relativement frais.

Voir que la première distribution que j’ai jamais installée en dur arriver à l’âge de 21 ans, ça me fait tout drôle. Après tout, Ubuntu fêtera ses 10 ans en octobre prochain. Mais combien de disributions sont mortes entre temps ?

Des centaines, sans aucun doute. Même le détesté mais utile Distrowatch ressence depuis 2002 la mort de 433 distributions. Sans oublier celle qui sont restées sur la liste d’attente. Donc, 500 ? 550 ? Le saura-t-on jamais ? Quoiqu’il en soit, encore une fois, bon anniversaire Slackware Linux !

Ah, les effets de mode… :)

mardi 22 juillet 2014 à 12:04

Tout est cyclique, spécialement les modes. J’en veux pour preuve deux domaines qui m’intéressent à savoir celui des romans et des distributions GNU/Linux.

Quelques exemples ?

La saga de l’Héritage de Christopher Paolini. J’ai décroché à la moitié du troisième volume, « Brisingr », tellement l’ennui était palpable. Par la suite, combien de saga avec des dragons ont envahi les étalages ?

Mais n’oublions pas les histoires de vampyres après le succès de la saga Twilight ou encore la série de plus en plus barbante et prévisible des romans policiers de Camilla Läckberg qui sont de moins en moins intéressant depuis le tome 5, « L’enfant allemand ».

Je ne parlerais pas de la mode des polars et autres thrillers qui envahissent les étagères virtuelles ou réelles jusqu’à la nausée.

Combien de livres de saga qui sont des photocopies peu inventives finissent au pilon ?

Je dois dire qu’en dehors de quelques livres, comme « Un Genou à terre« , ou encore « Trois balles dans le buffet« , l’ennui est intégral quand je veux lire un roman policier ou un thriller. Même si je suis tombé sur une exception récemment dont je vous parlerai dans quelques jours, le temps de le finir.

Autant dire que quand j’ai auto-édité mon premier roman, en utilisant un thème de science fiction dystopique, je suis allé à contre courant de la mode actuelle… Ce qui est une très mauvaise idée sur certains plans :)

Mais assez parlé de littérature, parlons un peu d’informatique libre.

Car ce monde est aussi traversé par des modes. Outre le fait qu’on dit qu’il y a trop de distributions GNU/Linux (ce qui n’est pas faux), c’est surtout l’impression donnée par une fausse diversité. J‘en parlais déjà en août 2013, et c’est toujours aussi vrai.

Il y a une mode d’utiliser Ubuntu comme base à sa distribution qui sera révolutionnaire (ou pas), inventive (ou pas). Ce qui représente sur 71 des 285 encore vivantes indexées par Distrowatch. 25% donc.

Mais il y a aussi la mode des distributions en rolling release, et même si elles sont moins nombreuses, elles ont tendance à prendre un peu plus d’importance.

Si on prend les distributions actives basées sur Archlinux, on en compte 9.  On arrive à 10 en ajoutant Archlinux elle-même.

Il y a bien entendu Manjaro Linux, mais il ne faudrait pas oublier Antergos, ou des dérivées ayant coupées les ponts avec la maison mère, comme la Chakra Linux par exemple.

Il y a cependant un taux de mortalité énorme. Il y a 6 distributions basées sur Archlinux qui sont déclarées comme décédées.

Celles dans le « coma » ? 3 de mieux.

Presque autant de distributions basées sur Archlinux vivantes que morte ou dans le coma.

Il y a aussi les rollings basées sur Gentoo Linux ou encore sur du RPM. Mais j’ai pris l’exemple le plus « connu ».

On pourrait penser que c’est un type de distributions sensibles à la casse… Mais si on prend les distributions basées sur Ubuntu, les résultats sont assez intéressants.

Distributions basées sur Ubuntu dans le coma : 20
Distributions basées sur Ubuntu décédées : 43

Chaque semaine ou presque, un projet est présenté dans la gazette de distrowatch. Dans 75 à 80% des cas, une dérivée d’Ubuntu. Il est vrai que c’est une base répandue, donc autant en profiter. Un effet de mode aidée par la popularité de la maison mère, avec les dégats qu’on connait.

Autant dire qu’il faut se méfier des effets de mode, car on finit toujours par s’en mordre les doigts. Enfin, c’est vous qui voyez, après tout !

Evolve OS alpha 2 : un premier avant-goût du nouveau projet d’Ikey Doherty ?

lundi 21 juillet 2014 à 21:08

Si Ikey Doherty est connu, c’est pour le projet SolusOS qui a eu une vie assez mouvementée. Depuis, Ikey Doherty s’est lancé dans un projet plus modeste, Evolve OS.

C’est une distribution GNU/Linux parte de la feuille blanche, uniquement 64 bits pour des raisons de charge de travail, utilisant les technologies à la base de Gnome Shell (3.10 apparemment) pour proposer un environnement graphique du nom de Budgie Desktop. La distribution utilise le gestionnaire de paquet PiSi, développé pour la Pardus Linux.

La deuxième alpha de la distribution est sortie le 13 juillet 2014, et une nouvelle version majeure de l’environnement de bureau Budgie Desktop, proposée le 20 juillet 2014, m’a donné envie de vous montrer un premier aperçu de cette distribution.

J’ai donc récupéré l’ISO de l’alpha2 d’Evolve OS et je l’ai lancé après l’avoir vérifié dans une machine virtuelle VirtualBox. Il ne faut pas oublier que c’est une alpha2, donc encore avec de nombreux angles à arrondir. C’est avec cette pensée en tête que j’ai rédigé la suite de l’article.

L’installateur est facile à trouver, et est très détaillé. J’ai bien apprécié la possibilité de faire de la géolocalisation pour préconfigurer certaines étapes.

