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FredericBezies

source: FredericBezies

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HandyLinux 2.3 : c’est une évolution ? Non Sire, c’est une révolution !

lundi 25 janvier 2016 à 10:11

En reprenant et détournant une phrase célèbre attribuée à François XII de La Rochefoucauld accessoirement Duc de Liancourt (1747-1827), j’ai voulu introduire ainsi l’article sur la HandyLinux 2.3. Après avoir parlé de la HandyLinux 2.2 en septembre 2015 qui introduisait une image ISO en 64 bits, la 2.3 qui est sortie le 22 janvier 2016 pourrait correspondre à cette citation.

Sur l’article de blog annonçant la sortie de la Handy Linux 2.3, nom de code « Ian » pour Ian Murdock, fondateur de la Debian GNU/Linux, mort fin 2015, on apprend que nombre de nouveautés répondent à l’appel : nouvel handy menu, un gestionnaire de logithèque simplifié, un nouveau thème, un outil d’assistance avec une série de guide à suivre en cas de problème, un gestionnaire de mise à jour maison, et surtout le passage à une base Debian GNU/Linux 8.3 et un rétroportage du panneau, depuis la Debian GNU/Linux testing, de Xfce 4.12 (pour améliorer l’accessibilité). Sans oublier la migration de Slim vers LightDM. Autant dire que les notes de migration sont les bienvenues.

Un autre changement est le remplacementt de l’équipe fondatrice par un grand nombre de membres de la communauté HandyLinux. On peut interpréter ceci comme un signe de maturité de la part de ce projet encore assez jeune.

Autant dire qu’avec autant de changements, une numérotation en 3.0 aurait été justifié. Quoiqu’il n’y a rien de plus arbitraire qu’une numérotation de distribution après tout, et qu’une HandyLinux 3.0 collera mieux avec une base Debian GNU/Linux Stretch qui sortira courant 2017.

Bref, j’ai mis en route mon client de tipiakage torrent préféré pour aider à la propagation de la HandyLinux 2.3… Même si sur la capture d’écran, c’était pas la joie :(

Pour voir la HandyLinux 2.3 en action, j’ai utilisé mon ami VirtualBox avec l’image ISO 64 bits.

Au moment où j’ai lancé l’image ISO, j’ai constaté qu’une des options d’installation prenait en compte la synthèse vocale. Autant dire que l’accessibilité ne passe pas à l’as avec cette distribution.

J’ai ensuite utilisé les options par défaut tout au long de l’installateur. J’ai fait mon utilisateur technophobe qui n’a envie que d’une chose : en finir au plus vite avec cette horreur qu’est l’installation. La dite opération n’a pris qu’une dizaine de minutes, la partie la plus sensible étant la configuration de grub.

Au démarrage, on a droit un lightdm personnalisé par Péhä, illustrateur officiel de la distribution. On a droit aussi à la recherche de mise à jour.

J’ai donc décidé de lancer Kazam pour enregistrer en vidéo l’ensemble en vidéo.

Je concluais mon précédent article ainsi :

[…]
Sinon, tout le reste est du pur plaisir : le support des technologies non-libres comme le mp3 – une distribution GNU/Linux qui vit dans le monde moderne, quelle joie – est la cerise sur le gâteau. L’aide en ligne est une bonne idée, mais une version hors-ligne serait aussi un bon point.

Ça me fait plaisir d’avoir d’aussi bonnes distributions à me mettre sous la souris de temps à autre.

Je pourrais conclure ainsi ce nouvel article. Le nouvel HandyMenu est un bijou d’ergonomie. J’ai bien aimé aussi le nouvel outil de gestion de logithèque L’aide en ligne interactive est bien pratique. Cette nouvelle version mériterait largement d’être appellée HandyLinux 3.0.

Cette nouvelle HandyLinux s’attaque avec succès au marché des personnes technophobes qui n’ont pas envie de tomber dans la céphallocapture, jeu préféré des grands théoriciens enfermés dans leurs tours d’ivoire, pour utiliser du logiciel libre.

Un projet utile, avec Emmabuntüs entre autres, pour démocratiser le logiciel libre auprès du public technophobe, comme ça fait du bien !

Profitons de l’annonce de la béta de la Slackware Linux 14.2 pour avoir un aperçu de la future MicroLinux Enterprise Desktop.

samedi 23 janvier 2016 à 22:21

L’annonce de la sortie de la Slackware Linux 14.2 béta 1 m’a donné une idée un peu farfelue pour compenser la nullité monstrueuse de l’actualité des distributions GNU/Linux : Tenter d’installer la MicroLinux Entreprise Desktop 14.2, du moins dans son état d’avancement en cette fin janvier 2016.

Oui, la méta-distribution basée sur la Slackware Linux 14.1 dont j’ai déjà parlé en janvier 2015.

