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FredericBezies

source: FredericBezies

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C’est la fin d’une longue aventure, et presque 12 ans, c’est beau.

vendredi 24 février 2017 à 10:11

Avant qu’on me dise que je tombe dans la victimisation, je tiens à préciser que c’est l’aventure du billet sur la Mageia 6 qui m’a fait comprendre qu’il fallait que j’arrête. Suite à une intoxication, j’ai eu le malheur de pousser une énième gueulante. Après, j’ai fait une vidéo pour m’excuser, mais pour certaines personnes, ce n’était pas suffisant.

Les événements se sont succédés, et les commentaires sur une vidéo où j’annonçais la mise en pause de ma chaine youtube pour me ressourcer ont été la source d’une vague de propos lourds, parfois haineux, parfois sous la ceinture. Au point que j’ai du mettre en place une modération des commentaires pour tout gérer.

Ensuite, sur un billet du blog de Seb95, dont j’ai appris l’existence avec 48 heures de retard, et dont un commentaire déclare que je suis un sombre crétin technique, et un autre qui me fait des menaces à peine voilées concernant le blog, j’ai préféré, non par arrogance comme certaines personnes le déclare, mais par lassitude et pour éviter de perdre tout ce que j’ai écrit, décidé de clore mon outil d’expression principal.

La preuve en images :

Je comptais mettre en ligne un article pour le tutoriel du mois de mars 2017 concernant archlinux. Il n’existera tout simplement pas. Je tiens à m’en excuser. Mais j’ai atteint le point de non-retour.

Je tiens à remercier les personnes qui m’ont soutenu au fil des années. Les articles resteront en ligne, et je maintiendrai le blog à flot techniquement tant que j’en aurai l’opportunité. Quant aux personnes qui me demanderont des conseils pour du logiciel libre, je continuerai de les aider dans la limite de mes humbles connaissances.

Mais plus aucun billet ne sera publié désormais. Je n’en ai plus la résistance psychologique. Je n’en peux plus de l’aveuglement de la communauté du logiciel libre.

Je n’en peux plus de l’excuse : « Les développeurs du libre sont bénévoles » comme si cela pouvait expliquer le pire de ce que j’ai pu voir en terme de qualité. Être bénévole cela veut-il dire que l’on peut tout se permettre ? Les personnes en question qui déclare cela ont-elles déjà été bénévoles pour l’affirmer de manière aussi péremptoire ?

Aux personnes qui disent que je me victimise à tout va, tout en utilisant le confort du pseudonymat, je leur répèterai une dernière fois : dites-moi donc tout ce que vous avez à me dire en face. Je n’attends que cela, et avec une grande impatience.

Merci pour tout, pour les presques 12 années passées ici, pour les coups de gueules et les coups de coeur. Et peut-être à bientôt, dans une nouvelle aventure !

Yaourt et Pamac ? Salut et encore merci pour le poisson :)

mercredi 22 février 2017 à 20:53

Il y a des périodes où l’on a besoin de faire un grand changement dans sa vie, qu’elle soit réelle ou informatique. Il y a environ 3 semaines, j’ai quitté bash pour tester zsh avec la configuration grml-zsh-config – grâce ou à cause de Baba Orhum qui l’a évoqué dans une de ses vidéos – et j’avoue que j’ai été plus que séduit par ce shell alternatif 🙂

Cependant, je ne pouvais pas m’arrêter en si bon chemin. Le deuxième pas était de changer de surcouche à Pacman. Depuis que je suis utilisateur d’Archlinux, j’ai été un grand utilisateur de yaourt. Cependant, cela va faire plusieurs mois que le projet est au ralenti. Si l’on en croit le github du projet, le code n’a plus évolué depuis octobre 2016, et la dernière version stable de ce couteau suisse n’a pas connu de publication depuis mars 2016.

Cela commence à faire un peu long. Yaourt est un excellent outil, mais il faut savoir prendre du recul par moment. C’est ainsi que je suis parti à la recherche d’un remplacement en me basant sur la page du wiki d’Archlinux consacrée aux surcouches de pacman.

Après quelques essais, je me suis arrêté sur Pacaur. Il est moins « puissant » que yaourt par endroit, tout en étant plus sécurisé, mais il me permet de gérer les paquets comme je l’entends. Donc… 🙂

Mais ce n’était pas tout. Je m’étais aussi aperçu que je n’utilisais en réalité que la fonction de notification de l’outil de Manjaro, Pamac, qui existe pour Archlinux avec le paquet AUR pamac-aur.

Il y a aussi une raison supplémentaire qui me fait mettre de coté l’outil de Manjaro, c’est l’ajout d’une fonction de compilation des paquets AUR en interne. Une volonté de se débarrasser à terme de yaourt ?

J’ai donc cherché une solution pour remplacer l’outil de notification de Pamac. J’ai testé quelques options, comme aarchup ou argon, mais finalement, je me suis arrêté sur l’outil KALU, disponible aussi sur AUR.

Même si je n’ai pas besoin de certaines fonctionnalités de l’outil, il est fonctionnel et pas trop moche. Mais le plus simple est de vous montrer les deux outils en action en vidéo.

Je ne regrette pas le temps passé avec yaourt et pamac. Simplement, l’un semble au point mort, et l’autre était un peu surdimensionné pour les usages que je lui demandais. Une simple question d’adaptation, donc.

