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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vieux geek, épisode 39 : « Chasm : The Rift », un FPS à mi-chemin en Doom et Quake.

lundi 21 septembre 2015 à 18:29

Nous sommes en 1997. Doom et Doom 2 sont sortis depuis environ 3 ans. Duke Nukem 3D est sorti depuis un an et Quake aussi. On commence déjà à parler de Duke Nukem 4 Ever, en ignorant qu’il ne sortira que… 14 ans plus tard.

Comme l’a signalé Didier dans un billet sur son blog, il faudra attendre Serious Sam premier du nom en 2001 pour avoir le mélange d’humour dévastateur et moteur 3D abouti.

En cette année 1997 où Microsoft travaille d’arrache-pied sur la prochaine version de son OS grand public, le monde des jeux vidéo tombe sous le charme de Lara Croft et attend le deuxième opus de la pilleuse de tombe.

Dans le monde des FPS, il y a deux écoles à l’époque. Celui de la 3D complète comme pour Quake et celui de la simili-3D où les sprites sont légions. Duke Nukem 3D et son humour dévastateur y règne en maitre. L’accélération 3D matérielle est encore balbutiante, malgré les cartes 3Dfx.

C’est donc le processeur de la machine qui doit s’occuper à la fois du calcul et du rendu. Autant dire que c’est assez moche quand on veut de la 3D « pure et dure ». Sauf erreur de ma part, les processeurs Pentium II sont le haut de gamme en 1997.

Les jeux simili-3D sont sur la pente descendante. En septembre 1997, une petite équipe ukrainienne du nom d’Action Forms propose son jeu, un FPS qui est à mi-chemin entre Doom et Quake. Le jeu se lance sous MS-DOS et s’appelle « Chasm : The Rift ».

De Doom, on retrouve les niveaux labyrinthiques, la carte qui s’affiche en 2D et l’ambiance sombre. De Quake, on a droit à des ennemis en 3D complète. Ainsi que les objets, que ce soit des interrupteurs, des armes ou des minutions.

Il y a même certaines nouveautés qui ne seront introduites que bien plus tard dans les FPS en pure 3D : la pluie, des objets massivements 3D pouvant se mettre en mouvement, ou encore la possibilité bien sadique de découper les adversaires à coup de fusil. Aussi la possibilité de diriger la vue à la souris sans tomber dans la déformation comme celle qu’on pouvait avoir dans les FPS simili-3D.

Sans oublier quelques sources de lumières colorées qui ne seront disponibles qu’avec Quake 2 qui sortira fin 1997.

C’était un titre qui avait le fessier entre deux chaises. Pour vous montrer le premier des 16 niveaux, j’ai utilisé Dosbox.

Comme vous avez pu le constater, j’ai pas mal galéré pour finir le dit-niveau. Même avec l’aide de la carte, on se perd facilement. C’est un jeu qui est sorti un an trop tard pour concurrencer Quake. Mais cela changeait de la multiplication sans fin des FPS simili-3D de l’époque.

En vrac’ dominical.

dimanche 20 septembre 2015 à 10:55

Comme chaque fin de semaine, quelques liens en vrac’. Pour commencer, on va parler de la peste bubonique publicité.

Passons maintenant au logiciel libre :

Pour finir un peu de culture.

C’est tout pour ce dimanche. Bonne continuation !

Vieux geek, épisode 38 : Les jeux d’aventures d’Ère Informatique :)

samedi 19 septembre 2015 à 10:41

En février 2011, j’avais écrit un billet sur les vieux jeux d’aventures sur Amstrad CPC. Ère Informatique a été avec Lankhor – un excellent site musée lui est consacré – un des grands noms du jeu d’aventure sur Amstrad CPC.

Pour les plus jeunes qui n’ont connus l’informatique que dans les années 1990 voire 2000, un jeu d’aventure à l’époque de l’Amstrad CPC, dont la gamme a été produite entre 1984 et 1990), c’était une histoire divisée en lieu avec des actions à faire à chaque fois, en entrant des instructions au clavier.

