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FredericBezies

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Funtoo Linux avec Mate-Desktop : le retour de la geekitude absolue ? Première partie.

vendredi 16 mai 2014 à 16:37

Il y a environ 18 mois, j’avais essayé d’installer une Funtoo Linux avec Xfce, et la malchance avait été au rendez-vous à cause d’un bug du noyau :(

Cette fois, j’ai décidé de tenter ma chance à nouveau, dans une machine Qemu, mais avec Mate Desktop en lieu et place de Xfce. Cela a demandé 4 bonnes heures de compilations intense pour la première partie. Il est vrai que cela aurait été largement plus rapide sur une machine réelle, mais je n’en avais pas sous la main pour installer la Funtoo Linux.

Pour l’installation de la base (avec un noyau linux 3.14.4), je suis parti d’une ISO de la SystemRescueCD, et en me basant sur le tutoriel disponible sur le site de la Funtoo Linux.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-funtoo.img 128G
Formatting 'disk-funtoo.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk-funtoo.img -cdrom systemrescuecd-x86-4.2.0.iso -boot order=cd &

A la différence du tutoriel proposé que j’ai suivi au maximum, j’ai créé une partition /home séparée formatée en ext4 comme la partition /. Pour une simple et bonne raison : cela m’évitait d’oublier de faire compiler le support du xfs par le noyau.

Le montage des partitions ? Jetez-donc un oeil ci-dessous ;)

J’ai défini un profil prenant en compte une machine de bureau avec Mate-Desktop. L’outil eselect a été mon ami ici.

Pour le noyau, je suis passé par les « vanilla sources », en clair le code source non retouché du noyau avec un simple : emerge vanilla-sources

Pour la configuration du noyau, je suis passé par make defconfig et make menuconfig. Le premier m’offrait une bonne base. J’ai ensuite désactivé (en fouillant dans les options) tout ce qui est lié au wifi, aux systèmes de fichiers inutiles dans le cadre de la machine virtuelle.

La compilation et l’installation se sont déroulées avec les commandes suivantes :

make && make modules_install
cp arch/x86/boot/bzImage /boot/funtoo-3.14.4

Après la compilation de boot-update, j’ai modifié le fichier /etc/boot.conf pour faire prendre en compte le noyau, puis j’ai installé grub et fait générer le fichier /boot/grub/grub.cfg :

grub-install --no-floppy /dev/sda
boot-update

Pour finir, j’ai rajouté le réseau en utilisant dans un premier l’outil dhcpcd : rc-update add dhcpcd default. Sans oublier la localisation et définir le nom de la machine dans le fichier /etc/conf.d/hostname.

Au premier démarrage, j’ai lancé la mise à jour de la base des paquets, puis j’ai lancé la mise à jour des paquets installés avec un emerge -uDN @world.

Etant donné la présence du profil avec Mate Desktop, de nombreux paquets de Xorg ont été compilés. 139 paquets ont été (re)compilés (dont un certain OpenSSL !), et j’ai rajouté deux services de plus au démarrage :

rc-update add dbus default
rc-update add consolekit default

Pour compiler le restant de Xorg, j’ai modifié mon /etc/portage/make.conf pour lui dire que je n’ai besoin que du pilote VESA, et que tout sera auto-détecté. Ici, je suis passé par le wiki de la Gentoo pour Xorg. J’ai donc rajouté les lignes suivantes au fichier /etc/portage/make.conf :

INPUT_DEVICES="evdev synaptics"
VIDEO_CARDS="vesa"

Et la compilation proprement dite :

echo "x11-base/xorg-server udev" >> /etc/portage/package.use
emerge xorg-server

J’ai rajouté un outil supplémentaire, xdg-user-dirs qui me génèrera les dossiers du répertoire utilisateur. Et j’ai aussi créé un compte utilisateur classique « fred » avec la commande : useradd -m -g users -G wheel -s /bin/bash fred

Mais avant lancer la compilation de Mate-Desktop, j’ai voulu vérifier que Xorg se lançait correctement. Dans ce but, j’ai rajouté xterm et twm : emerge xterm twm.

J’ai rajouté le support du son, puis j’ai lancé alsamixer pour être certain que j’aurai du son par la suite. J’ai sauvegardé le niveau du vumètre, puis j’ai ajouté le service alsa au démarrage :

alsactl store
rc-update add alsasound boot

On est enfin entré dans le vif du sujet étant donné que les briques précédentes étaient posées, l’ajout de Mate Desktop avec un petit : emerge mate.

