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FredericBezies

source: FredericBezies

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En vrac’ mercurien.

mercredi 2 novembre 2016 à 08:42

Un rapide en vrac’ mixte de milieu de semaine. Il sera relativement court, car il ne faut pas abuser des bonnes choses 😀

Commençons par le logiciel libre :

Côté musique et livres ?

Voila, c’est tout pour aujourd’hui et bonne journée.

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 26 : L’École des Fans.

mardi 1 novembre 2016 à 21:29

Pour les gamins et gamines des années 1970, il y a une émission qui est restée dans les mémoires du dimanche après-midi. Présentée de 1977 à 1988 par Jacques Martin, dans un premier temps avec un certain Tonton Mayonnaise alias Stéphane Collaro, les enfants qui participaient massacraient plus ou moins les titres d’une star de l’époque. Tout cela pour le plaisir des parents qui avaient l’opportunité de ne pas avoir à s’ennuyer pour faire des cadeaux à leur progéniture.

Comment oublier l’inénarable Bob Quibel qui servait de souffre douleur en cas de couac avec un gamin !

Il y a eu quelques exceptions dans les massacres, comme l’une des séquences parmi les célèbres de l’émission, le 3 mai 1981. Avec une certaine Vanessa qui n’avait alors que 7 ans ou plutôt 8… Oui, celle qui a été connue pour un certain Joe Le Taxi en 1987 🙂

Il faut se souvenir qu’invariablement les notes étaient soit 8, soit 9, soit 10. Il ne fallait pas non plus traumatisés les plus mauvais élèves. Comment oublier la franchise des enfants qui en profitaient pour balancer une ou deux crasses à leurs chers géniteurs au passage ?

Cette notation presque parfaite m’a fait penser à l’étrange surpopulation des commentaires à 5 étoiles sur 5 sur Amazon et donc aux diverses magouilles de l’auto-édition.

[…]D’ailleurs, il est étonnant que l’auteure ne se soit pas aperçue du massacre, ni la chroniqueuse dont j’ai parlé dans le précédent article et qui doit être atteinte du syndrome de l’école des Fans : « 10/10 » même si la lecture du texte se résume à une souffrance constante pour la rétine.[…]

Donc merci Jacques Martin pour avoir apporté une immense contribution à la culture française et permettre aux critiques d’utiliser une référence parfaite pour parler de toute les chroniques qui oublient que tout n’est pas parfait et qui tombe facilmement dans le « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » 🙂

Guide d’installation d’Archlinux, version de novembre 2016.

mardi 1 novembre 2016 à 11:04

Voici la trente-septième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle d’octobre 2016.

Pour les captures d’écran, je suis parti d’une image ISO intermédiaire créée avec l’outil Archiso, au moment où j’envoie l’article en ligne, le 1er novembre vers 11 h 10 du matin, l’ISO de novembre 2016 n’est pas encore disponible.

Côté environnements : Gnome 3.22.1, Plasma 5.8.2, Xfce 4.12.0, Cinnamon 3.0.7 et Mate-Desktop 1.16.1 (en version gtk3 désormais). J’ai rajouté le Deepin Desktop Environment. Saluons aussi l’arrivée du noyau Linux 4.8.6.

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 4.0 à compter du mois de mai 2016.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

Chapeau Linux : une Fedora Linux « mintisée » et fonctionnelle ?

lundi 31 octobre 2016 à 16:22

Interpellé sur twitter – et oui, parfois le réseau social à l’oiseau bleu est utile – on m’a demandé mon avis éclairé sur la Chapeau Linux.

La Chapeau Linux est pour schématiser, la LinuxMint de Fedora. Sa version 24 est sortie fin septembre 2016.

D’ailleurs on peut lire sur la page « about » de la distribution qu’elle propose les dépots RPM Fusion préinstallés, les codecs pour l’audio et la vidéo, l’intégration de Dropbox. Bref, elle rend complètement utilisable pour l’utilisateur lambda la Fedora qui est obligée de respecter une hérésie juridique, les brevets logiciels.

Pour éviter les ennuis de récupération, je suis passé par le fichier bittorrent – vous savez l’outil des pirates selon les rentiers vivants de la vente de galettes plastifiées – pour avoir une image ISO fonctionnelle et correcte dès le départ.

