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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vieux Geek, épisode 113 : MS-Windows 7 Starter Edition, l’ancêtre de MS-Windows 10 S…

jeudi 8 mars 2018 à 16:57

C’est parfois étrange la vie. Il suffit qu’on lise un article sur ZDNet consacré à la version de MS-Windows 10 censée combattre les Chromebooks de Google pour que des souvenirs vous reviennent en mémoire.

En effet, pour les personnes qui ont connu la fin des années 2000, un OS de Microsoft est plébiscité : MS-Windows 7 qui prit le relais du pas franchement réussi MS-Windows Vista que l’on surnommait parfois Tourista.

MS-Windows 7 existait en 6 versions. La capture d’écran ci-dessous en fait la liste.

La version dite Starter était prévue à l’origine pour les netbooks qui clonaient ad nauseam le eeePC d’Asus. C’était donc une version destinée à des machines peu puissantes. Les limitations étaient spécialement d’ordre graphique : pas d’effets de transparence, impossibilité de changer le fond d’écran. Autant dire que si l’on aimait pas le logo monocolore en fond d’écran, on n’était pas dans la mouise.

Il y avait toujours l’option de monter en puissance contre paiement. Si vous n’avez pas acheté de netbooks à l’époque, il y a de fortes chances pour que vous ayez échappé à cette chose. J’ai donc enregistré une courte vidéo pour vous montrer rapidement la version castrée, je voulais dire la Starter et la version home premium, la plus répandue dans les machines du commerce jusqu’à la sortie de l’infâme MS-Windows 8 en 2012.

Comme vous avez pu le voir, il n’y avait pas photo en terme de conforts d’utilisation. Même si j’ai eu droit à un plantage – sûrement lié à la virtualisation – le confort d’utilisation de la version « complète » était sans comparaison.

On peut se dire que Microsoft n’avait pas vraiment retenu la leçon… Du moins, il l’a retenu partiellement avec MS-Windows 10 S, en castrant l’installation des logiciels au lieu de castrer l’interface graphique !

Vieux Geek, épisode 112 : MS-Windows Nashville, alias MS-Windows 96.

lundi 5 mars 2018 à 13:26

Dans l’épisode 36 de la série « Vieux Geek », j’évoquais MS-Windows Neptune, une version de MS-Windows qui devait proposer une interface à la MS-Windows 9x sur le noyau de MS-Windows 2000… Projet qui fut remplacé par un certain Whistler plus connu au final sous le nom de… MS-Windows XP 🙂

Cependant, ce n’était pas la première fois qu’une version intermédiaire se faisait tailler en pièce. Cela était déjà arrivé quelques années plus tôt avec le peu chanceux MS-Windows Nashville.

Nous sommes en 1996. Microsoft avait prévu de lancer une version intermédiaire entre MS-Windows 95 (qui était connu sous le nom de code de Chicago) et Memphis qui deviendra MS-Windows 98 alors qu’il était prévu à l’origine pour 1997.

Le but de cette version intermédiaire était de pouvoir couper l’herbe sous le pied de Netscape qui était alors l’acteur dominant dans le monde de l’internet. En effet, le but était d’intégrer MS-Internet Explorer 3.0 et ce qui allait devenir – au moins en partie – Outlook Express.

Après avoir cherché en vain une image d’installation complète de cet ancestral MS-Windows, j’ai dû me replier sur une solution de contournement. J’ai pu trouver le « patch » qui permet d’avoir ce MS-Windows 96, mais qui nécessite l’installation préalable d’un MS-Windows 3.1 ou d’un MS-Windows 95… Pour éviter les effets de bords liés à la traduction, je suis resté avec un environnement en anglais.

On constate que si l’on fait une installation complète, un certain Athena pointe le bout de ses octets…

Après avoir installé la mise à jour MS-Windows Nashville et en utilisant une version bêta de Scitech Display Doctor, j’ai lancé l’enregistrement en vidéo…

Comme vous avez pu le voir dans la vidéo, un certain nombre d’éléments qui seront à la base de MS-Windows 98 font leur premier pas ici. Il faudra cependant encore une bonne année de maturation pour des fonctionnalités comme l’atrocement lourd – du moins pour l’époque – Active Desktop.

Cependant, revoir Internet Explorer 2.0, ça ramène des souvenirs plus ou moins bons en mémoire, sans oublier une bonne dose de nostalgie… Qui sont modérées par le bruit strident de la porteuse, des connexions internet qui vous arrachaient des cris de douleurs… 22 ans sont passés depuis MS-Windows Nashville… 22 ans déjà !

