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FredericBezies

source: FredericBezies

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LibreOffice 4.0 beta 1 : un aperçu.

lundi 10 décembre 2012 à 19:05

Hier, j’ai récupéré les fichiers pour compiler la première version béta de LibreOffice 4.0, et aujourd’hui, de haute lutte (à la troisième tentative), j’ai réussi à créer le paquet pour la traduction française.


La liste des nouveautés prévues est impressionnante
, et celle qu’on peut voir, c’est déjà une interface plus léchée, et surtout, une vitesse accrue.


Avec une sortie prévue en février prochain
, il apporte certaines nouveautés intéressante, dont le support amélioré des fichiers visio, des styles plus « visibles » dans le traitement de texte, une amélioration du support des fichiers de MS-Office, etc…

paquets de LibreOffice 4.0 beta 1

Installation de LibreOffice 4.0 beta 1

J’ai installé la version compilée dans une machine virtuelle archlinux, puis j’ai capturé une vidéo avec une utilisation très survolée des composants de LibreOffice 4.0 béta 1. J’ai jonglé entre les outils, montrant l’ensemble en action. Des commentaires sont assez superflus :)

Je l’avoue, ce n’est pas une vidéo très complète, mais même si je ne suis pas un professionnel de la bureautique, juste un utilisateur satisfait de pouvoir jongler avec des documents MS-Office sans avoir à installer un MS-Office récent dans un Microsoft Windows virtualisé. Ce qui est quand même assez pratique ;)

Frugalware Linux 1.8 pre2 : pour une fois Frugal’Hamon ne m’ennuie pas trop ;)

lundi 10 décembre 2012 à 14:40

Le 15 octobre dernier, je faisais un article sur la Frugalware Linux 1.8pre1. A l’époque, le travail d’intégration graphique de Gnome 3.6 était à peine entamé. J’ai donc voulu voir, presque deux mois après où en était la Frugalware 1.8 dans son développement.

La Frugalware Linux 1.8pre2 est sortie le 9 décembre, et propose quelques nouveautés dont, les principales sont :

J’ai donc installé la Frugalware Linux 1.8pre2, dans une machine virtuelle, en utilisant les mêmes base que dans le précédent article. A noter que l’installateur est toujours en mode texte, et n’a pas changé d’un iota. Donc, inutile de s’apesantir dessus.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create disk-frugal.img 128G
Formatting 'disk-frugal.img', fmt=raw size=137438953472
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk-frugal.img -cdrom frugalware-1.8pre2-
x86_64-net.iso -boot order=cd &

Cependant, un léger bug bloque au démarrage. En effet, à cause de l’absence d’un gestionnaire de connexion, systemd nous fait un « caca nerveux ». Le moyen de contourner tout cela ? Soit faire une installation avec un environnement graphique dès le départ, soit passer dans une deuxième console pour continuer l’installation personnalisée.

Dans Qemu, il m’a suffit d’aller dans la console de gestion, d’entrer sendkeys ctrl-alt-f2 et après m’être connecté en root, j’ai pu terminé l’installation en utilisant le wiki post-installation.

Une fois Gnome installé, avec LibreOffice, Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird, sans oublier Gimp, j’ai utilisé Gnome-tweak-tool pour activer le thème proposé par Baste, l’empaqueteur de l’environnement Gnome sous Frugalware Linux. Et pour la première fois depuis longtemps avec cette distribution, j’ai pu accéder directement au Gnome-shell sans passer par la ligne de commande pour l’activer.

Pour faire une conclusion rapide à cet article, les progrès accomplis par cette deuxième préversion sont énormes, modulo le bug de systemd si on fait une installation minimale.

La liste prévisionnelle des fonctionnalités prévues pour la version 1.8 (dont un nouvel installateur) est encore longue, quoiqu’une pourrait être rayée : Grub 2.0 est proposée pour lancer la distribution. Espérons qu’elle sera bien réduite pour la sortie de la version 1.8 finale en février prochain.

Peut-être que cette version compensera le cycle de développement plein d’embuches de la version 1.7, ce qui serait le mieux qui pourrait arriver à cette petite distribution GNU/Linux bourrée de qualité.

ArchBang 2012.12 : en progrès, mais c’est pas encore ça.

dimanche 9 décembre 2012 à 21:12

Un an après une première tentative assez décevante, j’ai voulu donner une deuxième chance à la ArchBang Linux, qui est une Crunchbang à la sauce Archlinux.

J’ai donc récupéré l’ISO la plus récente, la 2012.12, et j’ai lancé une machine virtuelle.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom archbang-2012.12.03-x86_64.iso -no-frame -boot order=cd &

L’interface d’installation uniquement en anglais, reprenant celle de l’ISO archboot.

Le partitionnement à faire à la main. Et à moins que je n’ai pas trouvé la bonne option, par défaut, le clavier utilise un agencement Qwerty. En clair, faut faire gaffe au niveau des touches utilisées, surtout pour le mot de passe sous peine de ne pas pouvoir ouvrir sa session.