Je tiens à préciser ceci :

  1. Je n’ai pas contacté l’auteur de la méta-distribution avant de faire cet article.
  2. C’est un travail en cours, utilisant le guide d’installation que j’ai adapté pour le faire fonctionner avec la Slackware Linux current, en version 14.2 béta en ce mois de janvier 2016.
  3. Ce n’est en rien définitif. C’est à l’image des distributions en alpha ou en béta que je présente parfois.
  4. Si vous voulez installer la MLED, il est FORTEMENT CONSEILLÉ de rester avec la version 14.1 à moins que vous ne vous sentiez une âme de CASSE-COU. Je suis clair ? :)

J’ai donc pris le guide d’installation en le modifiant pour le faire coller au but de cet article. J’espère que le créateur de la MLED ne m’en voudra pas trop ! J’aurais bien voulu voir ce que donnerait une SalixOS avec une base de Slackware Linux 14.2, mais au 23 janvier 2016, y a rien de disponible :(

Je suis parti d’une ISO de la Slackware Linux « current », datée du 17 janvier 2016, en partant d’un des miroirs des images d’Eric Hameleers alias Alien Bob pour gagner un peu en vitesse de récupération 😉

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c https://seattleslack.ryanpcmcquen.org/mirrors/slackware/slackware64-current-iso/slackware64-current-install-dvd.iso
–2016-01-23 20:11:16– https://seattleslack.ryanpcmcquen.org/mirrors/slackware/slackware64-current-iso/slackware64-current-install-dvd.iso
Résolution de seattleslack.ryanpcmcquen.org (seattleslack.ryanpcmcquen.org)… 104.24.103.14, 104.24.102.14
Connexion à seattleslack.ryanpcmcquen.org (seattleslack.ryanpcmcquen.org)|104.24.103.14|:443… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 2750414848 (2,6G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « slackware64-current-install-dvd.iso »

slackware64-current 100%[=====================>] 2,56G 2,63MB/s ds 10m 25s

2016-01-23 20:21:42 (4,19 MB/s) — « slackware64-current-install-dvd.iso » sauvegardé [2750414848/2750414848]

Une dizaine de minutes pour environ 2,6 Go, ça c’est du miroir qui envoie du pâté ! :)

Mon ami VirtualBox a donc été mon allié dans cette quête pas franchement des plus utiles…

Comme pour l’article de janvier 2015, j’ai créé un partionnement avec une partition /, une partition de swap et un partition /home.

Après avoir activé la connexion avec un petit dhcp eth0, j’ai récupéré les tags qui permettent d’installer la sélection de logiciels correspondants à la MLED 14.2.

Je suis passé à l’installateur classique de la Slackware Linux, sauf qu’au moment de la sélection des paquets, j’ai demandé à utiliser l’option « tagpath ». Cf les captures d’écran qui sont plus parlantes que mon blabla :)

Une fois l’installation terminée, en conservant la plupart des choix par défaut en post-installation, ne rajoutant que le support du cups et ntp au démarrage, mais en rajoutant le support d’UTF-8, j’ai redémarré la machine virtuelle.

Étant connecté en root au premier démarrage, j’en ai profité pour cloner le dépot git.

cd
git clone https://github.com/kikinovak/microlinux

Une fois le dépot git cloné, je me suis attaqué à l’ajout de l’extension slackpkg+ adaptée à la MLED 14.2 béta, et à la configuration du dépot current qui va bien.

J’ai pris le dépot français de lip6 en slackware-current.

J’ai mis à jour les dépots et récupéré les clés gpg :

slackpkg update
slackpkg update gpg

J’ai ensuite installé les paquets mplayerplug-in et recordmydesktop. Puis je suis passé à une mise à jour du système.

slackpkg install mplayerplug-in recordmydesktop
slackpkg upgrade-all

J’ai sauté l’étape d’installation du multilib, celui-ci étant désactivé suite à la non validation des clés gpg pour le dépot current en multilib :(

L’étape suivante a été l’installation de l’environnement MLED.

slackpkg install microlinux-desktop

On peut alors passer à la configuration, comme décrite dans cette page : http://www.microlinux.eu/configuration_fr.php

J’ai été au plus rapide, ne modifiant ni le noyau, je sais c’est pas bien !, ni le clavier, connaissant l’emplacement des touches pour mon mot de passe sur un clavier agencé en QWERTY.

J’ai juste vérifié que la langue était bien configurée et j’ai ajouté les extensions VirtualBox. Le guide est parlant sur ce point précis, et je vous y renvoie donc :)

J’ai créé ensuite mon compte utilisateur. Pour avoir des menus configurés aux petits oignons, j’ai lancé le script cleanmenu.sh.

cd microlinux/desktop-14.2-64bit/tools/
./cleanmenu.sh

Puis je me suis attaqué à la connexion automatique, en vérifiant que c’est bien LXDM qui se lance. Une fois lxdm lancé, je le positionne sur une session xfce, puis je me connecte.

Il m’a suffit ensuite de modifier le fichier /etc/inittab, comme précisé dans la page de documentation cité au-dessus, pour confirmer le lancement de lxdm à la connexion. Tout étant près, j’ai décidé de lancer une capture vidéo de l’ensemble.

Je dois dire que je suis assez agréablement surpris du résultat, même si pour le moment, ce n’est qu’une version béta. Le bug de lancement d’Inkscape en est la preuve parfaite.