179 paquets, donc 3 bonnes heures de compilations si tout se passe bien :)

A suivre dans une deuxième partie… :)

Lethian Dreams : quand le métal atmosphérique obtient ses lettres de noblesses.

jeudi 15 mai 2014 à 19:03

C’est la deuxième fois que je parle d’albums lié au genre « métal atmosphérique ». La première fois, c’était quand j’avais parlé de « Griseus » du groupe Aquilus, même si les influences « symphoniques » étaient plus prononcées.

Comment définir le métal atmosphérique ? Je vais recopier la définition que j’ai pu trouvé sur le site de la Bibliothèque musicale de Lyon qui explique très bien ce sous-genre du métal :

Forme de heavy metal plus aérien qui émerge au milieu des années 90. Héritiers du rock planant de Pink Floyd et adeptes de différents courants du metal (death, doom, dark, etc.) se rejoignent dans une musique puissante, mélodique, lente et éthérée. Le metal atmosphérique conserve la lourdeur et la grandiloquence du heavy metal, mais les tempère avec de nouveaux éléments (lenteur, répétition, chant lyrique féminin ou rauque masculin, sons électroniques, cordes, esthétique romantique).

Voila ! C’est plus clair ? Pas franchement ? Désolé, c’est pas évident. Faisant des recherches sur bandcamp sur les groupes avec chant féminin, je suis tombé sur les français de Lethian Dreams. Les deux albums qu’ils ont publiés sur Bandcamp m’ont vraiment tapé dans l’oreille. Le premier est sorti en 2012, c’est « Season of Raven Words ».

Ce qui frappe sur cet album – comme sur le suivant, c’est le coté long des pistes. Mis à part les troisième et sixième pistes, chacune tourne au bas mot dans les 4 à 6 minutes en moyenne. La voix de Carline Van Roos donne un côté éthérée à chaque morceau.

Dès « Dawn » on sent que l’on va avoir droit une ballade dans un monde cotonneux, nuageux, mais cependant doux et nostalgique. L’ensemble des pistes est vraiment travaillé. Malgré leur omniprésence, les guitares ne sont pas étouffantes. La piste la plus courte nous offre une pause au piano, avec toujours ce côté éthérée et cotonneux. « White Gold » offre une intro acoustique du plus bel effet, et surprend agréablement l’auditeur.

La qualité est au rendez-vous. Au point que lorsqu’on arrive à la fin de la dernière piste, on a du mal à réaliser que 42 minutes sont déjà passées.

Le deuxième est sorti fin avril 2014, c’est « Red Silence Lodge ». L’album est légèrement plus « progressif » (dans le sens piste travaillée sur la longueur) que son prédécesseur. En effet, la piste la plus courte ne dure que 5 minutes environ.

L’album commence avec la piste éponyme. La voix de Carline nous emporte et sublime le fond musical. « Red Silence Lodge » nous fait rentrer dans le vif du sujet en beauté. Cependant, dès la deuxième piste, on sent que le côté métal revient. « Shades » nous offre une intro assez énervée suivie directement par le chant de Carline qui calme le jeu. Comme une injection d’adrenaline :)

Ce qui est bien avec cet album (comme son prédecesseur), c’est que les pistes se succèdent sans lasser l’auditeur. « Midwinter » est une des meilleures pistes de l’album avec son introduction tout en puissance. Cependant, toutes les pistes s’écoutent sans problème, et sont parfaites pour inspirer l’écrivaillon que je suis ;)

« Don’t Hold On to Me » est un bon titre qui fait se souvenir à l’utilisateur qu’il écoute du métal, et de bonne facture, qui ne se limite pas à hurler en grognant dans le micro. Sans oublier « Black Winds » qui conclue l’album en beauté, avec un fin tout en douceur :)

Leurs albums sont en vente aussi bien sur Bandcamp que directement auprès d’eux, sur leur site officiel. Maintenant, à vous découvrir ce groupe français que j’ai découvert par hasard ! Et le hasard a très bien fait les choses.

