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FredericBezies

source: FredericBezies

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Unity pour Archlinux : du progrès, on y est presque ;)

dimanche 21 octobre 2012 à 14:09

Il y a un mois, j’avais fait un point sur le port de l’environnement maison de Canonical sur Archlinux.

J’ai voulu voir quels étaient les progrès du port. Il faut partir d’un environnement Gnome 3.4.x installé et fonctionnel (c’est plus pratique, non ?). Ensuite, étant donné que l’ancien dépot http://unity-xe-xe.org/ semble un brin à l’arrêt, on peut passer par un autre dépot, http://unity.humbug.in/ dont la date de compilation complète au moment où je rédige cet article n’est vieille que de 48 heures. La version proposé d’Unity est le port de la 6.8.0, celle proposée avec Ubuntu 12.10.

Il faut rajouter en haut de la liste des dépots dans le fichier /etc/pacman.conf :


[unity]
Server = http://unity.humbug.in/$arch

[unity-extra]
Server = http://unity.humbug.in/extra/$arch

Et ensuite, yaourt pouvant être remplacé par sudo pacman :


yaourt -Syu
yaourt -S $(pacman -Slq unity)
yaourt -S unity-extra

J’aurais pu prendre LightDM pour la gestion des connexions, mais ayant déjà GDM installé, pourquoi ne pas l’utiliser ? Et l’ensemble est quand même plus utilisable, même si la décoration des fenêtres manquent toujours à l’appel. Et oui, j’ai tenté le compiz.reset, en vain.

Y a du progrès, quand les décorations de fenêtres seront présentes, le port sera utilisable, du moins à peu près, vu la complexité croissante de l’engin qui rajoute de nouvelles couches à chaque version. Et l’ensemble semble légèrement plus rapide que sur la version native. A moins que ce ne soit une illusion d’optique ? ;)

Ajout du 21 octobre, 15 h 20 : Les fenêtres s’affichent correctement, il manquait un paquet, libwnck. Apparemment, le port ne fonctionne pas avec le paquet libwnck3. La preuve en image :

Merci à Devil505 qui m’a donné un point de départ pour résoudre le problème :)

Il ne reste plus que les innombrables référence à Ubuntu à « enlever » pour avoir un port enfin complètement fonctionnel d’Unity pour les personnes intéressées.

Non, la musique classique n’est pas réservée à des vieux emm…

dimanche 21 octobre 2012 à 09:51

On peut très bien composer de la musique typée classique sans tomber dans les poncifs habituels : musique lourde, pour personnes d’un certain âge, peu ou pas accessible, etc.

Certains compositeurs classiques contemporains sont loin d’y ressembler. Je peux prendre par exemple Johan Johannsson et son sublime Englabörn, mais aussi une découverte récente, en ce qui me concerne, Peter Gregson et son EP, « Terminal« , sorti en 2010.

Et c’est un jeune compositeur, car il est né en 1987. Un tel renouveau d’une musique bassé sur du classique, j’en redemande tous les jours ;)

Musique reposante, basé sur du violoncelle, calme, du classique comme je l’aime, au point d’avoir commandé un exemplaire CD de l’album, qui n’est pas excessivement cher, seulement 6 £, soit un peu plus de 7 €, hors frais de port.

Si vous aimez Johan Johannsson, aucun doute, que cet artiste sera aussi un coup de coeur pour vous. En tout cas, j’ai vraiment aimé.

GhostBSD 3.0rc2 : de la concurrence en vue pour PC-BSD ?

samedi 20 octobre 2012 à 14:25

J’avais parlé en juillet dernier de la première béta de GhostBSD 3.0. Ce dérivé de FreeBSD existe en version Gnome et Lxde.

La version rc2 étant sortie récemment, je l’ai récupéré. Et j’ai voulu voir les progrès enregistrés par cette version, basée sur le code de FreeBSD 9.1rc2.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://downloads.sourceforge.net/ghostbsdproject/GhostBSD-3.0-RC2-gnome2-amd64.iso
–2012-10-20 10:23:55– http://downloads.sourceforge.net/ghostbsdproject/GhostBSD-3.0-RC2-gnome2-amd64.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net… 158.255.96.7
Connexion vers freefr.dl.sourceforge.net|158.255.96.7|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 1067685888 (1018M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «GhostBSD-3.0-RC2-gnome2-amd64.iso»

100%[====================================>] 1 067 685 888 1,76MB/s ds 9m 27s

2012-10-20 10:33:23 (1,80 MB/s) – «GhostBSD-3.0-RC2-gnome2-amd64.iso» sauvegardé [1067685888/1067685888]

Et j’ai fait chauffé mon Qemu :)


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom GhostBSD-3.0-RC2-gnome2-amd64.iso -boot order=cd &

L’installateur est identique à celle de l’article du mois de juillet dernier, donc il n’y a pas grand chose à rajouter, si ce n’est quelques captures d’écran qui valent 1000 mots. Et il faut se souvenir que le clavier par défaut est le QWERTY… Donc, pour les mots de passe, faut faire gaffe :)

Le gros point noir, c’est la résolution écran qui n’est pas géré automatiquement. Problème rencontré auparavant dans mon article sur FreeBSD 9.1rc1.

