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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vieux Geek, épisode 224 : The Child Murderer, un jeu d’aventure horreur m’ayant marqué sur Amiga 1200.

dimanche 26 juillet 2020 à 09:38

J’ai toujours aimé les jeux d’aventure. Quand je suis arrivé sur Amiga en 1994, je suis parti à la recherche de ce type de jeu en shareware. C’est ainsi que j’ai connu les créations de DTO Software dont j’ai parlé en mai 2020.

Mais il y a aussi une création qui m’avait marqué, même si à l’époque mon anglais était moins bon qu’actuellement. C’est un jeu développé par Michael Zerbo, dans le genre aventure horreur bien dégoutante, « The Child Murderer », qu’on peut traduire par « L’assassin d’enfant ». Le jeu a été publié par ScareWare Production, ça ne s’invente pas !

On y est plongé dans l’époque victorienne. On y joue le rôle de Charles Browning qui pour des raisons non précisées va perdre son emploi auprès des Harris à la fin du mois. Pour se venger, il décide d’enlever Alice, l’aînée de la famille pour la rendre contre rançon. Il s’est allié à un certain Devlin qui lui joue un tour : il assassine l’enfant et vous fait porter le chapeau.

Vous avez alors trois objectifs :

  1. Faire disparaitre le corps de la fillette
  2. Vous venger de Devlin
  3. Sauver votre peau

Le jeu a été sorti sur Amiga classique puis en version AGA améliorée. Celle ci se trouve sur quatre disquettes, et l’installation est laxative : il faut copier le contenu de chaque disquette dans un répertoire cm1 à cm4 sur le disque dur interne, en fonction du nom de la disquette…

Autant dire que c’est une sacrée purge. Le jeu est semi-graphique et semi-textuel. Il y a un seul moment où on utilise la souris, c’est pour choisir une destination via un taxi à cheval. L’histoire est assez courte, mais assez tordue par endroit. C’est pour cela que je ne montre que le début du jeu dans la vidéo ci-après.

Vous l’avez vu, on est dans un jeu qui est assez beau graphiquement, mais j’ai limité volontairement le côté vomitif. Vous trouverez la solution complète sur SolutionArchive. Je ne vous en dis pas plus, mais je vous conseille d’avoir un estomac bien accroché.

Une version pour MS-DOS est sortie, mais elle n’arrive pas à la cheville sur le plan ambiance à la version d’origine. Une bizarrerie qui m’avait marqué quand j’ai été sur Amiga !

En vrac’ de fin de semaine

samedi 25 juillet 2020 à 17:07

Un court billet rédigé l’avant-dernier samedi du mois de juillet.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Pas grand chose, mise à part une petite vidéo que j’ai fait sur un vieux titre vidéo-ludique qui montre à quel point on n’est jamais mieux servi que par soi-même.

Pour finir, un coup de main à une personne avec qui je discute parfois sur Mastodon, spécialisé dans les objets en cuir, PJS LeatherCraft.

Allez voir ses réalisations, on ne sait jamais, vous pourriez avoir un coup de coeur !

Bon week-end 🙂

Vous avez un mess@ge : que vaut-il 22 ans après sa sortie ?

jeudi 23 juillet 2020 à 13:52

Il m’arrive de revoir certains films qui ont marqué mes années de jeune adulte, mes 18 à 30 ans, en gros la période 1992-2004.

Cette comédie romantique de Nora Ephron, avec Tom Hanks, Meg Ryan, Greg Kinnear, Parker Posey, Dave Chappelle, Steve Zahn, Jean Stapleton et Dabney Coleman est sortie en 1998.

Elle reprend la bonne vieille intrigue des deux personnages principaux qui s’échangent des courriers électroniques  avant internet des lettres papiers –  qui sont amoureux l’un de l’autre en ligne, mais s’étriperaient volontiers pour des raisons économiques dans la vie réelle.

Il est intéressant de voir comment la vie était il y a une vingtaine d’années.

Entre l’interface d’AOL, les ordinateurs portables de l’époque, spécialement des macs pour le personnage de Meg Ryan et des PC pour Tom Hanks. Sans oublier la porteuse, souvenir criard des débuts de l’internet.

Sans oublier les écrans cathodiques, le métro où l’on voit des personnes en train de bouquiner. Cela nous apparait comme étrange, surtout quand on observe les zombies le nez plongé sur le téléphone portable. Zombie dont je fais partie.