Antergos 2014.05.14-rc : où en est l’Archlinux avec son installateur convivial ?

jeudi 15 mai 2014 à 13:59

Anciennement connue sous le nom de Cinnarch, la Antergos propose la première release candidate d’une image d’installation. Dans les notes de publications, on apprend qu’un nouveau thème d’icones est disponible. Et surtout une nouvelle version de l’installateur cnchi, celui employé par la Manjaro Linux depuis plusieurs versions sous le nom de Thus.

J’ai eu envie de voir où en était l’Antergos, et surtout son élément le plus intéressant, l’installateur graphique cnchi. J’ai utilisé mon ami wget pour récupérer l’ISO.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://mirrors.antergos.com/iso/testing/antergos-2014.05.14RC-x86_64.iso
–2014-05-15 09:37:26– http://mirrors.antergos.com/iso/testing/antergos-2014.05.14RC-x86_64.iso
Résolution de mirrors.antergos.com (mirrors.antergos.com)… 82.192.75.147
Connexion à mirrors.antergos.com (mirrors.antergos.com)|82.192.75.147|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 302 Found
Emplacement : http://www.mirrorservice.org/sites/repo.antergos.com/iso/testing/antergos-2014.05.14RC-x86_64.iso [suivant]
–2014-05-15 09:37:27– http://www.mirrorservice.org/sites/repo.antergos.com/iso/testing/antergos-2014.05.14RC-x86_64.iso
Résolution de www.mirrorservice.org (www.mirrorservice.org)… 212.219.56.184
Connexion à www.mirrorservice.org (www.mirrorservice.org)|212.219.56.184|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 845152256 (806M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « antergos-2014.05.14RC-x86_64.iso »

100%[======================================>] 845 152 256 417KB/s ds 28m 24s

2014-05-15 10:05:50 (484 KB/s) — « antergos-2014.05.14RC-x86_64.iso » sauvegardé [845152256/845152256]

Ensuite, j’ai utilisé VirtualBox pour offrir une machine virtuelle à l’Antergos.

L’installateur nous est proposé dès le démarrage, et il est très complet. J’ai fait des captures d’écran de chaque étape. Au moins, on peut régler l’ensemble selon ses désirs. Ce que j’apprécie vraiment, c’est l’écran qui permet de choisir les différents « modules » qu’on peut rajouter à la base. Et comme Gnome 3.12 est proposé par défaut, je l’ai laissé. De plus, j’ai essayé en parallèle une machine virtuelle en UEFI. Cette génération semble être supporté par l’installateur en mode graphique. Ce qui est quand même pas si mal :)

Les captures d’écran qui suivent sont suffisamment parlante par elle-même et détaille les différentes étapes franchies.

Les réglages régionaux :

Le choix de l’environnement, puis des divers modules disponibles :

La finalisation : partitionnement et création d’un compte utilisateur.

Seul hic : la récupération des paquets est un peu longue, surtout pour le dépot éponyme rajouté par la distribution. L’installation est ensuite rapide. Mais il faut savoir prendre son mal en patience. En gros, l’installation prend une grosse demi-heure. Soit une dizaine de minutes de moins qu’une installation en utilisant les scripts classiques et en configurant tout à la main.

Au premier démarrage, on arrive en face d’une des personnalisations parmi les plus lourdes de LightDM que j’ai pu voir.

Et les mauvais points s’accumulent :

  1. Les icones sont tout sauf parlantes. Enfin, ça change de Faenza !
  2. L’installateur de LibreOffice est proposé même si on installe LibreOffice dès le départ.
  3. Le bizarre PacmanXG est proposé pour gérer en graphique les paquets de l’Antergos
  4. Chromium est proposé sans autre forme de procès. Et si on préfère Mozilla Firefox ou Web alors ?
  5. Pourquoi proposer Xnoise alors que l’installation se passe essentiellement via le réseau ?

Mais ne soyons pas trop critique. Il faut voir ce que donne la distribution en action.

J’avoue que je suis assez déçu par l’Antergos. Sur deux points au moins : un lightDM surchargé et qui ne sélectionne aucune session par défaut (ce qui explique le bug du début de la vidéo), et un gestionnaire de logiciels PacmanXG qui oblige à l’installation d’une vingtaine de paquets lib32. Je veux bien qu’il y ait des utilisateurs voulant Skype ou d’autres logiciels qui n’ont pas été porté en 64 bits, mais quand même…

Si on ne devait garder qu’un point positif d’Antergos ? Son installateur. Et c’est tout. Surtout qu’une Archlinux se gère essentiellement en mode textuel. Et un deuxième : la possibilité de s’installer une base sur un système UEFI pour se simplifier la vie. Mais j’avoue que l’intérêt profond d’Antergos m’échappe maintenant.