Pour la petite histoire, Ère Informatique à l’origine du mythique L’Arche du Captain Blood, né en 1983, devint Exxos en 1989, puis Cryo en 1992, disparaissant en 2002, victime de la bulle internet de 2001.

Les jeux d’aventures publiés par Ère Informatique avaient une particularité : ils étaient particulièrement chatouilleux au niveau de la politesse de l’utilisateur. Que ce soit Sram, Sram 2, Oxphar, Qin ou encore le Passager du Temps, la moindre malpolitesse est payée d’un prix plus ou moins fort.

J’ai donc capturé en vidéo les punitions des différents jeux en question. Même si je n’ai pas réussi à me faire complètement pardonner à chaque fois :)

Pour l’émulation, j’ai utilisé la dernière version disponible d’Arnold, sorti en 2009. Y a pas à dire, c’était sympa les punitions à l’époque :)

« [Chaos – Chaos] » des Saelig Oya… Pas chaotique du tout :)

jeudi 17 septembre 2015 à 21:49

Dans un article en vrac’ musical récent, je parlais en vitesse du premier album du groupe de rock progressif originaire du Mans, les Saelig Oya. Je tiens à remercier Stéphane Gallay, dont j’espionne régulièrement la page bandcamp en quête de pépites musicales, qui m’a permis de découvrir le groupe en question. « [Chaos – Chaos] » est sorti le 18 mai 2015.

Avec cette pochette qui fait penser au film d’animation « La Planète Sauvage » de René Laloux (sorti en 1973), on peut s’attendre à un album qui est un peu bizarre, mais pas tant que cela.

Album à moitié chanté en anglais et à moitié en français, les Saelig Oya propose un rock progressif inventif, parfois matiné d’instruments classiques (comme pour la première piste) ou parfois plus metalisé, comme avec la piste « He walks », deuxième de l’album.

L’album tourne un peu au « c’est quoi ça ? » avec l’avant-dernière piste « La vieille au pas lent » qui est une jolie ballade aux paroles qui n’auraient pas déplu à un Léo Ferré vers la fin de se carrière. Je dois dire que le titre éponyme est un petit bijou qui laisse écouter ses 8 minutes en un seul trait.

Le côté progressif n’est pas oublié. Loin de là. 38 minutes avec 6 pistes, cela donne une bonne moyenne, non ?

L’album est sorti sous licence CC-BY 3.0, dixit la page Bandcamp. On peut récupérer l’album à prix libre sur la page Bandcamp du groupe. Si vous voulez une version physique, l’album est disponible sur le site du groupe ou via Musea Records.

Pour la petite histoire, le groupe est soutenu par l’association AMMD qui promeut l’utilisation du logiciel libre et de l’utilisation des licences Art Libre et autres Creative Commons. J’avoue que j’aime tout ce qui est progressif, que ce soit le rock, le metal ou encore le folk.

L’enfant des années 1970 qui sommeille en moi est donc ravi par cet album, que je vous conseille si vous aimez le rock progressif.

NuTyX Houaphan : une nouvelle ère en vue pour la NuTyX ?

jeudi 17 septembre 2015 à 17:24

La nouvelle version de la distribution GNU/Linux française basée sur la Linux From Scratch avec des paquets précompilés est disponible depuis près d’un mois. Après une première ISO sortie aux alentours du 20 août, une deuxième a été rendue disponible le 31 août. C’est avec une grosse quinzaine de jours de retard que je me décide à faire un article sur la NuTyX Houaphan.

Il faut dire que l’annonce officielle est plus récente, en effet la page d’information du site a été mise à jour le 13 septembre 2015.

Dans les notes de publications, on apprend que les progrès engrangés depuis la Saravanne – dont j’ai parlé en octobre 2014 sont énormes.

Entre autres, dixit les notes de publications : cards permet d’installer des collections de paquets (un peu à l’image des méta-paquets des autres distributions). Les environnements sont divisés entre une collection principale et une autre dite « extra » qui contient les outils complémentaires. On a droit à KDE 5, Xfce 4.12, Mate Desktop 1.10.2, Lxde 0.99 et LXQt 0.9.0.