Le choix de la langue est assez simple… Suffit de faire défiler jusqu’à la bonne option ;)

Idem pour le clavier.

On sent que l’installateur est encore jeune, et que pour le moment, il faut se contenter d’un partitionnement très simple : une partition / et une de swap. Heureusement, gparted est présent !

Les étapes restantes sont très parlantes, il suffit de voir les captures d’écran ci-dessous pour les énumérer. L’ajout du compte utilisateur est une des versions les plus simples que j’ai pu voir.

A noter que le clavier est en Qwerty tout le long de l’installation, donc, il faut faire attention au niveau des saisies, ne serait-ce que pour les mots de passe.

Il faut aussi penser à activer le gestionnaire de démarrage, car il est désactivé par défaut.

Enfin, un tableau récapitulatif est disponible :

Le jeu d’icone utilisé est Numix. L’installation est assez rapide une fois les étapes validées. Après avoir redémarré, on est directement sous une interface francisée. J’ai ouvert un terminal, et j’ai pu mettre à jour les paquets installés avec la commande sudo pisi up

Même s’il y a quelques problèmes d’encodage, l’ensemble reste lisible. Mais le mieux est de montrer rapidement à quoi ressemble l’ensemble en action. Je suis désolé, vraiment désolé pour la qualité de l’audio, mais j’ai prété mon matériel d’enregistrement sonore et j’ai du me rabattre sur du matériel qui n’est pas franchement optimal !

Comment conclure ? Même si l’environnement est encore assez jeune, c’est une surcouche assez sympathique aux outils de Gnome. Même si je ne suis pas super fan du thème d’icones, ça change de faenza.

Le lanceur me fait penser à celui du ChromeOS. En tout cas, c’est surement un des environnements les plus légers que j’ai pu voir récemment, même s’il y a encore du travail à faire dessus. Cela change vraiment de Cinnamon qui devient de plus en plus lourd à chaque nouvelle version :(

Projet à suivre, même si la route est encore longue vers une première version stable. Mais pour une deuxième alpha, l’ensemble est quand même très utilisable :)

« I Will Always Be There » d’Alnea : un Mono européen ?

lundi 21 juillet 2014 à 08:55

Mono, c’est un groupe japonais de post-rock instrumental. Connu pour ses orchestrations instrumentales (et monumentales), c’est le groupe qui m’a introduit au courant post-rock instrumental.

Fouillant sur Bandcamp dans la catégorie « post rock », je suis tombé sur le premier album d’Alnea, un EP d’une trentaine de minutes. Il s’appelle « I Will Always Be There « . L’album est sorti le 30 juin 2014.

Les pistes sont assez longues, la plus petite ne faisant qu’un peu moins de 6 minutes. C’est la piste d’introduction qui vous accroche l’oreille par sa douceur.

Le deuxième titre, « Your Eyes Are The Lights Of Our Souls Reflected In The Sea Of Our Eternal Love » est une piste entièrement instrumentale dont le style fait penser à Mono dans son style. Sauf que le titre est largement moins saturé que les compositions du groupe nippon.

La troisième piste, « Late Reflection Of A Broken Heart (259 Days Far) » reprend le même type de mélodie mais rajoute la jolie voix de Merrigan en duo avec un des guitariste du groupe, Umberto Angelone.

L’ultime piste « I Will Always Be There (The Lighthouse Symphony Pt 1) » conclue l’album en beauté.

En lisant le titre, j’espère que j’aurais l’occasion d’entendre la suite de la piste, même si celle-ci fait déjà 11 minutes.

Inutile de le préciser, c’est un énorme coup de coeur, celui qui dit : tu vas acheter l’album, après avoir écouté les deux premières pistes !

A vous de voir, maintenant !

De la pollution des commentaires liés à l’éternel conflit du Moyen-Orient.

samedi 19 juillet 2014 à 19:06

Cet article est un coup de gueule qui concerne ma lassitude de l’import en Europe et ailleurs du conflit au Moyen Orient.

Conflit entretenu en parfaite COLLABORATION par les EXTRÉMISTES juifs qui ont noyauté le Likoud et les EXTRÉMISTES musulmans du Hamas, deux mouvements boutefeux et de fouteurs de guerre qui n’ont aucun intérêt à ce que le processus de paix reprenne.

Aux personnes qui vont vouloir parler du conflit israélo-palestinien dans les commentaires comme pour l’article précédent qui m’a foutu en colère au point de fermer les commentaires, voici ce que je vais dire, et ce sera simple : VOUS ME CASSEZ LES COUILLES, QUELQUE SOIT VOTRE CAMP !

Mon point de vue est simple, et s’exprime ainsi, débouchez-vous les oreilles : Je ne suis ni pour les uns, ni pour les autres, mais pour que les deux peuples cohabitent en paix !

Si on ne peut plus parler d’un album de musique sans être empoisonné par ce conflit, que dire ?

Il est facile d’employer le terme de génocide, comme cela a été le cas dans le commentaire qui m’a forcé à fermer l’article précédent.

Qu’on parle alors de celui qui a lieu depuis la fin des années 1950 au Tibet et où sa population est lentement mais sûrement réduite à néant par le pouvoir central de Pekin. Mais c’est vrai que se mettre à dos le milliard et demi de chinois, c’est pas trop conseillé.

Il y a des SALAUDS des DEUX côtés, quelque soit la guerre. Maintenant, si vous êtes INCAPABLES de comprendre cela, je vous invite à aller voir ailleurs.

Je vais donc finir ce billet avec un titre de Georges Brassens reprit par Maxime Le Forestier.

Merci de votre compréhension.