Mon ami VirtualBox a été mis à contribution.

Après le démarrage, on se retrouve devant un Gnome utilisant des polices très fines, et un thème qui n’a rien à envier au vert de la LinuxMint.

J’ai donc lancé Anaconda. Comme pour une Fedora Linux classique avec Gnome, je n’ai pas créé de compte utilisateur dès le départ.

Une quinzaine de minutes a été nécessaire pour que la Chapeau prenne place sur le disque dur virtuel.

Au premier démarrage de la Chapeau Linux, j’ai été accueilli par l’assistant de configuration. Après avoir défini la langue, le clavier, le fuseau horaire, j’ai créé un compte utilisateur. Bref, que du grand classique.

Je suis passé par la ligne de commande pour m’occuper de l’installation des mises à jour. J’aurai pu utiliser Gnome Logiciels ou la version adaptée de Yum Extender, mais j’ai préféré jouer la carte de la prudence.

Il est vrai que presque 600 Mo de mise à jour avec environ 300 paquets touchés, ça donne envie d’utiliser l’outil le plus simple mais aussi le plus austère.

La logithèque est très fournie, mais elle souffre d’un problème latent avec les distributions basées sur Fedora : les traductions parfois manquantes… Comme c’est le cas pour LibreOffice 🙁

C’est bien de fournir Steam, PlayOnLinux ou encore Darktable. Mais combien pèse le fichier de traduction de LibreOffice ? Dommage qu’il ne soit pas installé par défaut. Il faut donc passer par le rajout du paquet libreoffice-langpack-fr, ce qui n’est pas des plus intuitif et pourrait rebuter un utilisateur qui aurait envie de découvrir une distribution basée sur Fedora et fonctionnelle dès son premier démarrage.

J’ai donc utilisé le port de Yum Extender pour DNF et j’ai corrigé le problème en quelques secondes :

Cela demande juste 10 Mo… Sur une ISO qui pèse 3 Go à récupérer, c’est pas grand chose.

Comme d’habitude, j’ai lancé la vidéo pour vous montrer l’ensemble en action.

Modulo le fait que LibreOffice ne soit pas directement traduit en dehors de la langue anglaise et qu’Adobe Flash soit préinstallé, on est en face d’une distribution qui est d’une bonne qualité. Évidemment, certains choix sont criticables, mais je dois dire qu’on sent que c’est une distribution qui a été conçue pour être utilisable, ne serait-ce qu’avec l’apport de PlayOnLinux, de Wine ou encore de Steam.

Une distribution qui pourrait être intéressante pour les personnes attirées par une Fedora Linux mais qui n’ont pas envie de se prendre la tête à rajouter un certain nombre de dépots pour pouvoir lire les formats non-libres couramment répandu, comme le mp3 par exemple.

Cela fait plaisir et je dois dire que je m’attendais à vraiment pire. À vous de voir maintenant.

Merci la sérendipité : l’exemple en musique par Mobius et Todesbonden.

lundi 31 octobre 2016 à 11:39

Même si le mot n’est pas encore défini dans le dictionnaire de l’Académie Française – et comme disait Clemenceau de manière fleurie : « Donnez-moi quarante trous du cul et je vous fais une Académie française. », ce terme et cette notion d’origine anglophone peut se définir ainsi : « trouver autre chose que ce que l’on cherchait ».

Pour le premier, c’est en suivant le mot clé metal – comme c’est étonnant – que je suis tombé dessus via la framasphere*, qui est un point d’accès au réseau social décentralisé diaspora*.

Mobius est un groupe français spécialisé dans le metal progressif auquel s’ajoute des tendances symphoniques, de world music et d’une dance traditionnelle réunionnaise, le maloya. Oui, ça apparait comme bizarre au premier abord. L’album est sorti en octobre 2016.

Avec un peu moins de 55 minutes et 8 pistes au compteur, on est dans du progressif qui se ne la joue pas onanisme musical. L’ambiance est classique pour du metal progressif et symphonique. Rien que l’introduction de la première piste nous propose ce qu’on est en droit d’attente pour le genre.

Un classissisme qui n’est pas ennuyeux. On n’est pas la facilité du déjà entendu quinze fois. La première piste à un petit quelque chose qui vous prend aux tripes et ne vous laisse pas indifférent.

