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FredericBezies

source: FredericBezies

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« Unum » des Iron Moutain : encore une claque musicale :)

jeudi 16 mars 2017 à 16:10

Décidément, en ce moment, je ne chronique que des albums qui m’ont mis des claques en pleine face. J’ai eu l’occasion d’entendre parler récemment du groupe Iron Moutain qui a sorti son premier album « Unum » début avril 2016. Si le nombre de pistes pourrait le classer dans la catégorie des EP, la durée le range dans la catégorie des LP. En effet, l’album fait… quelques 49 minutes pour 5 titres !

Je ne me souviens plus comment j’ai entendu parlé du groupe. Un début de maladie d’Alzheimer plus que précoce ?!

Pour résumer rapidement, voici vos chances d’aimer cet album. Si vous appréciez :

  1. les pistes instrumentales
  2. le post-rock
  3. les influences progressives
  4. la folk
  5. le kraut rock
  6. le psychédélisme

Une seule chose à dire : foncez ! Ce sera un album qui comblera vos attentes les plus folles. Des premières notes de « Bonfires » aux dernières de la piste « Opium », vous serez plongés dans une atmosphère où l’expérimentation est maîtrisé de main de maître par le groupe.

C’est aussi le genre d’albums dont on se dit que les pistes n’ont été découpés que pour permettre de mieux se repérer dans un seul long morceau.

Il est difficile de parler de cet album en disant autre chose que : écoutez-le. Il faut bien deux ou trois écoutes pour en tirer toute la moelle, mais ensuite à chaque nouvelle écoute, c’est un plaisir toujours plus prononcé.

Une seule chose à dire : bonne écoute 🙂

Arch-Anywhere 2.2.7, une petite ou une grande claque pour Antergos ?

jeudi 16 mars 2017 à 12:26

Au moment où j’écris cet article, la version 2.2.7 d’Arch-Anywhere n’est pas encore disponible. Même s’il n’est plus disponible qu’en architecture x86_64 – la version 2.2.6-1 étant encore disponible en 32 et 64 bits – l’outil Arch-Anywhere monte en puissance.

Participant à la traduction de l’outil – en collaboration avec Bricabraque – ainsi qu’en faisant des rapports de bugs, j’ai voulu faire un point et voir si le projet Arch-Anywhere pourrait devenir à terme un remplaçant pour Antergos, modulo le fait que c’est un outil en mode semi-graphique.

J’ai donc enregistré une vidéo qui montre la création d’une image ISO, l’installation d’une version avec Xfce en saveur « Arch-Anywhere » puis celle d’une version avec Openbox toujours en saveur « Arch-Anywhere ».

D’accord, j’ai un brin galéré avec la version Xfce à cause d’un mot de passe mal saisi. Mais je dois dire que cette version apporte bien des nouveautés, ne serait-ce que le gestionnaire des utilisateurs à l’utilisation.

Du tout bon pour les personnes sachant se débrouiller avec l’installation classique d’Archlinux et voulant gagner quelques précieuses minutes et aussi limiter l’usure du clavier 😀

Mate-Desktop 1.18.0 : Salut gtk2 et encore merci pour le poisson.

mardi 14 mars 2017 à 11:29

Mate-Desktop 1.18.0 qui devait s’appeller originellement Mate-Desktop 2.0 est enfin sorti le 13 mars 2017.

Dans les notes de publications de la version 1.18.0 de l’environnement, on apprend que désormais la migration vers gtk3 est complète. Comme pour l’article de janvier 2017 où je parlais de la version 1.17.1 de l’environnement, j’ai fait chauffer mon ami VirtualBox pour faire recompiler entièrement l’environnement.

Vous trouverez après la vidéo qui présente rapidement l’environnement la méthode que j’ai suivi pour faire construire l’ensemble.

À moins d’être très pressé(e), vous pouvez patienter pour les paquets officiels de votre distribution préféré. En espérant que la migration se fasse en douceur 😀

Comme promis, voici la liste des paquets que j’ai fait recompilé, aussi bien la base que les outils complémentaires. À noter que j’ai rajouté dans les dépendances libpeas pour les paquets eom-gtk3 et pluma-gtk3.

Pour les outils complémentaires :

Bonne compilation pour les courageux et courageuses 😀

« Titanomachy » de Gorgon : prenez une dose de mythologie grecque, une de metal et secouez-bien… :)

lundi 13 mars 2017 à 13:54

J’ai parlé dans un billet en vrac’ de mars 2017, d’un groupe français qui développe un genre spécifique, l’epic symphonic death metal. J’avoue que la première fois que j’ai entendu parler de ce genre, je me suis dit : c’est quoi ce mélange.

Dire que je me suis pris une sacrée salade de phalanges à l’écoute de l’une des vidéos du groupe ? C’est un bas mot 😀

C’est ce clip qui m’a donné envie d’acheter l’album. Autant dire que le coup de coeur a été plus que présent dès le départ.

Je tiens à remercier la personne qui m’a fait connaitre par courrier électronique le groupe ainsi que son premier album.

On est devant des chants typique du death metal et une interprétation et une maîtrise qui pourrait renvoyer nombre de groupes de metal à leurs chères études musicales…

Les pistes sont assez courtes pour rentrer directement dans le vif du sujet. Il est clair que le groupe respecte chaque qualificatif qu’il veut appliquer au genre auquel il se rattache. Pour le plus grand plaisir de l’auditeur.