Il faut configurer le système, via Configuration / Config System et modifier les fichiers /etc/locale.conf et /etc/vconsole.conf pour avoir le bon agencement du clavier au démarrage. Sans oublier le fichier /etc/locale.gen pour avoir la bonne traduction après l’installation. C’est toujours mieux :)

Et oubliant qu’Openbox n’a pas d’outil pour configurer l’agencement du clavier, j’ai modifié le fichier /etc/X11/xorg.conf.d/01-keyboard-layout.conf. Fichier qu’il vaut mieux modifier dès l’installation, histoire de ne pas avoir de mauvaise surprise.

Une vingtaine de paquets sont mises à jour lors de la première recherche.

Et comme pour la version 2011.11, il y a toujours certains limitations : le seul outil bureautique, c’est un afficheur de fichier pdf.

La déception est toujours présente, mais la distribution semble mieux finie que dans sa version 2011.11 que j’avais jadis testé. Le navigateur est en version finale, mais l’absence de tout outil bureautique, et même d’un outil de retouche d’image est handicapante. Et même si je suis un grand fan d’Archlinux, j’en arrive à préférer CrunchBang pour avoir une distribution proposant un environnement basé sur Openbox. Ou encore l’excellente Viperr 02.

Archbang ? En progrès, mais peut mieux faire, ne serait-ce que proposer des outils de bureautique basique.

En vrac’ rapide et libre dominical.

dimanche 9 décembre 2012 à 10:59

Pourquoi ? Parce que c’est dimanche, et que j’ai la flemme :)

C’est tout pour aujourd’hui. Bonne journée ;)

Pour vouloir lire un classique de George Orwell, j’ai du devenir, à mon grand regret, un « tipiak »

samedi 8 décembre 2012 à 22:12

L’approche de Noël m’a donné envie de vous raconter une mésaventure récente. J’ai eu envie de lire la « Ferme des Animaux » de George Orwell. La première étape, cela a été de tenter ma chance à ma bibliothèque municipale. Premier chou blanc : seul 1984 est disponible.

Je tente alors Amazon. Voulant limiter l’attente au maximum, et ayant une Kindle d’Amazon, je tente ma chance dans les livres électronique. Deuxième chou blanc. La seule réponse est une fiche de lecture… à 4 € !

D’ailleurs, comme la plupart des liseuses ont une boutique de livres électroniques dédiée, la démarche aurait la même avec une Kobo ou une Bookeen, modulo la boutique en question.

La seule réponse positive de la Fnac ? Une version au format Adobe DRM, donc en clair, vérouillée numériquement, et en anglais. J’arrive à lire l’anglais dans le texte, mais les DRMs ? Dans la cuvette et on tire la chasse. Plusieurs fois. C’est résistant ces sales bêtes.

D’ailleurs, concernant les menottes numériques sur les livres, de l’intégriste libriste Richard M. Stallman qui risque d’avoir vu juste, le texte « Le droit de lire« .

Et Google Books douche mes derniers espoirs : aucun livre numérique officiellement disponible !

Il ne me restait plus qu’une solution : passer dans le côté obscur de l’offre. Et j’ai pu trouvé un ePub que Calibre m’a converti.  Et devoir en arriver à l’utilisation de l’offre non légale, ça m’a franchement facilité le transit intestinal. Oui, j’avoue que je n’étais plus constipé par la suite :(

J’ai été obligé de passer par l’offre non légale pour pouvoir lire un livre dont l’achat au format papier ne m’intéressait pas, pour plusieurs raisons :

  1. Le manque de place dans mon 32 m2
  2. L’envie de lire rapidement le livre
  3. Une lecture ponctuelle

D’ailleurs, il y a un petit scandale, c’est le prix du livre électronique. Si on prend le dernier JK Rowling (une purge, j’ai laissé tomber à moitié du livre), on le paye 22,80 € au format papier, et seulement 15,99 € en numérique, alors que les frais d’impression, de papier et de reliure sont… de zéro. Cherchez l’erreur.

A moins que la vérité soit ailleurs… Une entente entre les éditeurs pour ne pas faire baisser les prix des versions électroniques ? En tout cas, ce reportage de Capital du début de l’année 2012 vous permettra d’y réfléchir.

Je regrette vraiment de devoir passer par l’offre non légale, mais l’offre légale a un rapport qualité/prix effroyablement mauvais, spécialement le surcoût des versions numériques qui ne se justifie que par une entente entre les maisons d’édition, comme jadis l’entente du triumvirat des opérateurs téléphoniques et leurs forfaits exorbitants. Merci à Agnès de Destination Passions pour le lien vers le reportage.

L’industrie du livre commet la même bétise que celle du disque. Prendre ses clients pour des voleurs en puissance. Le retour du bâton n’en sera que plus puissant. Qui prend le pari que d’ici un an, le prix des livres électroniques aura étrangement chuté ? :D