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FredericBezies

source: FredericBezies

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Mageia 5 à quelques jours de la Release candidate : quelle évolution depuis la Mageia 4 ?

mardi 3 mars 2015 à 18:24

La Mageia, descendante communautaire de la Mandriva Linux, née en 1998 sous le nom de Mandrake Linux, sortira courant mars 2015 en version 5. Du moins, si on en croit la feuille de route idéale.

Cela fait maintenant plus d’un an que je n’ai plus consacré de billets long à la Mageia, et j’ai eu envie de voir à quoi ressemblait la nouvelle mouture en cours de finition. Dans ce but, j’ai pris l’ISO de la Mageia 5 beta 3 en version liveDVD avec KDE. Historiquement, la Mandrake Linux a été l’une des premières distributions à proposer KDE 1.0, donc j’ai voulu respecter l’héritage historique de la distribution.

Dans les notes de publication de cette béta, on apprend que la noyau linux est désormais le 3.19, que systemd 217 et KDE 4.13.3 sont disponibles. D’ailleurs, c’était un cadeau pour la Saint Valentin, dixit le billet d’annonce sur le blog.

Trois semaines sont passées, et on peut donc avoir une meilleure approche de l’ensemble qui est assez proche de l’étape de la Release Candidate prévue, sauf décalage de dernière minute pour le 7 mars 2015. J’ai fait travailler mon client bitorrent, l’outil des pirates selon les lobbys de l’industrie de l'(in)culture, pour récupérer l’ISO de la distribution.


J’ai donc créé une machine virtuelle dans VirtualBox pour voir à quoi ressemble la distribution. Dès le démarrage, j’ai demandé à accéder à l’installateur de la Mageia.

L’installeur de l’image ISO live est très simple d’accès, bien qu’étant en anglais. Après avoir choisi la langue, l’heure, le fuseau horaire, on attaque le gros de l’installation : la copie de la Mageia.

J’ai conservé le partitionnement proposé par défaut.

J’apprécie particulièrement le nettoyage au début de l’installation de l’ISO live qui permet d’enlever un peu de surcharge à la Mageia qui sera déposée sur le disque dur.

L’installation du gestionnaire de démarrage est l’ultime étape avant de redémarrer. L’ensemble a dû prendre une dizaine de minutes.

Au premier démarrage, les dépots de logiciels sont ajoutés, puis on passe à la création du compte utilisateur.

Après avoir vérifié que la liste des dépots logiciels était complète, j’ai lancé la mise à jour. Elle s’est déroulée en deux temps. La première concernant les paquets cruciaux (dont le gestionnaire de paquets rpm lui même), puis une deuxième couche pour les autres logiciels.

En tout et pour tout, cela a conduit à la récupération et l’installation de 8 puis 343 paquets. Il faut un gros quart d’heure pour l’opération soit menée à bien.

Ce qui est un chiffre assez normal, étant donné que la Mageia 5 n’est pas encore sortie au moment où je rédige cet article, le 3 mars 2015.

Après le redémarrage de l’ensemble, j’ai ouvert une konsole et en tant que root j’ai demandé à virer les paquets orphelins avec un petit urpme --auto-orphans.

39 paquets ont donc été envoyé ad-patres pour 136 Mo de gain. Ce n’est pas grand chose, mais cela permet d’avoir un OS propre.

J’ai donc enregistré l’obligatoire vidéo pour montrer la Mageia 5 en version presque release candidate.

Dans un article de début mars 2015, Cyrille Borne dresse un constat que je ne peux que partager sur la Mageia :

« […] Mageia la suite de Mandriva n’évolue pas assez vite pour ma part, j’ai l’impression de voir Mandriva il y a 5 ans, Opensuse est une des rares distributions que j’aurai réussi à planter en faisant de simples updates, pour le reste le monde du RPM est particulièrement limité.[…] »

Outre la pique facile sur OpenSuSE, j’ai remarqué en effet que cette Mageia 5 presque finale me fait penser à la Mageia 4 finale dont j’avais parlé en février 2014.

On se retrouve dans le même environnement familier, la seule différence étant le thème utilisé, et les logiciels qui sont montés en version. Si on peut prendre une image un peu facile, on peut dire que la Mageia est devenu la Debian GNU/Linux stable du monde des distributions en RPMs.

Est-ce un mal ? Non. Mais cela donne une image un peu « pépère » à la distribution qui pourrait plaire à des personnes cherchant une stabilité et qui n’aime pas les distributions de la famille de la Debian GNU/Linux.

Un livre pour vulgariser la création de boutique en ligne. Merci Bernard Eben.

lundi 2 mars 2015 à 09:44

En tant que blogueur influent (tiens, je vois des personnes qui sont en train de faire exploser leur vessie à force de rire, pourquoi ?), il m’arrive d’être contacté par divers services de communication, que ce soit des start-up ou encore des librairies.

Dans le deuxième cas, je suis régulièrement contacté par le service de presse des éditions Eyrolles. En février 2014, j’avais eu l’occasion de parler d’un livre sur la Raspberry Pi.

Cette fois-ci, grâce au service de presse d’Eyrolles et d’Elsa Azis, que je tiens une nouvelle fois à remercier, j’ai pu recevoir un exemplaire du livre « E-commerce :
Tout savoir avant de créer une boutique en ligne ! »

J’avoue que j’ai été attiré par le sujet traité. Même si je ne compte pas ouvrir une boutique en ligne dans le mois qui vient, ce bouquin est une petite bible pour les personnes qui auraient envie de se lancer dans cette aventure.

