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FredericBezies

source: FredericBezies

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La MX Linux 16.1, un ultime hommage à la Debian GNU/Linux Jessie ?

dimanche 11 juin 2017 à 18:30

Il y a des distributions que j’aime bien et qui sont basées sur la Debian GNU/Linux. Outre le projet facilitateur qu’est la DFLinux, je ne puis que citer le projet MX Linux.

La dernière fois que j’en avais parlé, c’était à l’époque de la première béta de la MX Linux 16.0, en novembre 2016.

Je concluais l’article ainsi :

Je dois dire qu’on est devant une distribution qui a été pensée du début jusqu’à la fin pour être utilisable. On est loin des distributions uniquement pensée sur le plan technique ou pour faire bien sur le CV. J’ai oublié de montrer l’outil de gestion des rétroportages (ou backports), mais il est construit avec le même sérieux que le reste ! Ça fait du bien 🙂

C’est le genre de distributions qui redorent le blason du monde libre qui en a sérieusement besoin par moment !

Environ 7 mois sont passés et la Debian GNU/linux Stretch s’approche à grand pas. Cela n’a pas empêché le projet MX Linux de sortir le 8 juin 2017 une nouvelle – et ultime ? – révision de la branche 16.x de sa distribution basée sur la Debian GNU/linux Jessie.

Outre les classiques montées en version de logiciels, on peut apprendre que le greffon Flash est disponible dès le départ, que l’installateur prend mieux en charge l’UEFI, qu’il y a une amélioration de l’outil d’installation automatisé de logiciels, et plein de bonnes choses. J’ai donc fait chauffer mon ami Transmission pour récupérer l’image ISO de la MX 16.1 en 64 bits.

Puis, ce fut au tour de VirtualBox de chauffer pour installer la distribution. Pour la session « live », j’ai décidé de passer en français avec le fuseau horaire qui va bien 🙂

On est accueilli sous un Xfce revampé avec une barre de tâches sur le côté gauche.

Quand on lance l’installateur, c’est le même que celui des versions 15.x et 16.x. Du rustique, mais qui fait son travail.

J’ai décidé de rester dans les options par défaut pour la partitionnement. Si on rajoute le formatage et la copie du système ? Une petite demi-douzaine de minutes.

On passe ensuite à l’ajout de grub, la mise en réseau, la localisation et pour finir l’ajout d’un compte utilisateur classique. Vous pouvez noter la présence d’une option pour chiffrer le répertoire utilisateur. Cf les captures d’écran ci-dessous.

On peut ensuite redémarrer pour attaquer la post-installation. J’ai donc lancé mon enregistreur de vidéo à ce moment précis 🙂

Même si la distribution est très agréable et esthétique, il y a deux points qui m’ont fait tiquer :

Le premier est l’utilisation d’un noyau linux 4.7.0 ? C’est une version abandonnée en amont. N’aurait-il pas été mieux de conserver un noyau LTS comme le 4.4 voire migrer vers le 4.9 ?

Deuxième désagrément : les traductions de certains logiciels ne sont pas installées dès le départ. Il faut dire que l’utilisation du dépot jessie-backports n’a pas vraiment aidé. Sans oublier le désagrément de devoir appuyer sur le bouton annuler pour lancer l’installation des paquets 🙁

On a la désagréable impression que cette version veut trop bien faire par moment. C’est dommage, surtout au niveau de l’utilisation des paquets rétroportés pour simplifier l’installation des traductions. Tout le monde n’est pas anglophone 🙁

C’est donc une impression mitigée que me laisse au final cette version 16.1 de la MX Linux. Espérons que cette version soit un accident de parcours au final.

C’est officiel : je n’ai plus envie de vivre dans le monde du libre…

samedi 10 juin 2017 à 09:38

Il y a plus d’un an, je poussais une gueulante contre les puristes du libre. Je pensais tout avoir vu, mais on n’est jamais sûr et certain de tomber sur pire. J’aurais dû m’en douter…

Distrowatch dans sa gazette du 5 juin 2017 a décidé de faire une « spéciale » Devuan GNU+Linux. Je me suis dit que les commentaires n’allaient pas voler très haut. Mais je ne pensais pas que l’on tomberait dans le reductio ad hitlerum dans les commentaires.

Il faut descendre au 82e commentaire, et même si on ne parle pas anglais, on sent que l’on est tombé très bas dans l’ignoble… Tout cela pour un système d’initialisation !

Je dois dire que j’ai été pris d’une nausée immédiate devant l’assimilation entre le régime mis en place par le NSDAP entre 1933 et 1945 et un logiciel libre sous LGPL 2.1 et suivante, dixit la page officielle sur le site FreeDesktop.

Si je devais récrire l’article ou refaire la vidéo de l’article de mai 2016, je ne changerai rien, mis à part que je garderai un peu plus mon calme en vidéo devant l’intégrisme presque religieux d’une partie du monde du libre.

Pour paraphraser le professeur Hubert Farnsworth de la série animée « Futurama » : je ne veux plus vivre sur cette planète !

