Quand j’étais lycéen au début des années 1990 – j’ai eu mon Brevet d’Aptitude au Chômage en 1993 – l’émission qu’il fallait absolument voir pour en parler le mercredi matin, c’était « Ciel Mon Mardi ».
Emission au plus haut politiquement incorrecte, elle est la digne héritière d’une émission qui donna un sacré coup de pied dans le Paysage Audiovisuel Français du début des années 1980, « Droit de Réponse ».
Comment parler de « Droit de Réponse » sans parler de sa liberté de ton ? De sa salle enfumée et des verres d’alcools qui ornaient les tables ? Des coups de gueule du Professeur Choron ou encore des délires de Serge Gainsbourg ?
Diffusée durant 6 ans (entre fin 1981 et septembre 1987), on y entendait les coups de gueule les plus féroces, les propos les plus excessifs. Le tout partant régulièrement en cacahuètes.
Quelques exemples ? La mort de Charlie Hebdo au début des années 1980 où le professeur Choron qui remet les lycéens de l’époque à leur place…
Sans oublier un passage de Pierre Desproges qui lit un extrait de son « Manuel de savoir vivre à l’usage des rustres et des malpolis ».
Sans oublier un sacré coup de coup de gueule de Daniel Guichard sur le marché du disque en 1982…
De nos jours, quelle émission pourrait être la digne remplaçante ? J’avoue que je ne vois pas
Oui, je sais, je comptais ne rien publier aujourd’hui, mais j’ai changé d’avis.
Si vous aimez le bon gros rock qui ne se prend pas la tête, Ilan Rubin propose un nouvel album de son groupe « The New Regime », « Exhibit A ». Uniquement disponible en numérique, apparemment. Dommage, j’aurais bien voulu la galette qui va avec
J’ai reçu il y a une quinzaine de jours un courrier d’un groupe espagnol « They » pour me vanter leur musique. Vous prenez des habits à la Blues Brother pour le chanteur et le guitariste, des titres en anglais classique pour du rock classique. Pas de quoi fouetter à mort un âne avec des figues molles, mais ça pourrait vous plaire, donc je fais toujours passer.
Alors que les deux prochains jours seront fériés (8 mai et Jeudi de Pentecôte), j’en profite pour faire un en vrac’ rapide et libre, étant donné que je ne compte rien poster jusqu’à vendredi
Mate Desktop connait une popularité croissante. Rien qu’en avril 2013, les distributions suivantes ont proposées des versions avec Mate Desktop : Sabayon Linux, Manjaro Linux, Sparky Linux. Et j’ai du en oublier au passage. Sans oublier que d’autres distributions ont proposé Mate depuis le début de l’année 2013 : Snowlinux, LinuxMint pour n’en citer que deux.
J’ai pris connaissance l’existence d’une dérivée de la Ubuntu 12.04 qui propose Mate Desktop, du nom d’Australis. Une Matebuntu en quelque sorte à l’image des Kubuntu, Xubuntu et Lubuntu.
Uniquement disponible en 32 bits, elle propose une interface Mate Desktop très revampée, avec une logithèque conséquente : Gimp, LibreOffice, Skype, Google Chrome, Mozilla Firefox, BleachBit, Handbrake, Audacity et CairoDock pour ne citer que les logiciels les plus célèbres.
J’ai donc récupéré l’ISO et j’ai créé une machine virtuelle qemu. J’ai utilisé l’émulation 32 bits de l’ensemble.
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom australis_mate.iso -boot order=cd &
Et cette logithèque conséquente se paye cash : à l’installation, il est précisé que l’ensemble prend 8,6 Go ! Wow ! Pour un environnement aussi léger que Mate Desktop, ouille, dirais-je ! Surtout que Mate Desktop doit peser au grand maximum 350 Mo avec du vent dans le dos…
Petite parenthèse.
J’ai vérifié la taille des paquets qui permettent d’installer Mate Desktop, en 32 bits, sur une Archlinux, en quelques étapes. J’ai utilisé la commande wget -r -k -np http://repo.mate-desktop.org/archlinux/i686
La taille compressé en tar.xz est de :
[fred@fredo-arch repo.mate-desktop.org]$ du -sh archlinux/i686/
112M archlinux/i686/
Décompressons les fichiers, avec un petit xz -dvv dans archlinux/i686 et voici ce qu’on obtient coté taille brute de Mate avec ses outils, les fichiers tar n’ayant aucune compression appliquée :
[fred@fredo-arch repo.mate-desktop.org]$ du -sh archlinux/i686/
324M archlinux/i686/
Je veux bien que LibreOffice 4.0 soit un gros morceau, dans les 500 ou 600 mo, je dirais. Mais il faudra m’expliquer comment on se retrouve avec une distribution d’environ 9 Go pris en sachant que l’environnement ne pèse qu’un peu plus de 320 Mo… Soit juste 26 fois la mise de départ… C’est pas mal !
Fin de la petite parenthèse.
Une fois installé, on peut redémarrer. Après un joli écran de démarrage qui ne sert à rien sinon faire mal aux yeux, on est accueilli par le gestionnaire de connexion… En anglais, même si on a précisé à l’installation qu’on voulait le français. Heureusement, on peut lui forcer la main.
J’ai fait une petite vidéo de la distribution en action.
Comment conclure ? Si vous voulez tuer tout l’intérêt de Mate Desktop, à savoir avoir une environnement léger, qui répond en un claquement de doigts, cette distribution sera celle qui vous conviendra le mieux. Sans oublier que contrairement à d’autres dérivées d’Ubuntu, celle-ci ne permet pas de récupérer les traductions à l’installation (ou aurais-je manquer l’option ?), ni de les gérer facilement
Cette distribution a tellement voulu personnaliser Mate Desktop qu’elle en fait trop, et devient insupportable à l’utilisation, surtout si on veut retrouver la rapidité d’un Gnome 2.x, dont Mate Desktop est le descendant technique. Dommage, mais je pense qu’une « Matebuntu » plus ou moins officielle aurait son public.
Je savais que l’album serait disponible en version numérique et physique dès le 17 mai, dixit la page sur le site officiel de la chanteuse. Vous pouvez avoir des extraits de 2 minutes de chaque piste, tout en sachant que les morceaux en version complète pèse au minimum 5 minutes. De quoi se caresser les oreilles.
Or, samedi matin en allant chercher mon courrier, une enveloppe matelassée m’attendait. Et dedans un très beau digipack, celui de « Mother Earth ». Le collectionneur que je suis a été ravi. Car je ne m’attendais pas à un tel coffret, car c’est un des digipacks les plus complet que j’ai eu.
Les photos qui suivent ont été prises pour montrer la qualité de l’ensemble. Et histoire de vous mettre l’eau à la bouche.
Je tiens à remercier une nouvelle fois Ayten pour l’album et la qualité du digipack. Et l’avoir reçu en avant première a été un plaisir. Sans oublier que c’est une artiste qui respectent les personnes qui écoute ses oeuvres. Sur la dernière page du livret, elle a tenu à remercier toutes les personnes ayant rendu le projet possible via le financement participatif sur Pledge Music.
C’est quand même agréable à noter, et cela change des artistes « mainstream » qui considèrent souvent leur fans comme des portes-monnaies sur jambes.
Je dirais pour conclure ce rapide article qu’Ayten est une artiste dont je suivrai l’actualité avec attention. Car elle mérite largement d’être connue !