On pourrait penser que c’est un livre rébarbatif, débordant de termes techniques et commerciaux. Mais pas vraiment. Bien entendu, il y a des définitions de termes techniques de temps à autre, par obligation, mais ce livre m’a permis de comprendre certains termes qui m’échappait comme le back office, le front office , le cross-selling, et pas mal de petites choses encore.

Il pose quelques bases sur le référencement naturel, sans pour autant se plonger dans les arcanes insondables de l’optimisation du référencement. C’est un livre qui se lit facilement.

Même s’il reste très léger sur certains domaines techniques, il permet de se projeter avec un peu plus de sérénité dans des projets commerciaux en ligne.

Je dois dire que le chapitre « les erreurs à ne pas commettre » est un petit bijou, et j’ai souvent ri de bon coeur, car l’auteur n’est pas avare en références assez caustique.

C’est un livre qui est donc très intéressant et qui a le mérite de montrer que monter sa propre boutique est un travail de longue haleine.

Installer Xfce 4.12 sur Archlinux avec un peu d’avance… Que c’est complexe… ou pas :)

dimanche 1 mars 2015 à 18:39

Je publie mensuellement un tutoriel pour installer une Archlinux, et l’un des addenda est consacré à Xfce. La sortie de la version 4.12.0 fin février 2015, et le fait que l’ensemble soit disponible en moins de 24 heures m’a donné envie de rédiger ce billet pour que vous puissiez – si vous êtes suffisamment courageux – avoir Xfce 4.12 un peu en avance.

C’est un billet qui aura une courte durée de vie, mais c’est juste pour le plaisir que je l’ai fait. Il vous faut comme base une Archlinux avec les dépots « testings » activés (le temps que les paquets de Xfce 4.12 arrive sur les dépots stables), avec Xorg préinstallé et fonctionnel. Il est en quelque sorte complémentaire au tutoriel fraichement publié.

Pour installer la base de Xfce 4.12, il y a deux étapes. Si vous migrez une Archlinux avec Xfce 4.10 préinstallé, l’étape de modification du fichier /etc/pacman.conf sera inutile.

Donc, quand vous êtes connecté en tant qu’utilisateur normal, il faut commencer par modifier le fichier /etc/pacman.conf pour qu’un paquet soit ignoré. En effet, sinon, on a droit à ça : Un conflit qui bloque l’installation.

Donc, j’ai rajouté à la ligne IgnorePkg de mon /etc/pacman.conf le paquet gtk3-xfce-engine.

Ensuite, j’ai enfin pu passer à l’étape de l’installation de la base de Xfce avec yaourt -S (ou sudo pacman -S pour les puristes) :

yaourt -S xfce4 xfce4-goodies

J’ai ensuite rajouté lightdm, quodlibet, gvfs (pour le montage automatique des périphériques amovibles) claws-mail et xarchiver :

yaourt -S lightdm-gtk-greeter gvfs quodlibet claws-mail xarchiver

J’ai lancé lightdm pour pouvoir lancer la première configuration de Xfce 4.12.0, en prenant les réglages par défaut.

Puis j’ai capturé l’ensemble en vidéo. J’ai oublié de montrer l’installation du menu alternatif Whisker, dommage :(

Je dois dire que dans mon précédent billet sur Xfce 4.11.x et Mate Desktop 1.9.x m’avait fait un peu baver sur la rapidité et la puissance de l’ensemble. Bien que seulement mon eeePC soit équipé Xfce pour le moment, je me demande si mes deux autres ordinateurs ne vont pas quitter Gnome 3.14.x pour Xfce. Oui, vraiment !

Guide d’installation d’Archlinux, version de mars 2015.

dimanche 1 mars 2015 à 17:12

Voici la dix-septième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle de février 2015.

Cette version est essentiellement corrective, et aucun grand chamboulement n’a été effectué.

En ce qui concerne les addenda, KDE SC 4.14.x est présent pour la dernière fois. Dès le tutoriel de début avril 2015, KDE SC 4.14.x sera remplacé par Plasma 5.2 ou plus récent.

Pour Xfce 4.12, étant donné qu’il est sorti le 28 février 2015, il ne sera pas disponible avant le tutoriel du mois d’avril 2015.

Petite précision : Plasma 5.2.1 étant inutilisable à la fois sous VirtualBox et Qemu (crash constant au démarrage), l’illustration de l’addenda pour Plasma 5.2.x est celui de février 2015. Avec un peu de chance, la situation sera meilleure pour le tutoriel d’avril 2015. J’ai tenté de faire fonctionner l’ensemble durant près de deux heures avant de l’envoyer ad-patres par lassitude.

NB : si vous voulez faire une installation avec UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

Mes découvertes du SXSW 2015.

samedi 28 février 2015 à 20:47

Le festival SXSW (South By Southwest) – un lien avec un certain film « North By Northwest » d’Alfred Hithcock ? – propose chaque année un extrait des productions des participants.

Comme chaque année, j’utilise les fichiers torrents pour récupérer l’archive en bon tueur de culture qui se respecte. Après avoir fait un tri monstre dans les 800 et quelques fichiers proposés, voici ceux qui ont passé les fourches caudines de ma sélection. Pour une fois, un article de numérama m’a été utile :)

Je vais me limiter à vous donner les artistes et / ou groupes qui m’ont carressé suffisamment les oreilles pour mériter une écoute au-delà de l’extrait proposé. Donc, potentiellement, après écoute patiente et deuxième tri, une source d’articles pour la catégorie musique du blog.

Commençons par la folk et apparentés.

L’indie-rock, indie-pop et apparentés :

Le rock alternatif ou classique, psychédélique, punk-rock et apparenté :

Hard Rock, metal et apparentés :

Divers

Ce n’est pas énorme, mais c’est déjà mieux que rien, non ? :)