Les ambiances sont dignes de peplums, normal quand l’album est centré sur la mythologie grecque. Le côté orchestral est bien présent. Le death growl ? Très bien réalisé, même si je préfère Michael Ackerfelt dans ce domaine.

La vidéo du jouissif « Ashes and Blood » vous donne des envies de faire du headbang au niveau olympique 🙂

Comme tout album de metal qui se respecte, il y a une piste qui permet de reprendre sa respiration… Les deux minutes de « Oracles » sont présentes pour dire : « Bon, on va remettre ça. Vous êtes prêts ? »

40 minutes et 8 pistes. Vous vous dites… Bon, il n’y aura pas de pistes longues… Détrompez-vous. L’album finit sur une piste de près de 11 minutes… Titanesque, à l’image du reste de l’album.

Si vous pensiez avoir entendu des albums énormes, détrompez-vous… Vous risquez de vous prendre une paire de claques avec le premier album des Gorgon

Une question qui me vient à l’esprit… Comment les parisiens de Gorgon pourront faire pour nous proposer un deuxième opus à la hauteur du premier ?

En tout cas, il est certain que ce sera intéressant à écouter. Je vous quitte, je vais me remettre un nouvelle fois la galette pour me donner du coeur à l’ouvrage 😀

Siduction 17.1.0 : que devient la fille de l’Aptosid ?

lundi 13 mars 2017 à 09:59

Il y a des distributions GNU/Linux qui font peu parler d’elles, que ce soit en bien ou en mal. La Siduction est dans ce cas. La Siduction fait partie de la famille des rolling release, qui est au final assez peu peuplée.

En dehors de la famille des Archlinux et Manjaro Linux (et leurs cousines Chakra et KaOS), des Gentoo Linux, Funtoo Linux et Calculate Linux (pour les distributions sources), de la PCLinuxOS (pour une base en RPM), de la Void Linux et des semi-rolling comme la très bonne Frugalware Linux, il n’y a pas grand chose à se mettre sous la souris.

Sauf erreur de ma part – et vous me corrigerez dans les commentaires – rien dans le monde Debian GNU/Linux mis à part la Siduction. Je n’ai que rarement parlé de cette distribution. La dernière fois, c’était en décembre 2012 🙂

Oui, je sais, plus de quatre années, c’est énorme pour le logiciel libre, j’ai donc voulu savoir ce que devenait la Siduction. L’annonce de la sortie de la version 17.1.0 de la distribution a été un occasion en or. Il faut noter que la distribution a décidé elle aussi de débrancher la prise pour le support du 32 bits.

On apprend que l’équipe a profité de l’arrivée du gel de la Debian GNU/Linux Stretch qui sortira – ou sera sorti – vers août ou septembre 2017 pour proposer sa nouvelle image ISO. Car vous l’aurez compris, comme la plus que célèbre Ubuntu, la Siduction se base sur sid, la branche de développement de Debian GNU/Linux.

J’ai donc récupéré la saveur avec Mate-Desktop, et j’ai lancé mon ami VirtualBox en lui proposant une machine virtuelle avec 2 CPU virtuels, 2 Go de mémoire vive dédiée et 128G de disque pour voir ce que nous propose la Siduction.

Comme la plupart des distributions GNU/Linux modernes qui démarrent en version live, elle propose le choix de la langue. C’est très agréable de la part des développeurs, et c’est notable.

Après un démarrage relativement rapide, on se retrouve avec un Mate-Desktop brut de décoffrage. L’ancien installateur qui était basé sur une interface web a été remplacé par… Calamares. Encore une victoire du céphalopode ? 😉

Autant dire que l’on peut penser que les développeurs ont voulu alléger leur charge de travail en reprenant un outil qui a fait ses preuves depuis pas mal de temps maintenant. En dix minutes l’installation est pliée, et on peut passer à la suite.

C’est alors que j’ai fait chauffé mon enregistreur de vidéo.

D’accord, je l’avoue, j’ai voulu tester l’UEFI car je ne l’avais pas fait auparavant. La surprise a été des plus agréable, et au final, que ce soit en mode bios ou UEFI, on a une distribution tout autant utilisable dans les deux cas. Même si Simple Screen Recorder m’a fait un « caca nerveux » après le kernel panic suite à la première tentative de lancement en UEFI.

La traduction est presque parfaite, et il suffit de passer 30 secondes dans Synaptic pour rajouter les paquets manquants. L’ensemble logiciel est assez frais. Seuls points noirs ? L’absence de Synaptic, de LibreOffice dans l’installation de base et l’ajout des additions invitées de VirtualBox qui m’a fait un peu galérer, mais c’est par manque d’habitude.

Certains pourront dire que c’est tricher de proposer une version alors que l’équipe de Debian GNU/Linux concentre ses efforts sur la stabilisation et le débogage intense de la Stretch. L’équipe de Siduction aura donc – eu ? – plusieurs mois de tranquillité avant l’ouverture des vannes et l’arrivée en flux constant des nouveautés quand le développement de la Debian GNU/Linux 10 sera – ou aura été – ouvert.

Si vous ne jurez que par les paquets deb et que vous voulez faire du rolling release, alors Siduction sera votre alliée. C’est du très beau boulot, et ça fait plaisir à voir !