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FredericBezies

source: FredericBezies

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The Fourth Is Bearded : à la découverte du post-hardcore.

jeudi 14 janvier 2016 à 10:29

J’ai des goûts musicaux assez étendus : j’aime bien écouter de tout, sauf la production commerciale qui me sort par les yeux. Que ce soit du heavy metal, du jazz, de la folk, de la musique électronique ou encore du néoclassique (comme avec Aythis) tant que j’accroche, j’écoute. Mais les productions ultra-formatées et sur-entendues, non merci. En clair, 95% des albums qu’on trouve dans les rayonnages des magasins, culturel ou pas.

Comme pour les oeuvres de Red Forest dont j’ai parlé le 6 janvier 2016, le blogueur influent que je semble être – les personnes au fond de la salle qui viennent de rire, merci de sortir ! – a été contacté par un membre du groupe « The Fourth Is Bearded », un groupe du Havre qui est spécialisé dans le mélange post-rock et post-hardcore.

J’avoue qu’avant d’écouter l’album je ne connaissais pas du tout le post-hardcore. J’ai donc été sur la page Bandcamp du groupe et j’ai lancé la lecture.

Je ne suis pas vraiment fan des chants criés, mais le mélange entre chants criés, chants parlé, mélodies travaillées, ou encore le classique texte parlé recouvert de musique sur le titre « Winter Sun » m’a vraiment plu.

L’album est assez long, malgré le peu de piste : 6 pistes et presque 50 minutes au compteur. Avec 4 des 6 pistes qui frôle ou dépasse les 10 minutes, pas à dire, c’est du travaillé de chez travaillé. Quand on voit que l’album commence avec une piste de près de 10 minutes, on peut difficilement dire que c’est du baclé :)

Ce n’est pas un album qui est facile d’accès si on découvre soit le post hardcore, soit le post-rock. Mais après une écoute ou deux, on commence à en retirer toute la moëlle. Si vous êtes fan des versions physiques, l’album sortira – ou est sorti – le 7 février 2016.

Une question me vient à l’esprit avec le nom du groupe. Si le quatrième est barbu, les trois autres sont rasés ? :)

Bonne écoute.

En vrac’ musical du mercredi.

mercredi 13 janvier 2016 à 10:12

Premier en vrac’ musical pour 2016. Il sera assez court, n’ayant pas eu l’occasion d’écouter trop de musique ces derniers temps.

Bonne journée !

La Manjaro Linux 15.12 avec i3, une autre raison de vouloir ignorer les versions communautaires de la fille d’Archlinux ?

mardi 12 janvier 2016 à 14:28

Je ne suis pas un grand amateur des versions communautaires de la Manjaro Linux qui sont souvent des horreurs surchargées avec des goûts de toilettes publiques plus que prononcés. Il y a quelques rares exceptions, mais j’avoue qu’en dehors de la version avec OpenRC, je ne vois pas.

Dans un commentaire sur la atrocity Apricity OS, Steph m’a fait la demande de présenter la Manjaro Linux avec i3.

J’ai donc été sur la page officielle de la Manjaro Linux à la recherche de la version avec le tiling window manager i3. Un tiling window manager, ou gestionnaire de fenêtre à base de pavé permet de gérer les différentes fenêtres en les redimensionnant dynamiquement à un endroit précis. Bref, l’opposé des autres gestionnaires de fenêtres qui laisse les fenêtres se balader sur l’écran. Donc un gestionnaire des plus légers dans sa conception et qui a ses adeptes.

