Si on regharde en dehors de la Aptosid et de la PearOS, les distributions et OS dont je parlais sont encore en vie – dans des états de fraîcheurs divers et (a)variés – en 2017… Ça fait plaisir quelque part
Mais un bon stimulant intellectuel… et cela entretient le péristaltisme
Prévoyez une cafetière complète, une machine virtuelle et une bonne demi-douzaine d’heures
Les pré-requis sont une machine virtuelle Archlinux 32 ou 64 bits avec Xorg préinstallé. Si vous voulez faire recompiler le code, je vous déconseille d’activer le multi-processus à la compilation, ça peut provoquer des problèmes
tde-tdevelop ; nécessite les dépendances apr et subversion, pour la compilation
tde-artwork
tde-tdesdk
Et enfin avec quelques accessoires proposés :
gtk-qt-engine
tde-kmplayer
tde-krusader
tde-ksplash-engine-moodin
tde-style-qtcurve
tde-tdenetworkmanager
tde-tdepowersave
tde-tdesudo
tde-tdmtheme
tde-twin-style-crystal
Impossible à faire recompiler :
gtk3-tqt-engine
tde-amarok avec une gueulante concernant ltagmp4-static
tde-systemsettings : besoin de kde4-config
Le seul gros point noir, c’est qu’il n’y a pas de traduction. J’ai donc utilisé le modèle proposé, et j’ai récupérer le paquet tde-i18n pour ne conserver que la traduction française.
Oui, je sais que le PKGBUILD qui suit est franchement dégueulasse, mais au bout de 6 heures de travail sur le projet, je n’ai pas eu le courage de faire quelque chose de plus propre. Mea culpa !
# Maintainer: Michael Manley
# Contributor: David C. Rankin
package() {
msg « Packaging – $pkgname-$pkgver »
cd « $srcdir/build »
make -j1 DESTDIR= »$pkgdir » install
}
md5sums=(‘bf4c716468ee6962a969328ee1a4a591’)
Néanmoins, on obtient enfin le fichier de traduction. J’ai donc décidé de montrer en vidéo la mise en place du bousin…
Oui, c’est assez chiant à mettre en œuvre, surtout à cause de l’absence du dépôt pré-compilé qui m’aurait fait gagné plusieurs heures pour la mise en place de l’ensemble. Néanmoins, on peut constater l’énorme gourmandise de cet environnement…
Dommage qu’Amarok pointe aux abonnés absents, ou que certains logiciels se plantent comme un MS-Windows Millenium sous amphétamines.
C’est déjà pas si mal que cela pour un port pas franchement officiel d’un environnement qui est vraiment pour les nostalgiques après tout
Q4OS est une distribution GNU/Linux basée sur la Debian GNU/Linux avec comme environnement principal la continuation de KDE 3.5, j’ai nommé Trinity Desktop Environment.
Il est vrai qu’il est intéressant de voir des outils comme LibreOffice 5.x dans une interface qui a été celle de KDE entre 2002 et 2008. Mais si vous cherchez une distribution légère, rapide et conçue comme telle, elle restera toujours un choix à envisager. Avec DFLinux ou encore la MX-16.
fred@fredo-arch ~/Téléchargements/ISO à tester % wget -c https://netix.dl.sourceforge.net/project/q4os/stable/q4os-2.4-x64.r1.iso
–2017-10-10 14:51:42– https://netix.dl.sourceforge.net/project/q4os/stable/q4os-2.4-x64.r1.iso
Certificat de l’autorité de certification « /etc/ssl/certs/ca-certificates.crt » chargé
Résolution de netix.dl.sourceforge.net… 87.121.121.2
Connexion à netix.dl.sourceforge.net|87.121.121.2|:443… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 635437056 (606M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « q4os-2.4-x64.r1.iso »
Un écran de bienvenue est affiché avec quelques options assez parlantes, bien qu’en anglais.
L’installateur proposé est celui de la LinuxMint Debian Edition, autant dire du solide de chez solide
Dans le récapitulatif, on constate qu’une partition /home est créée par défaut. Quelle étrange idée
J’ai attendu que l’installation soit terminée pour mettre la machine virtuelle en pause et enregistrer la suite des événements en vidéo.
