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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vieux Geek, épisode 41 : les MGSE, ancêtres oubliées de Cinnamon.

jeudi 8 octobre 2015 à 17:51

Que sont les MGSE ? C’est l’acronyme pour Mint Gnome Shell Extensions. Proposé avec la LinuxMint 12 alias Lisa (basée sur la Ubuntu 11.10 alias Oneiric Ocelot), elles proposaient un environnement qui mimait la présentation de Gnome durant sa génération 2.x, alors que Mate Desktop était encore un projet balbutiant, né quelques mois plus tôt. J’en parlais en novembre 2011, alors que sa version release candidate pointait le bout de ses octets.

Après quelques recherches, j’ai pu mettre la souris sur l’ISO de cette vieille version de la Linux Mint. J’ai ensuite fait chauffer VirtualBox pour fait un bond de 4 ans en arrière. Pour que les extensions soient prises en compte, il faut impérativement activer l’accélération 3D dans la machine virtuelle.

Il faut se souvenir que jusqu’à Gnome 3.4 (ou 3.6), il faut avoir un support de l’accéleration 3D, sinon on passe en mode « fallback », ce qui est ennuyeux :(

Quand on arrive pour la première fois, on a déjà les prémisses de ce qui sera Cinnamon. Cf la capture d’écran ci-après.

J’ai donc lancé l’installateur et patienté le temps nécessaire pour avoir une LinuxMint « en dur » dans ma machine virtuelle :)

Pour l’application des mises à jour, j’ai dû modifier le fichier /etc/apt/sources.list, les lignes archive.ubuntu.com devant old-releases.ubuntu.com.

Déjà à l’époque, les mises à jour catégorisées par niveau de « dangerosité » existait. Un peu plus de 466 mises à jour, nécessitant environ 370 Mo à récupérer. Par sécurité, les mises à jour ont été effectuées en ligne de commande avec le duo : sudo apt-get update && sudo apt-get upgrade

Ensuite, j’ai serré les fesses, croiser les doigts et les orteils en lançant la capture en vidéo de la Linux Mint 12, pour la faire revivre un peu moins de 4 ans après sa sortie.

Comme je l’ai précisé en introduction, j’en avais déjà parlé en novembre 2011. Pourquoi en reparler dans cet article ? Pour rafraichir la mémoire des utilisateurs et ne pas laisser tomber dans l’oubli cette version de la LinuxMint.

« When comes the rains » des « The Orchid » : de la folk douce et planante.

mercredi 7 octobre 2015 à 09:10

Dans mon en vrac’ du samedi 3 octobre, j’avais parlé en vitesse de plusieurs albums. Le premier EP des Manceaux de « The Orchid » en faisait partie.

Leur premier EP est assez court, il ne fait qu’une grosse douzaine de minutes et est sortie en mars 2014. C’est via le réseau encore plus fantôme, à savoir le point d’accès à diaspora* de Framasoft que j’ai appris l’existence de l’album. Merci à Vincent Valentine pour l’information. Par ailleurs, j’ai appris que le bassiste de The Orchid fait aussi parti d’un certain… Saelig Oya, donc j’ai parlé en septembre 2015. Le monde est petit parfois 😛

Malgré que le groupe soit français, il respecte une règle non écrite : la folk se doit d’être chantée dans la langue de Shakespeare.

Les pistes nous proposent une folk bien rythmée, douce, planante. La première piste fait penser à de la folk-rock, avec sa guitare électrique et sa batterie. La deuxième piste contenue sur cette tendance folk-rock, mais toujours en subtilité. Des claviers se rajoutent à la piste précédente, lui donnant un petit côté seventies.

La dernière piste est la plus folk « classique » de l’ensemble, où une voix féminine vient chanter en duo avec la voix masculine des deux premières pistes.

Quand l’EP se finit, on se pose une seule question, enfin deux : À quand la suite ? Et sera-t-elle aussi bonne ?