Je suis donc tombé sur l’annonce sur le site officiel qui détaille les logiciels, avec quelques-uns pour compléter l’ergonomie d’i3 et l’étrange fork de Mozilla Firefox du nom de Palemoon (qui ne m’inspire pas confiance dans sa sécurisation et dans son support des technologies HTML5 et CSS3) ainsi que l’existence de deux versions, une avec systemd et l’autre avec OpenRC. Étant plus à l’aise avec systemd, c’est donc la version que j’ai récupéré via wget pour l’article que vous lisez.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://vorboss.dl.sourceforge.net/project/manjarolinux/community/i3/2015.12/systemd/manjaro-i3-15.12-x86_64.iso
–2016-01-11 21:35:37– http://vorboss.dl.sourceforge.net/project/manjarolinux/community/i3/2015.12/systemd/manjaro-i3-15.12-x86_64.iso
Résolution de vorboss.dl.sourceforge.net (vorboss.dl.sourceforge.net)… 5.10.152.194
Connexion à vorboss.dl.sourceforge.net (vorboss.dl.sourceforge.net)|5.10.152.194|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1221148672 (1,1G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « manjaro-i3-15.12-x86_64.iso »

manjaro-i3-15.12-x8 100%[=====================>] 1,14G 2,97MB/s ds 8m 0s

2016-01-11 21:43:37 (2,43 MB/s) — « manjaro-i3-15.12-x86_64.iso » sauvegardé [1221148672/1221148672]

J’ai ensuite créé une machine virtuelle dans VirtualBox pour voir ce que cette version communautaire a dans le ventre.

Au démarrage, pas moins de 250 Mo sont consommés. Soit presque autant qu’une version avec Xfce. Elle est où la légèreté ?

manja-i3wm

J’ai donc lancé Calamares et installé la distribution pour l’avoir en dur. Au démarrage suivant, on descend à seulement 200 Mo environ, ce que propose un lxde ou un LXQt. Ce qui est mieux. Mais ce qui est quand même lourd pour un environnement comme i3. On peut en déduire c’est l’outil d’accueil de Manjaro qui est un peu lourd.

L’ergonomie est vraiment très spéciale et déroutante. On pourrait presque utiliser l’environnement uniquement au clavier. J’ai donc décidé de lancer l’ensemble pour faire une capture vidéo.

Mon expérience avec cette distribution est un gros : « Y a du potentiel, mais c’est vraiment trop complexe d’accès ». Surtout certains choix me sont incompréhensible, comme l’ajout de Palemoon alors que c’est un outil qui est franchement en retard sur le plan technique, comme j’ai pu le montrer dans la vidéo.

Le gestionnaire de fenêtres i3 est un outil très puissant, mais avec cette distribution, c’est presque répulsif de l’utiliser. Je me demande s’il ne serait pas plus simple de prendre une Archlinux avec Xorg ou une Manjaro Linux en version net-install et de suivre la page du wiki d’Archlinux pour un résultat qui prendra un peu plus de temps à être mis en place mais qui sera plus propre et d’une certaine manière plus homogène.

Ce n’est pas la distribution que je conseillerais pour une personne voulant découvrir le monde des gestionnaires de fenêtres à base de pavé. Non, loin de là. Encore une édition communautaire de la Manjaro Linux qui ne me fera pas changer d’avis sur celles-ci, même s’il y a du progrès.

Mais faites-vous votre propre opinion en essayant l’ensemble dans une machine virtuelle. Comme aucune accélération matérielle n’est nécessaire, vous aurez un bon aperçu de l’ensemble.

Puisque l’actualité des distributions est aussi ennuyeuse qu’une journée pluvieuse, parlons d’ApricityOS.

dimanche 10 janvier 2016 à 19:57

Rien que le titre vous indique à quel point l’article sera potentiellement catégorisé « méchant Fred ». La seule et unique fois où j’ai parlé de la distribution dérivée d’Archlinux dans un billet en vrac du mois de juillet 2015.

Je n’y étais pas allé avec le dos de la cuillère à l’époque :

Dans la série, « oui, j’ai envie de faire une distribution pour astiquer mon ego », je demande l’Apricity OS, en gros une Archlinux (ou une Antergos au moins pour le jeu d’icones), avec une présentation à la Elementary OS / MacOS-X. J’aurais bien une idée du nom réel de cette distribution, mais je n’ai pas envie d’être cruel… Du moins, par pour le moment :)

J’ai donc récupéré l’ISO de la dernière version en date. Si j’en crois le nom, elle a été produite en décembre 2015. Transmission m’a permis de récupérer via le réseau des tipiakeurs l’image ISO en toute sérénité. Apparemment, ce serait une version béta. L’ISO est assez lourde, elle pèse près de 1,8 Go.

