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FredericBezies

source: FredericBezies

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En vrac’ de fin de semaine

vendredi 19 février 2021 à 15:06

Petit en vrac’ de de cette fin de semaine de février 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

 

Côté culture ?

Pour finir ce court billet, le dernier épisode de « C’est Trolldi, c’est permis » en date, publié le 19 février 2021. Oui, ça pique les yeux, et pas qu’un peu !

Bon week-end 🙂

Vieux Geek, épisode 256 : la « Christmas demo » du Commodore 64, une sacrée démo technique pour la fin d’année 1982.

mercredi 17 février 2021 à 13:57

Dans l’épisode 255 de la série vieux geek, j’évoquais la démo technique de l’Amstrad CPC6128 qui était fournie avec l’ordinateur pour montrer ses extraordinaires capacités.

ependant, ce n’était pas la première fois qu’une démonstration était fournie pour vendre un ordinateur. Il y a le précédent de la démo de Noël 1982 pour promouvoir le Commodore 64. En l’espace de cinq petites minutes, on avait droit à un aperçu de ce que la machine sortie au moins d’août précédent avait dans les tripes.

Je suppose que c’était une démonstration qui devait tourner en boucle sur des ordinateurs de présentation pour vanter la machine auprès des acheteurs potentiels. Pour vendre une machine à 595$ (en 1982) pour être plus précis ce qui donne un peu plus de 1600$ en 2021, il fallait mettre le paquet. Et cette démonstration en est la preuve.

Je l’ai capturé en vidéo. Il faut se souvenir que les consoles de l’époque, c’était l’Atari VCS alias 2600, la ColecoVision. Le Commodore 64 leur mettait ici une petite déculottée.

Comme je l’ai précisé dans la vidéo, la démo a été reprise pour promouvoir le SX64 aussi connu sous le nom d’Executive, une version transportable – 10 kg ! – du Commodore 64, sorti en 1984 pour 995$ soit l’équivalent de 2500$ en 2021. Sur la disquette fourni avec l’ordinateur, il suffisait de rentrer les deux commandes suivantes :

load"christmas",8
run

Et patienter que la démo se charge… En 1984, c’était déjà moins impressionnant, mais au moins, ça donnait un aperçu des capacités du transportable de Commodore.

Chassez le naturel, il revient au galop :)

mercredi 17 février 2021 à 09:59

Oui, j’imagine déjà les commentaires qui vont dire que je suis à la recherche d’un bruit médiatique, que je veux me payer la trogne de Canonical. Mais je reste dans les faits et je suis dans le constat. Depuis sa naissance en 2004, Ubuntu a été connu pour avoir tenté plusieurs fois d’influencer le monde du libre en imposant des solutions logicielles faites maison. C’est de bonne guerre, surtout quand on voit que le monde du libre est plus proche du capitalisme (avec la concurrence parfois hargneuse entre les projets) que du monde soviétique.

Mais je n’ai pas envie de lancer un débat sur les systèmes économiques ici. Revenons aux faits. Dans un article de fin avril 2019, je disais ceci :

[…]
Il y a une boîte qui a fait énormément de bien pour la démocratisation du libre qui est l’exemple même de cette politique de cavalier, c’est Canonical. Oui, la maison mère d’Ubuntu. Avant que certaines personnes ne sortent les haches, les torches et les cordes pour me lyncher, je tiens à préciser que j’ai apprécié ce qu’à fait la boite de Mark Shuttleworth durant les années 2004-2009. Depuis c’est moins le cas.

On peut citer au moins trois tentatives pour imposer ses solutions qui se sont viandées. Chronologiquement ?

1. Upstart (2006-2014)
2. Unity (2010-2016)
3. Mir en tant que remplaçant de Wayland (2013-2017)
[…]

Je vous renvoie à la suite de l’article en ce qui concerne le remplaçant de sysVinit et l’interface graphique pour les outils de Gnome 3.

Depuis, on peut rajouter les paquets universels appelés snap contre les flatpak (poussés par IBM et RedHat) et les Appimages. Je ne trouve aucun intérêt à ce genre de logiciels sur une distribution à flux constant contrairement au modèle de publication à date donnée (que la date soit impérative ou qu’elle glisse en fonction de l’avancement).

J’ai pu constater que Canonical a décidé d’appliquer une nouvelle fois sa politique du « cavalier seul » en cherchant à remplacer le vieillissant installateur Ubiquity (qui doit dater de l’époque de la Ubuntu 6.06 LTS alias Dapper Drake) en privilégiant un développement en interne.

Il est vrai qu’il n’existe pas un cadriciel (framework en bon anglais informatique) qui propose un installateur plutôt neutre. Vous savez, le logiciel qui a un nom d’animal marin et qui commence par C… Oui, je parle de Calamares.

De mémoire, voici une liste de distributions non exhaustive qui l’utilisent depuis 2013 (?) :

  1. Manjaro Linux (famille Arch)
  2. EndeavourOS (famille Arch)
  3. ArcoLinux (famille Arch)
  4. KaOS (cousine d’Arch)
  5. Siduction (famille debian)
  6. OpenMandriva (famille RPM)

Je suis resté dans les grosses cylindrées qui proposent l’installateur Calamares. Le monde archlinuxien l’a adopté rapidement, ce qui en fait souvent penser que si Calamares est utilisé, c’est du Archlinux en dessous. Mais il suffit de deux contre-exemples pour montrer que ce n’est pas à 100% le cas.

