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FredericBezies

source: FredericBezies

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« Tensions à bord », le septième tome de Rossetti & MacLane : une série qui se bonifie en vieillissant.

dimanche 12 avril 2015 à 13:56

Je ne suis pas un grand fan des romans policiers, mais la série de Jérôme Dumont, « Rossetti et MacLane » m’a réconcilié en partie avec ce genre. Outre le fait qu’il y a une enquête, les intrigues secondaires permettent au lecteur de respirer et de se demander : comment l’auteur va se débrouiller pour reconnecter toutes les intrigues d’ici la fin.

Après le très bon « Scoumoune Niçoise » où Gabriel se prenait un chargement de tuiles sur le crâne, cette fois, c’est en plein océan atlantique que la poisse poursuit Gabriel, son épouse et leurs amis.

Ayant décidé d’aller à New York sur le Queen Mary 2 et de profiter d’une croisière de rêve, celle-ci se transforme dès la soirée d’ouverture de la croisière en catastrophe.

À croire que la faucheuse ne semblent pas vouloir se séparer de Gabriel Rossetti.

Dans ce huis-clos maritime, Jérôme Dumont a pris un énorme plaisir à « torturer » ses personnages. Le truculent avocat pénaliste Robert Martinez, Amandine MacLane et son cerveau toujours en ébullition, nous entraine dans une histoire aux multiples ficelles où l’être humain montre parfois ses pires travers.

J’ai dévoré le livre en l’espace de quelques heures, car le récit est addictif. La fin du livre peut laisser penser que Jérôme Dumont prépare quelques vacheries pour le tome 8.

Si vous voulez vous procurer le livre, il y a l’option de l’acheter sur Amazon ou sur l’espace IggyBook de l’auteur.

La beauté, c’est vraiment relatif… Spécialement en informatique libre :)

samedi 11 avril 2015 à 16:47

La beauté est une notion toute relative, spécialement en informatique libre avec le thème d’icone aplatie en cette année 2015. Mais je ne vais pas revenir sur des icones qui ressemblent à des dessins de maternelle mal finis. Non, je vais parler dans cet article d’une énième dérivée de la Xubuntu LTS, j’ai nommé BellaOS.

Addition toute fraiche à la liste des distributions indexées sur Distrowatch (elle fait donc partie des 290 distributions encore vivantes), la BellaOS est pour schématiser une Xubuntu à laquelle on aurait rajouté Plank (le dock du projet ElementaryOS), avec le menu Whisker, Banshee, un fond d’écran à la MacOS-X.

La version 2.2 du projet a été annoncé récemment sur la page d’accueil de Distrowatch. Elle ne semble exister qu’en 64 bits. Je l’ai donc récupéré depuis l’espace sourceforge. Apparemment, c’est aussi la première version disponible en téléchargement.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://freefr.dl.sourceforge.net/project/bellaos/BellaOS-2.2_64bit/Bella-OS-2.2-64bit.iso
–2015-04-11 14:34:08– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/bellaos/BellaOS-2.2_64bit/Bella-OS-2.2-64bit.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1, 88.191.250.136
Connexion à freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1649410048 (1,5G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « Bella-OS-2.2-64bit.iso »

Bella-OS-2.2-64bit. 100%[=====================>] 1,54G 2,52MB/s ds 10m 52s

2015-04-11 14:45:00 (2,41 MB/s) — « Bella-OS-2.2-64bit.iso » sauvegardé [1649410048/1649410048]

J’ai ensuite lancé VirtualBox pour voir cette énième dérivée de Xubuntu LTS en action.

Au démarrage, on a droit à un environnement qui propose les icones faenza, un jeu de gris qui fait penser au MacOS-X d’Apple.

J’ai lancé l’installateur en français. La gourmandise n’est pas excessive : 8,4 Go sont recommandés.

Comme je le craignais, après une longue attente, j’ai eu droit à un plantage de l’installateur. Ce qui me brise menu les gonades. À croire que j’ai encore eu droit à un problème au niveau de la gestion des traductions par Python. J’avais eu droit à un plantage similaire avec la Simplicity 7.0 dans des pré-tests. Après quelques recherches, j’ai pu trouvé une réponse technique au problème de plantage. Je vous renvoie donc à l’article en question.

J’ai donc relancé l’installation en anglais, et miracle, tout est allé au bout. C’est quand même bizarre qu’une grande partie des distributions dérivées des diverses ubuntus LTS officielles se plantent ainsi.

Bref, après le redémarrage, j’ai du combattre un autre bug des Ubuntus (officielles ou dérivées) qui date d’avant la sortie de la 14.04 LTS : une résolution écran minuscule (640×480) dans VirtualBox. Cela s’est résolu avec le trio de commandes magiques dans un terminal, à savoir :


sudo apt-get update
sudo apt-get upgrade
sudo apt-get install virtualbox-guest-utils

Et on redémarre pour avoir une résolution utilisable. Enfin, je le pensais dans un premier temps. Manque de chance, je suis tombé sur le même bug que pour la Emmabuntüs 3 1.0.1.

