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FredericBezies

source: FredericBezies

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Y a pas que le blog ou la dogmatique informatique libre dans la vie

lundi 9 décembre 2019 à 22:17

Alors que mon déménagement est à 99% derrière moi – il ne reste plus qu’une seule démarche administrative en cours – j’ai pu reprendre un rythme de vie moins tendu.

En presque 46 ans, je n’ai déménagé que 4 fois dans un délai de 17 années. Il faut dire qu’avoir habité jusqu’en 2002 dans la ville où j’ai été de l’école maternelle au collège, n’allant au lycée qu’à une dizaine de kilomètres, ça vous donne un caractère casanier 🙂

J’ai donc profité d’un calme relatif pour me remettre à travailler sur un long texte dont j’avais déjà parlé en octobre 2019. À l’époque, je n’avais écrit qu’un peu plus de 130 pages, pour un total d’environ 21 h 20 en cumulé.

Depuis, j’ai rajouté une quinzaine de pages, et je suis arrivé à presque 150 pages pour un total d’un peu plus de 25 heures de travail en cumulé. Si on reste dans les statistiques, cela fait trois parties de 14 à 15 chapitres assez courts, avec un épilogue intermédiaire à chaque fois. Un total de 46 sous-parties si on peut le dire ainsi.

Je me demande si une dernière partie ne viendra pas s’ajouter pour arriver à une soixantaine de chapitres au final. En partant d’une trilogie de contes écrits pour mes filleuls qui ne faisait qu’environ 3000 mots… Autant dire que c’est presque de l’hyperinflation en terme de taille 🙂

Autant écrire pour mon blog est d’une facilité presque déconcertante, autant l’écriture « sérieuse », c’est une autre paire de manches. Il m’est arrivé de passer plusieurs semaines sans que je puisse écrire la moindre ligne, ce qui n’aide pas à faire progresser les projets. Je n’ai pas le loisir de pouvoir passer 3 ou 4 jours par semaine en « temps plein » sur mes textes. Déjà car ce serait contre-productif pour moi car j’arriverai rapidement à une forme d’écoeurement qui me bloquerait, mais j’ai plein d’autres choses à faire.

Être célibataire ne vous permet pas de déléguer une partie des tâches de la vie courante ou au minimum de les mutualiser. Ce n’est pas de gaieté de coeur que je pars faire des courses, que je me rends à la laverie ou autres joyeusetés de la vie au quotidien.

Il y a bien entendu d’autres inconvénients à vivre seul, mais je n’ai pas envie d’activer le mode « poussin noir avec une coquille d’oeuf comme couvre-chef » ici. Ce n’est pas le but. J’avais juste envie d’écrire un article pour exprimer mon ressenti alors que le monde du libre s’enferme dans ses délires dogmatiques.

La vrai vie, celle qui n’est pas centrée sur les licences logicielles, les embranchements logiciels lancé comme on va aux toilettes pour vidanger sa vessie, ça va un moment… Quand les bienpensants du monde du logiciel libre verront que l’informatique doit rester un outil et ne pas être un terrain de jeu d’enfants de la petite section d’école maternelle, ça ira peut-être mieux…

Du moins, on peut l’espérer. D’ici là, je continuerai à écrire pour le plaisir de mes filleuls ou des personnes qui me demanderont des textes plus ou moins littéraires. Car c’est ce qui compte désormais pour moi, même si j’aide des projets comme EndeavourOS.

Tout en écoutant Opeth même si je préfère sa période death metal progressif.