Comment répondre poliment à un casse-bonbon ? Un exemple.

mardi 6 octobre 2015 à 16:39

Étant un blogueur influent – tiens, j’entends des rires dans la salle – je reçois régulièrement des propositions de partenariat. Je pensais que c’était calmé depuis quelques temps, et pas plus tard qu’hier soir, je reçois encore un courrier type d’une boite que je ne nommerais pas pour lui faire de la publicité indirecte. Idéal pour vous pourrir un début de vacances en famille.

Vous trouverez la capture d’écran du courrier anonymisé un peu plus bas. Mais surtout, j’ai voulu vous faire partager la réponse que j’ai envoyé.

J’ai mis le texte du courrier publiposté en italique.

Bonjour,

Moi : Bonjour.

Je suis Xxxxxx Xxxxxxx, directeur du marché français pour xxxxxx.xx, un agrégateur d’emplois rassemblant plus de 640 000 emplois en France.

J’ai tenté de vous joindre aujourd’hui sans succès, et je souhaite vous permettre d’attirer de nouveaux utilisateurs sur votre site avec du contenu riche et diversifié.

Moi : C’est bizarre. Je n’ai eu aucun appel sur ma ligne fixe ou mon portable avec le numéro indiqué à la fin du courrier auquel je réponds. Bizarre.

En effet, j’ai noté que vous n’aviez pas de section emplois sur votre site. Or, nous offrons gratuitement un plug-in personnalisable permettant d’afficher des emplois par mot-clé et par lieu (par exemple, les emplois dans le domaine de la Technologie en France).

Moi : Et pour cause. Mon blog ne parle que d’informatique libre – au niveau personnel – de musique et de culture en général. Il n’y a aucun article sur le monde professionnel, et je ne pense pas que les visiteurs de mon humble blog le visite pour trouver du travail.

De plus, nous partageons avec chaque partenaire 50% des revenus associés, même si l’intérêt premier pour vous est de diversifier votre contenu et d’attirer de nouveaux visiteurs. Veuillez noter qu’il ne s’agit pas d’une publicité traditionnelle et donc qu’elle ne vous prend pas de slot publicitaire supplémentaire.

Moi : Je vais être très clair : la publicité pour moi, c’est comparable aux déjections canines qui salissent les trottoirs. Depuis 10 ans que je tiens mon humble blog, pas un seul pannonceau publicitaire. Car je n’ai aucune intention de gagner de l’argent avec mon blog. Je ne l’ai pas créé dans ce but.

Mon blog n’est pas une vitrine commerciale à vil prix. S’il doit y avoir du contenu, c’est du contenu que j’aurais rédigé par moi-même, et nullement du contenu préformaté, quelqu’il soit.

Vous pourrez trouver plus d’informations ici : http://xxxxxx.xx/xxxxxxxxxx/?lang=fr

Auriez-vous un 10 minutes de disponible dans les prochains jours ?

Moi : Je pense que ma réponse est claire. Je ne suis pas intéressé par votre proposition qui exploite le manque d’occupation d’une partie de la population active.

Au plaisir de ne plus jamais vous lire. Tout autre courrier de la part de votre entreprise ira directement à la corbeille.

Voici la capture d’écran du courrier qu’on ne peut pas identifier.

Maintenant, si vous voyez fleurir des « widgets » qui proposent des recherches d’emplois sur des blogs, ne vous posez pas la question : les blogueurs en question toucheront 50% des sommes récoltées par l’intégration du dit widget. La philantropie ? Il ne faut pas trop compter dessus.

On me dira que je suis dégueulasse de parler de cela, qu’un courrier électronique doit rester du domaine privé. Mais quand on se fait de l’argent sur les personnes qui sont sans activité professionnelle, ça me met en colère.

Je retourne à mes vacances en famille, en espérant ne plus être spammé par des soit-disants « directeurs » qui sont en réalité des stagiaires payés au lance-pierre pour recruter un maximum de clients.