Résultat des courses ? Compilation à la main du pilote VirtualBox… Je commence à apprécier de moins en moins la Xubuntu 14.04.2 LTS. En restant sociable, on peut dire qu’elle commence à me courrir sur le haricot…

Après cette longue série de désagrément, j’ai enfin pu capturer en vidéo cette distribution.

Pour résumer les bons points de la distribution :

  1. Elle est assez rapide à l’utilisation
  2. Le choix des couleurs et des icones sont agréables à l’oeil
  3. On est loin de la surcharge pondérale d’une UUMate

Dans les mauvais points de la distribution :

  1. L’installateur qui se plante comme un Windows Millenium sous amphétamine si on veut installer l’ensemble dans une autre langue que l’anglais
  2. L’obligation de jouer de la ligne de commande pour avoir les répertoires utilisateurs en français
  3. L’utilisation de Plank qui alourdit l’interface alors qu’une barre inférieure comme celle que propose Xfce aurait pu tout aussi bien faire
  4. La série d’ennuis plus casse bonbons les uns que les autres par rapport à une évaluation dans VirtualBox
  5. Pourquoi Banshee pour l’audio ?

Ensuite, cela reste une distribution très jeune, qui n’apporte pas grand chose au schmilblick, mais qui évite l’écueil de vouloir trop en faire, effort qu’on ne peut que saluer.

Quant à la beauté ? Une citation attribuée à Oscar Wilde me convient parfaitement : « La beauté est dans l’oeil de celui qui regarde. » traduction de « Beauty lies in the eye of the beholder ».

Bon anniversaire, Destinations Passions !

jeudi 9 avril 2015 à 11:27

Quand il m’arrive de parler de la blogosphère francophone, c’est que je me préoccupe souvent de sa « portion » libriste qui comme l’a souvent fait remarquer Cyrille Borne a tendance à se réduire à une peau de chagrin.

Dans le domaine de la culture, il n’y a que peu de blogs que je suis régulièrement, et celui d’Agnès en fait partie. En ce 9 avril 2015, son blog fête ses trois ans, et c’est pour moi l’occasion de lui souhaiter un bon anniversaire.

Tenir un blog consacré à la culture, ce n’est pas si évident. Comme les blogs geek, la pression des éditeurs est forte, et garder son indépendance, ce n’est pas évident. Agnès a réussi, et c’est tout à son honneur.

Pour les trois ans de son blog, elle propose un billet « cadeaux » dont les détails sont alléchants.

Tout ce que je souhaite à Agnès c’est que dans un an, elle puisse souffler une bougie supplémentaire ! :)

La bureautique libre ne se limite pas à LibreOffice, petit article pratique.

mercredi 8 avril 2015 à 22:23

Les outils de bureautique libre ne se limite pas à LibreOffice, même si celui-ci s’est imposé au fil des mois comme l’outil incontournable. Il y a au moins deux suites bureautiques libre, et un duo qui permet de remplir les fonctions classique de traitement de texte et de tableur. On m’a fait la remarque que je ne parlais que de LibreOffice, donc acte !

J’ai nommé Apache OpenOffice, Calligra et le duo Abiword plus Gnumeric.

Commençons par Apache OpenOffice. Remontons au début des années 2000. À l’époque, vouloir faire de la bureautique libre relevait de la gageure. En mai 2002, Sun Microsystems, acquéreur de la suite bureautique StarOffice, propose la version 1.0 d’OpenOffice.org, dont le code est publié sous licence libre.

C’est à l’époque une bouffée d’air frais, même si on est très loin du mastodonte qu’est MS-Office 2000, en terme de qualité ou de compatibilité. Les années passent, les versions 1.x et 2.x d’OpenOffice.org aussi. Oracle rachète Sun Microsystems en 2009 et la communauté du libre se dit, non sans raison : ça empeste le sapin pour OpenOffice.org sur le long terme.

En effet, en avril 2011, trois mois après la sortie d’OpenOffice.org 3.3.0, Oracle annonce qu’il arrête les frais. Le code est alors forké et LibreOffice naît. Il prend rapidement de l’ampleur. Néanmoins, le code détenu par Oracle et qui avait été forké est donné à la fondation Apache.

Ce qui donnera naissance en mai 2012 à la version 3.4 d’Apache OpenOffice. La version la plus récente est la 4.1.1, sortie en août 2014. Même si les deux suites sont compatibles sur le plan des documents, chacune vit sa vie. Le retard pris par Apache OpenOffice au démarrage lui est dommageable. Il n’est que rarement proposé par les distributions GNU/Linux.

Calligra, c’est un projet de suite bureautique pour l’environnement KDE. Comme LibreOffice et Apache OpenOffice, on peut créer des documents selon les normes ouvertes ODT. La suite est cependant plus complète, car elle propose un outil pour gérer les projets, un outil de dessin « bitmap », et un outil pour créer des diagrammes.

Destinée à KDE SC et Plasma, elle s’intègre parfaitement avec. N’étant pas un grand fan de KDE SC, j’avoue que je ne l’ai jamais vraiment utilisé.

