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FredericBezies

source: FredericBezies

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« Game Over Quest », un RPG complètement barré, mais ça fait tellement du bien !

samedi 6 mars 2021 à 17:26

Je dois dire que je ne suis pas un grand amateur des RPG à la Zelda. Mais il y a des exceptions. « Game Over Quest » en fait partie. J’en ai pris connaissance via une vidéo du Croquemitaine, pardon, je voulais dire de Thomas Cyrix sur la « Cancel Culture ».

Il raconte comment une équipe qu’il a monté pour développer un RPG est constamment sous le flot d’insultes de la part de personnes bienpensantes. Mais ce n’est pas le sujet de l’article. Parlons donc de « Game Over Quest ».

Si dans la plupart des jeux, arriver à un « game over » est un signe d’échec – quoiqu’à l’époque bénie des jeux pour ordinateurs 8 et 16 bits, c’était souvent la conclusion victorieuse – ici, il faut accumuler les « game over » pour monter en niveau.

Le jeu est librement et gratuitement téléchargeable pour MS-Windows, MacOS et les distributions GNU/Linux sur le site de Thomas Cyrix ou encore sur la page dédié chez itch.io.

C’est un gros bébé (pas loin de 900 Mo pour sa version 2.0.x), mais le téléchargement en vaut le détour. On est dans un monde à la Zelda avec des graphismes soignés et trop « kawaii » comme dit un développeur python de ma connaissance.

Pour Linux, l’installation est assez simple : il ne faut que gconf en tant dépendance externe pour lancer le jeu. Pour le monde Archlinuxien (qui englobe aussi Manjaro), il faut le paquet AUR gconf. Je n’ai pas vérifié si une version précompilée existe pour Manjaro cependant. Mais ça prend moins de deux minutes à compiler sur un vieux Ryzen3 2200G de 2018.

Ensuite, il suffit de rendre exécutable le fichier Game et de lancer un ./Game dans un terminal.

On commence dans un village qui nous apprend les spécificités de cet univers. Pour gagner rapidement de l’expérience, on peut mourir de plusieurs façons, toutes plus inventives les unes que les autres. Mais le plus simple est de vous montrer ce jeu délicieusement chtarbé en action.

Note : le filtre appliqué sur le micro m’a bloqué l’enregistrement de la musique de toute la vidéo. Désolé 🙁

Bon, c’est vrai, je suis resté enfermé dans le village durant cette petite vidéo de présentation, mais je ne désespère pas d’en sortir un jour. Oui, c’est un RPG qui ne se prend pas au sérieux, et bon sang que ça fait du bien !

En vrac’ de fin de semaine

vendredi 5 mars 2021 à 14:27

Petit en vrac’ en ce début mars 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end 🙂

Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2016, troisième épisode, mars 2016.

mardi 2 mars 2021 à 10:30

Après un mois de février 2016 assez vide, quel va être le bilan de mars 2016 ?

Bilan : sur les 6 projets, un est mort : UbuntuBSD, un autre a changé de nom, passant d’Arch-Anywhere à Anarchy Linux. 83% de survie, un très bon bilan au final.

Ah, la prévisibilité de la presse linuxienne bureautique :)

lundi 1 mars 2021 à 09:56

Un petit article qui me trotte dans mes vieilles méninges depuis quelques temps. C’est la mise en route de la communication de l’équipe de Mageia pour faire connaître sa dernière version qui m’a donné l’occasion de rédiger cet article.

Deux points que personne ne lira, mais peu importe.

  1. Cet article ne vise pas la descendante de Mandriva.
  2. Cet article ne concerner que les distributions GNU/Linux dites « fixed releases », celle qui sortent tous les 6 mois à 2 ans une nouvelle version majeure.

Ensuite, j’ai eu l’occasion de dire plusieurs fois que les modèles fixed et rolling sont complémentaires, avec une répartition « idéale » qui serait la suivante :

Mais il est vrai que selon certaines personnes, j’ai la haine des distributions fixed releases… On ne va pas se mettre la rate au court-bouillon pour un tel anathème. Je viens de m’apercevoir qu’avec les deux phrases qui précèdent, j’ai perdu une bonne moitié de mon lectorat. C’est cela, les expressions de vieux 🙂

Prenons maintenant les principales distributions GNU/Linux en fixed, celles qui sont mondialement connues et qui sont utilisées partout. Par ordre alphabétiques, ça donne :

La Fedora sort avec un cycle de 9 à 10 mois en « roulant », donc difficile de l’y caser.

En gros, en avril/mai et octobre/novembre, les blogs et webzines proposent des articles sur les « X ou Y trucs à faire après avoir installé Ubuntu ou Linux Mint », qui sont souvent des reprises d’articles vieux de 6 mois avec un gros travail de remplacement automatisé des noms de codes et des numéros de versions.

Ce qui est vrai pour les distributions l’est aussi pour les environnements de bureau. Reproduisons l’expérience pour le quatuor Gnome, Plasma, Mate Desktop et Xfce.

Pour Xfce, c’est en gros tous les ans. La 4.14 était parue en août 2019, la 4.16 en décembre 2020.

Pour Plasma, je me suis basé sur la feuille de route disponible sur le wiki du projet.

Pour l’année 2021 :

Prenez donc les deux calendriers, croisez-les et vous aurez une idée de l’actualité qui sera traitée par les blogs et webzines. Ce n’est pas si sorcier. Après, libre à vous ne de pas me croire. J’ai mis un maximum de sources dans l’article pour que vous puissiez recouper tout ce que j’affirme.

Sur ce, je vous laisse et je vous souhaite une bonne journée.

RetroArch, un excellent émulateur… Mais uniquement pour les consoles ?

dimanche 28 février 2021 à 18:09

Comme vous le savez je suis un passionné de vieille informatique, et je prends un plaisir monstrueux à rejouer à des titres qui ont bercé mes jeunes années vidéo-ludique, que ce soit avec des jeux pour Amstrad CPC, pour Commodore 64 – que j’ai découvert récemment via la scène ludique qui y est encore très vivante, près de 40 ans après la naissance de cet ordinateur – ou encore pour Amiga ou PC sous MS-DOS.

On parle souvent de RetroArch, l’équivalent pour ordinateur de RetroPie. J’ai même fait une courte vidéo pour montrer l’installation de RetroArch avec des coeurs d’émulation pour la plupart des consoles de jeu vidéo allant de la NES (1985) à la Playstation 2 (2000), ce qui en fait un sacré paquet 🙂

Que ce soit avec sa version native pour Archlinux ou sa version flatpak – qui permet de télécharger des dizaines de coeurs d’émulation en quelques clics, même si on retrouve des coeurs obsolètes comme celui de Frodo pour le Commodore 64, logiciel abandonné depuis 10 ans si on en croit le dépot du code source, l’émulation pour ordinateur, ce n’est vraiment pas le meilleur choix.

J’ai enregistré une petite vidéo complémentaire à la première pour montrer qu’en dehors des manettes de jeux, utiliser Retroarch pour les ordinateurs, ce n’est pas l’option à choisir.

Qu’on ne se méprenne pas. RetroArch est l’outil à utiliser si on veut émuler plusieurs consoles sans avoir à jongler avec plusieurs émulateurs différents. Mais si c’est pour émuler des ordinateurs où on peut avoir besoin du clavier, mieux vaut passer son chemin.

Rien ne vaudra un Vice pour les machines Commodore  8 bits, un Caprice32 ou un RetroVirtualMachine pour les CPC d’Amstrad, un FS-UAE pour l’Amiga, etc…