La NetRunner Rolling Release a-t-elle un quelconque intérêt par rapport à la Manjaro Linux KDE ?

dimanche 4 octobre 2015 à 19:01

Dans un billet en vrac’ récent (du moins, par rapport au moment où je rédige cet article, le 4 octobre 2015), j’annonçais la disponibilité de la NetRunner Rolling Release, une distribution GNU/Linux basée sur la Manjaro Linux qui propose KDE, avec quelques outils différents. Or, il y a dans les versions officiellement supportées de la fille de l’Archlinux, outre l’historique version Xfce, une version avec KDE.

lors que je faisais mumuse pour savoir ce qu’à la NetRunner Rolling Release dans le ventre tout en écoutant du gros metal qui tache sur Bandcamp, je me suis posé la question : la NetRunner Rolling Release a-t-elle un quelconque intérêt dans l’absolu ? J’avais aussi envie de faire un dernier article bien technique avant de prendre une semaine de pause relative sur le blog :)

J’ai donc fait chauffer mon client torrent et en plus de la NetRunner Rolling Release, j’ai fait récupérer la Manjaro 15.09 avec KDE. J’ai ensuite fait installer les deux en parallèle dans deux machines VirtualBox strictement identiques : 2 CPUs virtuels, 2 Go de mémoire dédiée et 128 Go de disque dur.

Les deux proposent d’utiliser Calamares, même si la Manjaro Linux propose aussi l’ancien installateur Thus, le projet d’installateur graphique nouvelle génération.

La Manjaro Linux propose la version 1.1.3, la NetRunner Rolling Release, la version 1.4.4.2.

Dans les deux cas, j’ai conservé les options par défaut.

Après un gros quart d’heure d’attente, chacune des deux distributions est installée et on peut s’attaquer à la post-installation.

Pour les deux, j’ai fait installer les mises à jour et les paquets manquants pour les langues. Autant pour la Manjaro Linux KDE, l’accès aux paquets manquants pour les langues a été nasodigital, une icone « Language packages » se trouvant au beau milieu du panneau de configuration, autant cela a été galère pour la NetRunner Rolling Release qui a demandé l’utilisation de la recherche de mots clés. Cool :(

La NetRunner Rolling étant toute fraîche, seule la Manjaro Linux a eu droit à des mises à jour. Après avoir installé les traductions, j’avais les deux distributions prêtes à être étudiées :)

J’ai donc ensuite fait une capture vidéo des deux distributions pour les comparer rapidement.

Les mauvais points de la NetRunner Rolling Release ?

  1. Un menu « K » simplifié mais pas très ergonomique.
  2. Ce n’est pas évident de trouver l’accès à l’ajout des traductions manquantes.
  3. L’ajout de Muon Discover en doublon d’Octopi
  4. On a l’impression que la NetRunner est plantée au chargement de Plasma, vu qu’aucune barre de progression n’est visible.

Pour conclure, j’avoue que je ne conseillerais pas la Netrunner Rolling à une personne voulant utiliser une distribution en Rolling Release avec KDE 5 alias Plasma. Les points développés plus haut sont rédhibitoires, qu’on soit un utilisateur « basique » ou plus avancé. L’ergonomie du panneau de configuration de NetRunner Rolling Release est plus que douteuse, surtout au niveau de l’ajout des traductions manquantes.

Ce qui pourrait sauver la NetRunner, c’est son côté léché, et la présence d’un LibreOffice plus récent. Mais est-ce que ce sera suffisant ? Je ne le pense pas, car on peut installer en l’espace de deux minutes un LibreOffice 4.4.x par un 5.0.x. Maintenant, à vous de voir et de vous faire votre propre opinion.

En vrac’ de fin de semaine.

samedi 3 octobre 2015 à 22:18

Comme chaque fin de semaine, un en vrac’ à la fois informatique et culturel. Cette semaine, il est plutôt copieux. Commençons par l’informatique.

La section culturelle est assez chargée cette semaine. C’est fou le nombre de groupes qui s’abonne à votre compte par le biais de liens indirects 😛

Enfin, entre le 5 et le 10 octobre, j’aurais un peu plus de mal à alimenter mon blog, étant donné que je serais en vacance en famille. J’ai cependant déjà préparé quelques articles qui seront postés au fur et à mesure de la semaine prochaine.

Bon week-end !