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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vieux Geek, épisode 214 : OCP Art Studio, le Deluxe Paint pour Amstrad CPC

lundi 22 juin 2020 à 11:14

Sur Amstrad CPC, il y avait des logiciels incontournables dans certaines catégories. Si on voulait faire des copies de sécurité – hum ! – de ses disquettes, Discology était l’outil à avoir. Programmer en Assembleur Z80 ? Dams ou encore Maxam.

Si on était plus branché dessin, il y avait l’incontournable OCP Art Studio, sorti en 1985, puis sa suite Advanced OCP Art Studio en 1986. C’était le Deluxe Paint de l’Amstrad CPC. Développé par les anglais d’Oxford Computer Publishing, il a aussi existé sur Atari ST, Commodore 64 et ZX Spectrum.

Je tiens à remercier Iceman qui m’a envoyé un message en privé sur mastodon me faisant me souvenir de cette pépite technique plus que piratée 🙂

Bien qu’ayant toujours été un mauvais dessinateur, j’ai eu assez tardivement une copie du logiciel, avec son manuel d’environ… 70 pages, tout en anglais. Il reprenait le principe de Deluxe Paint, avec des menus déroulants que l’on pouvait contrôler à la souris avec l’AMX Mouse (une des rares souris ayant existé pour Amstrad CPC) ou au clavier.

Outre le support des 3 modes graphiques de l’Amstrad CPC, le mode 0 (160x120x16), le mode 1 (320x200x4) et le mode 2 (640x400x2), il y a des outils pour des formes automatisées, le support de cycle de couleurs et plein d’autres choses qui font que ce logiciel est d’une richesse incroyable.

C’est surtout une usine à gaz à première vue. Le magazine Amstrad 100% proposa un tutoriel en 3 parties (les numéros 18 à 20, de septembre à novembre 1989) pour reproduire en quelque sorte l’image la plus connue du logiciel, celle des bulles sur un damier.

Mais trève de bavardage, voici donc un aperçu rapide de cette rolls royce de la création graphique.

Vous avez pu le voir, le logiciel était complet, pour ne pas dire complexe, mais on pouvait tout faire avec… Ou presque. Cependant, mon niveau technique en terme de dessin est bien trop faible pour l’apprécier à sa juste valeur… 🙂

Ah, les longplays :)

dimanche 21 juin 2020 à 15:54

Comme je l’ai dit dans un billet en vrac’ du 20 juin 2020, j’ai ouvert sur l’instance peertube Tux’n’Tube une chaine consacrée à tout ce qui est « jeu vidéo et longplay ».

Car j’avoue que c’est un genre que j’apprécie, surtout quand je peux voir la fin de certains jeux d’arcade qui m’avaient fait claquer des fortunes à l’époque lointaine où j’étais lycéen. En gros, il y a une trentaine d’années de cela. Oui « Shinobi », oui « Shadow Dancer », oui Bubble Bobble, je parle de vous !

Appréciant le genre, j’ai voulu me lancer dans ce genre vidéo, mais pour des jeux moins connus ou plus anciens. Typiquement ceux pour Amstrad CPC. Il y a déjà l’excellente chaine Amstrad Maniaque qui en contient une sacrée tétrachiée !

Cependant, mis à part certains gros titres de jeu d’aventures – genre que j’apprécie particulièrement – c’est un peu vide. J’ai donc fait un longplay sur Mokowe (excellent mais horriblement dur) publié par Lankhor en 1990.

J’ai aussi fait un longplay sur un jeu un peu plus récent, « L’Ile au trésor ». J’ai déjà parlé du jeu en mai 2020.

La solution est tellement longue qu’il faut environ 45 minutes pour finir l’aventure ! Pour info, même en décortiquant le code source de jeu, j’ai bien galéré et il m’a fallu trois week-end pour en voir la fin en notant la bonne centaine d’étapes de la solution !

J’ai aussi décidé de me lancer dans l’enregistrement de quelques cartes du jeu Planet-X3 publié fin 2018 par David Murray. Pour le moment, 3 cartes ont été enregistrées sur les 13 que compte le jeu. Je ne compte pas les faire toutes pour deux raisons :

  1. Il y en a au moins deux qui sont très très très dure, même en niveau « facile »
  2. Je n’ai pas envie de spolier le plaisir de la découverte à des personnes découvrant cet excellent RTS
  3. Ça prend du temps, car j’enregistre les commentaires en voix-off

Mince, ça fait trois raisons. Néanmoins, voici les longplays des cartes : « The Atoll », « Inferno » et « Logo World ».

Je pense que je rajouterai encore 3 ou 4 cartes. Enfin, seul l’avenir le dira. Mais faire des longplays, c’est long, donc… 🙂

Ah, le retour des Apple Mac basés sur des processeurs ARM ? :)

dimanche 21 juin 2020 à 11:03

C’est le genre de rumeurs qui revient régulièrement. Comme jadis la migration des machines fruitées vers les processeurs Intel. J’ai été le possesseur d’un MacMini de première génération, ceux qui était équipé d’un processeur PowerPC. Des machines qui ont existé à compter de janvier 2005.