En vrac’ de fin de semaine…

samedi 3 mars 2018 à 10:11

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end 🙂

ArchLabs 18.02, la distribution pour geeks qui se cherche ?

vendredi 2 mars 2018 à 11:42

En août 2017, j’avais parlé de la ArchLabs une distribution basée sur Archlinux, reprenant la BunsenLabs, elle-même un hommage et une continuation de la feu-CrunchBang Linux.

J’avais été emballé à l’époque, au point de conclure l’article ainsi :

Donc, bravo et merci Archlabs pour avoir compris que les geeks ont aussi parfois envie d’avoir du 100% utilisable dès l’installation 🙂

Fin février, le projet a annoncé la disponibilité de sa première image ISO pour l’année 2018. On apprend dans les notes de publications que Calamares a disparu et est remplacé par ABIF, un installateur en mode texte qui fait étrangement penser à l’imbuvable Manjaro Architect.

L’apparence générale semble cependant être assez proche de la version 5.0 de la distribution dont j’avais parlé en août 2017. J’ai donc décidé de récupérer l’ISO via bittorrent.

Ensuite, j’ai lancé mon ami VirtualBox pour voir ce que donne cette nouvelle version.

Une fois le chargement terminé, j’ai cliqué avec le bouton droit, et j’ai choisi le français.

J’ai eu droit au menu suivant… Cela m’a fait me souvenir de l’installateur en mode semi-textuel d’Archlinux d’avant 2012… Une foule de souvenirs plus ou moins heureux m’a alors assailli…

J’ai décidé de prendre les options proposées à chaque fois par l’installateur.

Spécialement le partitionnement automatisé du disque dur. Pour la partition d’échange (le swap, j’ai pris un fichier de la taille indiquée).

L’installation a été assez automatisée. Quand on a besoin de choisir une option dans une liste, l’interface est suffisamment bien conçue pour ne pas trop se prendre la tête.

À la fin de l’installation, j’ai décidé d’éteindre la machine virtuelle et de montrer la totalité de la post-installation.

Comme vous avez pu le voir, l’ensemble est vraiment utilisable directement à l’installation, mais on a l’impression que la distribution a le popotin entre deux chaises. D’un côté faire quelque chose de simple et d’utilisable, mais sans tomber pour autant dans l’austérité la plus stricte.

Dommage pour Calamares. Cela aurait été bien de le conserver, mais peut-être que les développeurs de la distribution ont voulu faire comprendre que leur projet était à destination de personnes plongées dans les arcanes insondables des distributions GNU/Linux.

Cependant, certains points de fragilité comme le menu d’Openbox et la traduction partielle la font réserver aux personnes aiment trifouiller dans les tripes du projet en cas d’emmerdes.

Cela en reste un très bon projet, même s’il se cherche, et qu’il est un brin trop rigide par endroit.

Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 17 : Supertux, le supermario à la sauce Linux.

vendredi 2 mars 2018 à 10:05

Pour ce nouvel épisode consacré aux projets fou du logiciel libre, j’avais envie de rester dans le domaine ludique. Car si on parle à une personne un peu informée de Linux, elle répondra presque immanquablement : « y a pas de jeux sous linux, c’est de la meeeerde ! »

Cette affirmation était vrai il y encore quelques années. L’arrivée de Steam a arrangé un peu la sauce. Mais ce n’est pas pour autant qu’il n’y a pas de jeux développés à l’origine sur des distributions GNU/Linux.

La plupart des types de jeux ont connu leurs versions libres. Il y a des monstres comme 0 A.D (dont j’ai parlé en février 2016) pour la stratégie temps réel, ou Frozen Bubble pour les amateurs de jeu de puzzle.

Mais il manquait un grand classique, le jeu de plateforme à la Mario. Ne cherchez plus, il existe, c’est le projet SuperTux.

SuperTux est un projet dont la première version est sortie en avril 2003, et la dernière publication date de novembre 2016. Il ne faut pas se fier à la numérotation 0.5, car le jeu est déjà assez complet.

Ici, le joueur prend la destinée de Tux qui doit parcourir de plus en plus de niveau à la difficulté croissante pour sauver Penny enlevée par le terrible Nolok.

Nous sommes plongé dans les contrées glaciale de l’Antarctique, avec ses pièges classiques dans un jeu de plateforme : saut au millimètre, adversaires toujours plus vicieux, gouffre qui font perdre automatiquement un partie et repartir du dernier point de sauvegarde… J’ai fait une rapide vidéo pour vous montrer que le jeu est quand même assez dur par moment…

En plus du mode « histoire » (qui a quatre mondes à visiter), il y a depuis la version 0.5 un éditeur de niveau, sans oublier des niveaux complémentaires proposés par la communauté.

C’est un excellent jeu de plateformes et je dois malheureusement avoué que je ne suis jamais arrivé à la fin de la première île du jeu… Mais essayez donc et vous verrez que cela n’est pas aussi facile que vous le pensez !