Que dire ? Cette distribution, c’est vraiment du bonheur à l’utilisation. Peu gourmande, traduite dès le départ, avec des outils conçus pour simplifier la vie des utilisateurs ou des personnes cherchant à donner un deuxième voire un troisième souffle à des machines qui commencent à tirer la langue.
Il n’y a pas grand chose à lui reprocher, en dehors de l’imposition de Google Chrome, et peut-être un léger bug au niveau de la gestion de l’heure, mais cela se règle en quelques clics.
C’est du beau travail. Ça sent l’envie de bien faire dès le départ. La base utilisée étant solide, on est tranquille pour longtemps avec. Évidemment, le côté rétro de Trinity pourrait choquer certaines personnes, mais quand on a un environnement complet qui ne mange que 220 Mo au démarrage, on se dit qu’on est dans les poids plumes.
J’espère juste que l’équipe de Q4OS tiendra bon, car c’est une distribution que j’ai « trituré » avec plaisir, et avec un certain masochisme nostalgique… Bref, un dose de passé avec des technologies largement plus utilisables qu’à l’époque de gloire de KDE 3.5.x
Le téléphone 100% libre continue son financement, et est sur le point de réussir où Canonical s’est cassé les dents. Il reste un peu plus d’une quinze jours et environ 15% à récolter. Si vous voulez donner, n’hésitez pas !
Une BD est en précommande sur Ulule jusqu’au 13 octobre 2017, « Le Petit Metalleux Illustré » qui raconte les aventures de deux amis fans de metal allant au Hellfest à pied… Inutile de le préciser, j’ai déjà précommandé mon exemplaire
Depuis, j’ai pu donner un coup de main pour la sortie de la version 1.03 et malheureusement un peu moins que je l’aurais voulu pour la version 2.0 qui est sortie le 2 octobre 2017.
Je concluais l’article du mois de mars avec cette remarque :
S’il y a une réserve à émettre : des ordinateurs un peu trop récents pourraient mal être supportés par la distribution. J’attends donc avec impatience la prochaine version majeure qui sera basée – on peut le supposer sur la Debian GNU/Linux 9 alias Stretch et un noyau linux LTS 4.9.
Cette version est enfin arrivée, et si on apprend pas mal de choses dans les notes de publication, comme un allègement de la logithèque ou encore des ajouts d’ordre graphique et documentaire, il faut voir ce que donne cette version.
Cette fois, le fichier de téléchargement au format torrent a été mon allié.
Après avoir récupéré l’image ISO, je l’ai lancé dans VirtualBox tout en lui demandant directement d’installer l’ensemble en mode graphique.
Ici, point de surprise. Nous avons l’installateur de la Debian qui a fait ses preuves depuis des années.
J’ai donc fait effectuer une installation avec les options par défaut. Le seul changement ? J’ai demandé à ce qu’une partition /home soit créée.
Une quinzaine de minutes a été nécessaire pour la suite des opérations.
Une fois l’installation terminée, j’ai mis l’ensemble en pause, j’ai lancé Simple Screen Recorder pour montrer la post-installation en action.
Ce que l’on peut dire ? C’est que l’ensemble a été un brin allégé, mais que le but de viser le recyclage d’ordinateur d’un age moyen à avancé (entre 6 et 10 ans) est encore atteint. Évidemment, tout a été pensé aussi bien en terme de gourmandise mémoire que de présentation. La présence d’un installateur pour une session lxde montre que les développeurs de la distribution ont pensés aux ordinosaures
Dans la vidéo, j’ai demandé la présentation de la totalité des outils disponibles. Même si je n’ai pas tout lancé – cela aurait été rébarbatif et ennuyeux au possible – cela montre que le projet a essayé de penser au maximum de personnes.
L’ensemble peut apparaître comme un peu lourd, mais le côté stable de la Debian apporte un sentiment de sécurité et de tranquillité. Par chance, il n’y a pas des mises à jour constantes, et donc, même un ordinateur handicapé par une connexion un peu faiblarde ou capricieuse pourra rester utilisable.
On est loin de la distribution faite par des geeks et pour des geeks. Ça fait tellement du bien de voir de tels produits