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FredericBezies

source: FredericBezies

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Mes prédictions pour 2019 ? Bilan final.

mercredi 18 décembre 2019 à 11:27

En décembre 2018, je m’étais lancé dans les prédictions pour 2019. En juillet, j’avais fait un bilan intermédiaire.

Premier point pour la Manjaro Linux : comme je l’avais pensé, 2019 était l’année de tous les dangers. Détrônée du classement de curiosité de Distrowatch par MX Linux, la distribution continue son bonhomme de chemin, même si certains bienpensants du monde linux francophone la voue aux gémonies.

Tout ce que j’ai à répondre, c’est cette vidéo « C’est trolldi, c’est permis » où je montre que mon ordinateur portable est sous Manjaro Linux (passée en Unstable) depuis quelque chose comme 18 mois et que l’installation se porte comme un charme.

Concernant les distributions à base de paquets universels, comme la Fedora Silverlight, la 31 est sortie en novembre 2019. J’avoue ne pas avoir testé, donc je ne me prononcerai pas. Notons quand même que les versions classiques sont encore mises en avant… On se demande bien pourquoi 🙂

Dans mes souhaits pour 2019 ? Voir sortir à la fois la Slackware 15.0 et Xfce 4.14.

Je sais, l’année 2019 n’est pas terminée, mais je ne pense pas que la Slackware 15.0 sorte d’ici noël. La sortie de Xfce 4.14 en août 2019 a été une bonne surprise néanmoins.

Pour Mozilla Firefox, c’est la lente descente aux enfers qui continue. Pour NetMarketShare, Mozilla Firefox est dans les 4,56%.

Pour StatCounter, c’est 4,49%. Autant dire que le plancher des 5% ayant été cassé, ça pue pour le panda roux.

Pour les DGLFI, ça continue, même si je préfère ne plus en parler. Le monde du libre est sourd au fait que l’on est plus dans la diversité, mais dans la dispersion et le gâchis. Pas pire sourd que la personne qui se bouche les oreilles après tout !

Enfin, les soeurs ennemies ? Elles sont en vie et tant mieux pour elles. Même si elles n’apportent plus rien dans l’absolu, au moins, ça permet à des personnes de continuer de croire que Mandriva avait sa chance après l’arrivée du bulldozer Ubuntu.

Sur ce, je vous laisse. Bonne journée !

Y a pas que le blog ou la dogmatique informatique libre dans la vie

lundi 9 décembre 2019 à 22:17

Alors que mon déménagement est à 99% derrière moi – il ne reste plus qu’une seule démarche administrative en cours – j’ai pu reprendre un rythme de vie moins tendu.

En presque 46 ans, je n’ai déménagé que 4 fois dans un délai de 17 années. Il faut dire qu’avoir habité jusqu’en 2002 dans la ville où j’ai été de l’école maternelle au collège, n’allant au lycée qu’à une dizaine de kilomètres, ça vous donne un caractère casanier 🙂

J’ai donc profité d’un calme relatif pour me remettre à travailler sur un long texte dont j’avais déjà parlé en octobre 2019. À l’époque, je n’avais écrit qu’un peu plus de 130 pages, pour un total d’environ 21 h 20 en cumulé.

Depuis, j’ai rajouté une quinzaine de pages, et je suis arrivé à presque 150 pages pour un total d’un peu plus de 25 heures de travail en cumulé. Si on reste dans les statistiques, cela fait trois parties de 14 à 15 chapitres assez courts, avec un épilogue intermédiaire à chaque fois. Un total de 46 sous-parties si on peut le dire ainsi.

Je me demande si une dernière partie ne viendra pas s’ajouter pour arriver à une soixantaine de chapitres au final. En partant d’une trilogie de contes écrits pour mes filleuls qui ne faisait qu’environ 3000 mots… Autant dire que c’est presque de l’hyperinflation en terme de taille 🙂

Autant écrire pour mon blog est d’une facilité presque déconcertante, autant l’écriture « sérieuse », c’est une autre paire de manches. Il m’est arrivé de passer plusieurs semaines sans que je puisse écrire la moindre ligne, ce qui n’aide pas à faire progresser les projets. Je n’ai pas le loisir de pouvoir passer 3 ou 4 jours par semaine en « temps plein » sur mes textes. Déjà car ce serait contre-productif pour moi car j’arriverai rapidement à une forme d’écoeurement qui me bloquerait, mais j’ai plein d’autres choses à faire.

Être célibataire ne vous permet pas de déléguer une partie des tâches de la vie courante ou au minimum de les mutualiser. Ce n’est pas de gaieté de coeur que je pars faire des courses, que je me rends à la laverie ou autres joyeusetés de la vie au quotidien.

Il y a bien entendu d’autres inconvénients à vivre seul, mais je n’ai pas envie d’activer le mode « poussin noir avec une coquille d’oeuf comme couvre-chef » ici. Ce n’est pas le but. J’avais juste envie d’écrire un article pour exprimer mon ressenti alors que le monde du libre s’enferme dans ses délires dogmatiques.

La vrai vie, celle qui n’est pas centrée sur les licences logicielles, les embranchements logiciels lancé comme on va aux toilettes pour vidanger sa vessie, ça va un moment… Quand les bienpensants du monde du logiciel libre verront que l’informatique doit rester un outil et ne pas être un terrain de jeu d’enfants de la petite section d’école maternelle, ça ira peut-être mieux…

Du moins, on peut l’espérer. D’ici là, je continuerai à écrire pour le plaisir de mes filleuls ou des personnes qui me demanderont des textes plus ou moins littéraires. Car c’est ce qui compte désormais pour moi, même si j’aide des projets comme EndeavourOS.

