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FredericBezies

source: FredericBezies

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« Wooden Castles » : quand la folk anglaise montre une nouvelle fois toute sa virtuosité.

jeudi 10 octobre 2013 à 11:04

Wooden Castles, c’est le nouvel album de Dave Gerard & The Watchmen. Je l’avais précommandé en août dernier, et j’attendais avec impatience sa sortie.

J’avais déjà parlé du précédent projet en avril 2013, désormais introuvable en version physique, « A Song A Week ».

Hier soir, j’ai donc pu récupéré l’album en version numérique. J’espère juste que la version physique – oui, je suis un grand collectionneur de galettes plastifiées – arrivera d’ici la fin du mois dans ma boîte aux lettres.


C’est un album d’une trentaine de minutes, constitués de douze pistes. Deux d’entre elles, dont la piste éponyme était déjà disponible sur le précédent album « A Song A Week ».

Ce sont des petites pépites folk qui s’enchainent les unes après les autres. Prenez une tasse de chocolat chaud, quelques biscuits. Enfoncez vous dans votre fauteuil, et laissez vous emporter par les mélodies qui vous carresseront les oreilles.

C’est une longue sensation de bien être, de relaxation qui vous accompagnera lors de l’écoute de l’album. Evidemment, j’adore la piste éponyme, mais rien n’est à jeter dans cet album. Toutes les pistes tapent juste. Elles sont courtes et bien remplies.

Que dire de plus ? Ecoutez-le si vous aimez la bonne folk anglaise. Sinon, découvrez-le ainsi que la folk anglaise :)

Guide d’installation d’Archlinux et Gnome : cinquième mise à jour.

mercredi 9 octobre 2013 à 13:08

Je voulais mettre à jour le guide que j’avais rédigé avec la sortie de la nouvelle image ISO officielle sur le site d’Archlinux, en ce début d’octobre 2013. Voici donc la 6ième version qui rend obsolète la version précédente, toujours récupérable à titre d’archive.

Il se base sur une machine virtuelle Qemu, utilisant Grub 2.0. On obtient un système assez fonctionnel, avec Gnome 3.10.1 au final.

Si vous voulez KDE SC, il faut utiliser les lignes de commandes suivantes :

yaourt -S kde
sudo systemctl enable kdm.service

Pour Xfce avec lxdm ?

yaourt -S xfce4 xfce4-goodies gamin gvfs lxdm
sudo systemctl enable lxdm.service

Note : dans un premier temps, je vous conseille fortement de tester que l’environnement se lance, en remplaçant sudo systemctl enable par sudo systemctl start. Ensuite, si tout se passe bien, vous pourrez activer le gestionnaire de connexion.

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier zip contient :

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

Bonne lecture !

Et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

En vrac’ rapide et libre.

mardi 8 octobre 2013 à 10:43

Etant donné que je n’aurais pas trop de temps libre durant les deux ou trois prochains jours, un petit en vrac’ rapide et libre pour compenser ;)

Voila, c’est tout pour aujourd’hui. Bonne journée !

Mageia 4 alpha 3 : quoi de neuf pour la future 4ième mouture de la descendante communautaire de Mandriva Linux ?

lundi 7 octobre 2013 à 17:11

La 4ième génération de Mageia est en cours de développement. Et 4 mois avant la sortie de la version finale, voici donc la 3ième alpha. Un court article sur le blog parle de sa sortie.

Les notes de publications sont claires : ne pas utiliser sur une machine en production, ni pour une utilisation quotidienne, et encore moins pour un « test » grand public.

Je vais m’affranchir de la dernière remarque, en précisant un point précis : j’ai volontairement utilisé une machine virtuelle. Une alpha est par définition non finie, casse-gueule au possible. Néanmoins, étant donné que la prochaine préversion sera la première béta de Mageia 4… :)

Sinon, que peut-on trouver pour le moment ? Un noyau linux 3.11.2, systemd 207, KDE SC 4.11.1, Gnome 3.10.0, LibreOffice 4.1.2. Bref, du très récent, du moins au 7 octobre 2013. Et les erratas sont encore assez long pour le moment.

J’ai récupéré l’ISO complète via bittorrent, que j’ai lancé dans une machine VirtualBox. Sur le plan de l’installateur, rien ou presque à signaler. C’est le vieil outil qui a fait ses preuves depuis des années… Pourquoi en changer ?

Pour cet article, j’ai choisi d’installer KDE SC, environnement mis en avant par Mageia et Mandriva Linux auparavant. Il faut se souvenir que la première Mandrake Linux était constitué d’une Red Hat Linux 5.1 et de KDE 1.0 en 1998. Ce qui ne rajeunit personne ;)

L’installation est toujours aussi gourmande en nombre de paquets… Pas moins de 1768… Cool :)

Ce qui est intéressant, c’est l’arrivée d’un assistant « premier démarrage », qui permet de mettre en route toutes les étapes pour un bon fonctionnement par la suite : ajout des dépots, recherche automatique des premières mises à jour disponibles, etc… Son petit nom est Mageia Welcome.