Côté logiciels utilisateurs ? LibreOffice 5.0, Mozilla Firefox 40, Chromium 45. Bref, que du récent. J’ai donc récupéré l’énorme ISO en 64 bits… Énorme est le mot, car elle pèse 228 Mo ! :)

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://downloads.nutyx.org/NuTyX_x86_64-houaphan-20150831.iso
–2015-09-17 15:15:13– http://downloads.nutyx.org/NuTyX_x86_64-houaphan-20150831.iso
Résolution de downloads.nutyx.org (downloads.nutyx.org)… 195.154.82.195
Connexion à downloads.nutyx.org (downloads.nutyx.org)|195.154.82.195|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 239075328 (228M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « NuTyX_x86_64-houaphan-20150831.iso »

NuTyX_x86_64-houaph 100%[=====================>] 228,00M 1,75MB/s ds 2m 48s

2015-09-17 15:18:01 (1,36 MB/s) — « NuTyX_x86_64-houaphan-20150831.iso » sauvegardé [239075328/239075328]

L’installateur est le même que celui de la version Saravanne. Simple, rapide, fonctionnel. Comme pour l’article précédent, j’ai créé un partitionnement avec une partition /root et une de swap. Ah, les automatismes. Cf les quelques captures d’écrans ci-après.

Choix de la langue.

Menu principal de l’installateur.

Partitionnement, formatage et copie des fichiers.

Installation de grub.

Configuration du clavier, du réseau et de l’heure.

Pour le mot de passe à la première connexion en tant que root, c’est nutyx. Il faut le redéfinir ensuite.

L’ajout de la partition swap ?


mkswap /dev/sda2
swapon /dev/sda2
echo "/dev/sda2 swap swap pri=1 0 0" >> /etc/fstab

Les collections extra sont très complètes. Je n’ai pas installé la collection console-extra car elle installe pas mal de logiciels. Si vous installez base-extra, il y a un nouveau noyau disponible, le 4.1.2.

Pour installer Xfce, avec une base multimédia, cela s’est résumé à la suite de commandes :


check
get xorg
get gvfs
get alsa-utils xdg-user-dirs
get xfce4 xfce4-extra midori
get gstreamer-plugins-good gstreamer-plugins-bad gstreamer-plugins-ugly
get gstreamer1-plugins-good gstreamer1-plugins-bad gstreamer1-plugins-ugly gstreamer1-plugins-libav
nu
get lxdm

J’ai utilisé la commande nu pour créer mon utilisateur avant d’installer lxdm. Je n’aime pas l’auto-connexion. Quant à l’ajout de gvfs, c’est juste pour gérer plus facilement les périphériques amovibles.

Étrangement, Xfce est en franglais au démarrage. Bug provoqué par une mauvaise définition de la locale ? En effet, locale donne fr_FR.utf-8, la commande locale -a donne fr_FR.utf8. Ce qui explique le franglais de l’interface.

Il suffit alors de modifier en tant que root le fichier /etc/profile.d/i18.sh et de vider le contenu du répertoire ~/.config/xfce4. Du moins, en théorie. Malgré tout mes efforts pour corriger ce bug, Xfce reste en franglais. Dommage :(

À moins que je n’ai pas trouvé le bon endroit pour corriger ce maudit bug ?

Quoiqu’il en soit, c’est le seul bug vraiment ennuyeux que j’ai pu trouvé. J’avoue que je perds un peu mon latin dans cette histoire !

J’ai donc fait chauffer mon kazam pour montrer la NuTyX Houaphan en action.

Comme vous avez pu le constater, l’ensemble est très rapide, et modulo le franglais inexplicable dans Xfce, c’est un vrai plaisir côté vitesse d’installation des paquets. La NuTyX continue son bonhomme de chemin, et c’est plaisant. Reste à savoir comment évoluera la Houaphan sur le long terme. En tout cas, si ce maudit bug – dont je suis peut-être responsable – de traduction incomplète pouvait élire domicile au cimetière des bugs, j’en serais plus que content !