Tout en écoutant Opeth même si je préfère sa période death metal progressif.

Ce qui est bien avec le monde du logiciel libre, c’est qu’on peut toujours creuser dans l’idiotie et l’inutilité…

lundi 9 décembre 2019 à 10:54

…sans jamais vraiment toucher le fond. Non, je ne parle pas du fork soi-disant éthique de GIMP dont j’avais parlé dans la vidéo ci-après.

Ou encore de la CleanJaro qui vire le format de paquets universel poussé par une entreprise connue pour faire cavalier seul et se ramasser presque à chaque fois.

Non, j’ai appris une chose de mon expérience avec la Manjaro Tux’n’Vape (merde, le nom qu’il ne faut pas prononcer), c’est que le monde du logiciel libre – spécialement sa branche bureautique – est tellement immobiliste et tellement dogmatique que la Chambre Introuvable de 1815 serait d’extrême-gauche en comparaison.

Il y a une constante dans le monde du libre, c’est la réinvention de la roue pour n’apporter aucune valeur ajoutée au final. Je vais remonter à la mythique Micro-R OS qui était un mélange d’une base Ubuntu avec Cinnamon. En gros, une version pourrie et ratée de recréation de LinuxMint. Oui, cela nous fait remonter en septembre 2014 et pour sa conclusion en janvier 2015.

Pour la petite anecdote, j’ai fait la connaissance d’un certain Baba Orhum via le deuxième article… Qui m’avait trollé sous le pseudonyme de Georgerondin. Ensuite, un certain projet qui a été démonté par les bien-pensants du logiciel libre est né de notre collaboration informatique. Bref, grace à un commentaire troll en janvier 2015, ma vie personnelle a été bouleversée. Mais passons à la suite de l’article.

Il y a eu la Cubuntu – dont le site est encore en ligne, mais dont les dernières images ISO remontent à la Ubuntu 16.04.2 LTS (donc vers 2017 ou 2018).

Je pensais que le monde du libre n’aurait pas de personnes suffisamment idiotes pour remettre un tel type de recréation de la LinuxMint, mais je me trompais. Bienvenue à la Ubuntu Cinnamon Remix, dont l’existence technique se résume à un projet sourceforge et un article en anglais – assez lèche-cul soit dit en passant – sur itsfoss. Quant au site officiel, c’est – au 9 décembre 2019 – encore en construction.

À ce que j’ai pu comprendre de l’article laudateur de itsfoss, ce serait un des développeurs du feu projet Ubuntu Gnome qui serait derrière cette incongruité technique. C’est simple à résumer : Ubuntu 19.10 (donc une durée de vie très courte, seulement 9 mois) + Cinnamon 4.0.x + Calamares pour l’installation. C’est tout en gros. Des preuves ? Deux captures d’écran vous suffiront, je suppose ?

Le problème, c’est que le projet propose un noyau court terme, le 5.3 qui sera mis à mort d’ici le début de l’année 2020, et une version dépassée de Cinnamon. La LinuxMint 19.2 proposait déjà Cinnamon 4.2… La 19.3 sera fourni avec Cinnamon 4.4… On a un noyau plus récent que celui de Mint, mais une version obsolète de l’environnement graphique…

Bref, des personnes vont perdre du temps à proposer un projet qui :

  1. n’apporte rien de nouveau dans l’absolu
  2. est en partie techniquement obsolète
  3. basée sur une distribution qui sera mise à mort avant la mi-2020
  4. fait doublon avec un projet qui existe depuis des années, qui est la maison mère de l’environnement graphique…

Bref, si ce n’est pas une distribution GNU/Linux franchement inutile ou DGLFI, c’est quoi ? Peut-être l’expression du dogmatisme inhérent au monde du logiciel libre ? Si vous avez d’autres hypothèses, je suis preneur !

En vrac’ de fin de semaine…

vendredi 6 décembre 2019 à 22:05

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

C’est tout pour aujourd’hui !

Bon week-end 🙂

Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2014 au bout de 5 ans ? Dernier épisode

vendredi 6 décembre 2019 à 20:35

Voici donc l’ultime épisode de la série de billets consacrés aux distributions dont j’ai parlé en 2014.

Pour le dernier mois de 2014, le bilan n’est pas trop mauvais, avec 5 survivantes sur 7 articles. La nOS qui était une kubuntu revampée est retournée au néant qu’elle n’aurait pas dû quitter, bien qu’il faille rajouter la mort d’Antergos en mai 2019, remplacée par le duo RebornOS / EndeavourOS. Manjaro Linux OpenRC est devenue Artix.

Bilan final avec le ratio concernant le nombre de projets en vie par rapport au nombre d’article ?

En comptant les inévitables doublons – comme la Blag Linux qui doit apparaître deux ou trois fois, idem pour l’Antergos, cela donne sur 55 articles sur des projets encore en vie sur les 72 parus. Soit 76,38%. Un gros quart de disparition au bout de 5 ans.

Quand j’avais terminé le bilan à 5 ans des distributions de l’année 2013, j’avais écrit ceci :

[…]
En gros, près de 3 distributions sur 10 que j’ai présentée il y a 5 ans nous ont quitté. Mais le bilan est largement meilleur que celui que j’avais dressé pour l’année 2012 où on était dans les 50% de perte à 5 ans. Une maturation du monde GNU/Linux qui avait commencé ?
[…]

50% pour les projets nés en 2012, dans les 33% pour les projets nés en 2013 et pour 2014, on est dans les 25%. Je ne sais pas si je ferai la même série de billets pour les distributions dont j’ai parlé en 2015. Mais cela serait intéressant à faire, n’est-ce pas ? 🙂