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FredericBezies

source: FredericBezies

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En vrac de milieu de semaine…

mercredi 2 septembre 2020 à 15:27

Un court billet pour se relancer en ce doux mois de septembre. Mais on va y aller doucement, faut pas se brusquer non plus !

Côté informatique :

Côté culture :

C’est tout pour aujourd’hui.

Bonne fin de journée 🙂

Vieux Geek, épisode 233 : Ah, MS-Word 1.x pour MS-Windows :)

dimanche 30 août 2020 à 15:54

Dans l’article précédent de la série « vieux geek », je parlais de MS-Excel, usine à gaz s’il en est une. Cependant, son pendant litterraire, MS-Word n’était pas mal non plus à ses débuts. Surtout qu’il a commencé sa carrière en 1989 pour un certain MS-Windows 2.x.

Oui, cela fait plus de 30 ans que le premier MS-Word pour Windows est sorti. Et surtout, il avait une notion qui n’a été reprise que 18 ans plus tard avec la sortie de MS-Office 2007, le ruban. Largement moins ambitieux que son lointain descendant, est-il besoin de préciser.

Pour vous montrer ce prototype de l’infame interface ruban, j’ai donc créé avec PCem un 386 équipé de 2 Mo de mémoire vive, le tout avec le duo MS-DOS 3.3 et MS-Windows 2.11 pour 386.

Il est quand même étonnant de voir le niveau de complexité du premier MS-Word en interface graphique. Complexité qui n’ira qu’en s’accroissant au fil des années. Et surtout, c’était marrant de voir que le premier ruban était à peu près utilisable, contrairement à son lointain descendant 🙂

Vieux Geek, épisode 232 : Excel 1 pour Mac et 2 pour MS-Windows 2.x, les débuts d’une usine à gaz…

mardi 25 août 2020 à 18:09

S’il y a bien un logiciel connu qui est l’exemple même de l’usine à gaz, c’est le tableur Excel développé par Microsoft depuis le milieu des années 1980. Il est tellement complet et complexe qu’on peut tout faire avec, sauf piloter une cafetière, et encore je ne suis pas certain.

Ayant succédé à Multiplan en 1985 sur les Macs d’Apple et en 1987 sur les PCs handicapés équipés de MS-Windows 2.x, dès les premières versions, on peut se dire que c’est une sacrée usine à gaz. Ne serait-ce qu’avec le nombre de fonctions proposées et supportées (une petite centaine ?) que dans les tailles des feuilles, qui proposent dès 1985-1987 quelque chose comme 16384 lignes 🙂

À l’origine, je voulais faire un article uniquement sur Excel 1.0 sorti en 1985 sur les macs de l’époque, mais j’ai décidé de rajouter la première version pour MS-Windows. Histoire de montrer les débuts d’Excel.

Vous avez pu le voir, on a déjà les prémisses de ce qui va devenir le synonyme du tableur. Rien que le nombre de fonctions disponibles est déjà impressionnant, surtout quand on sait que les versions en question date du milieu des années 1980.

C’était les premiers pas vers les versions qui permettront à Microsoft de faire taire la concurrence dans le monde bureautique. Qui n’a jamais roulés des mécaniques en disant : « Tu vois, j’ai fait un tableau croisé dynamique dans Excel » ? Qui ? 😀

Y en a marre de la pseudo-bienveillance…

mardi 25 août 2020 à 09:03

Permettez-moi de pousser un petit coup de gueule, car il faut le dire, ça soulage. J’en ai ma claque des personnes qui balancent des « il ne faut pas critiquer l’orthographe des autres. Il ne faut pas critiquer la grammaire des autres ».

Je ne suis pas parfait dans ce domaine, mais je fais tout pour limiter la casse. Faire des efforts, comme c’est étrange 😉

C’est surtout quand on se retrouve avec des terminaisons de verbes au présent de l’indicatif avec « s » au lieu d’un « ent » plus correct. Ou encore des « Sa va » au lieu de « Ça va ». Des utilisations de l’auxiliaire être au lieu d’avoir dans les phrases, du genre : « j’est été à la plage cet été ».

Oui, ça me fait mal d’écrire phonétiquement, mais on peut trouver des trucs de ce style. Ma filleule qui entre en CM1 en ce mois de septembre 2020 commet ce genre d’erreurs, mais c’est pardonnable pour elle, elle est encore en pleine période d’apprentissage. C’est déjà moins pardonnable pour des personnes ayant quitté le cursus scolaire.