« The Solstice » des Cosmic Birds : un solstice nostalgique ?

mercredi 14 mai 2014 à 10:32

Les espagnols du groupe Cosmic Birds ont annoncés récemment la sortie au format numérique de leur deuxième album, « The Solstice », la version physique étant disponible dès le 25 mai 2014. J’avais déjà parlé de leur premier opus, « Chronicles of the Windwar » en janvier 2013.

J’avais participé à la campagne de financement de l’album sur Verkami, et j’ai donc pu avoir accès rapidement à une version mp3 de l’album, en ayant donné pour avoir un CD avec le poster dédicacé. Oui, je suis un fan des albums dédicacés :)

Ce deuxième opus d’une durée de 42 minutes nous plonge dans l’univers des Cosmic Birds qu’il est agréable de retrouver. On sent dès la première piste que l’ambiance est plus lourde, un peu plus « triste » que le premier opus, sans pour autant tomber dans un excès qui repousserait l’auditeur.

Avec « Red Leaves », on retrouve les rythmiques du premier album, mais toujours avec un côté plus profond, plus sérieux. Sur certains plans, on pourrait se retrouver avec une balade que les Pink Floyd n’auraient pas complètement rejeté.

Avec « Hummingbird », on trouve le premier extrait de l’album du groupe. C’est un titre très rapide, presque rock dans sa composition. C’est d’ailleurs le titre le plus rythmé de l’album tout entier. « Ocean Rower » qui suit est une balade qui commence à la guitare acoustique et au piano, avec des influences à la Beatles qui pourrait faire penser à un titre qui aurait pu avoir sa place sur « Let It Be ».

« True Fear Of Sleeping » comme « Red Leaves » est un hommage au premier opus du groupe, avec la composition classique des pistes avec piano, voix, guitares et batterie. C’est le morceau que j’aime le moins de l’album.

On arrive ensuite au morceau le plus étrange de l’album, entièrement instrumental « Plastic Brontosaurus Chinese Toy ». On a l’impression que cela a été un morceau créé pour se défouler un peu. Un pari entre les membres du groupe ?

« F.T.L » nous offre une ambiance spatiale, presque digne d’un film de science fiction. C’est le morceau que j’ai trouvé le plus léger de tout l’album. Très planant, qui fait penser un peu au space-rock de la fin des années 1960.

« Terrible Disasters » commence avec une introduction à l’orgue, et nous donne un morceau assez lourd, triste. Rien que le titre n’incite pas à la joie, mais c’est un très bon morceau.

« Awayland from the stars » est une très belle balade qui commence avec un son très connu. Je vous laisse deviner lequel. C’est un morceau plus lent que les précédents, qui permet de se poser.

L’album se termine avec le titre éponyme et qui reprend la « tradition » entamée par le premier opus, en étant un morceau entièrement instrumental. En clair, un très bon deuxième album qui est toujours très dur à produire, surtout quand le premier était déjà très bon.

Nostalgique de PearOS ? Allons, réjouissez-vous, la PinguyOS est pour vous.

mardi 13 mai 2014 à 10:37

La dérivée Ubuntu au goût de pomme vous manque atrocement ? Il y a toujours une alternative, c’est la PinguyOS. Je n’en ai jamais parlé sur mon blog, en dehors de liens dans des billets « en vrac’ ». La suite de ce billet vous fera comprendre pourquoi.

Hier, j’ai pu lire l’annonce de l’arrivée de la PinguyOS 14.04 LTS sur Distrowatch. On peut apprendre dans les notes de publications que tout n’est pas rose, comme l’auto-connexion qui ne fonctionne pas en post-installation. Mais ne nous arrêtons pas sur les bugs, mais sur la distribution en elle même.

Si on va sur la page « about us », on apprend que c’est une distribution à destination des utilisateurs normaux.

Oui, mais qu’est-ce que cela veut dire ? Apparemment, c’est une Ubuntu LTS avec le dernier Gnome Shell (ou l’avant dernier ?) et une logithèque qui se veut conséquente, donc en concurrence frontale avec la Ubuntu Gnome.