Avec la piste d’introduction, on sait qu’on est dans de la production léchée, puissante, ciselée. Ça dépote vraiment.

Ce que j’ai apprécié dès la première écoute, c’est la transition presque inaudible entre les deux premières pistes, comme si elles constituaient à l’origine un seul titre, mais qu’il a été divisé ainsi pour des raisons techniques.

Les deux premiers titres se complètent très bien sur le plan général. Ce qui me laisse à penser que mon hypothèse n’est pas complètement fausse 😀

Le groupe sait aussi bien apporter de la vitesse et de la précipitation dans ses titres propice à du headbang ou encore un calme des plus trompeurs, comme avec « Evasion » qui sait mélanger les deux à la perfection.

Le groupe sait aussi se débrouiller avec des pistes uniquement acoustique d’un calme incroyable. Comme le classique « slow » de tout album metal qui se respecte… Les traditions, il faut savoir les respecter, non ?

Vous connaissez la célèbre scène du chaperon rouge entre le loup et la fillette. Si le calme de la piste précédente était bien présent pour une chose, c’est pour introduire une piste qui l’est largement moins, et qui est une de mes préférées de l’album « The Heresiarch ». Qui reproduit le schéma de la piste divisée en deux avec la transition presque impeccable avec le titre suivant « Bursting Chaos ».

Cet album n’a que peu de faiblesses, ce qui est agréable à dénoter. Une des pistes qui me parle le moins, c’est l’avant-dernière, « Dark Fates ». Sinon, c’est du tout bon, cet album. Du moins pour les personnes qui apprécient le metal 😀

Note : si vous achetez l’album – en numérique et dans le livret officiel ? – il y a une surprise culinaire qui vous attend 😉

Passons donc au deuxième album, celui de Todesbonden. Je l’ai trouvé sur bandcamp par pur hasard. Alors que j’avais écouté pour la trente-cinquième fois « Blackwater Park » d’Opeth, je me suis demandé sur quoi je pourrais bien tomber en utilisant le mot clé « Opeth » dans le moteur de recherche du site.

Parmi les résultats, la pochette du premier LP du groupe nord américain Todesbonden m’a attiré l’oeil. Ici, on a droit à un mélange de world music, de doom metal, et de chants lyriques. Je dois dire qu’avoir vu le mot clé « Dead Can Dance » sur la fiche de l’album m’a donné envie d’écouter l’album sorti en 2008. Oui, ça date un brin 🙂

Avec presque 56 minutes et 11 pistes au compteur, on est sûr d’avoir des pistes qui rentrent directement dans le vif du sujet. Ce qui est le cas avec la piste d’introduction qui donne une idée de qui attend l’auditeur par la suite.

Les influences world music se font entendre dès la deuxième piste « Surya Namaskara ». Mélange un peu explosif mais qui se révèle être un pur plaisir auditif.

Comme pour l’album de Moreor dont j’ai parlé en novembre 2015, le metal et le lyrique arrive à se marier à merveille. J’en prend pour preuve dans cet album des pistes comme « Trianon », « Fading Empire », « Ghost of the Crescent Moon » ou encore « Sailing Alone ».

On a aussi droit à des pistes purement acoustiques, comme « Aengus Óg Fiddle » ou « Follow My Tears » qui apporte une influence supplémentaire, la folk. Cela donne l’impression d’être en face d’un album qui ressemble à une matriochka, ces poupées russes qui s’emboitent les unes dans les autres.

C’est un album varié, qui sait manier du léger, puis du plus lourd à la suite. Cela permet d’avoir une surprise au tournant. Ce qui n’est pas plus mal !

Inutile de préciser que j’ai dû, une nouvelle fois, museler ma carte bleue, car elle voulait vraiment me mordre cette fois. Pour avoir une copie physique de l’album de Todesbonden, j’ai dû passer par un site tiers. Dommage, j’aurai bien aimé donner l’argent directement au groupe.

J’aime la musique sous toutes ses formes, sauf les productions commerciales actuelles qui tels les derniers ordinateurs à la pomme ou les tablettes tactiles sont du prêt à consommer, donc du prêt à jeter. Autant dire que j’ai été par deux fois agréablement surpris et que je ne puis que remercier la sérépendité… Sauf pour mes finances 🙁