Les commentaires seront ouverts jusqu’au 20 juin 2017 à minuit, et comme pour l’article de mai 2016, je n’interviendrai pas, sauf pour sucrer les commentaires qui tournent purement à l’insulte.

En vrac’ de fin de semaine.

vendredi 9 juin 2017 à 22:52

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac’ pour clore une semaine un peu creuse sur le blog. J’ai des obligations personnelles qui me mettent un peu en retrait en ce moment. Mais ça va vite changer 😀

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bonne week-end !

« Apocryphal Gravity » d’Hubris. : un nom bizarre pour un deuxième album intéressant.

vendredi 9 juin 2017 à 20:27

Petite note de préambule : je n’ai pas encore acheté – au moment où je rédige l’article – l’album en question. J’attends la deuxième quinzaine de juin pour passer à la caisse, histoire que quelques grosses dépenses non culturelles soient de l’histoire ancienne. Et c’est franchement laxatif !

Cette introduction étant faite, passons à l’album en question. Hubris, c’est un groupe de post-rock, post-metal instrumental qui nous vient de Suisse. J’avais apprécié leur premier album « Emersion » dont j’avais parlé en mars 2016. Le deuxième album, « Apocryphal Gravity » est sorti en avril 2017.

Côté chiffre ? 7 pistes pour un peu plus de 45 minutes, cela qui fait une bonne moyenne pour chacune d’entre elles. On est dans les normes pour l’album du groupe helvète, avec une pointe à 10 minutes pour la piste la plus longue, « Doom Mons ».

J’avoue que j’ai eu un peu de mal à me plonger dans l’album. C’est le genre d’ovnis musicaux qui demandent plusieurs écoutes pour être appréciées à jusqu’au bout.

Le groupe alterne des pistes « cools », typique du post-rock classique avec « Intro », « Beyond Styx Pt1 », « Aphrodite Terra » et les deux parties de « Deimos to Phobos » avec des pistes largement plus mordantes, plus inspirées métal : « Beyond Styx Pt2 » et « Doom Mons ».

C’est donc un deuxième album qui m’a accroché à l’oreille, même si j’aurais bien apprécié un peu plus de pistes mordantes pour rééquilibrer l’album. Mais de la douceur, ça fait du bien parfois.

Pour conclure, je n’ai qu’une chose à dire : vivement le 15 juin que je puisse commander un exemplaire 🙂

Les projets un peu fous du logiciel libre, épisode 12 : Cdesktopenv, la continuation du Common Desktop Environment…

mardi 6 juin 2017 à 19:38

Dans le billet Vieux geek, épisode 48, je parlais de Xfce 3.0 et de son inspiration profonde du Common Desktop Environment. Je précisais à la fin de l’article ceci :

Si vous aimez le look de CDE, le code a été ouvert et un projet est développé pour continuer de faire vivre le vénérable ancêtre. Même si c’est très laxatif à mettre en place 🙂

CDE a été un des premiers environnements graphiques unifiés pour les Unix. Annoncé en 1993, la première version est sortie en 1995, et il a été activement développé jusqu’en 1997. Son gros défaut ? Dépendre de Motif qui était payant à l’époque.

Il a été ensuite abandonné avec l’arrivée de KDE, Gnome et compagnie. En 2012, son code a été liberé, et plusieurs versions correctives sont sorties depuis. La dernière en date, c’est la 2.2.4 sortie en juin 2016.

Cependant, comme je l’avais précisé dans l’article vieux geek, c’est une vraie plaie à mettre en route, au moins sur Linux. J’ai essayé de le faire fonctionner – en vain – sur une archlinux 32 bits (la version 64 bits du port étant cassée ?).

Après avoir fouillé, j’ai appris que l’équipe de la Sparky Linux (une distribution basée sur Debian GNU/Linux) propose des paquets précompilés pour le Common Desktop Environment.

J’ai donc suivi les instructions de la page en question, à savoir récupéré une image ISO d’installation minimale de la dernière Sparky Linux en date. Après l’installation – qui se base sur l’outil de la Linux Mint Debian Edition – et les mises à jour, j’ai via Synaptic demandé le rajout du port de CDE, qui se limitait à demander la prise en charge du paquet cdesktopenv…

Ensuite, j’ai fait rédemarrer la machine virtuelle et j’ai lancé une première fois CDE pour voir si celui-ci voulait bien montrer le bout de ses octets. Comme c’était le cas, j’ai donc réveillé mon enregistreur de vidéo…

Comme vous avez pu le voir, c’est vraiment très rustique, mais l’ergonomie était au final pas trop mal pensée, surtout pour un projet né en 1993. Il faut se souvenir qu’à l’époque, c’était soit MS-Windows 3.1x, soit le Système 7.1 / 7.1.1… Pas vraiment la joie au final 🙂

Mis à part l’intérêt historique, pourquoi continuer à faire vivre CDE ? Si vous avez la réponse, je suis preneur !