Cependant, j’ai l’impression que ce compte twitter a fini par tourner à l’auto-promotion d’une minorité des membres. Le compte typique qui part d’une bonne idée mais qui finit en eau de boudin.
C’est Celine Barré qui m’a fait prendre conscience de la dérive en question. J’ai donc fait une capture d’écran avec le tweet de JeudiAutoEdition (ou AutoPromotion) qui résume la situation. Si vous jetez un oeil sur les commentaires critiques du bouquin en question, j’ai été des plus softs !
Vous avez les pièces en main, maintenant à vous de voir.
Pour finir, la conclusion de JeudiAutoPromotion que je suis aigri et de mauvaise foi ! Il est vrai que je compte vivre de mes oeuvres… En mettant mon dernier roman en gratuit
Décidément, l’auto-édition est un monde qui n’a rien à envier à l’édition classique et de ses petites manigances en coulisses
Je parle de l’idolâtrie au sens moderne du terme à savoir : « L’amour excessif pour une personne ou pour une chose. »
En gros, pour les quadragénaires francophones, le terme de BruelMania correspond bien à l’idolâtrie telle qu’on peut la retrouver de nos jours sur le réseau de vidéo en ligne racheté en novembre 2006 par Google.
J’ai eu envie d’écrire ce billet suite à une mésaventure arrivée à Fabien alias ElectronikHeart qui a mis le pied dans une fourmilière enragée sans le vouloir. Celle des fans aveugles de deux stars vidéastes sur Youtube, j’ai nommé le duo Cyprien Iov alias Cyprien et son camarade Lucas Hauchard plus connu sous le pseudonyme de Squeezie.
Les vieux de la vieille en informatique, en gros les personnes qui ont eu un ordinateur aux début des années 1990 n’auront pas manqué de noter que le pseudonyme de Lucas Hauchard n’est qu’une déformation de la prononciation du terme SCSI qu’on prononçait « Squeuzie » à sa grande époque de gloire.
Je tiens à préciser que les deux vidéastes en question me laissent froid, même si j’ai apprécié les vidéos de Cyprien il y a deux ou trois ans.
La vidéo en question est sortie le 6 mai avec un titre des plus clairs… Qui n’a pas fait plaisir à grand monde.
Il n’en fallait pas plus pour les fans inconditionnels des deux stars de la plateforme vidéo arrive en masse et balance des « tg » (pour ta gueule), des « jaloux, rageux ». J’avoue que j’ai pris un malin plaisir à en faire enrager certains et tenter de leur faire comprendre, en vain, que ce que disait Fabien était la pure vérité : une tablette bas de gamme qui ne valait pas plus de 50€ et vendue le double.
Mais face à un crime de lèse stars de youtube, il n’y a qu’une chose à faire : Laisser passer la tempête.
Fabien a ensuite tourné une vidéo pour désamorcer la tempête de merde qui s’est abattue sur lui.
Il faut dire que même si Fabien y a été un peu fort, il a eu malheureusement raison de dénoncer l’arnaque marketing d’un tel produit. Dans les commentaires de sa vidéo d’origine, des personnes ont tentés de justifier l’activité des deux youtubeurs comme étant motivée par la passion. J’ai eu du mal à me retenir d’exploser de rire.
Les deux ont dû sûrement commencer par passion en 2011-2012 quand la mode pour faire de « l’humour trash mais propre sur lui » ou des vidéos copiant plus ou moins profondément PewDiePie était naissante. ils sont donc arrivés au bon moment. C’est ce qui s’appelle avoir du flair.
Depuis les deux compères ont été signés par une régie de publicité, Mixicom, elle-même rachetée par Webedia qui possède des sites comme Allociné, JeuxVidéos.com, 750g, Pure Médias, CanalBlog, OverBlog et encore une sacrée tripotée d’autres sites.
En clair, un monstre du divertissement sur la toile francophone. D’ailleurs, il ne faut pas oublier que via le rachat de Mixicom par Webedia, Cyprien, Squeezie ou encore Norman sont vraiment à l’abri du besoin. Et tant mieux pour eux.
Donc si on me dit que Cyprien ou Squeezie font des vidéos par passion, je dois dire que je lève un sourcil tellement je reste dubitatif. Au point que ce titre d’un groupe scandinave peu connu des années 1970 me vient alors en tête.
Avant que les fans aveugles de Squeezie, Cyprien ou encore Norman vienne me dire « Ouais, t’es qu’un jaloux, qu’un rageux, tu les envies » dans une version qui ressemble à du français mélangé à du SMS (dans le meilleur des cas), je tiens à préciser ceci : Grand bien leur fasse d’avoir plusieurs centaines de milliers voire de millions d’euros de côté.
Tant mieux pour eux s’ils peuvent prendre leurs retraites d’ici 5 ans. Mais il ne faut pas oublier que ce sera grace à vous, fans inconditionnels qu’ils pourront en partie y arriver. Car ce n’est pas avec les ressources publicitaires récupérées via Youtube, surtout avec l’explosion de l’utilisation justifiée des bloqueurs de publicités qu’ils remplissent leurs comptes en banque jusqu’à l’indigestion.