Cependant, on peut s’apercevoir que c’est encore en travaux. Au moment où j’écris cet article, il est considéré comme terminé à 60%. Normal, nous sommes en face d’une version alpha3, donc normalement dédiée aux testeurs fous et aux développeurs.

L’idée est très sympathique et très conviviale. Parmi les mises à jour, il faut noter le passage au noyau Linux 3.11.4. Et voici à quoi ressemble cette alpha en action. La musique de fond est « The Dark Symphony » du compositeur espagnol Roger Subirana. Album téléchargeable sur Bandcamp, et en version physique chez l’auteur.

Je ne tirerais aucune conclusion définive sur une préversion. Il reste encore quatre mois à l’équipe de Mageia pour stabiliser et péreniser la distribution. Malgré tout, l’ensemble est très utilisable pour une version alpha. Et laisse présager le meilleur pour la suite. Et j’avoue que l’idée du panneau d’accueil est très agréable.

Dommage cependant que le menu déroulant « K » soit celui de l’ancienne génération, car j’avoue que je n’aime pas le menu de l’époque de KDE 3.x.

D’ailleurs, rares sont les distributions GNU/Linux grand public qui ne propose pas un outil de ce style de nos jours.

Vieux Geek, épisode 20 : les jeux sous MS-DOS, quelle galère !

vendredi 4 octobre 2013 à 21:10

C’est grâce un fil lancé par Jean Sebastien Sauvage sur Google+ et une remarque de Lionel Hilaire que j’ai eu l’idée de cet article. Je veux parler des jeux de la grande époque du MS-DOS.

Il faut dire que jusqu’à ce que les jeux se lancent directement et uniquement sous MS-Windows (en gros vers 1999), il fallait jongler avec les réglages des jeux pour avoir le son, ou encore la souris fonctionnelle.

Il faut le dire haut et fort : MS-Dos était surement le système le plus pourri au niveau de la gestion de la mémoire, ou encore du matériel sonore.

Il faut dire que MS-Dos avait une vision spéciale de la mémoire. Conçu à l’origine pour ne fonctionner au maximum qu’avec 640 Ko de mémoire, car on considérait qu’en 1981, 640 Ko seraient long à atteindre. Et si l’on en croit la citation de Bill Gates faite en 1989, c’était trop optimiste.

I have to say that in 1981, making those decisions, I felt like I was providing enough freedom for 10 years. That is, a move from 64k to 640k felt like something that would last a great deal of time. Well, it didn’t – it took about only 6 years before people started to see that as a real problem.

Ce qu’on peut traduire par :

Je dois dire qu’en 1981, en prenant ces décisions, j’avais l’impression de proposer assez de liberté pour 10 ans. Autrement dit, le passage de 64k à 640k était vu comme une transition assez longue. Eh bien, ce ne fût pas le cas – il a fallu environ 6 ans seulement avant que les gens commencent à y voir un vrai problème.

Ce qui en a résulté un gloubiboulga infame de couches successives qui saucissonnait la mémoire vive. En gros :

  1. Mémoire conventionnelle : les 640 premiers Ko
  2. Mémoire supérieure : les 384 Ko suivants
  3. Mémoire étendue : le reste de la mémoire

Au secours !!!!

Certains logiciels, comme les jeux à la Doom s’arrangeait pour prendre à leur charge la gestion de la mémoire, via un outil comme dos4gw qui gérait la mémoire d’un tenant.

Sinon, il fallait jouer avec les fichiers autoexec.bat et config.sys pour libérer un maximum de mémoire. Sans oublier les jeux qui voulait une taille précise disponible dans chaque mémoire… Un casse tête !

Mais la mémoire n’était pas la seule source d’ennuis. Les cartes sonores étaient aussi de la partie. Même s’il existait deux standards, la Creative Sound Blaster, et la carte de la scène des démomakers, la Gravis UltraSound.

Si certains jeux étaient suffisamment gentils pour proposer des outils de configuration et gérer correctement la carte, il en résultat parfois des galères monstrueuses avec des cartes compatibles Sound Blaster. Car les Sound Blaster étaient onéreuses à l’époque. Et les clones bon marchés pullulaitent.

J’ai donc retrouvé un exemplaire de Doom – premier du nom – pour vous montrer comment on s’amusait à configurer un jeu à l’époque. Dosbox a été mon allié pour me permettre d’avoir un MS-DOS bien émulé… Et surtout un monstre avec 16 Mo de mémoire vive par défaut ! Bon, j’avoue, cela fait une éternité que je n’ai plus tâté du Doom :)

Rien que l’ensemble de la configuration en mode texte ferait fuir nombre de joueurs actuels, qui se contentent d’insérer une galette plastifié dans le lecteur en attendant que l’ensemble se lance…

Mais quelle époque, celle des premiers Doom, des premiers Civilization et autre Sim City…