Ni une, ni deux, j’ai récupéré l’ISO complète qui ne pèse que 2,2 Go.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://downloads.sourceforge.net/pinguy-os/Pinguy_OS_14.04-LTS-x86-64.iso
–2014-05-12 21:28:46– http://downloads.sourceforge.net/pinguy-os/Pinguy_OS_14.04-LTS-x86-64.iso
Résolution de downloads.sourceforge.net (downloads.sourceforge.net)… 216.34.181.59
Connexion à downloads.sourceforge.net (downloads.sourceforge.net)|216.34.181.59|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 302 Found
Emplacement : http://freefr.dl.sourceforge.net/project/pinguy-os/Pinguy_OS_14.04_LTS/Full/64/Pinguy_OS_14.04-LTS-x86-64.iso [suivant]
–2014-05-12 21:28:46– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/pinguy-os/Pinguy_OS_14.04_LTS/Full/64/Pinguy_OS_14.04-LTS-x86-64.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1, 88.191.250.136
Connexion à freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 2380267520 (2,2G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « Pinguy_OS_14.04-LTS-x86-64.iso »

100%[====================================>] 2 380 267 520 1,45MB/s ds 23m 25s

2014-05-12 21:52:11 (1,62 MB/s) — « Pinguy_OS_14.04-LTS-x86-64.iso » sauvegardé [2380267520/2380267520]

J’ai ensuite lancé l’ensemble dans une machine virtuelle VirtualBox en vérifiant que j’ai bien la case « accelération 3D » cochée dans les préférences de l’affichage. Un léger bug esthétique nous accueille. L’ISO dit être celle de la mini… Une mini qui pèse 2 Go… Bref, passons sur ce bug esthétique, et lançons la distribution.

On arrive dans un Gnome si surchargé qu’on se demande comment il fait pour ne pas nous péter en pleine tronche dès le départ. Attendez-vous lors de l’installation à connaître la « roue de la mort », un sablier qui indique que le logiciel travaille. Qui ressemble étrangement à celle que j’ai connu à l’époque où j’étais utilisateur de MacOS-X. Je veux bien qu’une machine virtuelle puisse ralentir l’exécution d’un OS, mais quand même…

D’ailleurs, la distribution est si légère, que 8,6 Go sont conseillés pour l’installation… L’installateur étant celui de l’ubuntu, rien à rajouter. C’est de l’ultra classique.

L’installation est très longue. Il faut compter une bonne quizaine de minutes… J’ai même perdu patience, et j’ai redemarré l’ensemble sur l’option d’installation directe. Attendre une minute entre chaque écran d’installation… Argh ! Même si le résultat au final n’a pas été meilleur.

Après la longue installation qui vous rendrait chauve même si vous avez la chevelure d’un Samson, nous arrivons sous cette distribution qui est assez lourde. En effet, si on observe le panneau à la conky de droite, sur les 2 Go de mémoire vive allouée, on arrive à presque 40% dès le départ. La vitesse d’affichage semble être maximale, les extensions pour VirtualBox étant déjà présente.

Inutile de préciser qu’au premier démarrage, l’OS est en anglais. Et qu’aucun fichier de traduction n’est installé… Même si on lance l’installation en français… Il faut donc passer par Synaptic pour installer les traductions.

Il faut dire que la logithèque est très légère, et très peu redondante : Docky et Gnome Do, des extensions pour le Gnome Shell aussi longue qu’un jour sans pain.

Ce nombre important d’extension me fait penser à l’expérience – vite abandonnée – des Mint Gnome Shell Extensions de la LinuxMint 12, remplacé par Cinnamon dès la LinuxMint 13.

Seul point positif ? Si on installe la plupart des paquets français dans synaptic, au démarrage suivant, on a un OS presque entièrement traduit… Mais on se demande pourquoi il est aussi lourd. Le plus simple, c’est de le montrer en vidéo.

La distribution se veut être pour les utilisateurs normaux. Si on décide que ce sont des utilisateurs dont l’OS est si rempli de logiciels inutiles (au mieux), alors oui, la PinguyOS est à destination des utilisateurs « normaux ». Ceux qui ont été habitués durant des années à se retrouver avec des PCs dont le MS-Windows préinstallé étaient gavés jusqu’à ras-la-gueule de logiciels jamais utilisés, mais proposés pour compléter l’offre logicielle.

Pour les autres, passez votre chemin, à moins que vous ne vouliez vous approcher d’un infarctus du myocarde de manière précoce.