On évite aussi toutes les chiâleries où une pauvre femme est opprimée par un méchant homme (pardon hétéro cisgenre à pénis). Non, les personnages ne sont pas caricaturaux, du moins, pas plus qu’il ne le faut pour rendre l’histoire crédible. Et taper où ça fait mal.

Il y a un passage qui me fait toujours rire, et qui tape juste, c’est la scène du Starbucks :

Oui, le film a vieilli, mais l’histoire est toujours aussi intéressante à voir, 22 ans après la sortie du film.

Vieux Geek, épisode 223 : Storm Master de Silmaris, un jeu de stratégie complexe…

jeudi 23 juillet 2020 à 07:28

J’aurais pu même dire que c’est un des plus durs et un des plus incompréhensibles que je connaisse. Sorti par Silmarils en 1991 sur le trio Amiga, Atari et MS-Dos, c’est un jeu qui est très complet, voire trop. À la limite de l’écoeurant et de l’injouable doit-on dire.

Pour les besoins de la vidéo, j’ai utilisé la version pour Amiga, pas la plus simple à émuler, mais la plus jolie graphiquement parlant. La version PC est muette, ce qui est dommage.

Pour résumer l’histoire, on se trouve sur une planète où deux iles continents se battent. Un monde dominé par les vents. Vous venez d’être choisi comme nouveau dirigeant d’une des deux iles et vous devez la gérer.

Gestion des plus complètes : armée, divertissement, alimentation, religion, espionnage… Bref, de quoi vous faire rapidement tourner en bourrique. Il n’est pas rare qu’un conseiller un peu chaffouin vous tourne le dos si vous ne lui avez pas parlé dans les 5 minutes qui précède. Sans oublier la conception des vaisseaux de combats, et la révolte populaire qui finira par vous faire exécuter.

Mais tout est résumé dans cette vidéo.

Silmaris via les frères Rocques ont proposé un très joli jeu pour l’époque, mais d’une difficulté incroyable même au niveau de base. Il y a 5 scénarios avec 5 niveaux de difficulté. Je voudrais bien voir une vidéo qui finit les 5 scénarios au niveau de difficulté le plus prononcé, tiens. Mais mes recherches ont été vaines. Est-ce une coincidence ? Je ne le crois pas 🙂

Planet-X2, un bilan après une vingtaine de jours de jeu :)

mercredi 22 juillet 2020 à 19:07

Avant tout, je tiens à préciser que c’est le dernier article sur la série des jeux développés par David Murray. Car j’ai presque fini la totalité des cartes du « papa » de Planet-X3. Il ne manque à l’appel – à tarte – que les cartes « Three Islands » et « Spots » qui sont parmi les plus dures qui existent.

Cet article est la suite d’un article posté le 4 juillet 2020.

Sur la plupart des cartes, c’est du « on lance des tanks le plus vite possible » pour détruire les bases ennemies. C’est un peu une attaque de type « force brute », mais c’est souvent la meilleure méthode pour mettre la pâtée aux Protoids, surtout que toutes les cartes, à l’exception de « Dust World » un peu plus pourvu en bases, ont 3 bases à éliminer 🙂

Cependant, il y a certaines cartes qui sont plus stratégiques, comme « Ryver Styx » où j’ai mis plus de 12 minutes à gagner la partie. Ce qui est déjà pas si mal, quand on se souvient que l’on a pas certaines facilités de Planet X3 comme la possibilité de sauvegarder une partie en cours !

La partie dure assez longtemps, car 2 des 3 bases sont au-delà des branches de la rivière. Ce qui n’aide pas.

Quel bilan au final ? C’est un jeu qui est quand même assez bien fini, surtout avec les limitations techniques en terme de mémoire vive du Commodore 64. Je n’ai pas eu le plaisir de lancer le jeu sur un vrai Commodore 64, et d’ailleurs, vu l’âge du matériel, le fait qu’il faudrait que je m’équipe d’un Commodore 64, d’un lecteur de disquette 1541 ou 1541-II ou d’une extension SD2IEC, ça fait un sacré budget. Donc autant dire que je me contenterai de Vice qui fait très bien le travail.

Au final, Planet-X2 est un excellent titre, un peu plus dur que son descendant, mais qui ne demande pas une destruction totale des bases, juste de la pyramide centrale 🙂

Idéal pour s’occuper une longue soirée d’été quand il fait trop chaud pour mettre le nez dehors !