Ensuite, il est compréhensible que Canonical veuille garder son indépendance au niveau de l’installateur. Dommage que cela se fasse au détriment du reste. On ne voit qu’une fois un installateur, mais les autres logiciels, on les voit au quotidien !

Vieux Geek, épisode 255 : Ah, les disquettes fournies avec l’Amstrad CPC 6128.

lundi 15 février 2021 à 14:55

J’ai eu plusieurs fois l’occasion de préciser que j’ai débuté vers 1988-1989 avec l’Amstrad CPC 6128. Celui-ci était fourni avec deux disquettes systèmes. Elle proposait deux versions de l’OS CP/M de Digital Research : une version dite « plus » qui était la 3.1 et une version 2.2 proposée sur la face B de la deuxième disquette. Sans oublier l’indispensable langage Logo et sa tortue 🙂

Une commande classique pour lancer les jeux sur disquette était |cpm devenu ùcpm sur les claviers Azerty. Mais quand le CPC 6128 est arrivé sur le marché de la micro-informatique, le CP/M était déjà un souvenir dans le monde professionnel, MS-DOS lui ayant mis un coup de pied aux fesses magistral.

Dans une vidéo de septembre 2018 consacré au Commodore 128, David Murray alias « The 8-Bit Guy » explique vers 23 minutes qu’en 1984, CP/M était mort pour la plupart de la presse informatique, ce qui n’était pas complètement faux. Voici une capture d’écran qui montre que les beaux jours de CP/M, c’était entre 1974 et 1980.

J’ai pu récupéré via CPC-Power les images des disquettes en question. D’ailleurs, sur l’onglet « package » de la fiche, vous avez des photos des disquettes systèmes.

Je dois dire que le Logo m’a toujours laissé de marbre. Mais ce qui m’avait impressionné, c’était une démo des capacités de l’ordinateur, malheureusement écrite en Basic ce qui fait que certaines parties sont extrèmement lente à s’afficher. Mais pour le novice que j’étais à l’époque, c’était magique. Voici donc une vidéo qui montre la démonstration en action.

Oui, ça fait vieux. Oui, ça pique les yeux, mais il faut se replonger dans le contexte de l’époque, en 1985. On sortait tout juste de la période troublée du Krach du jeu vidéo de 1983 – avec ses boucs émissaires qu’ont été Pacman et E.T. sur Atari 2600.

C’était toujours mieux que rien, surtout en comparaison des autres 8 bits comme la série des spectrums de Sinclair, des TO et MO de Thomson. Seul le Commodore 64 tenait la dragée haute au CPC 6128. Je dois dire que je regrette de ne jamais avoir eu cet ordinateur mythique de Commodore 🙁

Comment gérer un blog qui dépasse les cinq ans d’âge ?

lundi 15 février 2021 à 10:42

Je poste sur ce blog depuis septembre 2005. Ce qui fait presque 15 ans et demi au moment où je rédige cet article. J’ai appris un autre grand nom de la blogosphère francophone vient de détruire pour la cinquième ou sixième fois son blog. J’ai appris ceci via l’excellent Blog Libre. Cherchez dans les articles aux alentours du 10 février…

Je n’en dirai pas plus, mais vous voyez de qui je parle. Je n’aime pas pratiquer la politique de la terre brûlée. Quand j’arrêterai de bloguer ici, que ce soit dans un mois ou dans cinq ans, je conserverai l’intégralité des articles en ligne. J’en ai un peu ma claque de voir des liens morts.

Certaines personnes me diront que c’est la vie d’internet qui est faite ainsi. Que Geocities est mort depuis longtemps, emportant avec lui les sites qui y était hébergé. Comme mygale.org ou encore multimania dont je ne sais pas s’il est encore en vie ou s’il tient plus du zombie comme ceux du film « The last man on Earth » de 1964 (ou 1963 ?) avec Vincent Price. Si vous ne connaissez pas le film, je vous le conseille, il est dans le domaine public et visionnable un peu partout.

Je sais qu’en parlant de Geocities, j’ai perdu nombre de personnes qui me lisent. Geocities était un service d’hébergement de sites personnels lancé en 1994, racheté en 1999 par Yahoo et fermé en 2009. Oui, ça date 🙂

Pardonnez-moi cette digression, mais il fallait que je la fasse. Culture, confiture, toussa ! Bref. j’ai profité d’un dimanche d’ennuis profond pour nettoyer un peu le blog. J’ai en effet supprimé les commentaires des billets sortis en septembre 2005 et janvier 2012. Non seulement cela m’a permis de supprimer quelques 2500 commentaires (mais il m’en reste 11 fois plus environ), mais cela m’a fait économiser quelque chose comme 3 Mo sur ma base de données. Ce qui est appréciable.

J’ai pensé que sucrer des commentaires sur des articles vieux de plus de 9 ans était un moindre mal. Laisser une trace est important en ce qui me concerne et je n’ai aucune obligation à supprimer un billet donné. Il est intéressant de voir l’évolution de ma réflexion sur certains sujets, le fait que j’ai eu raison très tôt par rapport aux événements.

Un exemple ? Unity, l’environnement maison de Canonical. Avant son abandon en octobre 2017 via Ubuntu 17.10 – merci la documentation d’ubuntu-fr.org pour la dateje disais que c’était un cul-de-sac pour la boite derrière Ubuntu dès octobre 2011 ! Soit 6 ans avant l’officialisation de l’abandon.

Sur d’autres sujets, je me suis planté, je l’admets. Mais en laissant mes archives en ligne, je considère faire preuve d’une forme d’honnêteté intellectuelle.