Derniers outils, le duo Abiword et Gnumeric qui fait parti d’un projet plus large, Gnome Office. On y rajoute alors Evince (l’afficheur de pdf de Gnome), Evolution (outil de courrier de Gnome), Inkscape (pour le dessin vectoriel), et le projet Ease (pour les présentations qui est encore peu ou pas utilisable).

Contrairement à l’approche d’Apache OpenOffice ou de Calligra, on est plus dans la collection d’outils que dans des outils développé par un même groupe de codeurs. C’est un peu une impression de « bric à brac ». Abiword et Gnumeric sont suffisamment léger pour être proposé avec Xfce le plus souvent.

Pour présenter rapidement les outils en action, j’ai créé deux machines virtuelles avec Archlinux. L’une avec Plasma 5.2.2 et Calligra, la deuxième avec Apache OpenOffice et le duo Abiword et Gnumeric. Pour l’installation de Apache OpenOffice, j’ai modifié le paquet disponible sur AUR pour avoir la version française.

Vous avez maintenant un aperçu un peu plus complet de la bureautique dans le petit monde du logiciel libre. Vous pourrez comprendre pourquoi la suite LibreOffice a une telle popularité :)

Makulu Linux 8 Unity : ou comment rendre l’environnement phare d’Ubuntu inutilisable ?

lundi 6 avril 2015 à 21:59

C’est de notoriété courante, je ne suis pas un grand fan d’Unity. Je n’aime pas son ergonomie, et j’apprécie encore moins qu’il utilise compiz pour son affichage. J’ai toujours trouvé compiz lourd, et les effets de transparence, de fenêtres molles et autre cube 3D, on finit par s’en lasser.

Je croyais qu’on ne pouvait pas rendre l’ensemble encore plus lourd et encore moins supportable. J’oubliais que dans le pire, même si on pense avoir atteint le fond, on peut encore et toujours creuser. L’exemple ? La Makulu Linux 8 en version Unity.

Pour faire simple, c’est une distribution d’origine sud-africaine. Outre le nom qui sonne ridicule en français, ce sont souvent des distributions qui sont peu ergonomique, lourdes, avec un goût du vintage qui le dispute presque au ridicule.

Pour cette version, l’auteur de la Makulu Linux est partie d’une Ubuntu 14.04.2 LTS, et l’a personnalisé au point qu’on se demande si un trou noir supermassif ne ferait pas une indigestion devant la liste des modifications et des ajouts : 8 thèmes inclus avec 52 fonds d’écran, Wine et PlayOnLinux, la suite WPS Office qui n’apporte rien au schmilblick, un antivirus (très utile sur les postes clients linux, c’est connu), jusqu’à 12 bureaux virtuels… Pitié, n’en jetez plus !!!

J’ai donc récupéré l’ISO et j’ai lancé la Makulu Linux. Dès le départ, le très beau fond d’écran rend l’ensemble indéchiffrable. Mais s’il n’y avait que cela…

On a droit à des icones qui font penser à celle de la grande époque de Gnome 1.4.x. J’ai pris mon courage à deux mains et j’ai lancé l’installateur. Il ne faut pas oublier qu’on est en clavier qwerty quand on saisit le mot de passe de la session, à savoir « makulu » qu’il faut entrer « ,qkulu » (sans les guillemets).

L’installeur doit être celui de la Linux Mint Debian Edition 2.0. En tout cas, il y ressemble beaucoup. Je vous renvoie à l’article que j’ai consacré à la LMDE 2.0rc Betsy.

Après le premier démarrage, j’ai fait installer les mises à jour. Mais avant de capturer la vidéo, je me suis dit : quelle distribution pourrait-on trouver qui propose Gnome 1.4 pour voir si le jeu d’icone de la Makulu Linux n’y ressemble pas ? La réponse a été simple : la Slackware Linux 8.1, sortie en juin 2002.

J’ai donc installé en parallèle la Slackware Linux 8.1 (qui a demandé une petite vingtaine de minutes). Puis, les deux étant installés, j’ai voulu voir si l’air de déjà vu du jeu d’icones de la Makulu Linux était fondé ou pas.

J’avoue qu’avec des produits comme la UUmate on pouvait faire difficilement moins utilisable. Outre le fait que les icones sont franchement vintage, Gnome 1.4 est sorti courant 2001, le fait qu’on ne puisse pas passer en français, que l’ensemble soit tape à l’oeil au possible, et que la logithèque soit bizarre, il n’y a pas grand chose de positif à sortir de cette distribution.

Dire qu’elle est inutile et qu’elle n’apporte rien au shmiblick ? C’est certain. Dire qu’elle cumule les erreurs dignes de faire fuir un utilisateur voulant découvrir les distributions GNU/Linux ? C’est certain aussi.

La voir se vautrer alors que je ne demande que le lancement de l’outil qui permet de gérer les dépots tiers ? Je veux bien qu’un environnement virtuel soit problématique, mais à ce point ?

Tout ce que je peux rajouter, c’est ceci : si cette distribution meurt avant la fin de l’année, cela m’en touchera l’une sans me faire bouger l’autre.