Et même cause, même effets. Et l’obligation de trifouiller le fichier /etc/X11/xorg.conf, pour rajouter les quelques lignes qui vont bien… Dommage, car d’autres BSD libres, comme NetBSD (au moins depuis sa version 6) ont une autodétection fonctionnelle… Bah, c’est pas mortel, juste ennuyeux.

Mais avant tout, j’ai installé les mises à jour, pas trop nombreuses. Même s’il y a un léger bug dans le logiciel de mise à jour :)

187 problèmes ? Vraiment ? :)

Pour les traductions de LibreOffice et Mozilla Firefox, des paquets sont disponibles. Ils installent la totalité des traductions, ce qui est un peu long, environ 50 minutes pour LibreOffice. Pour Mozilla Firefox, un simple paquet adapté est récupéré.

Et la vidéo qui va bien, histoire de montrer l’OS en action ;)

J’avoue que je préfère sur certains plans GhostBSD à PC-BSD. Pour la légereté du premier (même s’il faut installer toutes les traductions d’un logiciel !), et pour sa rapidité et simplicité d’installation. Même s’il manque des outils comme les paquets PBI.

Dommage aussi que certains petits bugs entachent l’utilisation pour le moment : la date ne semble plus pouvoir s’afficher ni être rajouté dans la barre du haut, et une bibliothèque est absente suite à l’installation de la version 16.0.1 :(

Malgré ces deux bugs ennuyeux que j’ai fait remonter à l’auteur via le forum du site officiel, et qui peuvent largement arrivés en période de release candidate, je ne dirais qu’une chose : comparez et choisissez !

Puisque PearOS 6 a été annoncé, buvons la cigüe jusqu’au bout.

samedi 20 octobre 2012 à 08:47

Ah, PearOS. La pale copie du finder de MacOS-X. Entre une version béta qui était plus une alpha qu’autre chose, une version finale qui n’était pas franchement utilisable, le passif est lourd.

Mais restons, optimiste ! Gardons l’espoir !

J’ai pu récupérer l’ISO de la version 6 finale, la dernière qui existait auparavant, dixit distrowatch, était, si mes très vagues souvenirs sont bons, une alpha3. Mais, passons.

Après avoir récupéré via le torrent sur l’annonce de distrowatch pour la version 32 bits, et connaissant la fiabilité du protocole en question pour les ISO linux, j’ai lancé Qemu-kvm.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom pearlinux-6-x86.iso -boot order=cd &

Le boot est rhumatisant. Base assez légère, utilisant la 12.04 LTS, car elle utilise l’acronyme dans son appellation. Et qu’est-ce que c’est lent. Je veux bien que le circuit vidéo de la machine virtuelle ne soit pas foudre de guerre, mais c’est invivable avec PearOS. Alors que c’est utilisable, bien que saccadé, avec Ubuntu…

Même 40 secondes après la saisie du mot de passe utilisateur, rien ne s’affiche. Si, un curseur sur fond noir. Quand je vois « New thinking, new possibilities », à savoir « Nouvelle pensée, nouvelles possibilités » (alors que c’est un plagiat pur et simple de l’interface du MacOS), je me demande si ce n’est pas une parodie d’OS.

Voila, que rajouter de plus ?

Et si vous pensez que c’est Qemu-kvm qui est responsable, voici le démarrage d’une Ubuntu 12.10 dans la même machine virtuelle… Même si l’affichage est un peu saccadé (gourmandise de Compiz), ça fonctionne :)

Alors, que rajouter de plus ? Si j’avais pu tester la distribution, j’aurais pu en parler. J’aurais pu utiliser VirtualBox, oui. Mais si une distribution basée sur Ubuntu se plante dans Qemu, je ne pense pas que le résultat sera vraiment différent dans VirtualBox.

Les infos à la mords-moi-le-noeud du jeudi – deuxième.

jeudi 18 octobre 2012 à 19:07

Je sais qu’il est un peu tard ce jeudi, mais la vraie vie a pris le dessus.

C’est tout, c’est court, mais l’actualité est intelligente en ce moment, donc…