Mais en partie grace à vous en achetant le moindre produit dérivée, et surtout, pour ne pas dire essentiellement, via les équipes techniques (monteurs, scénaristes, cadreurs, décorateurs) qui leur permettent de produire jusqu’à 6 vidéos par semaine.
En reprenant ce titre de Michel Polnareff, on arrive à la question centrale de ce court roman. Ghislaine Troadec, c’est Tatie Danielle dans tout sa… splendeur. Acariatre, méchante, avide de vengeance, elle se fait enlever pour son plus grand malheur.
Dans ce court roman, tous les personnes ont des raisons de vouloir faire la peau de cette Tatie Danielle. Aussi bien son beau-fils, que sa fille ou encore que son voisin.
Il faut dire que les personnages sont gratinés. Entre notre Tatie Danielle qui ment comme une arracheuse de dents, son voisin de la même tranche d’âge qu’elle qui est veuf et encore très vert, sa fille qui a tendance à aimer plus la bouteille que son compagnon, Mickaël Patel n’a pas hésité à sortir l’artillerie lourde.
J’ai souvent ri des remarques acides de Ghislaine Troadec et j’imagine bien l’auteur en train de rire aux éclats lorsqu’il écrivait l’histoire.
Même si la fin est un peu rapide, on sent que l’auteur a pris un malin plaisir à créer un personne qu’on aime à détester au fil de l’histoire. Ce n’est pas le roman policier du siècle, mais vous passerez du bon temps avec.
On se demande tout au long des pages qui a bien pu se venger ainsi de la vieille dame… Et j’avoue que je ne m’attendais pas à la chute finale.
Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Billet court en prévision du seul week-end prolongé du mois de mai 2016.
Commençons par le logiciel libre. Pas de nouvelle Manjaro Linux communautaire ? Bon, on fera sans
Pour les fans de distributions à base de paquets RPM, la Fedora Linux 24 béta est enfin sortie. Ça fait du bien de voir une nouvelle version d’une distribution sérieuse et qui apporte quelque chose au schmilblick !
Vous aimez le rock progressif classique, celui qui vous caresse les oreilles avec des mélodies travaillées avec quelques doses de guitares bien énervées ? Alors, essayez le premier album des Celestial Teapot, intitulé « One Big Sky ». Une certaine Marjana Semkina, chanteuse d’iamthemorning, a participé à la troisième de l’album.
Il y a un mois je publiais mon roman uchronique (qui m’avait occupé une bonne partie de l’année 2015) en gratuit pour faire un pied-de-nez aux auteur(e)s auto-édité(e)s restant dans le rêve de se fabriquer des gonades en or 24 carats en passant par Amazon.
J’ai voulu donc faire un bilan financier, car oui, le roman a été payant à 0,99€ sur Amazon durant une quinzaine de jours et surtout en nombre de téléchargements avec une publicité minimale. En clair, je n’ai pas été jusqu’à la proposition de gâteries buccales en dessous de la ceinture auprès des blogueuses et autres blogueurs littéraires pour faire la promotion de mon roman.
Voici donc le bilan au bout d’un mois, sans presque aucune promotion.
Comme je l’ai précisé, le roman a été payant sur Amazon durant une dizaine de jours. Si j’en crois le rapport sur mon compte auteur kindle, cela m’a été des plus… bénéfique ! 5 ventes en tout et pour tout
Téléchargement gratuits ? 92 environ, si j’en crois le rapport au format xls que j’ai pu récupéré. Droits d’auteur ? Environ 1,30€
La preuve en captures d’écran ci-après.
Et pour les droits d’auteurs qui me permettront d’ouvrir un compte numéroté dans le trou noir fiscal des Iles Caïman :
Pour Atramenta ? Si j’en crois le rapport de téléchargement disponible sur mon compte, j’en suis à plus de 230, rien qu’en France métropolitaine.
Les retours ? Mis à part deux ou trois commentaires en dehors de pages de l’ebook, rien. Mais j’avoue que je ne m’attendais pas non plus à avoir un commentaire pour chaque téléchargement
J’écris pour le plaisir de raconter des histoires, et faire partager mes « délires ». En tout cas, plus de 330 téléchargements en l’espace d’un mois, ça fait plaisir.
Cela me conforte dans l’idée d’avoir mis en place son accès gratuit. Prochain bilan ? On verra en octobre prochain, pour les 6 mois de sa sortie
Puis, j’ai été contacté par un compte twitter JeudiAutoEdition pour suivre d’autres auteur(e)s auto-édité(e)s que j’apprécie dont j’ai découvert une partie via ce compte twitter : Mickaël Paitel, Jérome Dumont, Christelle Morizé, Isabelle Rozenn Mari ou encore Wendall Utroi.
Décidément, l’auto-édition est un monde qui n’a rien à envier à l’édition classique et de ses petites manigances en coulisses 