Sur le plan technique, c’est une Archlinux avec un jeu d’icones à la Numix uniquement disponible en 64 bits, mais proposant une interface basée sur un Gnome Shell avec une présentation à la MacOS-X sans oublier les incontournables Wine via PlayOnLinux et Steam.

Cependant, il y a des outils spécifiques proposés, comme Sbackup (pour faire des sauvegardes), Ice (qui permet d’utiliser des « webapps » en toute tranquillité) ou encore PushBullet (qui permet de fusionner l’utilisation de vos appareils nomades). Bref, que du classique. J’ai tout aussi classiquement fait chauffé mon VirtualBox pour voir ce que la distribution propose.

Au démarrage, on a droit au lancement d’une version de développement de l’installateur Calamares 2.0 (la 1.91).

Un installateur qui fait son travail, même si j’ai dû décocher la connexion automatique de l’utilisateur dans l’étape qui précède l’installation proprement dite.

Une dizaine de minutes plus tard, la ApricityOS est prête à l’emploi. Au démarrage suivant, on apprend la disponibilité de 93 mises à jour. Le tout étant géré par Pamac.

Une fois tout à jour, j’en ai profité pour lancer SimpleScreenRecorder et capturer l’ensemble en action.

J’ai une impression mitigée avec ApricityOS. On se demande l’utilité de l’ensemble. Car au final, ce n’est qu’une Archlinux avec Gnome, une petite palanquée d’extensions, quelques outils complémentaires et un jeu d’icones aplatis.

Autant dire qu’avec un tutoriel et quelques captures d’écrans, on arriverait à un résultat proche, pour ne pas dire identique. J’aurais même tendance à penser qu’on pourrait prendre une Manjaro Linux avec Gnome – même si je ne suis pas très chaud à l’idée d’utiliser des versions communautaires – et le résultat serait sensiblement le même. Pour l’utilisateur lambda, la différence serait même invisible.

Par contre, comme je l’ai précisé dans la vidéo, la présence de Google Chrome permet d’infirmer les propos des développeurs qui déclarent que la distribution est 100% libre. Chromium est la version libre du navigateur de Google, pas Google Chrome.

C’est vrai que l’ensemble est fonctionnel, mais on se dit : quel intérêt ? Celui d’avoir des outils comme Sbackup (qu’on peut installer sur une base plus légère) ? Ce n’est donc pas un « méchant fred » qui s’exprime ici, mais plutôt une personne perplexe devant une distribution qui ne se justifie pas outre mesure. On est loin des étroniciels à la feu Micro-R OS ou encore à cette chose qui s’appelle Cubuntu (distribution inutile à cause de l’existence de LinuxMint).

À vous de voir, mais pour moi, la vraie surprise, c’est de savoir que cette distribution est encore en vie, vu son utilité toute relative, sauf si on veut du clé en main avec un Gnome Shell « MacOS-Xisé ».

Concours pour gagner un exemplaire de « The Illusion and The Twin » d’Aythis.

samedi 9 janvier 2016 à 23:58

Comme je l’ai précisé dans l’article sur l’album d’Aythis « The Illusion and The Twin », Carline Van Roos alias Aythis m’a fait gracieusement parvenir un deuxième exemplaire du digipak. Je l’ai filmé pour vous le montrer.

J’ai donc décidé de mettre en route en un concours dont voici les questions – assez faciles si on sait chercher ! – dont il faut donner les réponses.

  1. Carline Van Roos a participé à deux autres projets. Citez-en un des deux.
  2. En quelle année est sorti le troisième album d’Aythis, « The New Earth » ?
  3. Quel est le nom du premier album publié sous le nom d’Aythis ?

Pour répondre, il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous.

Participation au concours.

Le concours est ouvert à compter du 10 janvier 2016 minuit, et s’arrêtera la 16 janvier 2016 à 23 h 59. Le tirage sera effectué dans la matinée du 17 janvier.

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