En juin de la même année, la rumeur d’un Mac basé sur des processeurs Intel devient une réalité lors du WWDC de 2005.

Steve Jobs – qui n’a pas encore succombé au charlatanisme qui le fera mourir d’un cancer quelques années plus tard – annonce une transition, après celle de l’architecture 68000 vers PowerPC, puis celle du MacOS9 vers MacOS-X déclare l’arrivée d’un troisième changement : celui du passage de l’architecture PowerPC vers Intel.

La vidéo est un peu longue, mais elle vaut son pesant de cacahuètes. J’écris ce billet le 21 juin 2020, à la veille du prochain WWDC d’Apple. Les bruits voulant qu’une transition vers l’architecture ARM soit en cours ont repris de plus belles, et permettent à des sites comme MacGeneration de faire des articles qui poussent au clic.

Quand le passage vers Intel a eu lieu, c’était pour avoir des gains en puissance plus intéressant que sur PowerPC. Mais avec des processeurs ARM, même conçu maison chez Apple, ce n’est pas la puissance de calcul qui compte ici. C’est plutôt la faible consommation électrique. Il suffit de voir l’utilisation des ordinateurs cartes basés sur des processeurs ARM comme les Raspberry Pi : c’est le plus souvent pour se faire des petits serveurs qui consomment peu.

Comme l’a si bien précisé MacGeneration dans un autre article, c’est surtout les machines nomades comme les MacBook Air et MacBook « classique » qui en profiterait. Nul ne sait ce qu’Apple peut avoir dans ses cartons. Mais je pense que depuis pas mal de temps, MacOS vit encore une double vie et qu’une version ARM pour des MacBook à l’autonomie frôlant les 24 heures avec une charge de batterie doivent être en tests. Idéal pour les nomades qui ont besoin d’un ordinateur qui tienne la journée allumé sans avoir besoin de courir après une prise pour brancher son chargeur !

Cependant, il serait étonnant que toute la gamme d’Apple en terme d’ordinateurs passent sur de l’ARM. Ce n’est pas la concurrence des Hackintosh qui fait peur à la firme de Cupertino. D’ailleurs, Intel le sait très bien. Même s’il perdait une partie de la gamme d’Apple, il n’en ferait pas une jaunisse. Il est plus préoccupé par AMD et sa gamme de Ryzen qui lui font de l’ombre.

Vous imaginez que des grosses boites comme Adobe vont s’amuser à porter leurs logiciels phares qui sont des gouffres à calculs sur des puces ARM ? Je n’y crois pas trop.

En tout cas, il est possible que des MacBook basé sur des processeurs ARM sortent. Qu’un port de MacOS officiellement compilé pour ARM soit annoncé en même temps. Mais tout migrer ? J’en doute fortement. Mais on verra bien lors du WWDC 2020, non ? 🙂

En vrac’ de fin de semaine :)

samedi 20 juin 2020 à 12:24

Un court billet rédigé en un samedi matin plutôt doux du mois de juin 🙂

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bonne journée 🙂

Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2015 au bout de 5 ans ? Épisode 1

jeudi 18 juin 2020 à 16:48

Le 6 décembre 2019, je finissais la série de billets bilan sur les distributions GNU/Linux et BSD dont j’avais parlé en 2014. Ayant eu envie dans cette première moitié d’année 2020 de ne plus trop parler des distributions GNU/Linux, j’avais mis de côté le bilan de 2015. Donc voici un billet copieux en terme de nombre d’articles listés.

En gros, près d’une quarantaine sur les 6 premiers mois de l’année 2015. On est parti !

Janvier 2015 :

Février 2015 :

Mars 2015 :

Avril 2015 :

Mai 2015 :

Juin 2015 :

Soit un total de 37 projets en comptant les doublons. Les projets morts ?

    1. Micro-R OS
    2. Aliya Linux (le projet sur sourceforge n’a pas bougé depuis 2015)
    3. PointLinux
    4. Korora
    5. UUmate (le projet sur sourceforge n’a pas bougé depuis 2016)
    6. Arquetype 21
    7. ArchBSD devenu PacBSD
    8. Kademar Linux
    9. OzonOS qui avait fusionné avec Korora… Oups !
    10. BellaOS

Ce qui nous fait un total de perte de 27%… Ce qui est dans la moyenne de disparition que l’on peut constater au bout de 5 ans. HandyLinux est devenu DFLinux et existe toujours.

On est donc dans les clous avec le bilan de l’année 2014 où la perte totale approche les 25% :

50% pour les projets nés en 2012, dans les 33% pour les projets nés en 2013 et pour 2014, on est dans les 25%. Je ne sais pas si je ferai la même série de billets pour les distributions dont j’ai parlé en 2015. Mais cela serait intéressant à faire, n’est-ce pas ? 🙂

Prochain billet, en juillet ou en août prochain.