Évidemment, l’installation reste à conseiller aux personnes franchement technophiles et qui ne sont pas effrayés par l’utilisation de la ligne de commande. C’est rapide, assez frais côté équipement logiciel. Il m’a été plus long d’écrire l’article que d’installer la méta-distribution.

Un des points négatifs, c’est la taille de l’ensemble : On atteint 8 Go d’espace disque consommés. Quoique vu la logithèque installé, c’est assez supportable.

Malgré tout, ça donne vraiment envie de voir à quoi ressemblera la version finale, cette béta mettant l’eau à la bouche. Le genre de versions de développement qu’on aurait envie d’avoir plus souvent sous la souris !

En vrac’ de fin de semaine.

samedi 23 janvier 2016 à 12:14

Comme chaque samedi ou dimanche, en un vrac’ mixte pour terminer la semaine. Commençons par le monde des théoriciens enfermés dans leur tour d’ivoire, j’ai nommé le logiciel libre.

Passons à la culture. Non, je ne parlerai pas de mes deux projets en cours de production, n’étant pas comme certain(e)s auteur(e)s auto-édité(e) incapables de comprendre leurs erreurs. Parlons musique.

http://elephantboneblues.bandcamp.com/album/elephant-bone-blues

Voila, c’est tout. Bon week-end :)

Les projets un peu fous du logiciel libre, épisode 5 : ECWolf.

mercredi 20 janvier 2016 à 14:59

Pour ce cinquième billet de la série « Les projets un peu fous du logiciel libre », j’ai eu envie de parler de ECWolf. Comme pour le premier billet de la série, j’ai voulu rester dans le domaine ludique. Après avoir abordé FreeDoom, je me suis dis que j’allais parlé de la continuation de l’ancètre le plus connu de tous les FPS, Wolfenstein 3D.

Note en passant : le billet était prévu pour le 22 janvier 2016, mais comme il squattait mon disque dur… :)

Est-il besoin de présenter Wolfenstein 3D ? Vraiment ? Alors très rapidement.

Sorti en 1992, ce premier FPS développé par la toute jeune société id Software pour Apogee Software nous mets dans la peau de BJ Blazkowicz, un prisonnier de guerre américain durant la deuxième guerre mondiale.

Dans le premier épisode, on doit s’évader de la prison où est détenu BJ Blazkowicz, avec pour seule arme un couteau, un pistolet, une mitraillette et un mitrailleuse portative qui ressemble à la Gatling, symbole de la guerre de Secession. Inutile de préciser que le jeu fut interdit à la vente en Allemagne à cause de l’utilisation de symboles nazis : la swastika, le portrait d’Adolf Hilter ou encore le drapeau à croix gammée.

En utilisant le modèle du shareware ou partagiciel pour proposer le premier des six épisodes officiels, les autres étant rendus disponibles après commande, on pouvait découvrir un jeu assez révolutionnaire pour l’époque : pseudo3D, des ennemis avec un effet de profondeur, mais uniquement des murs à 90°, sur un seul plan et sans changement de luminosité.

En 1992, le haut de gamme en matière de PC, c’est la génération 486DX, la plupart des utilisateurs ayant souvent des 386DX… Dans le meilleur des cas !

Côté mémoire, 4 Mo était le haut de gamme, et les disques durs devaient tourner aux alentours des 100 à 150 Mo. Risible près de 25 ans plus tard, non ?

Avec le succès de Wolfenstein3D, une préquelle, Spear of Destiny, publiée par FormGen, fut développée alors qu’id Software s’attaquait à son prochain bébé, Doom.

En juillet 1995, id Software publie le code source de Wolfenstein3D. Ce qui provoqua le port du jeu sur des plateformes non officiellement supportées au départ, comme l’Amiga, l’Atari STE par exemple. Mais aussi sur Linux avec des projets comme Wolf4SDL.

Il y a un port dérivé de Wolf4SDL – et en partie basé sur le code de ZDoom – qui vaut le détour, c’est ECWolf. Même son développement est relativement lent, il apporte de nombreuses nouveautés au jeu d’origine. Outre le fait qu’on peut avoir une plus grande résolution, il y a aussi le support de l’affichage d’une carte du niveau en cours et plein d’autres bonnes choses.

Pour montrer ECWolf en action, j’ai récupéré la version partagicielle de Wolfenstein3D et la version de démonstration de Spear of Destiny. Il faut savoir rester dans la légalité, non ?

Évidemment, Wolfenstein 3D fait son âge, et on peut mesurer tout le travail fait par Ken Silverman pour créer Ken’s Labyrinth sorti en 1993. Mais, ça fait tellement du bien parfois le rétrogaming. Dommage que l’easter-egg de Spear Of Destiny ne soit disponible que dans la version complète du jeu.

En vrac’ musical du mercredi.

mercredi 20 janvier 2016 à 07:40

Un en vrac’ musical assez copieux – pour une fois – en ce mercredi.

C’est tout pour ce mercredi, et c’est déjà pas si mal !