Quoi de neuf pour l’installateur Arch-Anywhere ?

mardi 21 février 2017 à 14:11

Avant toute chose, je tiens à préciser que je ne suis pas le VRP d’Arch-Anywhere. J’ai voulu faire un point depuis le billet de mars 2016 que je lui avait consacré.

C’est juste un outil dont le principe m’intéresse, et qui fonctionne pas trop mal, même si la version 2.2.5 était touché par un bug vicieux qui a mis pas mal de temps à être corrigé. J’en ai aussi profité pour reprendre la traduction déjà entamée pour la compléter et la retoucher par endroit.

Je ne suis pas possesseur d’un TOEIC ou d’un TOEFL, ni encore moins d’une licence en anglais. Mais en a-t-on besoin pour traduire un installateur ? 🙂

La version 2.2.6 est sortie le 15 février 2017 sans annonce officielle sur le site, uniquement sur la page facebook du projet.

Il y a certains bugs, comme l’absence des paquets de traductions pour Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird qui feront partie intégrante de la 2.2.7. Voici quelques bugs en question, écrabouillés pour la version 2.2.7 :

  1. https://github.com/deadhead420/arch-linux-anywhere/issues/182 ; Pour avoir Gnome-Terminal dans Cinnamon
  2. https://github.com/deadhead420/arch-linux-anywhere/issues/176 ; Pour compléter l’apparence de Budgie Desktop
  3. https://github.com/deadhead420/arch-linux-anywhere/issues/174 ; Pour enlever un logiciel abandonné, Xchat.
  4. https://github.com/deadhead420/arch-linux-anywhere/issues/171 ; Pour avoir les traductions de Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird.

J’ai durant cette période enregistré plusieurs vidéos. Une vidéo effectuée sur une Arch-Anywhere pré-2.2.6 :

Et une autre sur une Arch-Anywhere 2.2.6 ? 🙂

J’ai fait d’autres vidéos sans savoir que c’était en réalité basé sur des Arch-Anywhere pré-2.2.7.

En plus des bugs cités plus haut, la version 2.2.7 apportera une traduction améliorée pour le français, ne serait-ce que pour la partie des logiciels additionnels, ou encore une gestion encore améliorée du partitionneur de disque avec le support des médias MD entre autres. J’en ai montré une version dans la vidéo ci-dessus.

Bref, comme vous avez pu le voir, j’ai été pas mal pris, ce qui explique que mon activité bloguesque a été un peu au ralenti, en plus de démarches en cours pour ma future activité professionnelle pour laquelle je prépare lentement mais sûrement ma mise à mon compte.

Pour conclure, même si Arch-Anywhere s’adresse à un public linuxien ayant déjà un minimum d’expérience, cela reste un projet qui pourra remplacer largement Antergos qui nous propose depuis plusieurs années, outre un thème d’icones à l’esthétique toute relative, un installateur éternellement en version bêta.

En vrac’ de fin de semaine.

samedi 18 février 2017 à 14:04

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac’ ; pour une fois, il sera un peu plus copieux que d’habitude, n’est-ce pas Iceman ? Du moins, je l’espère 😉

De plus, les billets en vrac’ seront désormais postés en fin de semaine, histoire d’avoir quelque chose de consistant à se mettre sous la souris 🙂

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bonne fin de semaine !

Vouloir se lancer sur le marché des OS pour smartphones en 2017, est-ce être kamikaze ?

vendredi 17 février 2017 à 08:50

Ou simplement arriver au moins 5 à 10 ans trop tard ? C’est un article de frandroid ayant repris un article de The Verge qui m’inspire ce court billet. En effet, pour le dernier trimestre 2016, 99,6% des personnes ayant achetés un téléphone se sont équipées soit d’un iPhone, soit d’un mes multiples modèles sous Android.

Pour être plus précis ? 80,7% pour Android, 17,7% pour iOS, 1,1% pour Windows Phone, Blackberry à 0,2%. Les 0,2% restant ? Tizen, Jolla et compagnie.

Donc en gros, prenez 1000 personnes s’étant équipées d’un smartphone. Cela donnerait :

Il est étonnant de voir comment Microsoft s’est cassé les dents sur le marché du smartphone avec sa puissance de feu médiatique et le rachat de Nokia en septembre 2013. Pour mémoire, le premier Windows Phone est sorti en octobre 2010… Soit 3 ans après les versions 1.0 des deux principaux protagonistes que sont Android et iOS.

Certaines personnes ont dit pis que pendre de la Fondation Mozilla lors de l’abandon du FirefoxOS. Le problème est selon moi que la Fondation Mozilla n’ait pas réalisé que c’était une mission suicide que de se lancer dans l’OS pour smartphone après 2010. Des précieuses années perdues pour le développement du navigateur internet.

Une duopole est sûrement le pire de ce qui peut arriver sur un marché technologique. C’est le cas des OS pour ordinateur où Google est remplacé par Microsoft. Et Linux – une métonymie ou une synecdoque pour dire distribution GNU/Linux – prend la place du Windows Phone dans ce classement.

J’admire le courage des entreprises qui veulent se lancer désormais sur le marché des OS pour smartphone… Tant mieux pour elles d’avoir de l’argent à cramer dans un fiasco plus que prévisible. C’est leur choix, et il faut le respecter.

Mais qu’elles ne viennent pas dire qu’elles n’ont pas été prévenues auparavant. Enfin, je dis cela, mais je dis rien. J’aurai largement préféré voir un FirefoxOS à 10% de part de marché que de constater que la duopole qui verrouille le marché des OS pour smartphone est inscrite dans la durée.