Vous pourrez me répondre : « oui, mais il y a des personnes dyslexiques et dysorthographiques ». Je suis d’accord, mais il n’y a pas des générations entières de personnes soit dyslexiques, soit dysorthographiques. Il ne faut pas se moquer du monde.

Si on arrive à 20% des élèves qui souffrent des deux problèmes en question, c’est le bout du monde. J’avoue que quand je vois certaines personnes écrire phonétiquement, j’ai les yeux qui saignent. Oui, je suis un grammar nazi. Loin d’être le pire de tous, rassurez-vous.

Cependant, j’essaye toujours de faire la différence entre une personne dyslexique et/ou dysorthographique, les personnes ayant mal été formées à l’origine et les personnes de mauvaise foi. Ce n’est pas évident.

Ce qui n’aide pas, c’est la complexité de notre langue que certaines personnes veulent encore compléxifier avec des néologismes qui disparaitront peut-être d’ici une dizaine d’années. Comme si c’était compréhensible de voir le « s » d’hôpital être utilisé dans des dérivés comme hospitaliser, hospitalité, hospitalisation. C’est tellement logique. Idem pour impôt et des dérivés comme imposition ou imposer.

Je sais très bien qu’une langue évolue, que des néologismes s’imposent et d’autres pas. Vouloir tordre le bras d’une langue, c’est le meilleur moyen de se prendre un coup de boule rotatif en retour.

Il faut arrêter de se voiler la face et admettre qu’en dehors de la minorité souffrant des dyslexiques et dysorthographiques, il y a une majorité de personnes qui ont été formées de la pire des manières possibles.

J’ai l’anecdote d’une institutrice de CP qui avait annoncé à ma mère que je ne saurais jamais lire car je connaissais l’alphabet à mon entrée en école primaire ! Je me demande ce qu’avait fumé la dite institutrice pour sortir une telle bétise.

Bref, il faut arrêter de hurler à l’assassin quand on fait des remarques sur une expression écrite purement phonétique. C’est un bal de faux-cul, car les personnes qui disent qu’il ne faut pas critiquer sont les premières à le faire à la première occasion.

P’tain, 25 ans déjà la révolution MS-Windows 95 !

lundi 24 août 2020 à 10:55

J’écris ce billet le 24 août 2020. 25 ans plus tôt, jour pour jour, Microsoft officialise la sortie de ce qui était connu à l’époque sous le nom de code de Chicago, MS-Windows 95.

Outre l’utilisation stakhanoviste du titre « Start Me Up! » des Rolling Stones, la sortie se fait en fanfare, sous le regard amusé d’Apple qui n’en mène pas large au final, car engluée dans son système 7 vieillissant. Steve Jobs ne reviendra au manette qu’environ 3 ans plus tard pour sauver la peau d’Apple.

J’ai déjà parlé des multiples révolutions de MS-Windows 95 dans un vieux billet de la série vieux geek.

Le plus marrant, c’était le minimum technique annoncé : un 386DX avec 4 Mo de mémoire vive. J’ai tenté, ça démarre, mais il ne faut pas être pressé…

Il faut être réaliste et comme l’avait précisé – et si ma mémoire est bonne – PC Mag pour les 6 premiers mois de MS-Windows 95, un PC équipé d’un Pentium 100 avec 16 Mo de mémoire et 100 Mo d’espace disque pour être tranquille.

Une configuration qui tournait aux alentours des 10 000 francs en 1995-1996. D’ailleurs, en utilisant l’outil qui permet de connaitre l’équivalent de pouvoir d’achat proposé par l’INSEE, on s’aperçoit que 10 000 francs de 1995, cela donne 2119,10€ en 2019 !

Autant dire que c’était un luxe de personnes aisées que de faire tourner MS-Windows 95 en toute tranquillité à l’époque !

Il coûtait 649 francs – soit 136,95€ en 2019 – en version mise à jour depuis MS-Windows 3.1. La version complète ? Je ne m’en souviens plus, mais ça ne devait pas être loin du double.

Non seulement, il fallait une bonne configuration, mais à l’époque au bout de deux ans, l’ordinateur était bon pour la casse ou le musée.

C’est pour cela que j’ai attendu 1996 pour installer la première fois un MS-Windows 95 sur mon vieux Cyrix 486 gonflé à 8 Mo pour l’occasion 🙂